Samois-sur-Seine
Localisation
Samois-sur-Seine : descriptif
- Samois-sur-Seine
Samois-sur-Seine est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France
En 2021, elle compte 2 010 habitants.
Géographie
Localisation
La commune de Samois-sur-Seine se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Son territoire s'étend sur environ 6 forêt de Fontainebleau.
Elle se situe à 14,05 de Melun, préfecture du département et à 8,67 Fontainebleau, sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Fontainebleau.
Communes limitrophes
Les communes les plus proches sont :
Héricy (1,2 Vulaines-sur-Seine (2,7 Samoreau (3,0 Féricy (3,9 Fontaine-le-Port (4,1 Bois-le-Roi (4,6 Avon (5,2 Chartrettes (5,2 km).
Géologie et relief
L'altitude varie de 41 mètres à 115 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 84 mètres d'altitude (mairie).
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire),.
-
Carte du relief de Samois-sur-Seine. -
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Samois-sur-Seine.
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
| |||||||||||||||
Pléistocène | ||||||||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | ||||||||||||||||
Miocène | non présent. | |||||||||||||||||
Paléogène | Oligocène |
| ||||||||||||||||
Éocène |
| |||||||||||||||||
Paléocène | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
- la Seine, fleuve long de 774,76 , ainsi que :
- un bras de 0,54 ;
- un bras de 1,06 .
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 8,89 .
Les deux bras de la Seine sont séparés par deux îles : l'île aux Barbiers et l'île du Berceau.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontainebleau à 6 vol d'oiseau, est de 11,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises,,,.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau ». Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Samois-sur-Seine comprend une ZNIEFF de type 1,,, le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne. , et une ZNIEFF de type 2,, la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 .
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Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune. -
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
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Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Samesium en 986 ; Samois en 1169 ; Larricium Samesii en 1184 ; Pons de Sameis en 1189 ; Samesiae en 1209 ; Samesium en 1211 ; Sames en 1215 ; Samessium en 1220 ; Septmois en 1308 ; Samoys en 1331 ; Villa de Sameio, Senonensis diocesis en 1358 ; Sammoys en 1566 ; Samoy en 1656 ; Chamois au .
Une forme Salamoyen, rencontrée au XIVe siècle, peut laisser penser que Samoy serait une variante du nom Salomon, souvent porté dans le Nord au Moyen Âge.
Le nom de Samois-sur-Seine a été substitué à celui de Samois par décret du .
- Halphen-Lot, Lothaire, p. 132.
- Gallia chr., XII, instr., col. 39.
- Delaborde, Philippe-Auguste, I, p. 142.
- Archives nationales, LL 1158, p. 336.
- Archives nationales, S 1344, n° 11.
- Archives nationales, K 27, n° 32.
- Archives nationales, S 2155, n° 11.
- Histor. France, XXIII, 682.
- Henri Stein, Curiosités locales, III, p. 11.
- Longnon, II, 417.
- Annales Gâtinais, XXXIII, 1915, p. 139.
- Archives nationales, S 3764.
- Archives nationales, Y 194, fol. 125.
- et , Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 513.
Histoire
Fondation de la léproserie de Courbuisson : Ayant apprécié en Palestine, dès son retour de Croisade, des services des chevaliers de Saint-Lazare, le roi Louis VII le Jeune créa au siècle, une maladrerie ou léproserie à Samois-sur-Seine. La plus ancienne mention de cette léproserie date de décembre 1260 ; charte de Louis IX, qui dispense le maître de cet établissement de lui payer le cens.
Les bâtiments de Saint-Lazare de Courbuisson furent démolis en 1739.
Construction de Courbuisson en fief : Après la suppression de la maladrerie, le domaine de Courbuisson fut érigé en fief. Deux seigneurs, les sieurs Mesnager et un comte de Saint-Julien en furent propriétaires. Ce lieu devint à partir de 1858 une maison forestière avec pépinière. Les bois du voisinage portent le nom de « Ventes de Courbuisson ».
Située au bord de la Seine et à la lisière de la forêt de Fontainebleau, de nombreux écrivains, artistes et autres personnalités y séjournèrent.
