Livry-Gargan
Localisation
Livry-Gargan : descriptif
- Livry-Gargan
Livry-Gargan (anciennement Livry-en-Aulnoye) est une commune située dans le département de la Seine-Saint-Denis, en région Île-de-France, à environ quinze kilomètres au nord-est du centre de Paris. Ses habitants sont appelés les Livryens.
Géographie
Localisation
La commune de Livry-Gargan se trouve dans le département de la Seine-Saint-Denis, au Nord-Est de la région Île-de-France à 12 km de Paris et à proximité de deux pôles de développement économique : Roissy au Nord (10 km) et Marne-la-Vallée au Sud (11 km)..
Elle se situe à 7,91 de Bobigny, préfecture du département, et à 2,95 km du Raincy
Livry-Gargan s’étend des Pavillons-sous-Bois à Vaujours du sud-ouest au nord-est sur 2,8 kilomètres et d’Aulnay-sous-Bois à Clichy-sous-Bois du nord-ouest au sud-est. La commune est bâtie sur le flanc septentrional du coteau gypseux portant la forêt de Bondy et s’étend au nord vers la partie méridionale de la plaine de France, aujourd’hui largement urbanisée.
La ville est bordée à l’Ouest par le canal de l’Ourcq et à l’Est par les coteaux de l’Aulnoye et le plateau de Clichy-sous-Bois vers Montfermeil et est située sur l’ex-RN3 qui relie Paris par la porte de Pantin à Meaux, elle donc est la première commune en agglomération que l’on rencontre en venant de l’Est francilien.
Géologie et relief
La commune se situe au sein du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- 250 millions d’années) au Pliocène (- 23 millions d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes,.
Livry-Gargan comporte, au Nord, une plaine qui représente la fin de la plaine de France et au Sud, des collines qui constituent le rebord du plateau de Clichy-sous-Bois, du Raincy et de Montfermeil. La ville est l'une des plus étendues des environs de Paris, avec une superficie de la commune de 738 hectares. Elle est une ville faiblement accidentée entre 55 mètres et 85 mètres permettant un développement communal. relativement homogène, exception faite des coteaux des massifs de l’Aulnoye. L’altitude moyenne à Livry-Gargan est de 55 mètres au Nord-Ouest et sur le canal de l’Ourcq. La ville culmine au Sud-Est à 120 mètres avec une côte de 126 mètres limitrophe de la forêt de Bondy.
Livry-Gargan est recouverte en partie sur son territoire de dépôts accumulés, utilisées comme décharge des anciennes carrières de gypses ainsi que de colluvions polygéniques marno-gypseuses et de limons des plateaux ; l’épaisseur de ces formations peut atteindre les 11,5 mètres.
« Le territoire communal comprend des formations s’étendant du Stampien inférieur « sannoisien » (G1b) : formation de Brie (argile, meulière et calcaire) au Bartonien supérieur, Ludien moyen et inférieur (E7aG) : masses et marnes du gypse. L’épaisseur peut atteindre environ 65 mètres. »
— Ville de Livry-Gargan, Plan local d'urbanisme (PLU), 2015.
Carrières souterraines et à ciel ouvert
En Seine-Saint-Denis, le gypse est encore exploité à Vaujours (à ciel ouvert) et à Clichy-sous-Bois (en souterrain), les autres carrières sont abandonnées. Dans la région, les formations gypseuses exploitées se présentent sous la forme de couches horizontales en barres superposées séparées par des barres marneuses. Exploitées avant les décrets du code minier de 1971, les exploitations n’ont pas été assujetties aux mesures de réaménagement.
A la fin du siècle, le gypse est extrait en quatre exploitations (en carrières de surface et souterraines) d'ouest en est, soit :
- La carrière de La Barrière, avenue Alfred-Thomas et rue Jules-Vallès, fermée dans les années 1920 ;
- La carrière de La Glaisière (ou carrière de Livry), route de Vaujours, fermée dans les années 1920 ;
- La carrière des Hochailles ;
- La carrière du Châtinet ;
Ces carrières bénéficiaient de voies ferrées privées pour amener le plâtre notamment jusqu’au Canal de l’Ourcq en 1815. L’exploitation des carrières a cessé dans les années 1950. La carrière de La Barrière appartenait à Julien Leclaire père & fils puis elle est rachetée par la Société Lecouffe & Cie (dite Société des Plâtrières de la Garenne) avant 1896 au plus tard. Elle aurait fermé dans les années 1920.
