Rueil-Malmaison
Localisation
Rueil-Malmaison : descriptif
- Rueil-Malmaison
Rueil-Malmaison (prononcé [ʁɥɛj mal.me.zɔ̃]) est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France. Jusqu'en 1928, la commune s'appelait Rueil.
Géographie
Localisation
Rueil-Malmaison est la commune la plus étendue des Hauts-de-Seine. Établie sur la rive gauche de la Seine, elle est limitrophe de Nanterre, Suresnes, Saint-Cloud, Garches et Vaucresson dans les Hauts-de-Seine, La Celle-Saint-Cloud, Bougival, Croissy-sur-Seine et Chatou dans les Yvelines.
Elle compte 520 hectares d'espaces verts publics[réf. nécessaire] se répartissant entre la forêt de Malmaison (bois de Saint Cucufa dont 197 hectares sur 201 hectares sont situés à Rueil-Malmaison), l'espace naturel du vallon des Gallicourts (43 hectares) et les 107 hectares d'espaces verts publics[réf. nécessaire] incluant 37 hectares de parcs et squares[réf. nécessaire] (dont 17 hectares du parc de Bois Préau).
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Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 470 hectares ; l'altitude varie de 24 à 164 mètres, le point culminant étant au mont Valérien.
La géologie superficielle de Rueil-Malmaison est caractérisée par des terrains d'âge tertiaire (de l'éocène inférieur à l'oligocène) érodés profondément par la Seine qui a creusé jusqu'à la couche de craie du Crétacé supérieur, qui reste cependant masquée par endroits par des dépôts alluvionnaires, lesquels recouvrent tout le quart nord-ouest de la commune sur une épaisseur de 12 à 14 mètres.
La partie sud de la ville constitue la bordure nord d'un plateau assez élevé (160 tertiaires y est quasiment complète, de l'argile à meulières (produit d'altération de terrains d'âge oligocène) à l'argile plastique (éocène inférieur). La butte témoin du Mont Valérien, au nord-est de la commune, peut être rattachée à cette description. Ces couches géologiques sont légèrement inclinées vers le nord-est en raison de la présence, au sud, de l'anticlinal de Meudon, et, au nord, de la fosse de Saint-Denis.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 15 vol d'oiseau, est de 11,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Voies routières
Il y a deux grands axes qui traversent Rueil-Malmaison :
- l'A86 : elle passe en tunnel sous la partie nord-ouest de la ville, parallèle à la Seine parfois à l'air libre, parfois recouverte. Elle a plusieurs sorties dans la ville, dont la principale au niveau de la Jonchère, à la limite ouest de Rueil-Malmaison.
- la D913 (anciennement N13, déclassée depuis 2006) : elle part de La Défense traverse la ville par l'avenue Napoléon-Bonaparte en longeant le centre-ville par le nord, Bougival, pour se diriger vers Saint-Germain-en-Laye et partir vers l'ouest, Chambourcy, etc.
Transports actifs
Rueil est le point d'arrivée de la Promenade bleue, itinéraire piétonnier et cycliste débutant à Colombes, qui suit sur 10 km l'ancien chemin de halage de la Seine.
Ce même chemin accueille une longue portion de la vélo-route internationale Avenue verte Paris-London, qui arrive de Nanterre et se poursuit au pont de Chatou sur la rive opposée de la Seine.
La commune doit à terme être traversée par l'Axe vert majeur, piste cyclable qui reliera l'ensemble des communes du département. souhaitée] La commune de Rueil-Malmaison a substantiellement avancé dans la réalisation cette piste, notamment sur les berges de la Seine et le long de la rue du Commandant-Jacquot.[réf. nécessaire]
L'office de tourisme de Rueil-Malmaison édite un plan des itinéraires cyclables d'intérêt communal :
- Itinéraire centre-ville/berges de Seine par la piscine
- rue Casanova, place Bir-Hakeim, rue Messire-Aubin, avenue de l'Impératrice-Joséphine, place Osiris, boulevard Marcel-Pourtout, chemin rural 25 longeant l'A86 côté golf.
- Itinéraire Nanterre/Bougival par les berges de Seine
- boulevard Belle-Rive, quai Adolphe-Giquel, allée Jacques-Prévert, rue Henri-Sainte-Claire-Deville, avenue de Chatou.
