Le Raincy

Localisation

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Le Raincy : descriptif

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Le Raincy

Le Raincy est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, dont elle est sous-préfecture, en région Île-de-France. Atypique dans le département, parfois surnommée "petit Neuilly du 93", elle apparaît comme une ville dont les habitants sont, en moyenne, relativement aisés, puisque le revenu fiscal médian par ménage y était en 2011 non seulement le troisième plus élevé du département, après Gournay-sur-Marne et Coubron (39 344 € en 2011 contre 26 944 € en Seine-Saint-Denis), mais aussi nettement supérieur à celui de l'Île-de-France : 34 913 €. Ses habitants sont appelés les Raincéens.

Géographie

Localisation

Le Raincy est entouré des cinq communes suivantes :

  • au nord-ouest : Livry-Gargan
  • au nord-est : Clichy-sous-Bois
  • au sud-est : Gagny
  • au sud : Villemomble
  • à l'ouest : Les Pavillons-sous-Bois

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Livry-Gargan, Clichy-sous-Bois, Gagny, Les Pavillons-sous-Bois et Villemomble.

Géologie et relief

La ville a une altitude moyenne de 76 m, le quartier du Plateau culmine à 120 m.

Hydrographie

Le Raincy est traversée par l'aqueduc de la Dhuis, un aqueduc souterrain bâti sous Napoléon III pour approvisionner Paris en eau potable, mais également par l'aqueduc Saint-Fiacre. Ce dernier prenait source dans l'étang des Sept-Îles à Montfermeil et approvisionnait les fontaines du château du Raincy.

Le Raincy vers 1780 (carte de Cassini).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 5 vol d'oiseau, est de 12,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records NEUILLY-SUR-M. (93) - alt : 45m, lat : 48°51'37"N, lon : 2°32'58"E
Records établis sur la période du 01-01-1981 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 1,9 4 6,2 9,8 13,1 15,1 14,7 11,2 8,5 5 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 4,9 5,4 8,5 11,5 15,1 18,4 20,7 20,4 16,6 12,7 8,1 5,4 12,3
Température maximale moyenne (°C) 7,7 9 13,1 16,8 20,4 23,8 26,2 26,2 22 16,9 11,3 8,1 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−17
17.01.1985
−12,5
08.02.1991
−9,5
13.03.13
−4,3
06.04.21
−0,6
06.05.19
4
04.06.01
7,5
31.07.15
5
30.08.1986
1,5
30.09.18
−4,5
30.10.1997
−8,7
24.11.1998
−8,9
29.12.1996
−17
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,6
28.01.02
21,4
27.02.19
26,9
31.03.21
29,9
20.04.18
33,1
27.05.05
38,3
27.06.11
42,5
25.07.19
40,5
12.08.03
36,3
08.09.23
29,7
03.10.11
22,5
08.11.15
18
07.12.00
42,5
2019
Précipitations (mm) 57,7 50,6 51,5 50,2 72,4 62,4 64,4 60,4 52,2 60,5 62,8 76,1 721,2
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

Le Raincy est desservie par :

  • L'autoroute A3 (direction Gagny / Villemomble / Le Raincy). Il faut toutefois traverser la ville de Villemomble pour y accéder.
  • L'autoroute A86 sortie Le Raincy. Il faut traverser Villemomble et une partie de Rosny-sous-Bois pour y accéder.
  • les transports en commun suivants :
    • Ligne E du RER : Le Raincy - Villemomble - Montfermeil
    • Ligne 4 du tramway d'Île-de-France : Les Pavillons-sous-Bois et Allée de la Tour - Rendez-Vous
    • Lignes de bus RATP et Transdev TRA.
  • piste cyclable le long du tram-train T4.
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Panneau d'entrée.

Rinsiacum en 1238, Reinsiacum au .

*Ramusciacus.

  1. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  2. Michel Roblin, Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque, page 54.

Histoire

Le château du Raincy.
Le château du Raincy.
L'église Saint-Louis du Raincy a été aménagée dans la grange de l'ancienne ferme du Château en 1858. D'abord simple chapelle, elle a été transformée en église paroissiale en 1869 par mandement de l'évêque de Versailles.