La carrière de La Glaisière, avec usine et carrière, un réseau Decauville (wagonnet) a été mis en place pour amener la pierre entre la carrière et l'usine. Une extension a été effectuée avec l'ouverture d'une seconde carrière au sud. Les carrières voisines des Hochailles et Le Châtinet étaient couplées à trois usines dédiées à l’exploitation (gypse et glaises). Elles étaient également desservies par un réseau Decauville fluctuant à travers les époques, le tracé passait un temps sous le Chemin de Vaujours.
L'ancienne carrière de gypse de Livry, relativement petite est divisée en deux parties l'une de 14 hectares à ciel ouvert et l'autre de 32 hectares en galeries. La carrière est située en limite du parc Georges-Pompidou. Un risque de mouvement de terrain du site n'est pas négligeable avec une exploitation souterraine irrégulière avec un gypse particulièrement tendre et friable. En surface, une grande variété de milieux naturels coexistent : des falaises de gypses et de marnes blanches, des pentes boisées, des dépressions sur marnes vertes, des prairies sèches sur marnes blanches, des talus à sous-sol de calcaire de Brie, des bois, des mares, des friches et lisières.
La carrière souterraine de gypse de Bernouille est située sur les communes de Coubron, Livry-Gargan et Vaujours et a une superficie de 82 hectares, elle alimente depuis 2004 l’usine de Vaujours pour un tiers et extrait 500 000 tonnes de gypse par an. Les réserves de gypse arrivant à épuisement, un arrêté préfectoral du agrandit le périmètre d’exploitation vers le Sud, il est valable jusqu’en décembre 2033,.
Hydrographie
La ville a sur son territoire plusieurs bassins versants, le bassin versant dit de la « Molette » sur une majeure partie de la commune et celui de la « Morée ». Livry-Gargan disposait anciennement sur son réseau de plusieurs rus.
Le ru du Rouailler est canalisé et est raccordé au réseau d’assainissement, il fait transiter les eaux pluviales entre le lac de Sévigné et l'étang Verchain jusqu’au canal de l’Ourcq.
Une infrastructure de rétention et de filtrage des eaux pluviales, dit bassin du Rouailler, situé dans le parc Pierre-Bérégovoy est en fonctionnement depuis l'été 2019 après 8 ans de travaux et est inaugurée le , il a pour objectif l'amélioration de la qualité de l'eau du canal de l'Ourcq et de la Seine ainsi que la lutte contre les inondations en ville notamment en vue des Jeux Olympiques de 2024. Le bassin est constitué d'un collecteur d'eaux pluviales avec une cuve d'une capacité de 26 000 département. Parallèlement, la ville de Livry-Gargan signe avec l’État et d'autres collectivités territoriales un protocole d’engagement visant à améliorer la qualité de l’eau pour rendre la Seine et la Marne baignables,,.
Zones humides
Sur Livry-Gargan, les zones humides sont principalement situées sur le versant des coteaux, ainsi qu'au niveau des points d’eau du parc de la Mairie et du Parc Lefebvre (artificiels) qui sont classés en classe 3 (probabilité de la présence d’une zone humide) et 5 (représentant des zones en eau mais non humides). Des prospections pédologiques ont confirmé le caractère humide du pourtour du plan d’eau du parc Lefèvre et de la bordure ouest du plan d’eau du parc de la Mairie et ont démontré des figures d'oxydoréduction à moins de 50 cm de la surface. Le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) relève le caractère fonctionnel des zones humides situées dans le massif de l’Aulnoye. Le caractère humide des abords du canal de l’Ourcq n’est pas confirmé.
Hydrogéologie
Dans la plaine de France sur le territoire communal, il existe deux aquifères principaux en termes de nappes :
- l’Eocène supérieur, comportant le calcaire de Saint-Ouen et les sables de Beauchamp ;
- l’Eocène inférieur et moyen, avec l’ensemble des marnes et Caillasses, du calcaire grossier et des sables de l’Yprésien.
Eaux superficielles
La commune dispose de différents plans d'eau, :
- L’étang Verchain (privé).
- Le bassin du Parc Lefèvre.
- Le bassin du Parc de la Mairie.
- Plusieurs mares, sauvage au parc des Friches et sur le chemin de Vaujours.
Lac de Sévigné
Quatre sources aux vertus thérapeutiques ont été mises au jour en 1864 au lac de Sévigné. La municipalité demande en 1912 son classement en station thermale en 1912, ce qui lui est refusé. Le lac est aujourd'hui transformé en bassin de retenue afin de régulariser les débits à l’aval du cours du Rouailler.
