Parmain
Localisation
Parmain : descriptif
- Parmain
Parmain est une ville francilienne du Val-d'Oise, située sur la rive droite de l’Oise, à trente kilomètres à vol d’oiseau au nord de Paris. La commune, au caractère essentiellement résidentiel, avec le cœur historique du hameau de Jouy-le-Comte, fait partie de la région naturelle et historique du Vexin français et est membre fondateur du parc naturel régional du même nom
Elle forme avec L'Isle-Adam, son chef-lieu de canton situé sur l’autre rive de la rivière et avec qui elle partage sa gare, une agglomération d’environ 16 000 habitants
Ses habitants sont les Parminois et Parminoises.
Géographie
Localisation
Située au centre nord du département du Val-d'Oise, la commune de Parmain se trouve dans la vallée de l'Oise, à l'extrême est du Vexin français, au confluent du Sausseron et de l'Oise, à dix kilomètres au nord-est de Pontoise et à trente-cinq kilomètres au sud de Beauvais.
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Carte de la commune. -
Occupation des sols
Communes limitrophes
Les communes limitrophes de Parmain sont, à l'est, L'Isle-Adam sur la rive gauche de l'Oise et sur ses îles, au nord Hédouville, avec laquelle la commune n'a pas de liaison routière directe, et Champagne-sur-Oise, à l'ouest Nesles-la-Vallée et au sud Valmondois.
Géologie, relief et pollution des sols
Le sous-sol de la commune est globalement celui du Vexin français, qui comprend plusieurs types de roches comme la craie, la plus ancienne, datant d'environ 80 millions d'années, le calcaire datant de 60 millions d'années, pierre à bâtir vexinoise par excellence, le grès bartonien (40 millions d'années) ou la meulière (25 millions d'années au plus). Les couches sédimentaires sont entaillées par les vallées de l'Oise et du Sausseron.
La situation géographique de Parmain rend la commune particulièrement vulnérable à des risques naturels : d'anciennes zones de carrières dans son sous-sol constituent des risques d'effondrement en milieu urbain. En revanche, la commune n'est soumise à aucun risque de mouvement de terrain lié à la dissolution du gypse (risque courant dans le Val-d'Oise). Plus important, la plaine alluviale, en particulier en amont et en aval, du centre de la commune est à risque d'inondation consécutif à une crue de l'Oise.
Le territoire de Parmain est à cheval entre la vallée de l'Oise à l'est et le plateau du Vexin à l'ouest. Cette caractéristique explique la forte dénivellation observée entre le point le plus bas (24 mètres) et le plus élevé de la commune (146 mètres). À l'ouest, la limite avec la vallée encaissée du Sausseron (sur la commune de Valmondois) est marquée par la côte des Nazes et la côte d'Orgivaux.
La commune ne comprend aucun site recensé sur la base de données du ministère de l'écologie relative aux sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif (BASOL). Ceci s'explique sans doute par le faible nombre de sites industriels s'étant implantés sur le territoire communal. En effet, Parmain ne comporte que six sites répertoriés alors que les communes voisines de taille comparable de Champagne-sur-Oise et d'Auvers-sur-Oise en comptent respectivement douze et trente.
Hydrographie
Le territoire de Parmain longe la rive droite (ou ouest) de l'Oise, l'un des affluents principaux de la Seine sur une distance d'environ 3 écluse sur la rivière. Juste avant son embouchure, le Sausseron marque la limite communale entre Parmain et Valmondois au sud, puis se jette dans l'Oise.
Le territoire communal est également traversé par deux petits cours d'eau : le ruisseau du marais de Vaux, qui naît à Champagne-sur-Oise, long d'à peine huit cents mètres, qui se jette à Parmain dans le ru de Jouy, qui serpente sur trois kilomètres à l'est des hameaux de Jouy-le-Comte et de Boulonville avant de se jeter dans l'Oise à la limite avec Champagne-sur-Oise, face à L'Isle-Adam. Entre ces deux cours d'eau, avant que le ruisseau ne se jette dans le ru, se trouve un petit plan d'eau.
