Ivry-sur-Seine
Localisation
Ivry-sur-Seine : descriptif
- Ivry-sur-Seine
Ivry-sur-Seine (prononcé [i.vʁi.syʁ.sɛn]) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France
Limitrophe de Paris, la ville fait partie de la Métropole du Grand Paris. Située sur la rive gauche de la Seine, à environ 5 km du centre de Paris, la commune est amputée, à deux reprises, de parties de son territoire, au XIXe siècle, qui furent englobées dans le 13e arrondissement de Paris.Encore moyennement urbanisée au début du XXe siècle, la commune connaît une importante croissance démographique pour atteindre plus de 62 000 habitants en 1975.Elle subit ensuite un déclin industriel qui réduit sa population à 50 000 à la fin des années 1990
En 2017, sa population est revenue à un niveau analogue à 1975, ce qui en fait alors la 89e commune la plus peuplée de France, et la 42e commune la plus dense
Ses habitants sont appelés les Ivryens. L'architecture du centre-ville est dominée par l'emblématique rénovation brutaliste menée par les architectes Jean Renaudie et Renée Gailhoustet dans les années 1970. Sur le plan politique, la ville est considérée comme un bastion historique du Parti communiste français, dont tous ses maires sont issus depuis 1925.Elle ne connaît que quatre maires, tous issus du parti, depuis 1945 : Georges Marrane, Jacques Laloë, Pierre Gosnat et Philippe Bouyssou, tandis que Maurice Thorez, secrétaire général du parti de 1930 à sa mort en 1964, en a été le député.
Géographie
Au cours de l'histoire moderne, le territoire communal d'Ivry a été réduit par deux fois. Une première fois lors du déplacement de l'enceinte des Fermiers généraux, en 1818, qui absorbe le « quartier de la Gare » (dit aussi « village d'Austerlitz ») ; la seconde fois lors de l'annexion du nord de la commune, en 1860, pour constituer une partie du arrondissement, après que celle-ci a été amputée d'une partie de son territoire au moment de la construction, entre 1841 et 1844, de l'enceinte de Thiers (ou fortifications).
Localisation
Aujourd'hui, la commune d'Ivry-sur-Seine est bordée au nord par Paris, à l’est par Charenton-le-Pont et Alfortville, au sud par Vitry-sur-Seine, à l’ouest par Le Kremlin-Bicêtre et Villejuif.
Ses limites géographiques sont la Seine à l'est et au nord, au niveau de la confluence avec la Marne ; au sud, en partie, le glacis du fort d'Ivry ; l'ancienne route nationale 7 à l’ouest ; le boulevard périphérique, au nord.
Communes limitrophes
Paris | Charenton-le-Pont | |||
Le Kremlin-Bicêtre | N | Alfortville | ||
O Ivry-sur-Seine E | ||||
S | ||||
Villejuif | Vitry-sur-Seine |
Géologie et relief
La commune se situe au cœur du Bassin parisien, unité géologique constituée de roches relativement jeunes, partout recouverte d’alluvions plus ou moins récentes. La Seine en creusant son lit a formé le plateau de Longboyau, Ivry-sur-Seine étant située au nord de ce plateau. La commune s'étend du plateau jusqu'à la vallée de la Seine.
Le sous-sol d'Ivry est constitué de remblais, d’alluvions, d’argile plastique, de fausses glaises, de calcaires et marnes, de sables. Tout le soubassement est constitué de craie campanienne. Les carrières d’Ivry se situent dans le calcaire grossier qui fut exploité jusqu'au début du calcaire grossier au nord du territoire communal au niveau du fort d'Ivry, et du sable du lit de la Seine sur la plaine alluviale.
Hydrographie
La ville est bordée à l'est par la Seine, dont le régime est relativement régulier. Elle est néanmoins sujette à des crues importantes, dont la dernière remonte à 1956. Depuis la construction en amont de quatre barrages-réservoirs entre 1949 et 1990 le long de la Seine, le nombre de crues petites et moyennes a diminué.