Climat
|
Le climat qui caractérise la commune est, en 2010, qualifié de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010 qui compte huit types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roissy Charles-de-Gaulle », sur la commune de Roissy-en-France, où la température moyenne annuelle est de 11,6 ,.
La localisation de la commune au sein de l'urbanisation très dense de l'agglomération parisienne entraîne une très légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France, en particulier par temps calme et anticyclonique. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour, et a tendance à s'accentuer au fil des années. La température moyenne annuelle est de 11,6 puis de 44,4 Bourget, depuis 1955, la durée moyenne annuelle d'ensoleillement est de 1 719 heures.
On compte à Livry-Gargan entre 15 et 20 jours sans dégel, avec de la glace au sol ou de neige et des épisodes de chaleur avec des records. Une augmentation substantielle depuis plusieurs années des moyennes minimales et maximales est relevée.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,7 | 4,2 | 6,1 | 9,8 | 12,6 | 14,6 | 14,5 | 11,8 | 8,9 | 4,9 | 2,4 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 4,7 | 7,9 | 10,5 | 14,3 | 17,3 | 19,7 | 19,5 | 16,2 | 12,4 | 7,6 | 4,7 | 11,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,6 | 7,7 | 11,6 | 14,9 | 18,9 | 22 | 24,7 | 24,6 | 20,7 | 16 | 10,3 | 7 | 15,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,8 1985 |
−22,4 1983 |
−9,1 2013 |
−8,7 2009 |
0 2006 |
−6 1976 |
−10,7 2000 |
−4,7 2000 |
−10 1977 |
−3,1 1985 |
−8,1 1998 |
−11 1978 |
−22,4 1983 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 2003 |
20,5 2019 |
23,5 1989 |
28,6 2018 |
31,9 2005 |
36,5 2011 |
41,4 2019 |
39 2003 |
34,4 2020 |
28,9 2011 |
21,2 2015 |
20 1977 |
41,4 2019 |
Précipitations (mm) | 58 | 46 | 55,8 | 52 | 65,9 | 57,2 | 61,2 | 51,8 | 53,8 | 67,9 | 56,5 | 67,5 | 693,6 |
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés. Le site Natura 2000 en Ile-de-France se constitue de 15 entités (parcs et forêts). Le seul site Natura 2000 présents sur le territoire communal de Livry-Gargan est :
- le parc forestier de la Poudrerie, seul site Natura 2000 français situé dans une zone dense dont 5 ZPS) due à la présence de trois espèces protégées : le martin-pêcheur d’Europe, le pic noir et le pic Mar, ont également été observées les espèces suivantes : le blongios nain, la bondrée apivore, le busard cendré, le busard Saint-Martin, le butor étoilé, la gorgebleue à miroir, le hibou des marais et la Pie-grièche écorcheur. Cette partie livryenne de la ZPS est la propriété du Ministère de la Défense, du Ministère de l'Écologie et de quelques propriétaires privés. Il existe un projet de réhabilitation de trois mares, des buttes forestières et des merlons, et de création de la Maison de l’Oiseau.
-
Martin-pêcheur d'Europe
-
Pic noir
-
Pic mar
-
Bondrée apivore
-
Pie-grièche écorcheur
-
Hibou des marais
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Gorgebleue à miroir
Le territoire du parc de la Poudrerie sur les villes de Sevran et Livry-Gargan est soumis à un PPRN relatif aux risques liés à l’existence de poches de dissolution de gypse antéludien. Il est ainsi obligatoire de faire appel à un bureau spécialisé pour tout projet lié à l’occupation du sol.
Livry-Gargan est concerné par le parc de la Poudrerie et 4 sites situées en bordure de ville ses limites : le Bois de Chelles, le Bois de Bernouille, les Coteaux de l’Aulnoye et la forêt régionale de Bondy.
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Livry-Gargan, comporte trois ZNIEFF.
- Le Parc forestier de Sevran, bois de la Tussion et bois des Sablons est une ZNIEFF de type 1, d'une superficie de 140,38 hectares, s'étendant sur les territoires de quatre communes Vaujours, Livry-Gargan, Villepinte et Sevran, elle se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de nom similaire classée en avril 2006. Son altitude varie entre 59 et 70 mètres. La ZNIEFF compte notamment des boisements de type chênaie-charmaie, des allées bordées de noyers d'Amérique, de marronniers, de tilleuls et de platanes. Le parc forestier comprend des peuplements diversifiés et anciens mais rajeunis par la tempête de 1999. La faune comprend : des insectes comme le grand capricorne, clyte mystique (très rare en Île-de- France) ou l'hespérie de l'alcée ; des espèces protégées d'amphibiens comme le triturus helveticus, le triton ponctué, le triton crêté, la grenouille agile, la grenouille verte et la salamandre ; des mammifères communs comme la martre des pins, la fouine ou la pipistrelle commune, le murin de daubenton ou le murin à moustaches,,.
