Levallois-Perret

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Levallois-Perret : descriptif

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Levallois-Perret

Levallois-Perret est une commune française située sur la rive droite de la Seine, dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, limitrophe du nord-ouest de Paris

C'est la commune la plus densément peuplée de France et une des plus denses au monde

Avec sa voisine Neuilly-sur-Seine, il s'agit également d'une des communes les plus aisées de la région parisienne.

Géographie

Localisation

La commune est délimitée par le  arrondissement de Paris (au sud-est) et la Seine (au nord-ouest). Au nord-est, elle est voisine de Clichy, tandis qu'au sud-ouest elle est limitrophe de Neuilly-sur-Seine. De l'autre côté de la Seine, elle fait face à Courbevoie et Asnières-sur-Seine. Hormis l'île de la Jatte, le territoire communal s'inscrit quasiment dans un carré de 1,5 kilomètre de côté.

Communes limitrophes de Levallois-Perret
Courbevoie Asnières-sur-Seine Clichy
Levallois-Perret
Neuilly-sur-Seine Paris Paris

Aux abords immédiats de la Seine, les quartiers Front de Villiers, Front-de-Seine et Collange ont une altitude (25 mètres) qui est la moins élevée de la ville. En progressant vers l'est (Front de Paris, Eiffel, Front de Neuilly) et le versant occidental de la colline de Montmartre l'altitude culmine en revanche à 33 mètres.

La profondeur quasi nulle de la nappe phréatique dans les quartiers qui bordent la Seine les rend vulnérables aux crues qui ont à plusieurs reprises, entre autres en 1830 et 1910, affecté la commune. Ces quartiers sont aujourd'hui bénéficiaires du Plan de prévention du risque inondation.

La partie septentrionale de l'île de la Jatte appartient au territoire de la commune. Elle abrite un rucher dont la production, le miel de Levallois-Perret, fait partie du patrimoine culinaire local. Les abeilles apparaissent d'ailleurs dans les armoiries de la ville, même si la signification héraldique qui leur est attribuée renvoie aux nombreuses industries présentes sur le territoire de la ville au tournant du siècle et jusqu'aux années 1970.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 241 hectares ; l'altitude varie de 23 à 34 mètres.

La commune est située au centre d'une grande cuvette sédimentaire : le bassin parisien. Elle comporte en profondeur une épaisse couche de craie crétacé et de roches du tertiaire d'une épaisseur de 500 mètres.

Sur la totalité de la commune, la partie supérieure du sous-sol date du Quaternaire. Il s'agit d'alluvions de la Seine. C'est dans ces couches que les ingénieurs Belgrand, Martin et Reboux découvrirent des ossements d'animaux, parmi lesquels des éléphants, des mammouths, des hippopotames, des rhinocéros, des tigres, des loups, des rennes, des cerfs…

À la suite de la visite de l'une des nombreuses sablières exploitées dans la commune, ces géologues et préhistoriens ont pu décrire une méthode de taille du silex appelée depuis méthode Levallois (cf. infra).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 6 vol d'oiseau, est de 13,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

Voies routières

Les principales voies de la commune sont :

  • du nord au sud : les rues Chaptal, Danton, Anatole-France, du Président-Wilson, Édouard-Vaillant, Victor-Hugo ;
  • d'ouest en est : le quai Charles-Pasqua (ex-quai Michelet), l'avenue Georges-Pompidou puis les rues Baudin, Paul-Vaillant-Couturier, Aristide-Briand et Jean-Jaurès.
Transports en commun
Entrée de la bouche de métro : Pont de Levallois.
  • Ligne L du Transilien en gare de Clichy - Levallois
  • Ligne C du RER en gare de Pereire - Levallois (située dans le  arrondissement de Paris)
  • Ligne 3b du tramway d'ÃŽle-de-France aux stations Marguerite Long, Square Saint-Odile, Porte de Champerret et Thérèse Pierre (situées dans le  arrondissement de Paris)
  • Ligne 3 du métro de Paris aux stations Pont de Levallois - Bécon, Anatole France et Louise Michel
  • Nombreuses lignes du réseau de bus RATP, du réseau municipal Les Abeilles et la nuit par Noctilien.