La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Cassan, située à L'Isle-Adam, gérée par la société Lyonnaise des eaux[Quand ?]. L'eau potable de Parmain est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, dure et peu fluorée[réf. nécessaire].
L'eau distribuée à Parmain est d'origine souterraine.
Situé au bord de l'Oise, le territoire de Parmain est concerné par les risques d'inondation de l'Oise. Le plan de prévention des risques d'inondation du Val-d'Oise prend en compte ce risque d'inondation fluviale. La commune souffre très occasionnellement de problèmes liés au ruissellement mais n'a pas de problèmes liés à des remontées de nappes. Une station d'annonce des crues est située à L'Isle-Adam.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 14,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 10 vol d'oiseau, est de 12,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « Communes limitrophes de Parmain » sur Géoportail.
- Parmain : Plans de prévention des risques naturels [PDF]
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Base de données BASIAS inventaire d'anciens sites industriels et activités de service
- Voir le site du SANDRE
- Voir l'Atlas de l'eau en Val-d'Oise
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de Parmain est attesté sous les formes Parmeng en 1228, puis Parmin sous l'Ancien Régime avant de prendre sa forme actuelle.
Albert Dauzat et Charles Rostaing ont proposé sans certitude cependant une utilisation du mot parmain, sorte de poire, utilisé de manière absolue. Cependant, ils ne citent aucune forme ancienne, montrant par là qu'ils n'en connaissaient pas. En effet, celles-ci sont incompatibles avec cette explication.
La forme ancienne Parmin est à l'origine du gentilé des habitants de la commune Parminois, Parminoise.
La commune de Jouy-le-Comte change de dénomination par décret, signé de la main du président Sadi Carnot, et publié au journal officiel le , passant de Jouy-le-Comte à Parmain.
Jouy-le-Comte est issu de l'anthroponyme bas latin Gaudius « le Bienheureux » (surnom chrétien formé sur le bas latin gaudia qui a donné joie en français) auquel est associé le suffixe d'origine gauloise -acum. Plus tard, on ajoute le déterminant complémentaire -le-Comte, pour distinguer la paroisse d'un autre Jouy, situé près de Bernes-sur-Oise et aujourd'hui disparu.
- "un acte de 1228 évoque une donation de Johannes de Parmeng, chevalier, à l'abbaye du Val" (lire en ligne) [1]
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 519b
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
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Histoire
Les origines
Le site de la ville est occupé depuis les temps paléolithiques et néolithiques. Des outils retrouvés dans le sol de la commune et visibles au musée communal en témoignent, tout comme la sépulture néolithique située sur le territoire de la commune, dite le trou à morts (monument historique). Des vestiges gallo-romains et mérovingiens indiquent une occupation continue dans le temps de ce qui deviendra la commune.[réf. nécessaire]
La première mention de Parmain et de Jouy-le-Comte remonte à 1228, elle provient d'un acte, une donation, de Jehan de Parmeng, chevalier, à l'abbaye cistercienne de Notre-Dame du Val. On ignore tout de ce personnage. Le sceau appendu à cet acte conservé aux archives nationales a donné à Parmain ses armoiries. Selon Bernard Baray, un autre chevalier est cité dans un document de la même époque sous le nom d'Eudes de Jouy, attestant également de l'ancienneté de Jouy-le-Comte.
Parmain, comme L'Isle-Adam, fut un temps sous la suzeraineté de l'abbaye de Saint-Denis. L'église de Jouy-le-Comte, édifiée au diocèse de Beauvais. Au lieu-dit la justice, sur le plateau qui domine Jouy-le-Comte, des scellements de pierre destinés à soutenir des bois de justice ont été retrouvés, preuve que les comtes de Beaumont rendaient la justice, et l'exécutaient, dans le village.