- Les Massif de l'Aulnoye et Carrière de Vaujours et Livry-Gargan sont une ZNIEFF de type 1, d'une superficie de 585,39 hectares, s'étendant sur les territoires de quatre communes (Montfermeil, Vaujours, Livry-Gargan, Courtry, Coubron et Clichy-sous-Bois). L'altitude varie entre 75 et 129 mètres.
- Le Parc départemental de la Fosse Maussoin est une ZNIEFF de type 2, d'une superficie de 792,05 hectares. Elle s'étend sur 10 communes (Gagny, Montfermeil, Le Raincy, Vaujours, Livry-Gargan, Courtry, Coubron, Villepinte, Clichy-sous-Bois et Sevran). Le massif forestier de l'Aulnoye est une entité remarquable au niveau de l'Île-de-France et on n'y compte pas moins de 30 espèces déterminantes.
En Seine-Saint-Denis, l’observatoire départemental de la biodiversité urbaine (ODBU) est chargé du recensement des espèces dans chaque commune, notamment à Livry-Gargan pour les coteaux de l'Aulnoye, des parcs existants (Lefevre, de la Mairie, des Friches, de la Poudrerie, Georges-Pompidou) et le lac de Sévigné,. Depuis 2000, 487 espèces végétales sont connues sur le territoire communal. La connaissance floristique sur commune est très bonne avec un taux d’exhaustivité estimé à 81 % (indice de Jackknife). Une espèce menacée dans la région est présente sur Livry-Gargan : l’Hottonie des marais, une autre espèce présente est considérée comme quasi-menacée en Île-de-France : la Limodore à feuilles avortées. Deux autres espèces observées à Livry-Gargan peuvent justifier la création d’une ZNIEFF et peuvent légitimer une création : la Chondrille à tiges de jonc et le Torilis noueux ; elles déterminantes sous conditions. Dix espèces à caractère envahissant ont été observées à Livry-Gargan pouvant dans certains cas poser des problèmes dont l'Alicante du Japon, la Berce du Caucase, la Lentille d'eau minuscule, la renouée du Japon, la Robinier faux-acacia, la Solidage du Canada et la Solidage glabre sont des espèces avérées et la Bident à fruit noirs, l'Épilobe cilié et le Laurier-cerise sont des espèces émergentes. Dix-neuf espèces n’ont pas été revues depuis 2000 dont neuf sont considérées comme éteintes ou menacées en Île-de-France : le Tordyle à larges feuilles, le Coqueret, la Passerine annuelle, le Millepertuis des montagnes, la Laîche blanchâtre, la Germandrée d’eau, la Gesse de Nissole, la Laîche allongée et l’Ophioglosse commun.
Autres sites
Mare Barois
Située au sein du parc des friches, la mare Barois est un site naturel procédant une biodiversité intéressante. Préservée par un sol gypseux, qui le rend difficilement constructible, le site est resté dans un état naturel et sauvage avec une végétation composée d’érables, de merisiers, de sureaux, de noisetiers, de chênes et de marronniers. La renouée du Japon, plante invasive et agressive colonise cependant le sol en appauvrissant la biodiversité. On note la présence d’orvets dits fragiles, de petits lézards, de couleuvres et de couleuvres à collier mais également des belettes, des fouines et des sangliers et quelques représentants de l'avifaune dont des hiboux, chouettes, pic-vert, poules d’eau et canards. La biodiversité du milieu aquatique est cependant composée d'une autre espèce invasive : l’écrevisse de Louisiane. Une association dont la mission est la préservation de cet espace naturel est créée en 2013. L'association souhaite également une classification Natura 2000 pour le site.
Lac de Sévigné
Le lac de sévigné est situé au cœur de la ville, le site est inscrit au PLU en tant qu’élément de paysage identifié (EPI). Le Centre de Recherches sur la Biologie des Populations d’Oiseaux (CRBPO), le Centre ornithologique Île-de-France (CORIF), le réseau Observ’acteur du département et le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien (CBNBP) ont mis en évidence sur le site la présence d'une vingtaine d’espèces animales et d’une trentaine d’espèces végétales, notamment des poules d’eau, des cygnes, des oies de Bernaches, des colverts, et ponctuellement des hérons, des cormorans et des martins-pêcheurs. La création d'une réserve ornithologique est en projet depuis 2018-2019 avec le concours de la Ligue de la Protection des Oiseaux (LPO).