Levallois-Perret figure par ailleurs sur le tracé de l'axe vert majeur, circuit pédestre et cycliste visant à relier les communes du département.

  1. ↑ Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. ↑ a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale Â», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. ↑ «  Â», sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. ↑ «  Â», sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. ↑ «  Â», sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. ↑ «  Â», sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. ↑ «  Â», sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

La commune de Levallois-Perret doit son nom à ses fondateurs Nicolas Eugène Levallois, marchand de vin et spéculateur foncier, et Jean-Jacques Perret, créateur des premiers lotissements de la ville (1822). À en croire Marie-Thérèse Morlet, auteur d'un dictionnaire étymologique des noms de famille, Levallois dériverait du terme géographique « val Â», qui désigne, en géomorphologie, une dépression au cÅ“ur d'un synclinal.

  1. ↑ M.Th. Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, (ISBN ).

Histoire

Jusqu'à sa création officielle en 1867, l'histoire de Levallois-Perret se confond avec celle de Clichy à laquelle elle était incorporée. En 1215, l'abbaye de Saint-Denis, propriétaire du palais royal de Clichy, acquiert une parcelle sur le site dit de « la vigne aux prêtres Â» pour y pratiquer la viticulture.

De la Préhistoire à l'Antiquité

Nucléus Levallois et son éclat.

À la fin du préhistoriens identifient pour la première fois dans les graviers de la Seine à Levallois une méthode de débitage qui consiste à extraire des éclats de formes prédéterminées d'un nucléus. Cette méthode, nommée méthode Levallois, est apparue à l'Acheuléen en Afrique avant de se généraliser en Europe au Paléolithique moyen, il y a environ 300 000 ans.

En 52 Parisii aux troupes romaines de César dirigées par son lieutenant Titus Labienus[réf. nécessaire].

Moyen Âge : âge d'or de Clippiacum

Dagobert Ier : roi des Francs et seigneur de Clippacium.
Philippe Auguste, dernier roi de France à s'être établi au palais royal de Clichy. Recueil des rois de France, vers 1550.

625 : premières traces dans les chroniques du Palais royal de Clippiacum (Clichy). , père de , y a en fait installé sa résidence principale et sa cour depuis 614. L'École du Palais, qui se répartit entre le quartier latin de Paris et la plaine de Clichy-Levallois, forme tous les enfants des grands dignitaires du royaume (saint Éloi, saint Ouen, saint Didier…). C'est dans cette école que le prince Dagobert fait la rencontre de tous ces saints qui administreront quelques années plus tard le royaume des Francs.

626 : Dagobert mérovingien de Clippiacum (Clichy) et y épouse une princesse gothe dénommée Gomathrude.

626 : le concile de Clichy défend aux clercs et aux laïcs de pratiquer l'usure. Il en résulte dans tout le royaume une explosion des taux d'intérêt.

630 : naissance de saint Sigisbert (Sigebert Clichy.

633 : au terme d'une assemblée exceptionnelle des laïcs et des ecclésiastiques, est nommé roi d'Austrasie (Francie orientale), d'Aquitaine et de Provence.

684 : quelques années après avoir habilement négocié la paix entre la Neustrie (France occidentale) et l'Austrasie (France orientale) à Cologne, le diplomate saint Ouen se retire dans sa villa de Clichy, où il meurt.

717 : fait donation à l'abbaye de Saint-Denis de la forêt de Rouvray (aujourd'hui il n'en reste que le bois de Boulogne) qui s'étend de Neuilly-sur-Seine (aujourd'hui Saint-Cloud) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

885 : les Normands détruisent le Palais et les villages environnants.

1193 : Philippe Auguste détache Clichy du domaine de la Couronne et l'offre à Gaucher de Châtillon.

