Samois-sur-Seine

Localisation

Carte du monde

Samois-sur-Seine : descriptif

Informations de Wikipedia
Samois-sur-Seine

Samois-sur-Seine est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France

En 2021, elle compte 2 010 habitants.

Géographie

Localisation

La commune de Samois-sur-Seine se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Son territoire s'étend sur environ 6 forêt de Fontainebleau.

Elle se situe à 14,05  de Melun, préfecture du département et à 8,67 Fontainebleau, sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Fontainebleau.

Communes limitrophes

Les communes les plus proches sont :
Héricy (1,2 Vulaines-sur-Seine (2,7 Samoreau (3,0 Féricy (3,9 Fontaine-le-Port (4,1 Bois-le-Roi (4,6 Avon (5,2 Chartrettes (5,2 km).

Communes limitrophes de Samois-sur-Seine
Bois-le-Roi Fontaine-le-Port
Samois-sur-Seine Héricy
Fontainebleau Avon Vulaines-sur-Seine
Samoreau

Géologie et relief

L'altitude varie de 41 mètres à 115 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 84 mètres d'altitude (mairie).

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire),.

Géologie de la commune de Samois-sur-Seine selon l'échelle des temps géologiques,.
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
CF : Colluvions de versant et de fond de vallon.
Fz : Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
Fy : Alluvions anciennes (basse terrasse de 0–10 m) : sables et graviers colluvions alluvions et apports éoliens.
Fx : Alluvions anciennes (moyenne terrasse de 10–20 m) : sables et graviers .
Fw : Alluvions anciennes de haute terrasse (terrasse de 20–30 m) : sables et graviers.
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent.
Miocène non présent.
Paléogène Oligocène
g1AR : Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville) .
g1CB : Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
g1GF : Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables stampiens dunaires).
g1SF : Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocène
e6-7CH-SO : Calcaire de Champigny et Calcaire de Saint-Ouen indifférenciés.
e7MS : Marnes supragypseuses : Marnes blanches de Pantin Marnes bleues d'Argenteuil
Paléocène non présent.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.

Hydrographie

Carte des réseaux hydrographique et routier de Samois-sur-Seine.

Le système hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

  • la Seine, fleuve long de 774,76 , ainsi que :
    • un bras de 0,54  ;
    • un bras de 1,06 .

La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 8,89 .

Les deux bras de la Seine sont séparés par deux îles : l'île aux Barbiers et l'île du Berceau.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 15,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontainebleau à 6 vol d'oiseau, est de 11,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises,,,.

Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau ». Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Samois-sur-Seine comprend une ZNIEFF de type 1,,, le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne. , et une ZNIEFF de type 2,, la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 .

  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées meta-insee
  2. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur villorama.com (consulté le ).
  5. a et b «  », sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
  6. a et b «  » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
  7. «  ».
  8. Sandre, «  ».
  9. Sandre, «  ».
  10. Sandre, «  ».
  11. , consulté le 26 avril 2019
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  14. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  18. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
  19. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. «  », sur mab-france.org (consulté le ).
  21. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  25. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. a et b «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. «  », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Carte », mais aucune balise <references group="Carte"/> correspondante n’a été trouvée

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Samesium en 986 ; Samois en 1169 ; Larricium Samesii en 1184 ; Pons de Sameis en 1189 ; Samesiae en 1209 ; Samesium en 1211 ; Sames en 1215 ; Samessium en 1220 ; Septmois en 1308 ; Samoys en 1331 ; Villa de Sameio, Senonensis diocesis en 1358 ; Sammoys en 1566 ; Samoy en 1656 ; Chamois au .

Une forme Salamoyen, rencontrée au XIVe siècle, peut laisser penser que Samoy serait une variante du nom Salomon, souvent porté dans le Nord au Moyen Âge.

Le nom de Samois-sur-Seine a été substitué à celui de Samois par décret du .

  1. Halphen-Lot, Lothaire, p. 132.
  2. Gallia chr., XII, instr., col. 39.
  3. Delaborde, Philippe-Auguste, I, p. 142.
  4. Archives nationales, LL 1158, p. 336.
  5. Archives nationales, S 1344, n° 11.
  6. Archives nationales, K 27, n° 32.
  7. Archives nationales, S 2155, n° 11.
  8. Histor. France, XXIII, 682.
  9. Henri Stein, Curiosités locales, III, p. 11.
  10. Longnon, II, 417.
  11. Annales Gâtinais, XXXIII, 1915, p. 139.
  12. Archives nationales, S 3764.
  13. Archives nationales, Y 194, fol. 125.
  14. et , Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 513.

Histoire

Fondation de la léproserie de Courbuisson : Ayant apprécié en Palestine, dès son retour de Croisade, des services des chevaliers de Saint-Lazare, le roi Louis VII le Jeune créa au  siècle, une maladrerie ou léproserie à Samois-sur-Seine. La plus ancienne mention de cette léproserie date de décembre 1260 ; charte de Louis IX, qui dispense le maître de cet établissement de lui payer le cens.

Les bâtiments de Saint-Lazare de Courbuisson furent démolis en 1739.

