Sartrouville

Localisation

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Sartrouville : descriptif

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Sartrouville

Sartrouville est une commune française située dans les Yvelines, en région Île-de-France

Banlieue nord-ouest de Paris, elle est le chef-lieu du canton de Sartrouville, sur la Seine

Sartrouville est, par sa population, la deuxième commune des Yvelines après Versailles, avec 51 967 habitants au recensement de 2017. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine qui regroupe également 18 autres communes des Yvelines et du Val-d'Oise. La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède trois fleurs en 2007

Ses habitants sont appelés les Sartrouvillois.

Géographie

Les communes limitrophes sont Argenteuil, Carrières-sur-Seine, Houilles, Maisons-Laffitte, Le Mesnil-le-Roi, Montesson, Bezons et Cormeilles-en-Parisis.

Situation

La commune de Sartrouville se trouve dans le nord-est du département des Yvelines, à la limite du Val-d'Oise, à seulement 10 porte Maillot), à dix kilomètres environ au nord-est de Saint-Germain-en-Laye, sous-préfecture, et à vingt kilomètres environ au nord de Versailles, préfecture du département.

C'est une commune riveraine de la Seine, située sur la rive droite du fleuve qu'elle longe sur trois kilomètres dans la partie nord de la boucle de Montesson.

Les communes limitrophes sont Cormeilles-en-Parisis au nord, Argenteuil au nord-est, Bezons à l'est (ces trois communes appartenant au Val-d'Oise), Houilles au sud-est et Carrières-sur-Seine et Montesson au sud. Vers l'ouest, la Seine la sépare de Maisons-Laffitte mais les deux villes sont reliés grâce au pont de Maisons-Laffitte

La ville s'étend sur 846 hectares dont 38 d'espaces verts publics. Elle se situe à proximité d'importants pôles d'emplois de la région parisienne : Paris bien sûr, mais également La Défense et Cergy-Pontoise.

Hydrographie

Sartrouville appartient au bassin versant de la Seine. Le territoire communal longe la rive droite du fleuve sur environ trois kilomètres. Depuis 2007, des travaux de consolidation de la levée qui protège la zone inondable dite « marron » se poursuivent. Les arbres ont été arrachés, un rideau de palplanches a été battu et le merlon a été repris et surélevé à certains endroits.

La commune est concernée par les risques d'inondation liés aux crues de la Seine dans la frange ouest du territoire, le long de la Seine, sur une largeur de 200 à 300 mètres, zone qui est majoritairement construite Dans le cadre du « plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la vallée de la Seine et de l'Oise, les zones inondables ont été classées en zone marron, rouge clair, bleue et verte, selon l'importance de l'exposition aux risques d'inondation. La zone marron concerne les berges de la Seine sur une largeur d'environ 25 mètres, où il s'agit de préserver la capacité d'écoulement des eaux. Toute occupation du sol y est interdite. Dans la zone rouge clair, déjà urbanisée mais très exposée au risque d'inondation, toute nouvelle urbanisation est interdite, mais l'entretien et le renouvellement des installations existantes sont autorisés. Les zones bleues moins exposées mais également urbanisées sont soumises à des restrictions d'urbanisation, de nouvelles constructions pouvant être autorisées sous conditions. La zone verte concerne la partie nord-ouest, limitrophe de Cormeilles-en-Parisis, qui n'est pas construite et où l'urbanisation est interdite pour préserver le champ d’expansion de crue de la Seine.

Relief et géologie

Utilisation du territoire

Occupation des sols en 2008.
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 77,9 % 659,20
Espace urbain non construit 14,2 % 120,52
Espace rural 7,8 % 66,05
Source : Iaurif

Le territoire communal est très fortement urbanisé, l'espace urbain occupant plus de 92 % de la superficie totale de la commune et l'espace rural moins de 8 %.

L'espace rural est constitué principalement de 30 hectares de cultures appartenant pour l'essentiel à la plaine de Montesson (dans le sud de la commune) et de 5 hectares de bois situés dans le nord de la commune. Il inclut aussi 20 hectares de plan d'eau (la Seine).