Parc Georges-Pompidou
Il dispose de différentes espèces d’arbres comme les frênes, des érables et des saules. La végétation est représentative quant à elle des variétés de plantes rudérales et de Buddleia malades.
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Toponymie
Livry-Gargan tire son nom de Livriacum, villa gallo-romaine d'un certain Liberius.
Le village de Livry est successivement mentionné sous les formes : Livriacus (867-875) ; Livreio, Livri (1193) ; Livry (.
En , un décret ministériel accole le patronyme du premier industriel de la ville, Louis-Xavier Gargan, à celui de Livry pour former « Livry-Gargan » ; désignant les nouveaux quartiers créés à partir de sa propriété. Ce choix ne fait pas l’unanimité dans les gazettes locales, le nom de « Livry-Sévigné » aurait été préféré.
- Jean Lebeuf - Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Volume 6, page 195.
- Département de la Seine-Saint-Denis, « », sur patrimoine.seinesaintdenis.fr (consulté le ).
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Histoire
Antiquité
Aucun objet antique n'a été découvert dans la région de Livry. Il est donc difficile de savoir si le territoire fut occupé avant la conquête de la Gaule.
Mais l'origine du peuplement de la ville est certaine : elle remonte au défrichement de la forêt de Bondy.
Le village se serait développé le long d'une route ancienne, construite par les Gaulois et aménagée par les Romains, qui traversait Livry : l'actuelle route nationale 3. Cette route passait devant une clairière de la forêt de Bondy, où une exploitation agricole était installée : la villa gallo-romaine de Liberius.
L’historien Camille Jullian, du Collège de France, a fait des travaux de recherche sur les villas romaines de la forêt et notamment sur cette villa et sur son vaste domaine gallo-romain qui se nommait *Liberiacum, du nom de son propriétaire Liberius, suivi du suffixe d'origine gauloise -acum qui marque la propriété.
Comme tant d’autres, le domaine fut saccagé lors des invasions barbares du .
Moyen Âge
À la fin du XIe siècle, une communauté religieuse y est mentionnée: Notre-Dame-du Breuil, ou Notre-Dame des Brûlis. Le mot "Brûlis", signifiant "bois incendiés", indique que le défrichement de la forêt de Bondy s'effectuait déjà au profit d'une agriculture extensive.
Au régime féodal, mais contrairement à certains villages de la région, le terroir n’est pas morcelé en plusieurs fiefs. Guillaume de Garlande, chancelier de France, et seigneur de Livry et de Garlande-en-Brie, y construit un manoir. Quelques habitations de serfs se regroupent alors autour du château. Le seigneur était très apprécié du peuple, grâce aux donations qu'il fait en 1111 au monastère de Saint-Martin-des-Champs.
Guillaume de Garlande a quatre fils, dont Étienne de Garlande, qui prend part à un des événements les plus marquants de Livry : l'abbé Lebeuf, au Sénéchal et chancelier de France, est l'une des personnalités les plus importantes à la Cour de Louis VI le Gros. Tombé en disgrâce en 1127, il quitte la Cour à la demande de la reine Adélaïde de Savoie et transmet sa dignité de sénéchal à son neveu. En désaccord, Louis VI assiége son château puis le fait raser. Étienne de Garlande le fait néanmoins reconstruire et entoure le village de murs.
L'abbaye de Livry est fondée en 1186. En 1200, Guillaume IV de Garlande, vainqueur des Anglais à Mantes-la-Jolie en 1188, aidé par les donations de Philippe Auguste, fait bâtir près de la tombe de son père, l’abbaye Notre-Dame de Livry, desservie par les chanoines réguliers de Saint Augustin en 1197. L’église est dédiée à Notre-Dame[réf. nécessaire].
Au Simon Charles, Président des comptes et pour l'autre moitié à Colette du Val
Époque moderne
En 1652 les incessants mouvements de troupes durant la Fronde des princes et les dévastations et pillages qui en découlent, laissent les chemins et les terres de Livry dans un état désolant et la population, dont une partie est anéantie par les privations, dans une profonde misère. De nombreuses habitations sont abandonnées
De 1624 à 1686, Christophe de Coulanges (v. 1607-1687) fut titulaire de l’abbaye. Il était l’oncle et tuteur de Marie de Rabutin-Chantal (1626-1696), devenue en 1644 la marquise de Sévigné. Madame de Sévigné, passe sa jeunesse à l’abbaye et y revient souvent après la mort de son mari, survenu en 1651. Elle y écrit de nombreuses lettres (voir Lettres de la Marquise de Sévigné), dans lesquelles elle ne tarit pas d’éloges sur Livry. Il est vrai que ce petit village, qui s’appelait encore Livry en Aulnoye, situé sur le vieux chemin d’Allemagne, au cœur de l’antique forêt de Bondy et du Pays d’Aulnoye, devait être bien sympathique au siècle. Sa situation élevée, offrait alors aux visiteurs quelques beaux panoramas.