Les premiers hommes recherchaient des situations insulaires, afin de se protéger et de se défendre plus facilement. Les marécages et les nombreuses îles se trouvant sur le bas-Samois, plus nombreuses autrefois, offraient une situation privilégiée. Aujourd'hui, on peut en reconnaître trois :
- « l'Île aux Barbiers », la plus grande, au milieu du fleuve où s'adossait jadis un barrage (« l'Île de la Jonchère » jointe à celle au Barbier par le service des Ponts et Chaussées au siècle dernier) ;
- « l'Île du Berceau », accessible par le quai Franklin Roosevelt en empruntant les ponts qui surplombent l’Avau Terre, le bras de la Seine situé entre Samois et l’île. Cette dernière est particulièrement connue pour avoir vu se dérouler de 1983 à 2015 le Festival Django Reinhardt, aujourd'hui déplacé au château de Fontainebleau à la suite d'une crue de la Seine et de la nouvelle législation concernant la sécurité des rassemblements publics ;
- « l'Île de Thérouenne » (ou Thiérouante), plus rapprochée de la rive droite de la commune d'Héricy, se devine encore (face au stade de La Touffe et en aval) mais commence à se combler par l'amas de vases, de roseaux et parfois de déchets ménagers, donc à fusionner, avec la terre ferme.
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L'Île du Berceau.
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Festival Django Reinhardt à Samois-sur-Seine, .
Le pont de bois gaulois
Les relations commerciales entre les deux rives de la Seine nécessitaient la création d'un « grand pont ». Un pont en bois fut construit entre le Bas-Samois (face à la rue du Bas-Samois) et Héricy, s'appuyant en son milieu sur l'île de la Jonchère. Ainsi fut constitué, l'un des ponts le plus long qui ait existé sur la Seine (il avait plus de 300 mètres), entre Montereau-Fault-Yonne et Évry.
Le pont de pierre romain
Les Romains, maîtres du pays, ayant besoin d'un passage stratégique et colonisateur, utilisèrent et remplacèrent le pont de bois destructible, par un pont de pierre. Ce serait à l'empereur Julien que l'on voudrait en attribuer la construction, mais le long règne de Constance Chlore, de 293 à 306, paraît bien plus propice à l'exécution d'une œuvre aussi importante. Le « pont de pierre de Samois » d'une longueur de 300 mètres, fut reconstruit au Melun, Moret-sur-Loing et Montereau-Fault-Yonne. À l'époque, Samois se nommait Samosius ou Samusius.
Il a été trouvé à Héricy dans des sépultures, des monnaies aux effigies de Néron, de Marc Aurèle, de et autres ; ce qui confirme que les Romains étaient installés sur les deux rives de la Seine.
Un lieu de passage et de commerce
La présence de ce pont explique que Jeanne d'Arc soit passée par Samois lorsqu'elle a voulu traverser la Seine pour se rendre de Vaucouleurs à Chinon.
En 1779, les voyageurs se rendant de Paris à Fontainebleau prennent le coche d'eau jusqu'à Valvin, pour un prix de 2 livres 10 sous. Le voyage dure douze heures.
Pont de Valvins
L'ancien pont romain entre Samois-sur-Seine et Héricy n'existant plus, Louis XVIII décide d'en reconstruire un, entre ces deux communes. De construction de bois fourni par les forêts environnantes, son emplacement plus en amont du village, à hauteur de Samoreau, est plus favorable grâce à un rétrécissement de la Seine. En 1811 les travaux débutent, mais c'est seulement en 1825 que le premier pont de Valvins sera inauguré. Pour être plus solide et adapté à la vie moderne, en 1866 le pont est reconstruit en structure métallique. Après la Seconde Guerre mondiale, le pont entièrement détruit par l'armée allemande, sera entièrement reconstruit en béton armé, plus large et bitumé, pour faciliter la circulation toujours plus nombreuse.
- Pourquoi nous devons quitter l'île du Berceau sur le site du festival, consulté le 7 septembre 2018
- Pierre Thomas Nicolas Hurtaut, « Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs », 1779, tome II, p. 371.
- Charles Nodier, Mure de Pélanne, La seine et ses bords, vol. 43, Paris, Au bureau de la publication, , p. 70.
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Samois-sur-Seine dans la littérature
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