L'espace urbain construit (659 hectares) est affecté principalement à l'habitat, qui occupe 455 hectares, dont 378 pour l'habitat individuel et 77 pour l'habitat collectif. Le reste est consacré aux activités économiques pour 85 hectares, les zones industrielles (Le Prunay, Les Perriers, Les Trembleaux) étant concentrées dans le nord de la commune, en limite de Cormeilles-en-Parisis, et aux infrastructures (équipements, transport, chantiers) pour 120 hectares.

L'espace urbain ouvert, constitué par les espaces verts, parcs et jardins, occupe aussi 120 hectares, principalement dans le nord de la commune. Le principal espace vert public, le parc Youri-Gagarine, s'étend sur 22 hectares.

Voies de communication

Transports en commun
Bien avant les bus actuels, la ville était desservie par les tramways des TPDS, puis de la STCRP (ancêtre de la RATP), avec notamment la ligne 62 : Maisons-Laffitte - Rond-Point de la Défense - Porte de Neuilly par Courbevoie - La Garenne-Colombes, Bezons (Grand-Cerf), Houilles et Sartrouville.

La commune est desservie par la ligne A du RER et par la ligne L du Transilien. Sartrouville est ainsi reliée à Paris d'un côté, et à Poissy ou Cergy de l'autre.

La ville est desservie par les lignes B, G, H, J, S1, S2, S7, 1, 5, 9, 501, 502 et 503 du réseau de bus Argenteuil - Boucles de Seine, les lignes 262 et 272 du réseau de bus RATP, la ligne 30.05 du groupe Lacroix et, la nuit, par les lignes N24 et N152 du réseau Noctilien.

La ligne 11 du tramway d'Île-de-France, ligne de tram-train devant relier Sartrouville à Noisy-le-Sec, est en service d'une part en 2017 sur le tronçon Épinay-sur-Seine et Le Bourget avant sa mise en service complète prévue en 2027 où la gare de Sartrouville devrait faire office de terminus occidental. À cette occasion, une nouvelle gare serait construite sur le Plateau de Sartrouville, à côté du théâtre, dont l'emplacement est actuellement occupé par un parking.

Il est également envisagé le prolongement du T2 jusqu'à la gare de Sartrouville, ce qui permettra d'aller jusqu'à la porte de Versailles via La Défense sans changement et favorisera les déplacements inter-banlieue en transports en commun.

Routes

Sartrouville est traversée par la D 308 (Bezons - Poissy), la D 121 (Saint-Germain-en-Laye - Cormeilles-en-Parisis) et la N 192 (Paris / Porte Maillot - La Patte d'Oie d'Herblay). Une déviation de la RD 121 est mise en service en 2019 afin de soulager le centre-ville. Elle part de l'avenue Maurice-Berteaux, est semi-enterrée avec une section couverte sous la voie ferrée et rejoint le rond-point de l'Espérance à Montesson.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 13 vol d'oiseau, est de 12,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. «  », Préfecture des Yvelines, (consulté le ).
  2. «  », Iaurif (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Attestations anciennes

Attesté sous les formes latinisées Sacrovilla (c'est-à-dire *Satrovilla, t étant souvent noté avec un c dans les textes anciens), Satorvilla en 1004, Sartorvilla en 1007, Sartoris villa en 1137, Sartovilla au ,, Sartrovilla et Sarturuvilla au .

Étymologie

L'abbé Jean Lebeuf indique en 1755« Le nom du village est certainement formé du latin Sarritorum villa qui vient de sarrire c'est-à-dire sarculis fodere, occupation qui fut celle des premiers habitants, lorsque les rois eurent accordés aux églises de l'abbaye de Saint-Denis et d'Argenteuil certain terrain inculte du voisinage entre autres la forêt dite de Cormoletus qui régnait sur les coteaux et éminences qu'on voit entre Épinay et Cormeilles. »

Jean Lebeuf écrit ensuite que « le premier village qui se forma en bas fut Sartrouville, qui dans sa vraie origine signifie « village des Vignerons ». M. de Valois la nomme Sartorum Villa alors que l'abbé Suger la nomme Sartoris Villa car il est visible que le village n'aurait pas tiré son nom d'un vigneron seul, qui en eût fait sa demeure en ce lieu, mais plutôt que c'est une colonie entière qui défricha la terre, en arracha les cormiers ou sorbiers et autres arbres pour y planter de la vigne. Une autre erreur est de croire que la Paroisse tire son nom d'un particulier qui se serait appeler Sertorius ou que le mot Sartor qui signifie tailleur d'habits ou encore de Sarcire employé par Guillaume Delisle. ».