- Itinéraire gare RER/berges de Seine
- avenue de Seine.
- Itinéraire Nanterre/Bougival par les équipements sportifs (piscine, stadium, ensemble sportif Jean-Dame)
- rue Nadar, chemins ruraux 22 et 21, boulevard Franklin-Roosevelt, rue des Trianons, rue Isabey, avenue des Chateaupieds, rue Beaumarchais, rue Geneviève-Couturier, impasse du Donjon, rue des Souffrettes, rue du Docteur-Guionis, rue Jean-Baptiste-Besche.
- Itinéraire Rueil-sur-Seine/Collège Les Martinets en passant par les berges de Seine
- boulevard Belle-Rive, avenue des Acacias, boulevard des Coteaux, rue du Docteur-Charcot, dans sa partie comprise entre le boulevard des Coteaux et l'avenue du Stade.
Transports en commun
Rueil-Malmaison est reliée au réseau RER par l'intermédiaire de la station sur la branche du RER A en direction de Saint-Germain-en-Laye (A1).
De nombreuses lignes de bus relient Rueil-Malmaison à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :
- 14 lignes du réseau RATP : 141, 144, 158, 163, 241, 244, 258, 259, 263, 367, 459, 467, 564 et 565
- 2 lignes du réseau de bus Argenteuil - Boucles de Seine : 1 et B
- 2 lignes du Grand Versailles : 27 et 111
- 1 ligne du réseau Transdev Nanterre : 503
- 2 lignes du réseau Noctilien : N53 et N153.
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-64319-FR.pdf
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Rotoialos, formation de l'époque gauloise.
Le nom de la ville fut d'abord, Rotoialo villa en 550, Rigoïalensis villa en 587, Riogilum en 873, au , Roialum, Ruolium, puis Ruellium, Ruol, Rueul en 1308. Reuil, Ruel, Rueil (au 1928 Rueil-Malmaison (par décret ministériel).
L'origine supposée de Rueil est un nom celtique *Ritoialon (rito « gué », et ialon « clairière ») ou plus vraisemblablement *Rotoialon (Roto- « roue, course »). L'appellatif gaulois ialon « clairière » a abouti à la terminaison -euil, -ueil que l'on retrouve dans les nombreux Argenteuil, Verneuil, Neuilly, etc. Le nom se réalisait donc "Reuil", mais l'orthographe archaïsante Rueil et l'arrivée de nouveaux habitants, toujours plus nombreux par rapport aux autochtones, ont fini par faire oublier la prononciation locale.
L'adjonction de Malmaison, qui permet de faire la distinction avec la commune de Rueil-la-Gadelière (28), rappelle le nom du domaine devenu célèbre sous le Consulat et l'Empire. L'origine de ce nom n'est pas établie, mais on évoque parfois le souvenir des exactions normandes sur le domaine (de « Mala Mansio » : maison du malheur ou mauvaise maison) qui pourrait aussi signifier que la ville était mal fréquentée.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
Histoire
Le territoire de Rueil est fréquenté depuis une période très ancienne : on a mis au jour, sur le site des « Closeaux » à l'occasion de travaux de fondations pour l'implantation d'un nouveau quartier, près de la Seine, un site datant du Mésolithique d'une peuplade azilienne (10 300 à 8 700 avant notre ère). Des restes, datés de - 12 000 ans, d’un lion des cavernes eurasiatique y ont été découverts.
La première mention historique de Rueil, ou plutôt de Rotoialum villae remonte au Histoire des Francs rédigée par Grégoire de Tours. L'expression désigne ce qui n'est alors qu'une villa dans le style romain. Aussi appelé Roialum ou Rotariolensem villam, c'était un lieu de plaisir et de chasse des rois mérovingiens, du VIe au VIIIe siècle.
Charles le Chauve, vers 870, donna ce domaine à l'abbaye de Saint-Denis. À la fin du Cucufa dans l’ancien bois Béranger qui deviendra après le XVIIIe siècle le « bois de Saint-Cucufa ».
Lors de la Chevauchée d'Édouard III en 1346, Rueil a été incendié et dévasté de fond en comble par le Prince Noir. Elle mit très longtemps à se remettre de ce désastre.
En 1584 Antoine de Portugal, en exil en France, habita Rueil et y posa la première pierre d'une église sur l'emplacement de l'ancienne qui tombait en ruine.