Un moulin à eau était bâti sur le pont qui reliait Parmain à L'Isle-Adam par l'île du Prieuré dès le début du Anne Marie Martinozzi, l'abandonne et s'installe dans une maison proche de l'église de Jouy. Elle fait alors construire le presbytère et restaurer l'église du village.
Historiquement, alors que Parmain appartenait aux seigneurs de L'Isle-Adam successifs (les Adam, les Villiers, les Montmorency, les Condé et enfin les Conti) et servait essentiellement de potager et de lieu de cultures pour ces nobles, Jouy-le-Comte et Boulonville étaient des terres des comtes de Beaumont.
La seigneurie de Jouy-le-Comte est adjugée le par une sentence des requêtes du Palais à Anne de Montmorency, connétable de France et seigneur de L'Isle-Adam. Les autres terres du comté de Beaumont seront achetées par les Conti au Révolution, elle est séparée de L'Isle-Adam, et prend le nom de Jouy-le-Comte et non de Parmain, toujours regardé comme un hameau.
Le territoire de Parmain était intégré dans l'ensemble aménagé du domaine des Conti. Ainsi, un petit château, détruit en 1812 et situé en face de la gare actuelle à l'emplacement du bureau de Poste et de l'hôtel de ville, fut construit par les princes, pour loger l'intendant de leur domaine, puis leurs invités. Un pont, dit le pont Vert, qui a succédé à un pont-levis médiéval, le reliait au château principal sur l'île du prieuré. Le château de Parmain, pourtant simple annexe, était entouré d'un vaste jardin, d'un potager et d'un verger. Seules les caves demeurent aujourd'hui, sous le bâtiment de la Poste.
À la Révolution française, une milice bourgeoise est constituée à Jouy-le-Comte. Elle est armée des fusils des princes de Conti trouvés dans ses écuries. Cette milice constituera une des quatre compagnies de la Garde nationale de L'Isle-Adam et restera basée dans la commune.
Jouy-le-Comte est érigée en commune du canton de l'Isle-Adam en . En 1791, la Garde nationale subit à nouveau une refonte, le bataillon de L'Isle-Adam est créé, compétent sur les communes de Jouy-le-Comte, Villiers-Adam et Mériel. Il se compose de sept compagnies de fusiliers et une de grenadiers.
Les Templiers et les Hospitaliers
Les Templiers possédaient la commanderie de Jouy-le-Comte.
Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple, la commanderie est rattachée aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Depuis le | ]
La commune suit un développement discret mais constant au cours du siècle. On peut citer quelques jalons, symboles de la transformation de la vie communale au cours du siècle de l'industrialisation, qui en elle-même, a, par ailleurs, peu concerné Parmain.
Jusqu'au Premier Empire, la commune ne possède aucune école.
Celle-ci n'est d'ailleurs à l'époque ni gratuite, ni obligatoire, la scolarité coûte un franc par mois pour l'apprentissage de la lecture, vingt-cinq centimes pour l'écriture et la même somme pour le calcul.
L'hiver, chaque élève doit apporter sa bûche pour le chauffage de la classe. Le premier instituteur de Parmain, nommé Fauchon, prend ses fonctions en 1804. Les instituteurs, tout comme les prêtres, restent alors très longtemps en place : seulement trois maîtres se succèdent jusqu'en 1900.
De 1815 au début des années 1840, une manufacture de céramique, fondée notamment par le père du peintre adamois Jules Dupré, donne une certaine prospérité à la commune. C'est la seule industrie d'envergure qui s'y est implantée, et ce pendant à peine vingt-cinq ans.
En 1828, madame Ducamp fait édifier une belle propriété en bordure de l'Oise qui devient plus tard la mairie.
De 1829 à 1832, un barrage et une écluse sont érigés sur l'Oise en aval de l'île du Prieuré.
En 1832, la France est frappée par une grande épidémie de choléra ; celle-ci touche très modérément L'Isle-Adam tandis qu'elle tue vingt-trois habitants d'Auvers-sur-Oise durant le seul mois de mai… et fait dix-huit mille victimes à Paris.
