Ozouer-le-Voulgis
Localisation
Ozouer-le-Voulgis : descriptif
- Ozouer-le-Voulgis
Ozouer-le-Voulgis, parfois orthographié Ozouër-le-Voulgis [ozwɛʁ.lə.vulʒi] , est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Géographie
Localisation
La commune est située à environ 18,4 kilomètres au nord-est de Melun.
Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, dans la zone d'emploi de Melun et dans le bassin de vie de Fontenay-Trésigny
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Solers, Châtres, Chaumes-en-Brie, Courquetaine, Liverdy-en-Brie et Yèbles.
Géologie et relief
La commune s'étend sur le plateau de la Brie, dans la partie orientale du bassin parisien, (approximativement entre les vallées de la Marne au nord, de la Seine au sud et la côte d'Île-de-France à l'est), et plus précisément, sur une colline légère (l'altitude varie de 62 à 104 mètres).
Ozouer-le-Voulgis est encadré de nombreuses barrières naturelles : à son est coule la Marsange derrière laquelle se trouve le Bois communal d'Ozouer-le-Voulgis ; à son sud-est, ce cours d'eau vient se jeter dans la rivière de l'Yerres qui borde le front sud-est du village et de l'autre rive de laquelle est situé le Bois de Vitry. La commune est d'autre part entourée de surfaces agricoles.
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
- l'Yerres borde la commune sur tout son côté sud-est (5,807 km) en front avec le bois de Vitry. Cette rivière est utilisée par la station d'épuration municipale (et non de potabilisation) pour rejeter les eaux usées. Sur Ozouer-le-Voulgis, quatre ponts permettent de traverser le cours d'eau ;
- le ru d'Avon, long de 20,9 , affluent de l'Yerres en rive gauche, prend sa source au sud de la commune ;
- le fossé 01 de la Commune d'Ozouer-le-Voulgis, 2,8 , affluent de l’Yerres ;
- la Marsange, longue de 30,4 , à l'est du village, rejoint l'Yerres sur sa rive droite au niveau d'un pont ; cette dernière conserve son nom ;
- le ru de Chevry, cours d'eau naturel et canal de 6,09 , affluent de la Marsange ;
- le fossé 01 de Jamard, 0,99 , affluent de la Marsange.
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 13,99 .
Voies de communication et transports
Les deux grands axes routiers sur la commune sont la route nationale 36 et la route départementale 319, les axes secondaires sont la route départementale 48 et les routes communales reliant les communes de proximité entre elles.
Les axes Ozouer-le-Voulgis – Rozay-en-Brie et Ozouer-le-Voulgis – Melun sont respectivement desservis par les lignes d'autocars 34 et 37 de la compagnie Darche Gros.
Les gares les plus proches sont, par ordre croissant de distance : la gare de Verneuil-l'Étang, celle de Gretz-Armainvilliers et enfin celle de Tournan-en-Brie.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé en 2021 sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel,,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montereau-sur-le-Jard à 11 vol d'oiseau, est de 11,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- Observation personnelle d'un contributeur
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- , consulté le 10 octobre 2018
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
À l'origine, selon des sources locales, le bourg portait le nom d'Oratoire du chevalier du Voulgis. Celui-ci a évolué en deux parties :
- d'une part, oratoire a évolué en oroir avant que son " r " ne tombe pour laisser place à un " s " : " osoir " puis " osouer ", et enfin, avec la déformation du " s " , la forme actuelle qui suit : " ozouer " .
- de l'autre, la seconde partie du nom " du chevalier du Voulgis " s'est raccourci pour donner " du Voulgis ", et enfin, par raison esthétique, la forme " le Voulgis " est apparue.
L'appellation a donc traversé les états suivants : " Oratoire du chevalier du Voulgis " , puis " Oratoire du Voulgis " , par la suite " Oroir du Voulgis " , " Osoir-le-Voulgis " , " Osouer-le-Voulgis " et enfin " Ozouer-le-Voulgis " , forme actuelle dont les premières écrits l'usant remontent au début du .
- Cette forme reste, phonétiquement, la prononciation vernaculaire comme Ozoir-La-Ferrière, tout proche
- Docteur Felix Pascal, Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine-et-Marne, tome premier, .
Histoire
Moyen Âge
Plusieurs seigneuries co-existaient ou se sont succédé à Ozouer-le-Voulgis. Par exemple les Célestins, dits les seigneurs temporels d'Ozouer : le prieuré des Célestins, fondé en 1406 par le Grand-maître Jean de Montaigu de Marcoussis (comme dépendance du couvent des Célestins qu'il avait fondé en 1404 à Marcoussis ; le Grand-maître finit tragiquement, exécuté en ), devint le domaine des Marcoussis qu'acheta et habita le peintre David ; les Braque, puis les de L'Hospital depuis l'ancêtre Giani/Jean de Gallucio, du chef de sa femme Jeanne Braque de Soisy-aux-Loges (Guignes, dont le maréchal de Vitry prit le nom ; Jean de Longueil, conseiller au Parlement et commissaire aux enquêtes du Palais dans la .
Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem étaient aussi propriétaire d'une seigneurie à Ozouer-le-Voulgis. Une grange avec les terres avait pour origine leur domaine. C'est Rely d'Ozouer, qui écuyer, cède, en , à Ithier de Nanteuil, prieur de France, son domaine. À la suite de multiples améliorations, cette grange devient une ferme qui comptait une centaine d'arpents de terre.
Le commandeur avait les droits de haute, moyenne et basse justice sur la seigneurie ainsi qu'un droit de pêche dans la rivière.
Époque contemporaine
La Compagnie des chemins de fer de l'Est met en service la station d'Ozouer lors de l'ouverture au service commercial, le , de la section de Nogent - Le Perreux à Nangis de la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville.
La date de fermeture de la gare au service ferroviaire de voyageurs reste inconnue, mais on peut situer celle-ci entre 1937 et 1975.
Le
Si Ozouer-Courquetaine avait perduré jusqu'à aujourd'hui, elle cumulerait 2 028 habitants, sur une surface de 19,12
- « », sur Observatoire du Patrimoine religieux > Eglises de Seine-et-Marne.
- « », sur Inventaire-Sommaire des Archives départementales de Seine-et-Marne antérieures à 1790, Archives ecclésiastiques, t. II, par Côme Lemaire, 1864.
- Mannier (1872) p. 64
- Mannier (1872) p. 65
- René-Charles Plancke, « Petite histoire de la ligne Paris - Belfort - Mulhouse », dans Histoire du chemin de fer de Seine-et-Marne : tome I de la vapeur au TGV, édition Amatteis, Le Mée-sur-Seine, 1991 (ISBN ) p. 157.
- L'indicateur ferroviaire de 1975, tableau 130, stipule que les relations entre Gretz-Armainvilliers et Verneuil-L'Etang sont assurées par autocar
- « ».
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Ozouer-le-Voulgis dans la littérature
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