En 1622, Christophe Perrot, un conseiller du Parlement de Paris, s'est fait construire un château sur le site appelé Malmaison, un domaine qui deviendra au siècle suivant la propriété de la future impératrice Joséphine.
Les moines vendirent le domaine en 1633 au cardinal de Richelieu, qui s'installa au château du Val, construit pour Jean Moisset, financier sous Henri IV. Loin des cabales et du bruit de la ville, il en fit sa résidence favorite. C'est d'ailleurs Richelieu qui finança l’achèvement de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul en faisant édifier sa façade par son architecte Lemercier.
À la mort du cardinal, en 1642, c'est sa nièce, la duchesse d'Aiguillon, qui en hérita. Le château fut un temps pendant la Fronde, le refuge de la cour : Louis XIV, sa mère Anne d'Autriche et le cardinal-ministre Mazarin y furent logés. C'est d'ailleurs là que fut signée la paix de Rueil le .
En 1691, la marquise de Maintenon, épouse secrète du roi, loua une maison à Rueil pour y recevoir les enfants pauvres et leur donner un peu d'instruction, ce furent les prémices de l'institution qu'elle installa finalement à Saint-Cyr, plus près de Versailles.
En 1754, la construction de la caserne, en même temps que celles de Courbevoie et de Saint-Denis, et l'arrivée d'un régiment de gardes suisses à Rueil fit considérablement augmenter la population. La caserne de Rueil (aujourd'hui caserne Guynemer, à côté de laquelle se trouve le musée des Gardes suisses), construite par l'architecte Charles-Axel Guillaumot, est encore en activité, c'est d'ailleurs la seule qui subsiste des trois anciennes casernes de gardes suisses.
À la Révolution, le château de Rueil (ancienne propriété de Richelieu), devenu propriété nationale, fut vendu en 1793, et ensuite acheté par le maréchal Masséna, duc de Rivoli, prince d’Essling.
Le 21 avril 1799, le château de Malmaison fut acquis par la générale Bonaparte née Mairie-Josèphe Tascher de la Pagerie, veuve du vicomte de Beauharnais et épouse du général Bonaparte qui, par jalousie, la nommait « Joséphine ». Propriétaire du château, Joséphine le fit réaménager par les architectes Percier et Fontaine. Pendant le Consulat, Napoléon y passa beaucoup de temps, tant pour ses loisirs que pour y travailler. C’est là que furent décidées par exemple la vente de la Louisiane ou l'institution de la Légion d'honneur. Après le divorce, l'empereur conserva à son épouse son titre d'impératrice et la Malmaison. Aimant beaucoup ce lieu, Joséphine fit construire des serres chauffées afin d'assouvir sa passion pour la botanique. Défait, Napoléon abdique à Fontainebleau puis part pour l'exil le 20 avril 1814. C'est à Rueil, où elle avait accueilli le tsar de Russie à qui elle demanda sa protection, que l'ex-impératrice mourut le 29 mai suivant. Sa dépouille fut inhumée dans l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.
L'année suivante, après les Cent-jours, les Anglo-Prussiens prirent Rueil et le pillèrent. Tandis que les Anglais dévastaient la Malmaison, les Prussiens entraient dans la propriété de Masséna, ravageant le parc, dépouillant le château de tous les objets faciles à transporter, et brisant les meubles.
En 1866, l'Empire ayant été restauré et la ville ayant grandi, il fut décidé de la construction d'un nouvel hôtel de ville. C'est également à cette époque que l'empereur Napoléon III fit restaurer, en partie sur sa cassette personnelle, l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, abritant les tombeaux de ses mère et grand-mères, en piteux état. C'est aussi à Rueil que s'installèrent l'Infante d'Espagne Marie-Isabelle d'Espagne, fille aînée de la reine Isabelle II d'Espagne et son époux le prince Gaétan de Bourbon-Siciles lorsque la révolution de 1868 chassa la famille royale d'Espagne.
Pendant le siège de Paris de 1870-1871, durant la guerre franco-prussienne de 1870, Rueil, les villages alentour et le château de Buzenval, furent le théâtre de plusieurs combats, en particulier les 21 octobre 1870 puis 19 janvier 1871 lors des première puis seconde batailles de Buzenval opposant les troupes françaises sorties de Paris et les soldats prussiens retranchés sur les hauteurs de Garches.