Curieusement, Parmain semble totalement épargnée, aucun cas n'étant signalé ni aucune augmentation notable des inhumations n'étant enregistrée.
En 1831, les études pour la construction d'une liaison ferrée de Paris à la frontière belge sont lancées. On voit dès lors régulièrement des ingénieurs le long de l'Oise puis, en 1842, des ouvriers venir poser des jalons.
Lors de la séance du conseil municipal du , la création d'un passage à niveau au bas de la rue Guichard inquiète et le maire, monsieur Dambry, demande que la plate-forme soit abaissée dans le sol, mais sans succès.
La direction de la Compagnie des chemins de fer du Nord baptisent la nouvelle gare « L'Isle-Adam » ; et ce n'est qu'en 1877 que le nom de Parmain lui est ajouté. Le nom n'est pourtant ajouté sur les indicateurs ferroviaires… qu'après la Seconde Guerre mondiale.
Le , les habitants de Parmain voient passer à toute vitesse en la toute nouvelle gare le premier train à vapeur inaugural de la ligne Paris - Lille. Celle-ci passe en effet alors par la vallée de Montmorency puis la vallée de l'Oise en faisant un important détour vers l'ouest avant la construction de la ligne plus directe Paris - Creil par Chantilly en 1859. Le , la nouvelle ligne est ouverte aux voyageurs, cinq trains quotidiens desservent la gare depuis Paris et seulement quatre en sens inverse. Le trajet dure alors une heure quinze et le billet de diligence, et le temps de parcours divisé par trois, mais le confort de Valmondois et Champagne-sur-Oise ne possèdent pas encore d'arrêts.
Les bateliers de l'Oise considèrent pourtant le chemin de fer comme une concurrence déloyale : le , certains d'entre eux aidés de révolutionnaires venus de Paris sabotent les voies entre Auvers et Persan et détruisent des installations de signalisation et du télégraphe. La gare est alors incendiée comme d'autres de la ligne. À la suite de ce sabotage, les circulations se font sur voie unique : le , le convoi en provenance de Pontoise entre en collision avec un train en direction du nord, faisant un mort et quarante blessés près de Butry. La ligne de chemin de fer contribue grandement au développement, notamment immobilier, de la commune. Dans les années 1880, des réverbères à gaz éclairent les rues de la commune pour la première fois ; en 1881, le projet de création d'une école de filles est lancé par la municipalité.
Le , le maire signe, avec l'autorisation du préfet, l'acte d'acquisition de la belle propriété édifiée par madame Ducamp en 1828, et appartenant alors à monsieur Dordron : la mairie y est alors transférée. En 1899, l'installation d'un bureau télégraphique et téléphonique est prévu par le conseil municipal, qui s'inquiète de nouveau de la situation posée par la présence du passage à niveau au centre même de l'agglomération : le trafic en augmentation constante pose en effet des problèmes croissants. En 1900, afin d'accompagner la croissance constante du trafic, deux ailes sont ajoutées au pavillon central de la gare.
En , la mort de l'arbre de la liberté est annoncée à la municipalité ; elle décide de le remplacer par un tilleul, dont il ne reste aucune trace. Le , décision est prise de créer un nouveau cimetière, situé au lieu-dit « le bois Gammertin ». En 1977, la démolition du bâtiment de la gare est décidée puis mise en œuvre en 1982 ; en 1983, la nouvelle gare édifiée en bois rappelant la forêt proche est mise en service.
En 1793, la commune est appelée Le Compte dans le but d'effacer toute trace toponymique de féodalité et de présence aristocratique. Selon la même logique, en 1801, Jouy-le-Comte devient Jouy-le-Peuple. La commune reprend son nom d'ancien régime sous la Restauration.
