Gif-sur-Yvette

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Gif-sur-Yvette : descriptif

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Gif-sur-Yvette

Gif-sur-Yvette (prononcé [ ʒif syʁ ivɛt̪] ) est une commune française du département de l’Essonne en région Île-de-France

Elle est le bureau centralisateur du canton éponyme

Elle est située à vingt-quatre kilomètres au sud-ouest de Paris. Du village celte installé sur le plateau du Moulon au VIe siècle av

J.-C

à l’abbaye bénédictine fondée au XIIe siècle, Gif fut très tôt un site agricole et spirituel important du Hurepoix

Implantée dans une vallée de Chevreuse verdoyante et reliée dès le milieu du XIXe siècle à Paris par le chemin de fer, la commune devint un lieu de villégiature pour les bourgeois et les artistes, tels Juliette Adam, Fernand Léger ou le duc de Windsor. La seconde moitié du XXe siècle vit l’évolution rapide de la commune avec l’implantation d’importants centres de recherche et de formation scientifique, au nombre desquels le CNRS ou CentraleSupélec, et le lotissement « à l’américaine » du plateau sud avec la création du nouveau quartier de Chevry, multipliant par trois sa population

Celle-ci devrait encore s'accroître dans les années à venir avec la réalisation d'une opération d'aménagement dans le quartier de Moulon, qui prévoit la construction de logements et de grandes écoles dans le cadre du projet de pôle technologique Paris-Saclay. Ses habitants sont appelés les Giffois.

Géographie

Situation

Gif-sur-Yvette est située dans la région Île-de-France, au nord-ouest du département de l’Essonne, dans ce qui était autrefois le pays et aujourd’hui la région naturelle du Hurepoix. Elle occupe un territoire de 1160 ha.

Position de Gif-sur-Yvette en Essonne.

Cette implantation entraîne un relief contrasté entre une vallée encaissée où se loge le centre-ville, des coteaux fortement pentus et boisés et des plateaux agricole au nord et pavillonnaire au sud, avec un point culminant à 172 altitude et un point bas à seulement 57 routes départementales de desserte locale. Ce déficit en voies routières d’importance est heureusement compensé par la présence sur le versant sud de la vallée de l’ancienne ligne de Sceaux aujourd’hui empruntée par la ligne B du RER d'Île-de-France avec deux gares réparties sur le territoire.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Gif-sur-Yvette
Villiers-le-Bâcle Saint-Aubin Saclay
Saint-Rémy-lès-Chevreuse
(Yvelines)
Gif-sur-Yvette Orsay
Gometz-la-Ville Gometz-le-Châtel Bures-sur-Yvette

Au nord se trouve la commune de Saint-Aubin dont la limite est en partie matérialisée par la route de Belle-Image et le chemin du Fond Fanet, au nord-est, la rigole de Corbeville sépare la commune de Saclay, à l’est, les rues Noetzlin et Joliot-Curie séparent en deux le pôle universitaire commun avec Orsay.

Au sud-est se trouve Bures-sur-Yvette avec une longue frontière courant à travers le bois de le Guyonnerie, le bassin de Gif-Bures et remontant jusqu’au plateau de Limours en longeant la forêt communale de Gif pour atteindre la limite avec Gometz-le-Châtel au sud, matérialisée par les rues et chemins de Frileuse jusqu’au quartier pavillonnaire de Chevry 2. Ce même quartier est limitrophe au sud-ouest de Gometz-la-Ville, en partie séparée par la rue des Molières et la rue de la Vacheresse jusqu’au bois de Vaugondran. De ce bois commence le territoire de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, situé dans le département des Yvelines à l’ouest, et qui remonte vers le nord dans le bois d’Aigrefoin. Dans ce bois coule le ruisseau de la Cure qui matérialise la limite avec le village de Villiers-le-Bâcle au nord-ouest.

Relief et géologie

La vallée de Chevreuse à Gif-sur-Yvette.

Gif-sur-Yvette a la particularité d’être implantée à la fois dans le talweg de la vallée de l’Yvette pour son centre-ville, sur les versants nord et sud et sur le plateau de Saclay au nord et le plateau de Courtabœuf au sud.