La commune compte trois monuments aux morts commémorant cette guerre. Le premier, rue du Général-Colonieu, officier de tirailleurs algériens qui s'est distingué durant les combats, est réalisé par l'architecte Charles Chipiez à la demande du département de la Seine, en souvenir de la seconde bataille. Il figure un grand obus de pierre orné de guirlandes. Le deuxième, dans le cimetière ancien, est l'œuvre de l'architecte Albert Julien. Inauguré en 1886, il s'agit d'un massif obélisque de granit bleu. Sur les quatre faces du socle sont installés des médaillons en bronze, œuvre du sculpteur Antide Péchiné. Le troisième, enfin, se trouve rue du Commandant-Jacquot, derrière une porte encadrée par deux pilastres, sur une petite parcelle emmurée. C'est une colonne surplombée d'une croix. L'inscription « Raoul de Kreuznach, 21 octobre 1870, De profundis » rend hommage à ce jeune homme de 19 ans, tué alors qu'il venait d'intégrer l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Son père avait réussi à retrouver sa première sépulture, là où il reposait avec les cadavres d'autres soldats, et acquis ce terrain auprès d'un cultivateur pour ériger ce monument, qu'il finit par rétrocéder à l'État. L'association Le Souvenir français continue de l'entretenir.
En 1899, un couple de mécènes américains, monsieur et madame Tuck, s'installèrent à Rueil au domaine de Vermont, et firent beaucoup pour la ville : construction de l'hôpital Stell (du nom de jeune fille de Mme Tuck), d'écoles, aide au sauvetage de Bois Préau et du château de Malmaison.
À cette époque, Rueil est appréciée par les Parisiens pour ses guinguettes du bord de Seine, et ce depuis les années 1850, grâce notamment à la ligne de chemin de fer. La mode est également au canotage sur la Seine. Rueil est alors encore une ville de maraîchage, de vignoble et de blanchisseries.
Durant la crue de la Seine de 1910, Rueil est inondée comme les villes voisines situées le long du fleuve. Le 29 janvier, le quotidien Le Journal écrit : « À Rueil, trois bataillons d’infanterie sont arrivés hier matin pour assurer le service de garde des propriétés désertées par leurs habitants ».
Occupée par les Allemands en 1940, la ville est le théâtre, au fort du Mont-Valérien, d'exécutions de résistants par les Allemands. Elle est libérée le 19 août 1944. Le un commando FTP-MOI commandé par Rino Della Negra attaque la caserne Guynemer.
En 1958, l'enseigne Goulet-Turpin ouvre le supermarché français, au 64 rue d'Estienne-d'Orves.
Contours territoriaux
- 1791 : réunions de territoires (parc de Buzenval) aux dépens de Garches et de Vaucresson, rectification de limites avec Saint-Cloud - cessions de terrains à Saint-Cloud et à Suresnes ;
- 1805 : PV de délimitation (cessions de terrains à Bougival et à La Celle-Saint-Cloud et réunion d'un terrain de Vaucresson) ;
- 1823 : cession d'un terrain à La Celle-Saint-Cloud - ratification de la cession d'un lieu-dit à Bougival ;
- 1931 : cessions de territoire à Suresnes ;
- 1963 : rectifications de limites avec La Celle-Saint-Cloud.
Les hameaux de Rueil
Fouilleuse, la Jonchère, Buzenval, la Malmaison, Bois-Préau, etc.
Bois-Préau
Boispréau ou Bois-Préau, est un château au sud de Rueil, qui était, avant 1789, un lieu comprenant des parterres décorés de statues, des bassins, un théâtre de verdure, une abondante fontaine qui fournissait de l'eau au village.
À partir de la Révolution, il a été bouleversé par l'accroissement de la population de Rueil.
Buzenval
Le village Buzenval, devenu désormais un quartier, est un écart de la commune de Rueil-Malmaison, situé sur le chemin de Rueil à Garches.
Buzenval avait un château qui fut, au Michel Ferdinand d'Albert d'Ailly, 5e duc de Chaulnes (1714-1769).
L'impératrice Joséphine l'acheta au début du La Malmaison.
Pendant le siège de Paris de 1870, Buzenval fut le théâtre de deux batailles, puis .
