La Houssaye-en-Brie
Localisation
La Houssaye-en-Brie : descriptif
- La Houssaye-en-Brie
La Houssaye-en-Brie est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Géographie
Localisation
La commune est située dans la partie centrale du département de Seine-et-Marne, dans la région naturelle de la Brie.
Les villes les plus proches sont : Coulommiers à 20 Meaux à 26 Lagny-sur-Marne à 24 Melun à 31 Provins à 44 Paris à 45 RN 4,.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Géologie
La plateforme structurale supérieure de la Brie est constituée par une couche de pierre de meulières datant du Sannoisien. Celle-ci recouvre la partie nord du territoire communal. L’exploitation de ces pierres de meulières a fourni un matériau de construction très utilisé dans la commune. La couche de meulières est surmontée par un manteau plus ou moins régulier de limons des plateaux qui sont constitués par des dépôts argilo-sableux fins et compacts d’une fertilité importante. Un dépôt de sables de Fontainebleau (du Stampien) affleure au lieu-dit la Houssiette, formant une couche peu épaisse.
D'anciennes marnières étaient exploitées sur le territoire, notamment au nord-ouest (mares du bois des Croulis), sur le ru de Certeau (mares du hameau des Marnières) et le long du ru de Gorneaux (Arlin). L'extraction des meulières était liée au besoin de matériaux de construction, pour les habitations et les murs d'une part, et pour la construction des routes en essor aux XVIIIe siècle et XIXe siècle d'autre part.
Relief
La superficie du territoire de La Houssaye-en-Brie est d’environ 1 243 hectares. Le territoire communal se situe sur le plateau agricole de la Brie, au sein de l’ensemble paysager de la Brie boisée. L'immense forêt de Crécy borde le territoire au nord.
L’occupation du sol actuelle est pour l’essentiel composée de grandes cultures, les boisements représentant près de 16 % de l’ensemble. L’urbanisation constitue 8,8 % de l’espace communal. Le territoire présente un relief peu marqué, les points les plus bas de la commune se situant à 108 m au sud et les plus hauts à 121 m au nord. La commune est caractérisée par une topographie de plateau agricole resserré entre deux légères dépressions ; à l’est celle du ru de Certeaux, affluent de l’Yerres par le ru de Bréon ; à l’ouest celle du ru de Certon, affluent du ru de Bréon. Le plateau est légèrement incliné vers le sud. Les espaces naturels, champs et prairies, occupent la majeure partie du territoire communal, le site bâti, village, hameaux et autres écarts, notamment quelques fermes, étant relativement dispersé. La surface agricole utilisée a tendance à reculer face à l'urbanisation. La commune présente de nombreuses zones humides.
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le territoire est intégralement situé sur le bassin versant du ru de Bréon, 22,13 , affluent de l'Yerres, sous-affluent de la Seine.
La plaine est entaillée par un réseau hydrographique constitué d’une multitude de petits rus aux débits souvent intermittents : le ru de Bréon en limite communale sud et ses affluents : le ru de Certon, 3,07 , qui longe une partie de la limite communale ouest, le ru de Certeau, 5,77 , qui borde le territoire communal à l’est, le ru de Gorneaux, 2,14 , auxquels il convient d'ajouter le fossé 01 des Trois Arches, 1,59 , et le fossé 01 du Bois de la Galande, 1,33 , qui conflue avec le ru de Certeau.
La longueur linéaire global des six cours d'eau sur la commune est de 10,95 .
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie.
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse ».
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Houssaye-en-Brie comprend une ZNIEFF de type 2,,, la « Forêt de Crécy » (6 897,74 .
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mouroux à 14 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- BRGM carte au 1/50 000e de Malesherbes.
- Atlas des paysages de Seine-et-Marne.
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- Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 20 juin 2018
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- site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Hosseia et Husea au ; Hosseia, La Orsoie vers 1201 ; La Husseia en 1209 ; La Housaie, La Orsoie vers 1222 (Livre des vassaux) ; Domus de Husseia et La Housoie en 1223 ; La Hoursoiee, domus fortis en 1249 ; Hassay et Housoi vers 1250 ; La Houssoie en 1261 ; La forteresse de la Housoie au , en 1278 ; Houssoya en 1341 ; Le château de la Houssaye en 1416 ; La Hossais en 1673.
La Houssaye-en-Brie dériverait de l'ancien haut allemand « huls », le houx. Le nom désigne un « lieu où pousse le houx », le nom commun houx, d'origine germanique, s'est figé dans quelques noms de lieux.
- Cartulaire de N.-D. Paris, I, 18.
- Archives nationales, S 1417a.
- Longnon, I, p. 89 et 193.
- Archives nationales, H 38592.
- et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 294.
- Layettes Trésor, II, p. 23.
- Archives nationales, J 165a, no 11.
- Rôles des fiefs, 1521.
- Longnon, I, p. 189.