Louis, marquis de Mailly et de Nesles, alors propriétaire de Livry, établit en 1663 le plan terrier de son domaine. Les indications contenues dans ce plan sont précieuses pour l'étude de la situation et de l'état de la seigneurie, de la châtellenie et de la paroisse de Livry, dans la seconde moitié du .
Époque contemporaine
Révolution française et Empire
En 1789, Louis XVI promet la réunion des États Généraux. Le , l'assemblée paroissiale rédige son Cahier de doléances, sur lequel vingt-six signataires apposèrent leur nom. Ce cahier réclamait l'abolition des capitaineries de chasse, revendiquait la propriété des arbres le long des chemins, les droits des habitants sur la forêt, la destruction du gibier, le droit du colombier, la nécessité d'avoir un vicaire, et un marché qui satisfasse le public. Quelques mois plus tard, la Révolution éclate. Le de la même année, un décret ordonne la vente des biens du clergé comme biens nationaux, qui intervient un an plus tard. Le , un décret crée le canton de Livry au sein du département de Seine-et-Oise. Cette même année, la ville connait son premier maire, Joseph Dufaut.
À cette époque, le village se présente comme une petite agglomération de 1 500 âmes située à l’orée de la forêt et entourée de quatre grandes propriétés : l’abbaye, le domaine seigneurial, l’Écu de France et le Grand Berceau. La paroisse de Livry dépend alors du doyenné de Chelles et de la généralité de Paris. Ses habitants vivent pour l’essentiel de l’agriculture sur de petites parcelles, de petits labours, de l’élevage laitier et notamment de la viticulture. Une plâtrière apporte également un complément d’activité non négligeable.
Le , le cortège ramenant Louis XVI de Varennes-en-Argonne traverse Livry par la grande route de Meaux à Paris. Les Livryens, curieux, se massent sur le parcours, et regardèrent le cortège passer, « le chapeau sur la tête, tout en gardant un lugubre silence, conformément à cet ordre affiché et répété sur tout le passage du roi » (Mémoires du général Paul Thiébault),.
En 1792, Blaquière succéda au premier maire de la commune. Quelques mois plus tard s'installe la Convention nationale. Le , neuf citoyens (dont trois Livryens) sont élus à l'assemblée cantonale de Livry.
En 1793, de nouvelles élections ont lieu. Mais les municipalités virent leurs existences abrégées, sans doute, par la chute de Robespierre. De nouvelles élections eurent lieu, et certains membres des assemblées précédentes y participèrent. Parallèlement, la disette fit de nombreux dégâts dans les campagnes.
Le (22 fructidor an III), de nouvelles élections cantonales amènent le Directoire. Peltier, alors maire de la commune, en désaccord avec les idées prônées, démissionne et est remplacé par Blondel, procureur de Livry et réélu aux élections de 1797. Le Coup d'État du 18 fructidor an V () entraîne des élections, qui sont annulées successivement. En 1798, Grivellé est élu et stabilise la situation tant politique qu'économique du village.
À cette période, la nouvelle assemblée oblige les membres du clergé à prêter serment à la Constitution. Puis la Convention nationale tente de remplacer le culte catholique par celui de la Déesse de la Raison, puis par le culte de l'Être Suprême. Sans succès. Parallèlement, les bâtiments conventuels de l’abbaye sont détruits et les biens nationaux vendus (les meubles, les cloches, les livres, l’horloge, etc.) ; seule la maison abbatiale est épargnée et achetée par l’amiral Jacob, ministre de la Marine, où il se retire en 1842 et y meurt en 1854. La maison est démolie en 1924 et les derniers restes de l’abbaye disparaissent en 1962.
En 1800, la vie politique de Livry change radicalement. Le 28 pluviôse an VIII (), la loi divise le département en arrondissements, créant ainsi l'arrondissement de Pontoise. Le canton de Livry en fait partie mais ses communes (Livry, Tremblay, Villepinte, Sevran, Vaujours, Clichy-sous-Bois, Coubron, Montfermeil, Gagny, Neuilly-sur-Marne, Gournay-sur-Marne, Noisy-le-Grand) sont réunies au canton de Gonesse.