La commune du Raincy est formée par décret impérial du 20 mai 1869 par le détachement d'une partie de Livry.

Le Raincy se trouve au milieu du pays d'Aulnoye.

Le nom du hameau provient sans doute du latin reincendere – « brûler à nouveau » – évoquant des brûlis en lisière de forêt. Le prieuré connu sous le nom de Remse fut fondé par Beaudoin de Villefix qui, aux alentours de 1130, y érigea une église pour des moines religieux de l'ordre de l'abbaye de Tiron, rattachée au diocèse de Chartres. Au XVIe siècle, il est rapporté qu'une famille Julien possède un fief dans la clairière du Raincy.

En 1633, « la terre des Rincis » fut achetée par Jacques Bordier, conseiller d'État et intendant des finances du roi Louis XIII, qui fit construire en 1640, à l'emplacement de l'abbaye bénédictine tombée en ruine, un château d'une magnificence royale portant la signature de Le Vau pour l'architecture et Le Nôtre pour les jardins ; Le Brun dirigea les peintures et fresques François Perrier, Van Obstal, Charles-Alphonse Dufresnoy, Philippe de Buyster, Louis Testelin et Giovanni-Francesco Romanelli y œuvrèrent également. Les écuries pouvaient accueillirent plus de 200 chevaux, le parc faisait plus de 240 hectares, un des plus vastes de la région. Le château rivalisait avec le château de Versailles. Il coûta la somme de 4 500 000 livres, et engloutit la quasi-totalité de la fortune de Bordier. Le roi Louis XIV, accompagné de sa mère Anne d'Autriche, vint spécialement inaugurer le château, dont la notoriété était parvenue jusqu'à la cour.

Vers 1652, Bordier reçut la permission d'enclore le Parc dont jusque-là rien ne permettait de le distinguer de la vaste forêt de Bondy.

Bordier rattacha alors cette terre à celle de Bondy dont il était également le seigneur.

Après la mort de Jacques Bordier, le domaine passa en 1663 sous la suzeraineté de la princesse Palatine.

Le château était le lieu de villégiature de nombreuses personnalités éminentes : Louis XIV, Louis XV, le Grand Condé, le Tsar Pierre le Grand, la famille d'Orléans, Madame de Montesson, la courtisane écossaise Grace Elliott Dalrymple. En 1664, devant Anne de Gonzague, Molière y donna la première représentation de Tartuffe.

En 1684, la princesse décéda et le domaine revint à Louis II de Bourbon, prince de Condé ; celui-ci le vendit en 1694 au marquis de Livry, Louis Sanguin, alors premier maître d'hôtel du Roi et capitaine des chasses. Il réunit les terres de Livry et celles du Raincy, et le château devint celui de Livry.

En 1769, Louis-Philippe d'Orléans, acheta le domaine en se défaisant de son château de Bagnolet; il acquit le domaine pour 1 000 000 francs ; il n'en paya que 763 000, le reste ne fût jamais soldé. Venant d'offrir la seigneurie de Villemomble à Mademoiselle Le Marquis, dite Madame de Villemomble, avec laquelle il entretenait des liens cordiaux, et souhaitant continuer à pouvoir la rencontrer amicalement, il fit pratiquer le percement d'une porte dans le mur d'enceinte donnant sur Villemomble. Il confia la modification des intérieurs à l'architecte Henri Piètre, alors architecte ordinaire du prince.

Il fit redessiner le parc « à l'anglaise » par un certain Pottier, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis ce dernier, retiré du service, s’était fait une réputation de dessinateur de jardins anglais ; ce fut l'un des premiers parcs à l'anglaise de France.

