Saclay
Localisation

Saclay : descriptif
- Saclay
Saclay (prononcé [saklɛ] ) est une commune française, située dans le département de l'Essonne, en région Île-de-France. La commune, située située à dix-neuf kilomètres au sud-ouest de Paris, se trouve au cœur du plateau de Saclay, qui accueille depuis l'après-guerre un grand nombre d'institutions de recherche scientifique et de grandes écoles, ainsi que le centre CEA de Saclay. Elle est également au cœur d'une vaste opération d'aménagement visant à créer une grappe industrielle nommée Paris-Saclay.
Géographie
Situation
Saclay est une ville du plateau de Saclay située à dix-neuf kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, vingt-deux kilomètres au nord-ouest d'Évry, cinq kilomètres à l'ouest de Palaiseau, douze kilomètres au nord-ouest de Montlhéry, dix-sept kilomètres au nord-ouest d'Arpajon, vingt-six kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, vingt-six kilomètres au nord-est de Dourdan, trente kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, trente-trois kilomètres au nord d'Étampes, quarante-deux kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.
Le sentier de grande randonnée de pays des Vallées de l'Essonne traverse la ville.
La ville se trouve dans l'aire d'attraction de Paris ainsi que dans son unité urbaine et son bassin de vie. Elle est la ville-centre de sa zone d'emploi
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Bièvres, Gif-sur-Yvette, Jouy-en-Josas, Orsay, Palaiseau, Saint-Aubin, Toussus-le-Noble, Vauhallan et Villiers-le-Bâcle.
![]() |
Toussus-le-Noble (Yvelines) |
Jouy-en-Josas (Yvelines) |
Bièvres | ![]() |
Villiers-le-Bâcle | N | Vauhallan | ||
O Saclay E | ||||
S | ||||
Gif-sur-Yvette Saint-Aubin |
Orsay | Palaiseau |
Relief et géologie
La superficie de la commune est de 13,65 .
La ville s'étend sur le plateau de Saclay qui constitue encore aujourd'hui, aux portes de Paris, une grande surface agricole.
Hydrographie
La commune est marquée par la présence de l'étang de Saclay, sur le ruisseau de Vauhalan, un des éléments du système hydraulique du parc du château de Versailles.
Il est également alimenté par la rigole des Yvelines et la rigole Domaniale. La rigole de Corbeville tangente au sud le territoire communal et la rigole de Favreuse débute au Val d'Albian, au nord de la commune.
-
L'étang de Saclay.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 5 vol d'oiseau, est de 11,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,4 | 3,5 | 5,5 | 8,9 | 12,1 | 13,9 | 13,6 | 10,6 | 8 | 4,5 | 2,1 | 7,1 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 4,7 | 7,8 | 10,6 | 14,1 | 17,4 | 19,6 | 19,4 | 15,8 | 11,9 | 7,4 | 4,6 | 11,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,7 | 8 | 12,1 | 15,8 | 19,3 | 22,8 | 25,2 | 25,2 | 21 | 15,9 | 10,4 | 7,1 | 15,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,4 17.01.1985 |
−12,8 07.02.1991 |
−10,2 13.03.13 |
−5,1 12.04.1986 |
−2 03.05.1967 |
1,6 04.06.1991 |
4,9 09.07.1965 |
4,7 21.08.14 |
1,1 30.09.1995 |
−4,2 30.10.1985 |
−11,3 30.11.1969 |
−14 31.12.1970 |
−17,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,1 28.01.02 |
21,1 27.02.19 |
25,1 31.03.21 |
28,3 20.04.18 |
31,7 27.05.05 |
37,5 21.06.17 |
40,8 25.07.19 |
39,3 12.08.03 |
35,1 09.09.23 |
29,8 01.10.1985 |
20,7 01.11.14 |
16,7 07.12.00 |
40,8 2019 |
Précipitations (mm) | 55,3 | 46,9 | 49,5 | 49,6 | 68,2 | 55,4 | 53,3 | 58,2 | 52,1 | 61,3 | 60,8 | 66,4 | 677 |
Milieux naturels et biodiversité
Les étangs de Saclay, appartiennent au ministère de la Défense. L'Étang Vieux est classé réserve ornithologique. Ce lieu de refuge abrite de nombreuses espèces d'oiseaux (au cours des dix dernières années 224 espèces ont été aperçues sur les 328 existant en France). Ces oiseaux peuvent être visibles de la digue qui sépare les deux étangs.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- ↑ « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- ↑ « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- ↑ « », sur meteofrance.fr, (consulté le )
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sarclitas au , Sarcleyum en 1232, Sacleyum, Sarcleium, Sarcleya, Sarcleyo au , Sarcloi, Saclé.