À la suite des fortes intempéries du mois de janvier, la crue de la Seine de 1910, considérée comme une crue centennale, a marqué la ville, obligeant à évacuer 1 172 immeubles. Après avoir été inondée, l'usine de vinaigre Pagès Camus, rue Victor-Hugo, explose du fait de l'explosion des bonbonnes d'acide. Il s'ensuit un incendie qui la détruira totalement. Ivry, qui sera particulièrement sinistrée, fera l'objet de visites de nombreuses personnalités comme Armand Fallières, Aristide Briand, Alexandre Millerand, Louis Lépine. Cependant, les inondations par crue et débordement de la Seine sont des phénomènes lents, et en janvier 1910 la montée des eaux n’a pas dépassé un mètre en 24 heures.
En amont d'Ivry avait été construit, dès 1864, le barrage éclusé de Port-à-l'Anglais, situé sur la rive gauche, côté Vitry-sur-Seine. L'écluse mesure 180 Alfortville en 1902. Devenues vétustes, les différentes installations du barrage sont reconstruites entre 1971 et 1973, 60 .
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 5 vol d'oiseau, est de 13,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 3,5 | 5,6 | 7,8 | 11 | 14,1 | 16 | 15,8 | 12,7 | 9,9 | 6,4 | 4 | 9,2 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,6 | 9,6 | 12,7 | 16 | 19,1 | 21,3 | 21,2 | 17,7 | 13,7 | 9,1 | 6,2 | 13,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,2 | 9,7 | 13,7 | 17,5 | 21 | 24,1 | 26,5 | 26,5 | 22,7 | 17,5 | 11,8 | 8,5 | 17,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,8 17.01.1985 |
−11,6 07.02.1991 |
−6,2 13.03.13 |
−2 12.04.1986 |
2,3 07.05.1997 |
6,1 30.06.1981 |
8,7 19.07.1986 |
8,6 27.08.1985 |
5 30.09.18 |
−1 28.10.03 |
−6,3 23.11.1998 |
−8 29.12.1996 |
−13,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,5 27.01.03 |
22,9 27.02.19 |
27,3 31.03.21 |
31,5 20.04.18 |
36 27.05.05 |
37,6 27.06.11 |
41,9 25.07.19 |
40,2 07.08.03 |
36,5 08.09.23 |
30,7 01.10.11 |
22,5 07.11.15 |
17,5 16.12.1989 |
41,9 2019 |
Précipitations (mm) | 50,9 | 44,9 | 46,1 | 49,2 | 75,1 | 54,8 | 57,1 | 59,3 | 49 | 56,7 | 57,6 | 66,7 | 667,4 |
Voies de communication et transports
La commune est desservie par plusieurs moyens de transport depuis Paris et les communes voisines.
- Ligne 7 du métro de Paris : Pierre et Marie Curie, Mairie d'Ivry, Porte d'Ivry et Porte de Choisy
- Ligne C du RER : Gare d'Ivry-sur-Seine
- Ligne 3a du tramway d'Île-de-France : Maryse Bastié, Porte d'Ivry et Porte de Choisy
- Ligne 9 du tramway d'Île-de-France : La Briqueterie, Cimetière Parisien d'Ivry, Châteaudun - Barbès et Porte de Choisy
- Nombreuses lignes du réseau de bus RATP
La commune est également équipée de plusieurs stations Vélib'.
La commune est traversée par les lignes de chemin de fer arrivant à la gare d'Austerlitz, et notamment la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean.
Elle possède également un grand nombre de voies.
Projets
En 2021, la desserte en transports collectifs en site propre est réalisée par la ligne 7 du métro, la ligne C du RER et la ligne 9 de tramway inaugurée en avril, et dont les tracés sont relativement parallèles sur la commune. Cette desserte est amenée à s'étoffer, à l'aune de plusieurs projets :
- d'abord la ligne 5 du T Zen, prévue pour 2024, qui desservira l'est de la commune, notamment sur le boulevard Paul-Vaillant-Couturier et l'avenue Jean-Jaurès.