L'ancien hameau de Parmain ayant grâce au chemin de fer supplanté sur le plan démographique et économique le centre historique de la commune, situé à Jouy-le-Comte, des voix demandant le changement de dénomination de la commune se font entendre. Le , cent onze habitants de Parmain signent une pétition qui réclame la transformation du hameau en commune. Le maire en donne connaissance au conseil municipal le . En effet, en 1893, Jouy compte trois cent vingt-six habitants, alors que Parmain en totalise six cent soixante-deux, soit plus du double. Une consultation populaire est lancée sur l'avenir administratif de la commune ; Jouy fait valoir son ancienneté tandis que Parmain met en avant l'implantation de la nouvelle mairie sur son territoire et surtout la présence de la gare. Le résultat du référendum est sans appel : Parmain l'emporte par deux cent quarante-quatre voix tandis que Jouy n'en totalise que cent trente-neuf.
Ainsi la commune change de dénomination par décret, signé de la main du président Sadi Carnot, et publié au journal officiel le , passant de Jouy-le-Comte à Parmain,. Cependant, l'unité territoriale ne se fait pas pour autant dans la population, chacun continuant d'habiter soit Parmain, soit Jouy-le-Comte. Ce dernier nom est actuellement utilisé pour désigner la partie nord de la commune.
On y trouve toujours l'ancienne église paroissiale (classée monument historique). Jusqu'à la fin du chapelle est finalement construite en 1889 par l'abbé Gaillard, au centre de la commune, non loin de la gare de L'Isle-Adam - Parmain. Devenue trop exiguë du fait de l'importante évolution démographique, elle est intégrée en tant que sacristie à un nouvel édifice, bénie par Alexandre Renard, évêque de Versailles le .
La ville subit des destructions à l'occasion de la guerre franco-prussienne de 1870. La défense du passage de l'Oise est un épisode tragique de l'histoire de la commune. Après la destruction des ponts, un pharmacien de Parmain, Emile Capron, réunit deux-cents hommes mal armés qui forcent les Prussiens à traverser l'Oise sur un pont de bateaux au niveau de Mours et non, comme ils le désiraient, au niveau de Parmain, retardant ainsi leur progression dans la région. En représailles, 1 500 à 2 000 soldats prussiens incendient une grande partie de la ville. Quarante années plus tard, le souvenir de l'évènement était toujours commémoré par un défilé. Un obélisque dans le cimetière de Jouy-le-Comte, toujours visible, rend hommage aux morts de 1870.
Le seul pont de pierre demeurant, du halage des péniches. Un chemin de halage, empierré en 1848, longeait les berges de l'Oise.
Le génie militaire français a dû détruire les vieux ponts reliant Parmain à L'Isle-Adam lors de la Guerre franco-allemande de 1870. Des constructions modernes les ont remplacés, qui ont dû également être détruites au début de la Première Guerre mondiale, en 1914, puis lors de la Bataille de France au début de la Seconde Guerre mondiale, en 1940. La Première Guerre mondiale prend soixante-treize habitants à Parmain et Jouy-le-Comte.
Le , les Allemands sont à Parmain. S'ensuit une courte bataille qui fait six victimes civiles. Le 13, les troupes françaises se replient, et abandonnent la commune à l'occupant. Le , les bombardements d'une cinquantaine d'avions alliés visent Jouy-le-Comte et Parmain.
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- Synthèse d'informations provenant du site officiel de la ville et du dossier Parmain 2001 de l'école élémentaire de Parmain centre
Héraldique
Blason | Parti : D'or à trois losanges d'azur rangées en fasce chargées d'une devise brochante d'argent, accompagnées de sept canettes contournées de sable, quatre rangées en chef et trois en pointe ordonnées 2 et 1. |
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Détails | Le site de la ville indique que « Ces armes sont issues d'un sceau appendu à un acte de 1228, donation de Jehan de Parmeng, chevalier, à l'abbaye Notre Dame du Val à Mériel. » La description du sceau fait apparaître que la devise est une brisure. |
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