La commune est instituée par la Révolution française sous sa dénomination actuelle.
On attribue parfois à Saclay, la forme Salioclitæ du Itinéraire d'Antonin, mais il semble plutôt qu'il s'agisse de Saclas (Essonne, Sarclitas en 635) dont les formes anciennes montrent qu'elle partage la même étymologie,.
Selon toute vraisemblance, c'est une formation toponymique gauloise, mais les éléments qui la composent n'ont pas pu être identifié avec certitude et le sens exact du toponyme nous échappe.
On décompose généralement en Salio-clita. Albert Dauzat considère le premier élément Salio- comme obscur et propose sans conviction le gaulois clita « haie », Marianne Mulon donne une signification un peu différente à cet élément gaulois *clita (qu'elle estime non attesté) qui a abouti à claie, mot français ayant (eu) divers sens « treillis servant à divers usages » ou encore « treillage qui ferme un champ, un pâturage » (dérivés clayon, clayonnage « claie formée de pieux et de branchages entrelacés servant à soutenir les terres, à fermer un passage ou à lutter contre l'action érosive des eaux sur les berges des rivières »)
Ces deux auteurs restituent ce mot gaulois de manière inexacte, il s'agit de *clēta, et non de clita qui est une forme du latin médiéval (conjointement à clida et cleda chez Du Cange). On reconstruit aussi *klēta ce qui revient au même. Ce mot gaulois a des correspondances dans toutes les langues celtiques : ancien irlandais cliath « claie, rangée », gallois clwyd « barrière », moyen cornique cluit « cleta », breton kloued(enn) « haie ». Il se poursuit également dans la quasi-totalité des langues et des dialectes romans.
Camille Jullian voyait dans Salio-clita un « trou salé », comme le plateau en contient encore. Il identifie dans Salio-, le mot signifiant « sel », suivi par Xavier Delamarre. En revanche, il n'y a pas de terme clita signifiant « trou », mais un *clita, *clitos voulant dire « pilier », d'où le sens global de « pilier de sel », parallèle selon cet auteur à *isarno-clitos (isarnou-clitos, Vichy) « pilier de fer ». Trou se disait *clutso- en gaulois, terme ayant des correspondances en celtique insulaire au sens d'« oreille ». Il s'est en outre perpétué dans certaines langues romanes, notamment en France pour se fixer également dans la toponymie en tant que le Clot, Clot, la Clotte, etc.
La mention relativement tardive de la forme Salioclita, peut cependant laisser supposer la forme évoluée d'un plus ancien Salicocleta, avec l'amuïssement du c de salico- « saule », d'où le sens global de « claie en (bois de) saule ».
- Marianne Mulon, Noms de lieux d’Ile-de-France (avril 97)
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- ↑ Michel Roblin, Le terroir de Parisaux[Quoi ?] époques gallo-romaine et franque[réf. incomplète].
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCassini
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 581a.
- ↑ Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux celtique continental, Errance, , p.118.
- « », sur CNRTL.
- ↑ Georges Dottin, La langue gauloise : grammaire, textes et glossaire, Paris : C. Klincksieck, 1920, [1]
- ↑ Delamarre 2003, p. 117.
- ↑ Alain Guyot, Toponymes de notre région, Bulletin no 4, année 1999, page 12
- Delamarre 2003, p. 118.
Histoire
Moyen Âge
L'origine de la commanderie de Saclay remonte à 1194 quand la noble dame Osanne la Vilaine donne aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de tout ce qu'elle possédait à Saclay pour 20 livres parisis,. En , Gaudefroy et Adeline Pasquier de Vaucresson renoncent à leur droit et permettent à Guillaume de Saclay de donner sa terre de Saclay aux Hospitaliers,. En 1228, Amauray d'Issy donne 43 arpents de terre avec les droits de champart et de cens à Saclay,. En 1234, Milon de Repenti donne la dîme des Arpentis et en 1306, 20 arpents de terre à Villedomble avec quatre livres et 8 sols par an à prendre sur Villiers-sous-Châteaufort.