Ces explications n'ont plus cours aujourd'hui, car l’abbé Lebeuf ne tient compte pour formuler ses hypothèses, que des attestations médiévales latinisées les plus récentes dont l'élément initial est Sartor-, alors que les plus anciennes sont du type Sator- (sans r devant le t). L'élément Sartor- résulte donc, par ajout d'un second r, de la corruption d'un plus ancien Sarto-, lui-même précédé par des formes régulièrement attestées du type Sator- du fait de la métathèse de [r]. La forme altérée tardivement en Sartor- ne peut donc pas servir de base au développement d'une théorie comme le pratique l'abbé Lebeuf. Ce type d'altération est récurrent en toponymie et plus largement en linguistique (cf. par exemple la prononciation populaire d’infarctus qui devient infractus ou encore formaticum > ancien français formage > fromage).

Les toponymistes ont en outre démontré que les formations toponymiques en -ville sont médiévales et ne remontent pas antérieurement au ,. Ils ont aussi démontré que la plupart sont composés avec un nom de personne, notamment germanique (cf. Rogerville, etc.), beaucoup moins fréquemment avec un adjectif roman (cf. Belleville, Hauteville, etc.) et très rarement avec un autre appellatif ou un toponyme antérieur,.

L'appellatif ville (issu du gallo-roman villa « grand domaine rural ») signifiait auparavant « domaine rural » (d'où vilain « paysan libre du Moyen Âge »), voire « village », avant de prendre le sens de « ville » qu'on lui connaît aujourd'hui.

L'identification exacte de l'anthroponyme qui a évolué phonétiquement en Sator- / Sarto- pose un problème : Albert Dauzat citant Hermann Gröhler, propose le nom de personne germanique Saduru. Ernest Nègre quant à lui, préfère un nom de personne roman Saturus. Il attribue l'adjonction plus tardive d'un second [r] à une analogie populaire avec l'ancien français sarteur « celui qui défriche » (cf. essart).

  1. a et b Monographie communale de Satrouville aux archives départementales des Yvelines
  2. [1]Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (Lire en ligne), Volume II, Librairie Droz 1991. p. 1001.
  3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 644.
  4. a b c et d Ernest Nègre, Op. cité.
  5. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité.
  6. , volume 2
  7. L'ensemble est bien au singulier
  8. Elévation de terrain
  9. remettre en bon état, raccommoder, rapiécer, réparer.
  10. Charles Rostaing : Les Noms de lieux (Que sais-je, PUF 1961, épuisé) ; 1945, 1992 (ISBN ), Chapitre VI : L'apport germanique, III : Formations germano-romanes p. 73.
  11. François de Beaurepaire (Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, ouvrage publié avec le concours du CNRS, , 180 ISBN , OCLC 6403150), p. 9, Introduction.
  12. François de Beaurepaire, op. cit.
  13. Charles Rostaing, op. cit..
  14. Site du CNRTL : étymologie de « vilain »
  15. Site du CNRTL : étymologie de « ville »

Étymologie

L'abbé Jean Lebeuf indique en 1755« Le nom du village est certainement formé du latin Sarritorum villa qui vient de sarrire c'est-à-dire sarculis fodere, occupation qui fut celle des premiers habitants, lorsque les rois eurent accordés aux églises de l'abbaye de Saint-Denis et d'Argenteuil certain terrain inculte du voisinage entre autres la forêt dite de Cormoletus qui régnait sur les coteaux et éminences qu'on voit entre Épinay et Cormeilles. »

Jean Lebeuf écrit ensuite que « le premier village qui se forma en bas fut Sartrouville, qui dans sa vraie origine signifie « village des Vignerons ». M. de Valois la nomme Sartorum Villa alors que l'abbé Suger la nomme Sartoris Villa car il est visible que le village n'aurait pas tiré son nom d'un vigneron seul, qui en eût fait sa demeure en ce lieu, mais plutôt que c'est une colonie entière qui défricha la terre, en arracha les cormiers ou sorbiers et autres arbres pour y planter de la vigne. Une autre erreur est de croire que la Paroisse tire son nom d'un particulier qui se serait appeler Sertorius ou que le mot Sartor qui signifie tailleur d'habits ou encore de Sarcire employé par Guillaume Delisle. ».