Il en résulte une importante variation d’altitude sur le territoire, le point le plus bas étant situé à cinquante-sept mètres en centre-ville au bord de la rivière et le point le plus élevé à cent soixante-douze mètres d’altitude dans le hameau de Chevry sur le plateau sud de Courtabœuf. Au sud, la déclivité du vallon est importante, avec une variation d’altitude de trente mètres entre le centre-ville et le quartier de l’Abbaye, distants d’un kilomètre et une variation de soixante-six mètres entre l’Abbaye et le plateau de Belleville, distants de seulement quatre cents mètres. Au nord, elle est relativement plus mesurée, la variation entre le cours de la rivière et l’église, distants de quatre cents mètres atteint vingt mètres d’altitude en sus, puis quatre-vingts mètres en plus sur le plateau de Saclay, dont la borne de référence est distante de près de quatre kilomètres.

Caractéristique de l’Île-de-France et du Bassin parisien dans son ensemble, le sous-sol est composé de couches successives de sable de Fontainebleau mêlé à la meulière, puis de marne et gypse, de calcaire et au fond de la vallée érodée, d’argile.

Hydrographie

La confluence de l’Yvette et de la Mérantaise.

Le territoire communal est traversé d’ouest en est par la rivière l’Yvette, augmentée par deux affluents coulant des versants nord pour la Mérantaise et sud pour le Vaugondran. Sur le plateau de Saclay au nord ont été aménagées des rigoles et dans le lit de la rivière, deux bassins de rétention des crues régulent son cours.

La commune est implantée sur les deux versants de la vallée de l’Yvette qui traverse son territoire d’ouest en est sur une distance de trois kilomètres quatre cents mètres depuis Saint-Rémy-lès-Chevreuse vers Bures-sur-Yvette.

Dans le hameau de Courcelle-sur-Yvette, elle est rejointe par un affluent en rive droite, le Vaugondran, ruisseau des Fonds ou ru de Jaumeron en aval, puis enserre une petite île et alimente plusieurs petits étangs du parc de la Maison blanche. À proximité du Clos Rose, un vaste bassin de retenue des crues a été aménagé (bassin de Coupières, 200 000 , obligeant la rivière à se séparer en trois bras distincts avant de se regrouper à la hauteur du Moulin de l’Abbaye.

Avant son entrée dans le centre-ville, la rivière est rejointe par son affluent de rive gauche la Mérantaise, les deux cours d’eau coulant ensuite vers un second bassin de rétention à Grignon (bassin de Gif-Bures, 190 000 , partagé avec la commune de Bures-sur-Yvette. Plusieurs mares sont disséminées sur le territoire, formant des réservoirs naturels. Au nord, sur le plateau de Saclay ont été aménagées des rigoles, dont la rigole de Saint-Aubin qui se jette pour partie dans la Mérantaise et la rigole de Corbeville qui coule à l’extrême nord-est du territoire.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 15,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gometz-le-Châtel à 3 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records GOMETZ-LE-CHAT. (91) - alt : 159m, lat : 48°40'36"N, lon : 2°08'08"E
Records établis sur la période du 01-01-1964 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,3 3,4 5,3 8,6 11,6 13,4 13,2 10,4 7,9 4,4 2 6,9
Température moyenne (°C) 4,1 4,6 7,7 10,5 13,9 17,1 19,3 19,2 15,8 11,9 7,4 4,5 11,3
Température maximale moyenne (°C) 6,7 7,9 11,9 15,6 19,2 22,6 25,2 25,2 21,1 15,9 10,3 7,1 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−19,2
17.01.1985
−12,8
07.02.1991
−9,9
07.03.1971
−4,5
12.04.1986
−1
03.05.1967
0,8
05.06.1991
4,2
04.07.1984
4,1
31.08.1986
0,7
17.09.1971
−4,9
30.10.1985
−9
24.11.1998
−13,5
29.12.1964
−19,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,3
27.01.03
21,1
27.02.19
25,8
31.03.21
28,1
25.04.07
31,2
27.05.05
37,8
18.06.22
42,8
25.07.19
40
12.08.03
36,4
09.09.23
29,3
02.10.23
21
07.11.15
16,8
07.12.00
42,8
2019
Précipitations (mm) 59,9 53,7 53,5 51,9 73,1 60,7 60,8 59,9 52,6 64,9 67,1 76,6 734,7
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
  1. Fiche de la borne géodésique du pont sur l’Yvette sur la base de données de l’Ign. Consulté le 14/10/2009.
  2. Fiche de la borne géodésique de Chevry 2 sur la base de données de l’Ign. Consulté le 14/10/2009.
  3. Fiche de la borne géodésique de l’Abbaye sur la base de données de l’Ign. Consulté le 14/10/2009.
  4. Fiche de la borne géodésique du plateau de Belleville sur la base de données de l’Ign. Consulté le 14/10/2009.
  5. Fiche de la borne géodésique de l’église sur la base de données de l’Ign. Consulté le 14/10/2009.
  6. Fiche de la borne géodésique du Christ de Saclay sur la base de données de l’Ign. Consulté le 14/10/2009.
  7. %2FC125 Fiche géologique de Gif-sur-Yvette sur le site du Brgm. Consulté le 20/08/2012.
  8. a et b Association VYF, Compte-rendu de la rencontre du 15/01/2009
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  13. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Gito au .