1215 : la partie levalloisienne de la seigneurie de Clichy se spécialise dans la viticulture. Elle doit approvisionner en vins de messe l'abbaye de Saint-Denis dont elle dépend. Levallois s'identifie alors au site de « la vigne aux prêtres Â».

1429 : Jeanne d'Arc rassemble son armée sur la plaine de Clichy-Levallois pour la levée de Montjoie (l'oriflamme des seigneurs de France). Cet épisode précède l'assaut infructueux de Paris, Porte Saint-Honoré (aujourd'hui 15 rue de Richelieu).

Clichy et Levallois dans l'ombre de Saint Vincent de Paul

Statue de saint Vincent de Paul offerte en 1876 par Nicolas Levallois à la paroisse de Clichy-la-Garenne.

Selon l’abbé Lecanu, historien de Clichy, il existerait une très grande proximité entre saint Vincent de Paul, curé de Clichy entre 1612 et 1625, sainte Louise de Marillac, Antoine Portail et la paroisse de Clichy.

« La Providence ménagea à Saint Vincent de Paul l'occasion de connaître à Clichy, Mademoiselle Le Gras, Louise de Marillac. Elle avait des liens intimes avec le château de Clichy et y passait souvent. En 1595, son père Louis de Marillac était tuteur d’Alexandre Hennequin et du sieur de la Bazinière, co-seigneurs de Clichy. Il résida souvent au château de Clichy avec sa jeune fille Â»

— Abbé Lecanu, Histoire de Clichy-la-Garenne.

C'est à Clichy que « monsieur Vincent Â» fait la rencontre d’Antoine Portail, son plus cher et plus ancien compagnon à la Congrégation de la Mission. Après avoir été son élève en cours de catéchisme, l'abbé Portail est son premier assistant, le premier secrétaire de la Congrégation et le premier directeur des Filles de la Charité. Il meurt en 1660, la même année que deux autres Clichois : Louise de Marillac et Vincent de Paul.

Nicolas Levallois avait une telle vénération pour saint Vincent de Paul qu'il fonda le village de Levallois, le , fête liturgique catholique en l'honneur du saint patron de Clichy.

Le fondateur de la ville fait exécuter en 1876, une statue en bronze vénitien en l'honneur de « monsieur Vincent Â». Ironie de l'histoire, cette statue est offerte à la paroisse Saint-Vincent-de-Paul de Clichy, commune dont Levallois s’était détachée exactement dix ans plus tôt.

Levallois donne par ailleurs le nom de ce saint protecteur au marché et à la rue y menant. Il veille enfin à ce que Vincent de Paul figure sur l'un des trois vitraux surmontant le tabernacle de l'église Saint-Justin. De part et d'autre du vitrail représentant l’Ascension du Christ devant la Vierge Marie et les apôtres, on observe, à droite le vitrail de saint Justin, patron de Levallois et, à gauche, le vitrail de saint Vincent de Paul, patron de Clichy.

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Au sortir de la Révolution française, le territoire actuel de la commune de Levallois conserve un caractère rural. Deux hameaux existent alors sur la plaine : Villiers-la-Garenne, sur la commune de Neuilly, sur l'actuelle rue Paul-Vaillant-Couturier, au niveau de l'actuelle place de la Libération, et Courcelles, sur la commune de Clichy, à l'angle des actuelles rue Paul-Vaillant-Couturier et Président-Wilson. Le territoire est traversé par quelques voies, les plus importantes étant la route du bac d'Asnières (actuelle rue Victor-Hugo), le chemin de Neuilly à Clichy (actuelle rue Paul-Vaillant-Couturier), ainsi que les chemins permettant d’accéder depuis Paris aux villages de Villiers et Courcelles (rue de Villiers et actuelle rue du Président-Wilson),.

Durant une bonne partie du XIXe siècle, le territoire de la future commune « Levallois-Perret Â» appartient à la famille d'un proche de Napoléon Bonaparte.