- Archives nationales, J 165a, no 39.
- Archives de l'Yonne, E 229.
- Cartulaire Renier Accorre, fol. 179.
- Archives nationales, X1a 8, fol. 156 v°.
- Archives nationales, P 16, no 40.
- Archives nationales, Q1 1410.
- Paul Bailly, 1989, Toponymie en Seine-et-Marne, (ISBN ).
Histoire
Le village de La Houssaye-en-Brie est officiellement créé au roi de France, et en partie du comte de Champagne. Le territoire appartient alors à une branche cadette de la famille de Garlande, également seigneurs de Possesse et de Tournan. Les seigneurs de La Houssaye occupent le château de Garlande dont on aperçoit encore les vestiges dans la forêt du même nom. La construction du château de La Houssaye, semble remonter à 1300, date à laquelle la terre de Garlande fut partagée en deux portions toutes deux portées par mariage.
L'un de ses habitants, Étienne Jodelle, sieur du Limodin de 1532 à 1573 et membre fondateur de la Pléiade, se rend célèbre par ses poésies. En 1623, François de Monceaux, chevalier des ordres du roi, obtient de faire célébrer les saints offices en son château. Ce dernier est alors flanqué de pavillons avec des tourelles. Le village de La Houssaye se groupe peu à peu autour de son château féodal et prend de bonne heure l’importance d'un petit bourg. Au temps de , il devient le siège de deux foires annuelles (jours de la Saint-Nicolas et de la Saint-Blaise) et d’un marché tous les vendredis. Les habitants obtiennent alors la permission du roi de se clore de murs. On peut encore observer les vestiges des murailles et des fossés d’enceintes. Le village comprenait également quelques hameaux aujourd'hui disparus : le château de Garlande, la Blanchardière, les Bossus, Bel Air, le Marchais-Marie, le Parc aux Veaux ainsi que la ferme de la Basse Cour, qui se tenait dans l'enceinte du château.
À la fin du maréchal Augereau acquiert le château. Il y reçoit l'empereur en 1807, et y meurt le .
Le chemin de fer arrive à La Houssaye en 1860, avec l'ouverture de la gare de Marles construite sur le territoire de la commune, ainsi que la gare de La Houssaye (route de Crèvecœur).
La découverte de la stratosphère
Le matin du , un sondage par ballon est lancé depuis la station météorologique de Trappes, dans les Yvelines, à 6h37. Il a pour but de mesurer la température de l’air pour différentes altitudes comprises entre le sol et l’altitude d’explosion du ballon, variable suivant les sondages réalisés, mais atteignant ce jour la valeur record de 12 984 mètres à 7h24. Les données obtenues sont utilisées à des fins d’études météorologiques.
La sonde est retrouvée au sol le même jour à 9 h 30, au passage à niveau entre Les Chapelles-Bourbon et La Houssaye-en-Brie, par M. Auguste Lebrun, qui a la gentillesse de renvoyer le jour même, bien que ce soit un dimanche, lettre, télégramme et colis renfermant les données mesurées au service météorologique à 11 h 40. (il lui sera envoyé un mandat poste de 10 francs le surlendemain, pour indemnité).
Après dépouillement, par le service de la météorologie, des données enregistrées par ce ballon, il apparaît contre toute attente que les valeurs de températures, qui décroissent habituellement avec l’altitude, deviennent constantes, voire augmentent à partir de l’altitude de 11 000 mètres.
Ce sont ces données, d’abord qualifiées de douteuses, qui ont vraisemblablement donné lieu à la première réflexion sur l’existence d’une couche atmosphérique d’altitude plus chaude ou isotherme. Ce n’est que plus tard, après 1909, que cette couche d’altitude sera baptisée « stratosphère » et c’est donc à ce sondage récupéré par M. Lebrun à la Houssaye, que l’on peut attribuer sa découverte.
- Monographie de Monsieur Fontaine, instituteur, vers 1880.
Histoire
- Christian de Bartillat, Au Village de Brie, Presses du Village, 1984, 352 p.
- Frédéric-Auguste Denis, Lectures sur l'histoire de l'agriculture en Seine-et-Marne, Presses du Village, 1982, 376 p.
- Louis-Marie Horrie, La Houssaye-en-Brie, village de France, 1973
- André Laurent, La Seine-et-Marne autrefois, Éditions Horvath, 1982, 192 p. (ISBN )
- François et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second empire (1852-1857), Tome I, Paris, Palau, 1998, 215 p. (ISBN )
- François et Maguy Palau, Le rail en France - Tome II, 1858 - 1863, 2001, 223 p. (ISBN )
- René-Charles Plancke, La vie rurale en Seine-et-Marne 1853-1953, Éditions Amatteis, 1982, 256 p.
- René-Charles Plancke, Histoire de Seine-et-Marne vie paysanne, Éditions Amatteis, 1986, 432 p.
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La Houssaye-en-Brie dans la littérature
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