Ces explications n'ont plus cours aujourd'hui, car l’abbé Lebeuf ne tient compte pour formuler ses hypothèses, que des attestations médiévales latinisées les plus récentes dont l'élément initial est Sartor-, alors que les plus anciennes sont du type Sator- (sans r devant le t). L'élément Sartor- résulte donc, par ajout d'un second r, de la corruption d'un plus ancien Sarto-, lui-même précédé par des formes régulièrement attestées du type Sator- du fait de la métathèse de [r]. La forme altérée tardivement en Sartor- ne peut donc pas servir de base au développement d'une théorie comme le pratique l'abbé Lebeuf. Ce type d'altération est récurrent en toponymie et plus largement en linguistique (cf. par exemple la prononciation populaire d’infarctus qui devient infractus ou encore formaticum > ancien français formage > fromage).

Les toponymistes ont en outre démontré que les formations toponymiques en -ville sont médiévales et ne remontent pas antérieurement au ,. Ils ont aussi démontré que la plupart sont composés avec un nom de personne, notamment germanique (cf. Rogerville, etc.), beaucoup moins fréquemment avec un adjectif roman (cf. Belleville, Hauteville, etc.) et très rarement avec un autre appellatif ou un toponyme antérieur,.

L'appellatif ville (issu du gallo-roman villa « grand domaine rural ») signifiait auparavant « domaine rural » (d'où vilain « paysan libre du Moyen Âge »), voire « village », avant de prendre le sens de « ville » qu'on lui connaît aujourd'hui.

L'identification exacte de l'anthroponyme qui a évolué phonétiquement en Sator- / Sarto- pose un problème : Albert Dauzat citant Hermann Gröhler, propose le nom de personne germanique Saduru. Ernest Nègre quant à lui, préfère un nom de personne roman Saturus. Il attribue l'adjonction plus tardive d'un second [r] à une analogie populaire avec l'ancien français sarteur « celui qui défriche » (cf. essart).

  1. , volume 2
  2. L'ensemble est bien au singulier
  3. Elévation de terrain
  4. remettre en bon état, raccommoder, rapiécer, réparer.
  5. Charles Rostaing : Les Noms de lieux (Que sais-je, PUF 1961, épuisé) ; 1945, 1992 (ISBN ), Chapitre VI : L'apport germanique, III : Formations germano-romanes p. 73.
  6. François de Beaurepaire (Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, ouvrage publié avec le concours du CNRS, , 180 ISBN , OCLC 6403150), p. 9, Introduction.
  7. François de Beaurepaire, op. cit.
  8. Charles Rostaing, op. cit..
  9. Site du CNRTL : étymologie de « vilain »
  10. Site du CNRTL : étymologie de « ville »
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Histoire

Les vignes.

Aucune donnée ne permet de savoir si Sartrouville était habitée pendant la préhistoire.

Le territoire de Sartrouville devait être habité à l'époque gallo-romaine car on a retrouvé des armes datant de cette époque sur l'emplacement du Champ de Mars, près de l'église et du cimetière qui l'entourait. On a retrouvé, également, dans les carrières de sable de la Vaudoire plusieurs sarcophages paraissant remonter à l'époque gallo-romaine, ainsi que des ossements et des armes rouillées. La proximité d'un lieu dénommé le Camp permet de supposer la présence d'un camp gallo-romain.

L'église date des XIIe et XIIIe siècles.

Le fief de la Vaudoire était à l'origine un hameau situé au sud-ouest du village. Au Charles VI, puis à ses héritiers et ensuite successivement aux familles de Baudricourt, de Montmiral, de Longueil, de Champront, de la Trémoille pour finir dans le patrimoine Fontaine, puis Foulon. La famille, à la mort de monsieur Foulon, vendit le « château ».

Le , il devint la quatrième et actuelle mairie. Les 300 hectares du domaine furent, quant à eux, rattachés au village, dès 1789, pour constituer les limites actuelles de la commune.

Le , Augustin Orsi, commissaire principal de police domicilié à Sartrouville et membre du réseau Jade-Fitzroy né à Ota en Corse-du-Sud est déporté par le convoi de Compiègne et meurt en déportation dans le camp de concentration d'Ebensee, une annexe du camp de Mauthausen,. Il y meurt le .