En 1806, le comte Jean Bérenger achète une grande propriété au hameau de Courcelles (Clichy), au lieu-dit la Planchette. À cette époque, le village de Levallois n'existe pas encore. L'acte de vente est signé en 1806 pour 51 000 francs, mais la valeur de ce bien montera en flèche pour atteindre 100 000 francs à la mort de Bérenger en 1850.

Bonaparte, le 18 Brumaire.

Ce comte d’empire, proche de Lucien Bonaparte, de Stendhal et de Benjamin Constant joue un rôle déterminant pour la réussite du coup d'État du 18 Brumaire. Nommé conseiller d’État à vie par l'empereur, il prend une part considérable aux travaux de préparation du Code civil, du Code de procédure civile, du Code de commerce, du Code d'instruction criminelle, du Code pénal. Il sera durant quasiment tout l’empire, le patron de la Caisse d'Amortissement (Caisse des dépôts et consignations), se chargeant par exemple à ce poste de l'érection de l’Arc de triomphe en hommage à la Grande Armée. C'est Bérenger également qui rédige et remet à l'empereur le décret impérial de 1807 réorganisant la Cour des comptes. Il aura également un rôle important au lendemain des Trois Glorieuses de 1830, ou « Révolution de Juillet Â», qui renversera Charles X.

Sur la parcelle de Bérenger, figure une belle dépendance du château (le Club de la Planchette actuel).

Vingt ans après l'achat de cette maison, une des filles de Bérenger, épouse de l'agent de change Henri Lhuillier, acquiert l'une des dépendances de la ferme de Courcelles avec une maison et deux hectares de terrain. La famille Bérenger se retrouve ainsi à la tête d'un des plus gros domaines de la région.

En 1814, Paris se défend devant les Russes. Le général Moncey établit son quartier général à la barrière de Clichy. En 1815, Clichy, évacuée, est livrée au pillage des Prussiens et des Anglais qui y campent et y saccagent les habitations.

Le projet d'une ville sur le futur site de Levallois-Perret naît en 1822 quand une opération de lotissements est lancée au lieu-dit Champerret (le champ pierreux)[Information douteuse] par Jean-Jacques Perret, riche propriétaire terrien. Ce lieu-dit se trouve sur la commune de Neuilly, à l'est de la rue de Villiers, au sud de l'ancien bourg du village. Il tente de lotir soixante terrains sur vingt hectares. Mais son opération échoue car les terrains sont mal desservis et les parcelles trop grandes.

En 1837, le territoire de l'actuel Levallois-Perret est physiquement séparé du village de Clichy par la nouvelle ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye. Une gare ouvre le 5 juillet 1838, elle ferme dès le 13 août, faute de voyageurs. Entre 1842 et 1844, une nouvelle tentative se solde également par un échec, les terrains conservant un caractère essentiellement rural.

Le projet de Perret est repris par Nicolas Eugène Levallois, avec l'aide d'un ami géomètre Rivay, et cette fois, l'opération connaît un vif succès. Le village de Levallois est officiellement né le , jour de la fête de saint Vincent-de-Paul (ancien curé de Clichy). Il correspond au jour où Nicolas Eugène Levallois acheta sa première parcelle, « la vigne aux prêtres Â», située au sud-est hameau de Courcelles, sur le chemin du Bois (actuelle rue Jean-Jaurès), à Clichy.

Avant le RER et le métro, Levallois-Perret était desservi par les tramways parisiens. On en voit un ici, passant à travers les fortifications de l'enceinte de Thiers à la porte de Courcelles.

En 1845, quand Nicolas Levallois trace les plans de « sa ville Â», il y intègre sans état d'âme la propriété de Jean Bérenger. Mais celui-ci refuse catégoriquement toute intrusion dans son domaine, et ne veut pas vendre son bien. Nicolas Levallois devra attendre son décès, en 1850, pour commencer le morcellement du lieu-dit la Planchette. Il faudra près d'un demi-siècle. La famille du comte Bérenger sera expropriée de ses dernières parcelles (l'actuel parc de la Planchette mais aussi les terrains utilisés pour réaliser la place des Fêtes, actuelle place de Verdun) en 1924.