Temps modernes
Au prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran consiste en une ferme avec 300 arpents de terre. Elle est détruite par un incendie en 1633 et n'est pas reconstruite. Les terres affermées rapportaient en 1757, 3 600 Livres.
L'ingénieur Gobert, intendant des bâtiments du roi Louis XIV, a l'idée de recueillir les eaux de pluie tombant sur le plateau de Saclay d'altitude plus élevée que celle de Versailles, pour alimenter les bassins de son château.
Ainsi, des rigoles y sont établies pour alimenter les bassins du parc de Versailles. Ces dispositifs sont dénommés la rivière du Roi Soleil.
En 1648, Louis XIV y fait creuser un étang (« Étang vieux ») où s'écoulent les eaux des environs, et un canal qui les conduit à Versailles.
En 1680, Vauban (successeur de Gobert en 1684), crée une digue avec chaussée de 780 mètres et l'eau est acheminée à Versailles par les aqueducs de Villedomble, du Plessis et de Buc (encore visible). Il fait construire l'étang de Villiers qui est réuni à l’étang de Saclay (« Étang vieux ») par l'aqueduc "des mineurs". C'est aussi à cette époque que l'on creuse un deuxième étang, appelé « Étang neuf ». Le roi fait construire un pavillon et, sur la digue, un rendez-vous de chasse.
Au XVIIIe siècle, 82 % du territoire est agricole.
Époque contemporaine
Au .
À l'écart du chemin de fer et des voies de communication, Saclay n'est pas gagné par l'urbanisation parisienne.
En 1945, le général de Gaulle décide la création du Commissariat à l'énergie atomique. Dès 1947, la construction du centre CEA de Saclay commence. L'architecte du centre est Auguste Perret. Le centre d'études nucléaires du CEA-Saclay compte actuellement[Quand ?] plus de 4 000 permanents (il a frôlé les 10 000 permanents dans les années 1960).
En 1946, le fort de Villeras, construit en 1870, accueille le centre d'essai des propulseurs.
En 1995, la caisse nationale militaire de Sécurité sociale développe l'établissement de santé de La Martinière.
Depuis 2006, Saclay se trouve au cœur du projet de grappe industrielle Paris-Saclay, engagée par l’État dans le cadre des investissements d'avenir. L'objectif est de réaliser une Silicon Valley française, mêlant recherche de pointe et entreprises pour créer l'un des plus grands pôles d'innovation au monde. L'Université Paris-Saclay regroupera plus de 60 000 étudiants et 11 000 chercheurs, et accueillera de nouveaux établissements dans les années à venir, comme l’École centrale Paris, AgroParisTech ou l'ENS Cachan.
Le 12 juillet 2017, le site de Paris-Saclay est choisi par le gouvernement pour accueillir l'exposition universelle de 2025, projet qui finalement n'a pas lieu, l'exposition se tenant à Osaka au Japon.
- ↑ Archives nationales S 5124, supplément n. 3
- Mannier 1872, p. 41.
- ↑ Archives nationales S 5124 supplément n. 10
- ↑ Archives nationales S 5124, supplément n. 8 et 9
- ↑ Mannier 1872, p. 42.
- ↑ Chronologie du dispositif hydraulique mis en place pour alimenter les eaux de Versailles sur le site officiel du château.
- ↑ Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti[réf. incomplète]
- ↑ Les origines du CEA sur le site http://www.charles-de-gaulle.org « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
- ↑ « », sur expofrance2025.com, (consulté le ).
Héraldique
Blason | De gueules à une représentation d'un atome, le noyau d'or, accompagné de quatre électrons d'argent sur leurs orbites de sable; au chef d'azur soutenu d'une divise ondée d'argent, chargé d'un écusson de sable, à trois besants d'argent, accosté de deux fleurs de lis d'or. |
|
---|---|---|
Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (écusson de sable sur chef d'azur). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- ↑ [1]
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