Le pont ferroviaire enjambant la Seine de la ligne Paris - Le Havre reliant Sartrouville à Maisons-Laffitte est bombardé à plusieurs reprises par les Alliés le et le ,.

Le , Yvonne Mallard, membre de la Croix-Rouge est exécutée à Sartrouville, rue de l'Union.

Dans le cadre de la transformation de la ville, le , trois tours de la cité des Indes, construites dans les années 1970 représentant 251 logements, ont été démolies à l'explosif.

La culture de la vigne

Sartrouville a longtemps été un lieu de culture de la vigne. On y cultivait notamment les cépages suivants : gamay noir, gois, meunier, morillon comme l'attestent certains noms de rue tels que : la rue des Morillons, la rue Gamay, etc. Le musée de l’histoire de Sartrouville, a retrouvé des costumes dits « de Sartrouville » portés par les vignerons au  siècle.

La culture de la vigne disparut au début du chemin de fer fit entrer en concurrence la production locale avec les vins du Midi, d'autre part le phylloxéra détruisit une grande partie des cépages en 1902.

Mais aujourd'hui, quelques plants sont cultivés à proximité de l'église Saint-Martin. La fête des Vendanges, durant laquelle le raisin est pressé, a lieu chaque automne au parc du Dispensaire.

Sartrouville, un des berceaux de l'aéronautique

Dirigeables

Sartrouville disposait au début du aérodrome qui permettait l'accueil des ballons dirigeables.

Le dirigeable Ville de Paris y était, en effet, entreposé en 1904 dans un gigantesque hangar. D'autres dirigeables prirent leur envol de Sartrouville tels que le Clément Bayard et le Ville de Nancy destiné au gouvernement russe.

Chantiers aéro-maritimes de la Seine

Sartrouville fut aussi choisie dans les années 1920 par les Chantiers aéro-maritimes de la Seine (CAMS) pour y développer ses activités.

Les chantiers développèrent des hydravions de reconnaissance maritime (comme les CAMS 37 ou 55) et un hydravion à coque (le CAMS 53) qui, à partir de 1929, est largement utilisé pour les lignes civiles à travers la Méditerranée.

Le groupe CAMS, puis CNCAN deviendra en 1958 Nord-Aviation et fusionnera avec Sud-Aviation en 1970 pour devenir l'Aérospatiale.

À la même époque il existait également un petit chantier naval avec cale de lancement au bord de la Seine, dont l'emplacement est occupé aujourd'hui par une maison de retraite EHPAD Résidence "Stéphanie" de La Croix-Rouge française.

Émeutes urbaines de 1991

Le , un jeune de 18 ans, Djamel Chettouh, est abattu dans la cafétéria d'Euromarché par un vigile armé qui prend la fuite. Il s'ensuit une nuit d'émeutes contre les forces policières déployées massivement (CRS) et perçues par la jeunesse du plateau de Sartrouville comme la protection d'une bavure. Laurent Wetzel, maire à cette date de Sartrouville, mit en cause le gouvernement pour « non assistance à banlieue en danger ». L'attaque du magasin de meubles Le Hir, place de la Gare, fut le fait de jeunes de communes voisines qui profitèrent de l'occasion pour casser et incendier la devanture du magasin.

  1. Adolphe Roca, Sartrouville, récit et anecdotes sur l'évolution d'un village en banlieue parisienne à travers les siècles, les Amis de l'Histoire de Sartrouville et ses environs.
  2. «  », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
  3. «  », sur memorialgenweb.org.
  4. «  », sur monument-mauthausen.org.
  5. «  », sur xn--armes-dsa.com (consulté le ).
  6. «  », sur histoire-genealogie.com (consulté le ).
  7. "L'Histoire de Sartrouville" sur le musée de l’histoire de Sartrouville le 20 juin 2023 [1]
  8. Le Monde Diplomatique

Héraldique

Les armes de Sartrouville se blasonnent ainsi :

D'azur au sautoir formé d'une crosse d'argent à la volute d'or et d'une épée d'argent à la garde d'or en chef, à la bêche renversée d'argent au manche d'or posée en pal brochant sur le tout.

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Sartrouville dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-idf/37360.html

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