Montigny-sur-Loing
Localisation
Montigny-sur-Loing : descriptif
- Montigny-sur-Loing
Montigny-sur-Loing est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France, au sud de la forêt de Fontainebleau, sur la rive gauche du Loing. En 2021, elle compte 2 621 habitants.
Géographie
Localisation
La commune de Montigny-sur-Loing se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France, au sud de la forêt de Fontainebleau..
Elle se situe à 27,66 de Melun, préfecture du département, à 11,15 , sous-préfecture et à 11,97 Nemours, bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours.
Communes limitrophes
Les communes les plus proches sont : La Genevraye (2,0 Bourron-Marlotte (2,6 Épisy (3,2 Montcourt-Fromonville (4,6 Grez-sur-Loing (4,7 Veneux-les-Sablons (5,8 Écuelles (6,1 Moret-sur-Loing (6,6 km).
Géologie et relief
L'altitude varie de 49 mètres à 136 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 71 mètres d'altitude (mairie).
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire),.
-
Carte du relief de Montigny-sur-Loing. -
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Montigny-sur-Loing.
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | ||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
| ||||||||||||||
Pléistocène | |||||||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | |||||||||||||||
Miocène | non présent. | ||||||||||||||||
Paléogène | Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :
- la rivière le Loing, longue de 142,73 , affluent en rive gauche de la Seine, marque les limites sud et est du territoire de la commune. La crue du Loing en 2016 fut particulièrement importante. L'inondation sinistre de nombreuses maisons jusqu'au cœur du village.
- la Clairette , 4,44 , qui conflue avec le Loing ;
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc du loing, et par un bras secondaire de 1,73 .
Des petits étangs sont implantés à l'est de la commune dans plaine de Sorques.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,55 .
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie.
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 . Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse ».
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontainebleau à 9 vol d'oiseau, est de 11,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
Les espaces protégés sont présents dans la commune :
- le « Bois des Belles Vues », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 24 .
- la « Plaine de Sorques », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 130 .
- la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises,.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.
Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats », :
- le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 063 forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées ;
- la « Basse vallée du Loing », d'une superficie de 76,84 , ;
- les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ,.
un au titre de la « directive Oiseaux », :
- le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 092 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Montigny-sur-Loing comprend cinq ZNIEFF de type 1,, :
- les « Coteau des Evangiles et bois des Clapiers » (24,73 ;
- la « Butte Jaune » (13,46 ;
- le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne ;
- la « Plaine de Sorques » (119,55 ;
- les « prairies et bois de la Herse » (23,02 ;
et une ZNIEFF de type 2,, la « vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-Lès-Nemours » (1 749,77 .
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Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune. -
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
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Toponymie
Le nom de la localité, version de Montaniacum, est mentionné sous les formes Monteniae villa super ripam Lupam vers 1080 ; Monteni, vers 1160 ; Monteini vers 1200 ; Montigniacum en 1228 ; Montegny les Gres en Gastinais en 1311 ; Montigny sur Loaing en 1385.
La commune de Montigny-sur-Loing a emprunté son hydronyme au Loing qui la traverse.
- Annales Gâtinais, XXIX, p. 7.
- Annales Gâtinais, XIII, p. 360.
- Annales Gâtinais, XXXI, p. 335.
- Layettes du Trésor, II, p. 139.
- Archives nationales, JJ 46, fol. 701.
- Annales Gâtinais, XXV, p. 52.
Histoire
Préhistoire
- Les Courlus, Haut-le-Roc
Sur la côte au sud du château d'eau (vers la rue des Courlus), le peintre Numa Gillet trouve en 1896 des morceaux de poterie et de l'outillage lithique de type tardenois : nombreuses lamelles, 7 microburins, 2 éclats portant des retouches minuscules, 1 grattoir sur bout de lame, 7 petits grattoirs en forme de pastille rondes ou ovales ; et un petit vase en bronze aux parois très fines. La construction de deux autres villas voisines les Roches et Haut-le-Roc, toujours pour Gillet, dévoile d'autres artefacts dont une curieuse pierre de 1,5 Gabriel de Mortillet et son fils Adrien, qui visitent la collection de Gillet, y voient des vestiges magdaléniens,.
- La Pente-des-Brosses
À environ 1,2 Lunain avec le Loing. Son industrie indique un faciès du Magdalénien supérieur ; sa faune à dominance de renne le place à une phase tempérée du Tardiglaciaire, probablement l'Alleröd (environ 13 900 à 12 900 ans AP).
Le site a aussi un faciès gravettien, seul site gravettien connu en 2008 dans le massif de Fontainebleau.
Moyen-Âge
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Au polonais Tadeusz Kosciuszko. Il sauve la région des pillages des soldats cosaques de 1814 lors de la campagne de France[réf. nécessaire].
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Lors de la Seconde Guerre mondiale, 17 Montignons s'illustrent dans la Résistance à travers le groupe VPO (Mouvement de Résistance Volontaire Paysans et Ouvriers), mouvement dirigé par Georges Saint André. Plusieurs meurent en martyr : Renée Montgermont (1893 - pendue dans sa cellule), Raymond Frot (1897 - déporté à Mauthausen), Raoul Jacobé (1891 - déporté à Neuengamme), ou encore Roger Genty (1922 - fusillé en plaine de Chanfroy avec 36 autres résistants)[réf. nécessaire].
Le village est libéré le par un détachement de la armée américaine du général Patton. Autre figure de la Résistance, Aimé Lepercq (1899-1944), arrêté en 1944 et libéré lors de la débâcle allemande, il fut nommé ministre des Finances par le général De Gaulle en septembre 1944 mais mourut deux mois plus tard dans un accident de voiture.
- « Rue des Courlus, carte interactive » sur Géoportail..
- [Nouel 1936] Abbé André Nouel, « La station paléolithique de Haut-le-Roc, à Montigny-sur-Loing (Seine-et-Marne) », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne [sur persee]), p. 568.
- Nouel 1936, p. 569.
- [Nouel 1936] André Nouel, « La Station paléolithique de Haut-le Roc, à Montigny-sur-Loing (Seine-et-Marne) », Bulletin de la Société préhistorique française, lire en ligne [sur persee], consulté en ).
- [Boyer-Klein et al. 1983] Anaïs Boyer-Klein, Francine David, Annie Jouve et J. Laloy, « Le gisement magdalénien de la Pente-des-Brosses à Montigny-sur-Loing (Seine-et-Marne). II. Le milieu », Gallia Préhistoire, lire en ligne [sur persee]), p. 129.
- [Schmider & Senée 1983] Béatrice Schmider et A. Senée, « Le gisement magdalénien de la Pente-des-Brosses à Montigny-sur-Loing (Seine-et-Marne). I. Les fouilles et l'industrie lithique », Gallia Préhistoire, lire en ligne [sur persee]).
- 1983, p. 137.
- [Roblin-Jouve 2008] Annie Roblin-Jouve, Marcel Otte), Le Massif de Fontainebleau au Paléolithique supérieur. Les grands sites d'habitat préhistorique, évolution des cultures et des paysages, ERAUL (présentation en ligne).
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