- à plus long terme (autour de 2030), la commune devrait être desservie par un prolongement de la ligne 10 du métro, dans un premier temps jusqu'à la place Léon-Gambetta, sur le même faisceau que le T Zen 5.
Ces deux lignes de transports supplémentaires, parallèles aux deux lignes existantes, compléteront la desserte de la commune en transport en commun.
Ponts
Pour traverser la Seine et rejoindre des communes voisines, quatre ponts sont situés sur le territoire et sont d'amont en aval :
- le pont d'Ivry permet de rejoindre Alfortville et est le dernier pont sur la Seine avant le confluent avec la Marne ;
- la passerelle industrielle d'Ivry-Charenton, appelée aussi « passerelle aux câbles », est réservée aux piétons et cyclistes ;
- les ponts Nelson-Mandela sont deux ponts à sens unique qui relient Ivry à Charenton.
- Aujourd'hui le quartier administratif de Paris.
- , Unités paysagères de la région d’Île-de-France, Paris, IAU Île-de-France, , 96 ISBN , lire en ligne).
- Rapport de présentation du PLU de 1979, sur le site d'Ivry-sur-Seine.
- Rubrique Histoire, Ivry ma ville, janvier 2010.
- « La Grande Crue de la Seine de janvier 1910. La banlieue parisienne : Ivry-sur-Seine (94) ».
- « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « », sur le site de la région Île-de-France (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Toponymie
Dans le nom d'Ivry-sur-Seine, « Ivry » provient du gaulois « Eburiacum », signifiant « lieu des ifs » ; « sur-Seine » notifie le fait que la Seine borde le flanc est de la ville.
Histoire
Les premiers vestiges attestant l'occupation humaine sur le territoire d'Ivry-sur-Seine datent de 4 200 ans avant l'ère chrétienne. Des vestiges de maisons traditionnelles en pains de terre crue et en bois ont été découverts, de 2017 à 2023, dans deux sites du quartier Confluences, un village entouré d'une enceinte et significatif de la culture de Cerny, faisant de cette zone l'une des plus intéressantes de l'archéologie néolithique en région parisienne.
Antiquité
En 52 av. J.-C., Ivry est le théâtre de combats opposant les troupes de Camulogène, chef de l'armée des Parisii et celles de Labiénus, lieutenant de Jules César qui remporte la victoire.
Moyen Âge
Au hagiographique, saint Frambourg, un ermite, se réfugie dans une grotte naturelle d'Ivry : une fontaine aurait miraculeusement caché le saint, et l’endroit serait bientôt devenu un lieu de culte. À sa mort, une chapelle lui est consacrée. Détruite pendant les guerres, elle est rebâtie en 1665 et abrite jusqu'au règne de Louis-Philippe les reliques du saint, objets d'un pèlerinage très suivi. Autour du lieu, Saint-Frambourg devient un hameau de la paroisse d'Ivry-sur-Seine.
Au Notre-Dame-de-Paris.
En 936, une charte de Louis IV de France mentionne pour la première fois le nom d'Ivriacum, archétype d'origine celtique Ebur-i-acum signifiant « le lieu des ifs » ou « la propriété d'Éburius ».
La nouvelle église paroissiale Saint-Pierre-Saint-Paul est commencée au XIIe siècle (clocher carré et travée du XIIIe siècle) ; un des piliers porte la date de 1575. Au Petit-Ivry se trouve une église des XIIIe et XVIe siècles.
Sur un plan des années 1550, l'église est présente et la commune porte alors le nom Iveri.
Époque moderne
Progressivement, du Saint-Magloire, de Saint-Victor, le prieuré Saint-Martin-des-Champs et quelques fiefs laïcs sont progressivement rachetés, de telle sorte qu'en 1659 la terre d'Ivry appartient en totalité à un unique seigneur laïc, Philippe de Loynes.
Cette terre est achetée au Claude Bosc du Bois, conseiller au Parlement de Paris, qui la transmet à son fils, qui y bâtit un superbe château. À la mort de celui-ci, elle passe à Antoine Chaumont marquis de la Galaizière.