À la suite de la première bataille, le 22 octobre, des habitants du village sont traduits en justice, 18 d'entre eux sont traduits devant un conseil de guerre pour avoir aidé les troupes françaises, deux seront déportés en Allemagne, trois autres sont fusillés devant les habitants. Le village est évacué immédiatement après par les Prussiens.[réf. nécessaire]
Un livret de Eugène Enfoncé est intitulé Le Zouave de Buzenval dont quelques paragraphes ont été lus par l'auteur, le , lors d'une cérémonie au monument élevé dans le cimetière communal de la ville de Rueil, à la mémoire de 504 soldats français dont les corps ont été retrouvés après la guerre sur le territoire de cette commune.
Fouilleuse
Fouilleuse, hameau de la commune qui était connu au abbaye de Saint-Denis. À la demande de Marguerite, épouse de Saint Louis, le hameau fut donné à Geoffroy de Saint Benoit, qui avait été son clerc.
La Jonchère
La Malmaison
L'origine du nom Malmaison est mal connue. En 1244, il est indiqué la présence d'une grange de la paroisse de Rueil, nommée Mala domus (mauvaise maison), supposément à cause de l'entrée des Vikings au IXe siècle, qui se seraient installés sur ce domaine.
La propriété, qui n’était à l’époque qu’un petit manoir, arriva par héritage entre les mains de Christophe Perrot, conseiller au Parlement, qui la transforma en un château qui forme encore la base du château actuel, et dont le parc eut bientôt la réputation d’être l’un des plus agréables des environs de Paris.
En 1792, vendue comme bien national, elle fut achetée par Jean-Barthélémy Le Couteulx de Canteleu, qui, l'année suivante, la céda à Joséphine Tascher de la Pagerie, veuve de Alexandre de Beauharnais, qui, le , épousa .
Après son divorce, en 1809, Joséphine habita la Malmaison et y mourut le . La Malmaison fut la dernière demeure officielle de Napoléon 29 pour Rochefort-sur-Mer. La Malmaison a été prodigieusement embellie par les soins et le goût de Joséphine. Après avoir appartenu à Eugène de Beauharnais, à Marie-Christine d'Espagne, à Napoléon III, puis à Daniel Iffla, elle est devenue un musée quand ce dernier en a fait don à l’État.
- Le site du Closeau, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) : Un des plus vastes gisements du Paléolithique supérieur d'Europe, CNRS Infos, 2000
- Sous la direction de Sylvie Robin, Dans la Seine, Paris, Paris Musées, , page 28.
- Rueil Infos no 354 - février 2018, p. 31.
- Cécile d'Albis, Richelieu : L'essor d'un nouvel équilibre européen, Armand Colin, , p. 201.
- « 1870 : des monuments pour se souvenir », Rueil Infos n°364, février 2019, p. 37. Article réalisé avec le concours de la Société historique de Rueil-Malmaison (SHRM).
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur hauts-de-seine.fr, (consulté le ).
- Histoire de Rueil
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- Gérard Hubert, Malmaison, Paris, Éditions de la Réunion des Musées Nationaux, 88 p., pp. 7-8.
Culture
Les habitants disposent en 2021 de nombreux équipements culturels parmi lesquels on peut citer, :
- Le théâtre André-Malraux (TAM)
- Les cinémas Ariel (Centre-Ville & Hauts de Rueil : six salles au total).
- La Maison des Arts et de l'Image qui accueille l'école supérieure d'Art de Rueil-Malmaison (seule école territoriale d'art située en région parisienne).
- L'Atelier Grognard, proche du château, présente des expositions temporaires.
- La médiathèque Jacques-Baumel, 4 300 Paul Chemetov).
- Le Conservatoire à rayonnement régional de Rueil accueille environ 1 200 élèves.
- Un Musée d'histoire locale, abritant la momie de Ta-Iset.
- La Guinguette Giquel
- Bibliothèque et ludothèque de l'Espace Renoir
- L'Avant-Scène, espace artistique jeunesse
- Centre culturel Ermitage
- « », sur rueil-tourisme.com (consulté le ).
- « », sur rueil-tourisme.com (consulté le ).
- « », sur tam.fr (consulté le ).
- « », sur Office de tourisme de Rueil-Malmaison (consulté le ).
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