Construction de Courbuisson en fief : Après la suppression de la maladrerie, le domaine de Courbuisson fut érigé en fief. Deux seigneurs, les sieurs Mesnager et un comte de Saint-Julien en furent propriétaires. Ce lieu devint à partir de 1858 une maison forestière avec pépinière. Les bois du voisinage portent le nom de « Ventes de Courbuisson ».

Située au bord de la Seine et à la lisière de la forêt de Fontainebleau, de nombreux écrivains, artistes et autres personnalités y séjournèrent.

Les premiers hommes recherchaient des situations insulaires, afin de se protéger et de se défendre plus facilement. Les marécages et les nombreuses îles se trouvant sur le bas-Samois, plus nombreuses autrefois, offraient une situation privilégiée. Aujourd'hui, on peut en reconnaître trois :

  • « l'Île aux Barbiers », la plus grande, au milieu du fleuve où s'adossait jadis un barrage (« l'Île de la Jonchère » jointe à celle au Barbier par le service des Ponts et Chaussées au siècle dernier) ;
  • « l'Île du Berceau », accessible par le quai Franklin Roosevelt en empruntant les ponts qui surplombent l’Avau Terre, le bras de la Seine situé entre Samois et l’île. Cette dernière est particulièrement connue pour avoir vu se dérouler de 1983 à 2015 le Festival Django Reinhardt, aujourd'hui déplacé au château de Fontainebleau à la suite d'une crue de la Seine et de la nouvelle législation concernant la sécurité des rassemblements publics ;
  • « l'Île de Thérouenne » (ou Thiérouante), plus rapprochée de la rive droite de la commune d'Héricy, se devine encore (face au stade de La Touffe et en aval) mais commence à se combler par l'amas de vases, de roseaux et parfois de déchets ménagers, donc à fusionner, avec la terre ferme.

Le pont de bois gaulois

Les relations commerciales entre les deux rives de la Seine nécessitaient la création d'un « grand pont ». Un pont en bois fut construit entre le Bas-Samois (face à la rue du Bas-Samois) et Héricy, s'appuyant en son milieu sur l'île de la Jonchère. Ainsi fut constitué, l'un des ponts le plus long qui ait existé sur la Seine (il avait plus de 300 mètres), entre Montereau-Fault-Yonne et Évry.

Le pont de pierre romain

Les Romains, maîtres du pays, ayant besoin d'un passage stratégique et colonisateur, utilisèrent et remplacèrent le pont de bois destructible, par un pont de pierre. Ce serait à l'empereur Julien que l'on voudrait en attribuer la construction, mais le long règne de Constance Chlore, de 293 à 306, paraît bien plus propice à l'exécution d'une œuvre aussi importante. Le « pont de pierre de Samois » d'une longueur de 300 mètres, fut reconstruit au Melun, Moret-sur-Loing et Montereau-Fault-Yonne. À l'époque, Samois se nommait Samosius ou Samusius.

Il a été trouvé à Héricy dans des sépultures, des monnaies aux effigies de Néron, de Marc Aurèle, de et autres ; ce qui confirme que les Romains étaient installés sur les deux rives de la Seine.

Un lieu de passage et de commerce

Port fluvial de Samois-sur-Seine.

La présence de ce pont explique que Jeanne d'Arc soit passée par Samois lorsqu'elle a voulu traverser la Seine pour se rendre de Vaucouleurs à Chinon.

En 1779, les voyageurs se rendant de Paris à Fontainebleau prennent le coche d'eau jusqu'à Valvin, pour un prix de 2 livres 10 sous. Le voyage dure douze heures.

Pont de Valvins

L'ancien pont romain entre Samois-sur-Seine et Héricy n'existant plus, Louis XVIII décide d'en reconstruire un, entre ces deux communes. De construction de bois fourni par les forêts environnantes, son emplacement plus en amont du village, à hauteur de Samoreau, est plus favorable grâce à un rétrécissement de la Seine. En 1811 les travaux débutent, mais c'est seulement en 1825 que le premier pont de Valvins sera inauguré. Pour être plus solide et adapté à la vie moderne, en 1866 le pont est reconstruit en structure métallique. Après la Seconde Guerre mondiale, le pont entièrement détruit par l'armée allemande, sera entièrement reconstruit en béton armé, plus large et bitumé, pour faciliter la circulation toujours plus nombreuse.

  1. Pourquoi nous devons quitter l'île du Berceau sur le site du festival, consulté le 7 septembre 2018
  2. Pierre Thomas Nicolas Hurtaut, « Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs », 1779, tome II, p. 371.
  3. Charles Nodier, Mure de Pélanne, La seine et ses bords, vol. 43, Paris, Au bureau de la publication, , p. 70.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Samois-sur-Seine dans la littérature

Découvrez les informations sur Samois-sur-Seine dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

1309 autres localités pour la Ile-de-France

Vous pouvez consulter la liste des 1309 autres localités pour la Ile-de-France sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-idf/villes.html.

Version en cache

22/12/2024 10:33:24 Cette version de la page est en cache (à la date du 22/12/2024 10:33:24) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-idf/37354.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.