Le , Ivry est adjugé pour 1 290 000 livres au maréchal d'Uxelles, puis à Henri-Camille, marquis de Béringhen. La Révolution détruit une grande partie du château (quelques éléments demeurent aujourd'hui encore à proximité de la place Parmentier).
C'est également de la seconde moitié du moulin de la Tour.
-
Claude Bosc, fils de Claude Bosc du Bois.
-
Le moulin de la Tour au début du XXe siècle.
| ]
Au début du Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), petit-fils de Jules Hardouin-Mansart. La maison devient au Pierre-Philibert Pompée tandis qu'une autre partie est allouée en 1871 par la commune d'Ivry, créée en 1789, qui l'acquiert en 1879. Elle est la mairie de la ville jusqu'à l'inauguration de la mairie actuelle en 1896 (l'ancienne mairie est détruite en 1945).
Succédant à celle de la rue Buffon à Paris, la maison de santé Esquirol est fondée en 1827 ou 1828 par l'aliéniste Esquirol au 7, rue de Seine, aujourd'hui rue Lénine. En 1847, Gaetano Donizetti (1797-1848) y séjourne, « mélancolique », treize mois avant son retour à Bergame. Auparavant, le physicien Sadi Carnot (1796-1832) y est vraisemblablement mort. Le poète Maurice Rollinat, le peintre Maurice Utrillo, la fille de l'écrivain James Joyce, Lucia, l'écrivain et poète Antonin Artaud y ont été également soignés.
Un hospice des Incurables est édifié à Ivry sous le second Empire. Le bâtiment est construit sous la direction de l'architecte Théodore Labrouste au cours des années 1864 à 1869, sur des terrains, acquis en 1851 par la direction de l'Assistance publique, qui formaient auparavant le parc du château de Claude Bosc. L'hospice est destiné aux 2 500 pensionnaires venant du couvent des Récollets ou de l'hospice de la rue de Sèvres. Il est inauguré en 1873 par Mac-Mahon. Devenu l'hospice d'Ivry, il sera, en 1976, rebaptisé hôpital Charles-Foix en mémoire du neurologue qui en fut chef de service.
Au cours du village d'Austerlitz réuni à Paris par ordonnance royale du à la suite du déplacement du mur des Fermiers généraux, puis d'une frange nord-ouest, en 1860, à la suite de la création du arrondissement de Paris et de la construction de l'enceinte de Thiers (les « fortifs »). Lorsque celles-ci sont abandonnées va s'installer à la place ce que l'on nommera « la Zone ».
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Les habitants de la Zone (Ivry, 1913).
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Les enfants de la Zone (Ivry, 1913).
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La Zone d'Ivry (1913).
Le fort d'Ivry est construit de 1841 à 1846 (sous le règne de Louis-Philippe). D’une superficie intérieure de 0,10 la Bièvre et de la Seine. Il a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris. Le fort appartient aujourd’hui au ministère de la Défense et abrite l'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD).
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La commune prend son nom actuel d'Ivry-sur-Seine en 1897.
La ville est particulièrement touchée par les inondations de 1910.
Le Parti communiste français devient la principale force politique de la ville dès 1920. Georges Marrane en est sur une longue période le député-maire à la suite de Maurice Thorez. Ivry fait partie de la ceinture rouge entourant Paris. La ville se transforme en laboratoire d’expérimentation sociale, mettant en place des politiques ambitieuses de logement, de santé, d’éducation et de services publics pour les classes populaires. Ces réalisations, telles que les grands ensembles d’HBM et la multiplication des équipements municipaux (crèches, centres de santé, colonies de vacances), ont façonné un urbanisme militant qui visait à améliorer les conditions de vie des classes populaires.
En 1944, les Francs-tireurs et partisans (FTP) envahissent les entrepôts d'Ivry de la société Sainrapt et Brice, désignée comme un modèle de collaboration économique. En effet, sous l'occupation, l'entreprise a activement participé à la construction du mur de l'Atlantique.