En 1802, débute le creusement du canal de l'Ourcq afin d'alimenter en eaux salubres Paris. L'idée de ce canal remonterait au siècle, sous le règne de , puis est reprise sous le règne de Louis XIV, en 1673. Bonaparte, alors premier Consul, confie les travaux à Pierre-Simon Girard, ingénieur en chef des Ponts-et-chaussées. Les travaux débutent le . Le , les eaux arrivent à Paris. Le canal est terminé en 1822.
En 1805, le comte Robert Guillaume Dillon, futur maréchal de camp, est élu maire de Livry et réside au château.
Le comte d’Artois, futur Charles X, y arrive le , et s'arrête au château du comte Damas.
En 1860, un industriel, Louis-Xavier Gargan, achète un terrain boisé le long de la route de Meaux où il fait construire une scierie mécanique, à l’angle des actuels boulevards de la République et Marx-Dormoy. Autour, se forme rapidement un nouveau quartier.
En 1869, le territoire de la commune est amputé par la création de la commune du Raincy. Dès lors, une rivalité s’établit entre les deux communes. De nombreuses notabilités désertèrent Livry, dénoncées par « Les lamentations de Tardu».
En 1870, lors de la Guerre franco-allemande de 1870, l'invasion prussienne débute : Livry souffre beaucoup et voit les usines Gargan saccagées et ses arbres coupés. L'occupation dure du au .
Exploitation des eaux
En 1878, Livry veut concurrencer Enghien-les-Bains en exploitant la source de l’actuel lac de Sévigné. Le maire de Livry fit construire une station thermale appelée « Sévigné-les-Eaux » (à l’angle de la rue Stalingrad et de l’allée Jeanne), ainsi que deux hospices, pour le traitement des maladies du larynx et de la poitrine. Mais les thermes n’ont pas le succès escompté.
En 1912, le conseil municipal sollicite la reconnaissance de la commune comme « station hydrominérale ». Mais par décret du , après un avis négatif de l’Académie de médecine et du Conseil d’hygiène puis du par le Conseil d’État, le gouvernement rejette la demande. Selon la rumeur, cette décision est influencée par les dirigeants politiques d’Enghien-les-Bains.
Aujourd'hui, le siège de la société d'exploitation des eaux sulfureuses (qui perdure de 1893 à 1912) abrite le siège de l'Inspection académique de la ville.
Début du | ]
En , un décret renomme la ville, qui devient « Livry-Gargan », officialisant un nom entré dans le langage local pour désigner les lotissements édifiés autour de l’usine de l’industriel de la ville Louis-Xavier Gargan. Ce choix ne fait pas alors l’unanimité, beaucoup ayant préféré le nom de « Livry-Sévigné »[réf. nécessaire].
Viennent alors les difficiles années de la Première Guerre mondiale et, le , 250 hommes de réserve appartenant au régiment de hussards passent par Livry-Gargan pour se diriger se dirigèrent vers Aulnay-sous-Bois. Dans la nuit du 7 au , les Livryens sont réveillés par 500 taxis parisiens, les célèbres «taxis de la Marne» qui, partis de Gagny, transportaient chacun des combattants jusqu’à Nanteuil-le-Haudouin pour la première Bataille de la Marne. Le , les Allemands se replient et ne parviennent pas à atteindre Paris.
Après la Première Guerre mondiale, le nombre des maisons double, passant de 2 822 en 1921 à 4 751 en 1931. Parallèlement, la population augmente considérablement passant de 11 752 habitants en 1921 à 21 213 habitants en 1931. À cette époque, Livry-Gargan était déjà une vraie ville de banlieue, avec ses lotissements, ses écoles, ses travaux de voirie, etc. Mais la guerre de 1939 ralentit considérablement cette progression.
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Livry - rue de l’église et la mairie.
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L'avenue Victor-Hugo, vers 1904.
Les rails sont ceux de la compagnie des tramways de l'Est parisien. -
Les carrières de gypse de Livry-Gargan.
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Le terminus du tramway à Livry.
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Rame des tramways électriques au terminus de Gargan (Chemins de fer nogentais).
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, durant l’été 1940, quelques Livryens résolus, dont Camille Nicolas, décident de résister à l’occupant allemand et créent le réseau M-4.
En 1942, les réseaux de résistance sont bien organisés, jusqu’en , époque où certains résistants furent arrêtés par la Gestapo. Plusieurs élus communistes sont fusillés dont Lucien Michard, ancien président du groupe communiste avant la guerre et Eugène Massé secrétaire de la section du PCF, au Mont-Valérien.