Vers 1773, c'est ce même Pottier qui le réaménagea et l'agrémenta de cascades artificielles et y fit bâtir des dépendances telles qu'une vacherie et, spécialement sur demande du duc d'Orléans qui était très féru de chasse, un chenil. Un accord fut signé entre le président Hocquart, alors seigneur de Gagny et de Montfermeil, et Louis-Philippe d'Orléans pour la réalisation d'un aqueduc afin d'alimenter les fontaines du château; celui-ci prenait ses sources à la fontaine Martelet, le lac des Sept-Îles, et la fontaine Saint-Fiacre. Une pompe à feu fut construite par un mécanicien anglais nommé Spiring spécialement pour grossir le flux d'eau ; elle pompait une nappe située à 75 m en contrebas, cette dernière serpentait dans le parc sous forme de rivière artificielle et débouchait dans un lac où se trouvait un pavillon bâti sur un rocher en son milieu. Le mur d'enceinte était alors percé de 5 portes d'accès : les portes de Gagny, de Villemomble, de Bondy, de Chelles, et la principale, la porte de Livry au flanc de laquelle se situait un lac, une laiterie, une orangerie située dans le parc de l'actuel lycée Albert Schweitzer ; quant à la porte de Chelles, qui se situait au lieu-dit le petit Raincy, elle abritait un appartement pouvant accueillir un hôte.

L'Ermitage nommé ainsi car d'après Charles Beauquier les jours de réception au château un domestique déguisé en ermite disait la bonne aventure aux invités.

En 1785, le fils de Louis-Philippe d'Orléans, Louis-Philippe Joseph d'Orléans, hérita du domaine. En 1787, il ordonna d'embellir les jardins, le parc et le château. Pour cela il fit appel à Thomas Blaikie. Ce jardinier écossais renommé, réputé notamment pour la conception du jardin de Bagatelle, dont le style était très en vogue à l'époque, transforma le parc en jardin paysager, une mode arrivant de Grande-Bretagne, et s’appliqua à répartir bosquets et plantations tout en respectant les irrégularités du terrain, comme le veut la conception de ces parcs nouvelle manière. Il y bâtit des installations agricoles, une ferme mais aussi une ménagerie, intégrées au parc paysager.

Alexander Howatson succéda à Blaikie : ce dernier le trouvait médiocre mais considérait malgré tout qu'il s'occupait avec brio des pelouses du château du Raincy dont il avait la charge.

En héritant du château, Louis-Philippe Joseph d'Orléans, le futur Philippe Égalité (1747-1793), engagea du personnel d’outre-Manche pour gérer l’ensemble des plantations et activités du parc. Le personnel et leurs familles furent logés dans des maisons individuelles et autorisés à cultiver quelques arpents de terre pour leur propre compte. Progressivement, ce que l’on appellera le « hameau anglais » se constitua et la maison dite du régisseur (18 bis boulevard du Nord) en rappelle le souvenir. Du temps de Philippe Égalité, les employés vécurent dans une espèce de vie communautaire indépendante qui, à l’époque, fut perçue comme une idée novatrice. Les historiens qui, plus tard, se pencheront sur ce fonctionnement, parleront d’un concept de parc paysager à vocation sociale.

Pendant la Révolution, en 1793, Louis-Philippe Joseph d'Orléans fut guillotiné et les sans-culottes saccagèrent le château qui représentait à leurs yeux l'opulence de la monarchie.

Sous le Directoire, le domaine passa de mains en mains d'hommes fortunés, comme l'un des frères Perrin, entrepreneur général des Maisons de jeux en France, qui le loua au munitionnaire Ouvrard.

Ouvrard confia la démolition et la reconstruction d'un édifice de taille plus modeste à l'architecte Louis-Martin Berthault. Ce dernier remania également le parc.

Ouvrard y donna de somptueuses réceptions ainsi que de grandes battues auxquelles participèrent Madame de Récamier et Madame de Tallien, qu'il évoqua dans ses Mémoires de 1799.

Il acquit la propriété du château en 1806 avant de faire faillite l'année suivante et dut s'en séparer au profit de Claude-Xavier Carvillon des Tillieres, qui le lui racheta. Ce dernier le recouvra en le louant au général Junot duc d'Abrantes.

En 1811, , méprisant Ouvrard qu'il considérait comme un exploiteur, racheta le parc mais le délaissa. Lors de la campagne de France, celui-ci fut occupé à la fin mars 1814 par l'armée prussienne qui y commit de nombreuses dégradations.

Le château et son parc ne furent rendus aux Orléans qu’en 1819. , alors duc d'Orléans, et sa sœur Adélaïde rachetèrent le domaine alors que le château était complètement détruit. Ses habitants devaient loger dans les quatre pavillons, appelés les « maisons russes », lesquels avaient été construits vers 1775-1780. Ils seront eux-mêmes dévastés en 1848, après la chute du roi.