Faits divers
- Aimée Millot, la « bergère d'Ivry », dont l'assassinat en 1827, connut une postérité littéraire et politique avec Le Dernier Jour d'un condamné de Victor Hugo puis La Bergère d'Ivry de Régine Deforges.
- Le , au Petit-Ivry, Jules Bonnot abat Louis Jouin, sous-chef de la Sûreté qui menait une perquisition, avant de s’enfuir à nouveau.
- Le , Jean-Marie Bastien-Thiry est fusillé dans le fort d'Ivry.
- 1963, visite du cosmonaute soviétique Youri Gagarine à Ivry-sur-Seine, où il plante un arbre dans la cité qui porte son nom.
- Le , le baron Empain est libéré sur un terrain vague d'Ivry, deux mois après son enlèvement.
- Francis Gouge, « Une fouille archéologique à Ivry-sur-Seine découvre les débuts de l’urbanisation, 4 200 ans avant l’ère chrétienne », Le Monde, (lire en ligne).
- Fanny Delporte, « Val-de-Marne : il y a plus de 4 000 ans, on construisait déjà des maisons à Ivry-Confluences », Le Parisien, .
- Le polyptyque d'Irminon (en latin « Liber de donnibus et redditibus monasterii Sancti Germani a Pratis ») est un inventaire de biens rédigé vers 823-828 par Irminon (mort en 829), abbé de Saint-Germain-des-Prés. Il décrit les possessions de l'abbaye situées principalement dans la région parisienne, entre Seine et Eure. Châtenay dépend alors de Bagneux. L'abbé Lebeuf trouvait à son époque que la plus ancienne trace que nous possédions de Bagneux était une charte de Charles le Chauve, datée du et insérée dans les registres épiscopaux. Baniolum est une terre domaniale de Paris. La première mention est le partage entre la mense épiscopale et la mense capitulaire, antérieur de vingt ans à la charte de Charles le Chauve. C'est sous Inchad (810-831) successeur d'Erchanrade concile de Paris. C'est en exécution des décisions prises dans ce concile qu'il soumit à la sanction de l'assemblée le projet de partage qui fut accepté, d'un côté la mense épiscopale de l'autre la mense capitulaire, dont un extrait : « Dans l'Église Saint-Étienne, premier martyr, en présence des vénérables prélats assemblés à Paris pour le concile, donnons et allouons à nos frères les terres qui suivent : Andrésy, Hileriacum [nom latin donné à Ivry-sur-Seine], Orly, Chevilly, Châtenay, Bagneux, l'Hay et Itteville, avec toutes leurs dépendances pour leur subsistance et le luminaire de l'église. Nous voulons que la dîme de toutes les terres que nous donnons à nos frères soit dévolue à l'hôpital Saint-Christophe dans lequel ils doivent, à l'époque fixée, laver les pieds des pauvres ».
- Source : plan dit plan de Bâle (de Truschet et Hoyau), publication datée 1553.
- Voir Liste des monuments historiques du Val-de-Marne.
- , Arthur Birembaut, Revue d'histoire des sciences, année 1974.
- .
- Source : Page histoire du site de la faculté de médecine Pierre-et-Marie-Curie.
- Voir historique sur le site de l'hôpital.
- Voir sur la page histoire du site de l'ECPAD.
- « », sur France Culture.
- Voir le témoignage du FTP Vital Marquès sur la libération d'Ivry : », Ivry ma ville, juillet-août 2004, sur calameo.com, consulté le 10 décembre 2019.
- .
- Dossier des archives municipales de la ville d'Ivry.
- Max Gallo, De Gaulle : la statue du Commandeur, Robert Laffont, 1999, p. 30.
Histoire
De 1926 à 2012, dans le quartier Ivry-port, ont été implantés les entrepôts du BHV, situés boulevard National (actuel boulevard Paul-Vaillant-Couturier).
- Rubrique Histoire, Ivry ma ville, .
Histoire
L'industrialisation du territoire d'Ivry débute en 1835.
-
Affiche d'Alexandre Charpentier sur les productions de la manufacture Émile Muller et Compagnie (1897).