Un décret de 1857 érige l'église de Levallois en succursale de la paroisse de Clichy. Les limites de cette succursale ne correspondent pas aux limites communales actuelles car la partie de l'actuelle commune située alors à Neuilly n'est pas comprise dans ce périmètre.

Le , Napoléon III promulgue une loi de création de la commune de Levallois-Perret, loi prenant effet le

Le développement industriel de Levallois

En 1903, quai Michelet, est créée une première usine de fabrication d'automobiles : les Automobiles Clément-Bayard, qui fermera en 1920.

Début 1911, Marc Birkigt, chef motoriste de la firme Hispano-Suiza, fonde lui aussi un atelier de production d'automobiles à Levallois, dont le premier modèle fut une "15 ch Sport type Alphonse XIII", suivi en 1913 par les "Hispano" type 21, 22 et 23, qui connurent un certain succès, la firme ouvrant une usine la même année à Bois-Colombes.

En 1914, l'atelier et l'usine sont réquisitionnés pour produire des moteurs d'avions Gnome et Rhône, puis en 1915 des moteurs "Hispano-Suiza", et ce jusqu'à la fin du conflit (ils motorisèrent nombre d'avions Spad et Caudron).

La date de fermeture de l'atelier est incertaine : avant ou après 1918 ? Tout fut transféré à Bois-Colombes.

Le 21 mars 1915, durant la première Guerre mondiale, plusieurs bombes sont lancées d'un ballon dirigeable allemand Zeppelin qui explosent au place de Cormeilles et au rue Poccard,.

Au rue Victor-Hugo, est implantée une usine d'oxylithe. Elle est reprise par la société Dunlop. Peu après, le 13 janvier 1920, elle est détruite par un incendie.

En 1921, la firme Citroën loue, puis achète en 1929, les 70 000 quai de Javel à Paris ne suffisant pas à y répondre.

La première voiture produite sera la "Petite Citroën" 5 HP, puis suivront les autochenilles Citroën Kégresse, puis des roulements à billes et pièces de rechange pour les véhicules de la marque.

De 1949 jusqu'au 29 février 1988, date de fermeture de l'usine, elle sera le principal centre de production de la célèbre Citroën 2 CV, dont les prototypes furent créés ici, en 1939.

  1. ↑ Abbé Lecanu Histoire de Clichy-la-Garenne, Paris, Éditions Poussielgue, 1848, p. 131.
  2. ↑ Michel Maynard, Saint Vincent de Paul, 1860, p. 289.
  3. ↑ Jean Bouvet-Isabelle Balkany, Nicolas Levallois, l'homme d'une époque, le créateur d'une ville, p. 36.
  4. ↑ Jean Bouvet-Isabelle Balkany, Nicolas Levallois, l'homme d'une époque, le créateur d'une ville, p. 208].
  5. ↑ Cadastre napoléonien des communes annexées (1808-1825), Montmartre, Clichy, La Villette, tableau d'assemblage Toutes sections, 1ère partie, PLANS/3394
  6. ↑ «  Â», sur IGN – Remonter le temps (consulté le ).
  7. ↑ Plans du cadastre de Neuilly-sur-Seine, 1825-1836, section A dite de Villiers, première feuille, disponible sur le site des archives départementales des Hauts-de-Seine
  8. ↑ Plans du cadastre de Clichy, 1826, Section C dite de Courcelles, première feuille, disponible sur le site des archives départementales des Hauts-de-Seine
  9. ↑ « Décret impérial qui érige en succursales plusieurs églises Â», Bulletin des lois de la République français, lire en ligne).
  10. ↑ sur Gallica.
  11. ↑ «  Â», sur Gallica (consulté le ).
  12. ↑ sur Gallica.
  13. ↑ sur Gallica.
  14. ↑ « Un grand incendie dévore l'usine Dunlop à Levallois Â», La Lanterne,‎ (lire en ligne).

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