Le , durant la vague révolutionnaire, quitta son château de Neuilly habillé en bourgeois et coupa à travers champs pour se cacher dans sa propriété du Raincy. Thiers le rejoignit pour lui proposer la Couronne de France.

La révolution de février 1848 conduisit à abdiquer le et à quitter Paris puis la France pour s'exiler en Angleterre. La foule furieuse et affamée se précipita à l'entrée du parc. Monsieur Guinet, garde général du domaine, proposa d’ouvrir les grilles afin de lâcher les daims et les cerfs, élevés en liberté dans le parc, pour disperser la foule. Cette initiative lui fut refusée. La foule réussit à se frayer un chemin en détruisant les grilles du parc et se mit à saccager les habitations, pillant tout ce qu'elle trouvait, allant jusqu'à décimer le gibier aux abois. Pour les habitants révoltés, la prise du parc du Raincy fut alors considérée comme une victoire symbolique sur la monarchie.

En septembre 1848, les chasses de la forêt de Bondy, incluant les parties boisées du domaine du Raincy, furent louées par adjudication publique. La vénerie subsista encore un certain temps grâce à l’acquéreur du parc, Léon Bertrand. Celui-ci, grand amateur de chasse, dirigeait à Paris le Journal des Chasseurs. Pourtant, les battues qu’il organisa furent sans commune mesure avec les grandes chasses organisées par la famille d’Orléans qui avaient fait la renommée du domaine.

Le à la suite du décret du ordonnant la confiscation des biens de la maison d'Orléans, le parc fut déclaré propriété nationale. Il fut loti à partir de 1854.

Le Raincy fut érigée en commune par décret impérial du 20 mai 1869 par le détachement d'une partie de Livry et la municipalité acquit le domaine vers 1880.

La ville était desservie, au début du tramways qui avaient leur terminus en Gare du Raincy - Villemomble - Montfermeil :
- la ligne Le Raincy - Montfermeil, qui fut la dernière ligne des anciens tramways parisiens, puisqu'elle cessa son exploitation, sous le Nogentais, qui reliait la ville à la place de la République à Paris.

Enfin, l’ancien chenil, connu aujourd’hui sous le nom des « Tourelles », a été transformé en logements sociaux. Toutefois, au gré de ses promenades, le Raincéen attentif peut remarquer le chêne de l’allée des Acacias et le séquoia de l’avenue de Livry, seuls survivants des arbres du parc du château du Raincy. Il demeure peu de traces de ce parc en dehors de la maison du régisseur et de la pièce d’eau. Celle-ci est aujourd’hui intégrée dans le parc du lycée Albert Schweitzer. Citons aussi le pavillon de l’Horloge (7 boulevard du Nord), surmonté d’un clocheton, vestige d’une ancienne dépendance construite dans le parc ayant abrité, sous le Premier Empire, le général Jean Audoche Junot, duc d’Abrantès, un clocheton en vitraux situé allée des Hêtres vestige du pavillon de la boucherie là où était dépecé le gibier après les chasses.

Au début de l'urbanisation, de nombreuses familles bourgeoises et aristocrates très aisées achètent des parcelles et construisent de splendides demeures dont certaines ont subsisté jusqu'à nos jours. La commune était alors très peu peuplée et était un lieu de villégiature renommé par son histoire et apprécié pour sa verdure et son calme. Bien qu'entièrement urbanisée, la ville a su garder ces derniers caractères de nos jours.

Durant la bataille de la Marne en 1914, le général Maunoury y établit son quartier général dans l'actuelle mairie.

Le décret du crée l'arrondissement du Raincy, la commune devenant ainsi sous-préfecture du département de Seine-et-Oise. La loi du Modèle:Date10 juillet 1964 définit la réorganisation administrative de la région parisienne... et le Raincy devient sous-préfecture du nouveau département de la Seine-Saint-Denis.

Depuis son urbanisation, la ville a toujours abrité une population aisée ainsi que de nombreuses personnalités.

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-idf/37116.html

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