-
La manufacture Alexandre Père et Fils, rue du Parc, actuelle rue Gabriel-Péri.
- En 1854, Émile Muller, ingénieur, crée la Grande Tuilerie d’Ivry (également appelée établissements Muller ou manufacture Émile Muller et Compagnie). La fabrique, spécialisée dans les produits céramiques pour la construction et l'industrie, produit des céramiques ornementales pour les façades d'immeubles. En 1889, elle participe à la décoration des Grands Palais de l’Exposition universelle. L’entreprise fait faillite en 1908.
- En 1859, la manufacture Alexandre Père et Fils fait construire une usine de 20 000 facteur d'harmoniums. L’usine est rachetée en 1897-1898 par la chocolaterie Vinay. Elle est détruite en 1977 pour laisser place à des ensembles d’immeubles.
- Les établissements Poulenc frères, à l'origine de la société Rhône-Poulenc, installe, au début du XXe siècle son service de recherches pharmaceutiques et son laboratoire à Ivry.
- En 1904, la RBF, première usine française de roulements à billes, s'implante au 39, rue Franklin (actuelle rue Maurice-Gunsbourg). Quelques années plus tard, elle est reprise par la société suédoise SKF (Svenska Kullager Fabriken). L'entreprise, qui compte 3 000 ouvriers en 1927, se mobilise lors du Front populaire et des grèves de mai-juin 1936. Au début des années 1960, l'usine emploie encore près de 2 000 ouvriers. En 1983, l'effectif n'est plus que de 600 salariés et le groupe annonce sa volonté de fermer le site. Après un long et dur conflit social (30 mois) marqué, notamment, par l'occupation de l'usine, l'établissement d'Ivry arrête définitivement son activité en 1985. À partir de 1989 et jusqu'en 2015, le site est occupé par l'imprimerie du Monde (voir ci-dessous).
- En 1916, Georges Evrard, confiseur parisien dépositaire de la marque « Au Pierrot Gourmand », acquiert à Ivry des terrains appartenant à la Compagnie des Omnibus à chevaux, au 72, rue de Paris (aujourd'hui avenue Maurice-Thorez). Il y installe son usine qui fabriquera les sucettes qu'il invente en 1924. Pierrot Gourmand emploiera jusqu’à 250 personnes en 1950. La société dépose le bilan en 1976 et la marque est rachetée par le groupe Andros.
- Ateliers du constructeur automobile Brasier.
- Brasseries Richard Frères, grands industriels parisiens ayant implanté leurs usines à Ivry. Une de leurs marques était Bière du Lion. Les usines n’existent plus aujourd’hui, rachetées en 1956 par la brasserie Dumesnil puis par Kronenbourg dans les années 1950–1960.
- Usine de fabrication des apéritifs Saint-Raphaël, aujourd'hui transformée en bâtiment universitaire de l'UPMC.
- Rohen, fabricant français d'agrandisseurs créé dans les années 1950 et établi à Ivry ; son activité cesse en janvier 2013.
- À partir des années 1990, plusieurs usines, de la manufacture des œillets, rue Raspail à l'usine Yoplait, rue Molière, en passant par les usines Schneider, rue Molière également, et la graineterie de la rue Élisabeth parmi beaucoup d'autres ont été reconverties en ateliers d'artistes ; d'autres, telle l'ancienne imprimerie du Monde sont entièrement démantelée, hormis la structure principale, pour être transformées en logements ou en locaux d'activité.
- Notice sur le site du musée d'Orsay.
- Voir , juillet-août 2009.
- Base de documentation Mérimée du ministère de la Culture, sur le site .
- Ivry-sur-Seine : Maurice Gunsb.ourg.
- Voir sur les archives du site de la ville d'Ivry.
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- Voir , décembre 2009.
- sur 94.citoyens.com du .
Héraldique
Les armes d'Ivry-sur-Seine se blasonnent ainsi : De gueules à la rivière d'argent posée en fasce et accompagnée de trois ancres d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois roues d'engrenage aussi d'or. |
- Banque du Blason
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