En , Maurice Carité, ancien rédacteur à L’Aube et chef de la résistance de Livry, organise plusieurs réunions du Conseil national de la Résistance (CNR), à Livry, au bureau de la Maison de Famille (à l’angle du boulevard Jean-Jaurès et de l’avenue Vauban). Les résistants de la compagnie Robespierre mènent assez tardivement, en , des actions de sabotage à Sevran et Livry-Gargan notamment. Ces jeunes francs-tireurs et partisans (FTP) commandés par Louis Hême, animateur de la résistance locale, poursuivent à la suite de ces actions un combat armé contre les troupes allemandes qui facilite l’arrivée des premiers Américains. Les combats de la libération des 27, 28 et sur le site de l’actuel hypermarché Cora à la sortie Est de la ville font plusieurs victimes. Livry-Gargan est ainsi libérée par les Américains le .
Le comité local de libération présidé par Gabriel Beillon et à laquelle participe le champion cycliste Antonin Magne, assure la gestion municipale de 1945 à 1947. Mais l’alliance de la SFIO avec la droite (MRP) redonne alors le pouvoir à la SFIO.
Seconde moitié du | ]
Entre 1947 et 1954, l'Union des juifs pour la résistance et l'entraide héberge des enfants de victimes de la Shoah en la maison située au .
Après la Seconde Guerre mondiale, la commune poursuit fortement son urbanisation par le lotissement de ses grandes propriétés en particulier celle de l’Abbaye. En 1954, le quartier de l’Abbaye est encore un hameau. Néanmoins, la ville conserve un caractère vert par la présence de nombreux parcs et jardins, et son urbanisation, essentiellement pavillonnaire, n’ayant pas été bouleversée par l’édification de « grands ensembles » comme dans de nombreuses communes voisines.
En pleine guerre d'Algérie, la ville est marquée par les attentats. Le 17 novembre 1957 une fusillade menée par des indépendantistes algériens éclate dans un marché de la ville,. Le un nouvel attentat est à déplorer faisant deux morts et lors duquel le chef du Mouvement national algérien (MNA) du secteur de Livry-Gargan, Mohamed Sefiane, est blessé,. Le , le même commando FLN attaque l'hôpital de Montfermeil dans un second attentat faisant un mort et treize blessés dans le but de retrouver Mohamed Sefiane,.
En 1971 la droite locale rompt son alliance avec la SFIO et mène sous le sigle « UCMPT » une violente campagne infructueuse contre la gestion municipale du maire socialiste Alfred-Marcel Vincent. La ville est alors gérée jusqu'en 2014 par l’union de la gauche sous majorité socialiste.
Début du | ]
Lors des émeutes de novembre 2005 les trois jeunes poursuivis par la police ont été signalés par un habitant de la ville rôdant autour d’un chantier,, à proximité du stade Alfred-Marcel Vincent dont ils revenaient à pied vers leurs domiciles de Clichy-sous-Bois, la commune voisine. Durant ces émeutes urbaines, les deux collèges de la ville ainsi que le gymnase stade Alfred-Marcel Vincent et un autre bâtiment municipal[réf. nécessaire] ont subi quelques dégâts restés relativement « mineurs » (de l’ordre de quelques dizaines de milliers d’euros selon la commune[réf. nécessaire]), en particulier en comparaison avec la plupart des villes voisines (Sevran, Aulnay-sous-Bois ou Clichy-sous-Bois) qui ont comptabilisé de nombreuses destructions de biens publics ou privés.
La création d'une ligne de tramway destinée à desservir Clichy-sous-Bois et Montfermeil en passant par les voies principales de la ville, dont la route départementale 116, ainsi que la route nationale 403, rencontre résolue de la municipalité dirigée par Alain Calmat, semble-t-il soucieux de ne pas se mettre à dos des riverains farouchement opposés à cette extension à proximité des prochaines échéances municipales. Au cœur des enjeux électoraux de 2007, le projet a en revanche le soutien des socialistes Claude Dilain, Gilbert Roger, Pascal Popelin (alors adjoint au maire) comme des UMP Xavier Lemoine et Éric Raoult. Cette ligne est mise en service après de longs débats en 2019 et constitue désormais une des branches de la ligne 4 du tramway d'Île-de-France.
- Article de Toussaint et Guyonnet : « Les noms de communes du canton du Raincy », dans : Mémoires de la société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin
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- Abbé Jean Lebeuf, Histoire du diocèse de Paris, tome VI, p.201
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