Il s'agit d'un toponyme obscur, probablement prélatin qu'il convient peut-être de rapprocher de Gien.

Le nom de la rivière l’Yvette est issu de l'ancien français ive, eve (du latin aqua) signifiant « eau », suivi du suffixe diminutif -ette, d'où le sens global de « petite eau ». La mention du nom de la rivière fut ajoutée en 1932.

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 319a.
  2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.

Histoire

Les origines

La présence humaine est attestée sur le plateau de Moulon dès le néolithique grâce à une fouille archéologique préventive, au cours de laquelle les restes d’un village celtique, datant de la fin du . Il s’agissait d’un assez gros village composé d’une quinzaine de bâtiments construits en bois, sur pilotis, avec des murs en torchis. Des bâtiments secondaires à vocation agricole (grange, étable, grenier) et peut-être artisanale ont été découverts à proximité de ces maisons.

Ce village s’inscrivait dans un paléo-paysage agricole, et possédait peut-être une capacité défensive grâce à son implantation en rebord de plateau. Après la conquête romaine (de -58 à -51), la commune se trouva sur le passage de la voie romaine entre Lutèce et Autricum.

Du Moyen Âge à la Révolution industrielle

Carte de la région au XVIIe siècle par Cassini.

Au église qui ne fut achevée qu’à la fin du abbaye du Val-de-Gif, tenue par des bénédictines qui disposait alors d’un domaine de dix hectares. L’abbaye bénéficia d’une restauration commandée par l’évêque de Paris Maurice de Sully.

Des vestiges d'habitations dans le bourg actuel, datant du . Durant la guerre de Cent Ans, le territoire et l’abbaye furent dévastés.

Au jansénisme fut disgraciée et le domaine partagé. Deux familles se succédèrent à la tête de la seigneurie, les Mérault puis les Débonnaire. À cette époque, le bourgeois parisien Gilles de Trapu fit construire le château de Belleville. En 1754, Claude Mérault commanda la construction du château de Button, qu’il ne vit jamais fini puisqu’il en fut achevé qu’en 1771 alors que la famille Débonnaire avait pris possession du domaine.

Lors de la Révolution, l’abbaye fut dissoute et vendue le à un bourgeois versaillais qui démantela les bâtiments pour en vendre les pierres.

Au fraise dans la vallée et les céréales sur les plateaux. Des équipements importants furent ajoutés, des lavoirs, une école, un marché. En 1859, Napoléon III offrit à la paroisse un tableau de Louis Dauberon représentant un Ecce Homo.

En 1867, Gif fut reliée à la Ligne de Sceaux et sa Gare de Gif-sur-Yvette fut inaugurée le . Celle de Courcelle (la maison du garde-barrière qui a été agrandie) a été inaugurée le . En 1831, le baron Claude François de Méneval, secrétaire de fit construire le château de l’Ermitage.

En 1882, l’écrivain et salonnière Juliette Adam s’installa dans l’ancien domaine de l’abbaye et y organisa des fêtes littéraires. Elle participa ainsi à la mode des résidences secondaires, construites par les bourgeois parisiens dans la vallée de Chevreuse.

Histoire contemporaine

En 1912, Édouard Noetzlin, directeur de la Banque de Paris et des Pays-Bas, acquit le château de Button. Pendant la Première Guerre mondiale, le château de Courcelle devient un Hôpital auxiliaire pour convalescents militaires (HACM). Après la guerre qui vit la perte de quarante-cinq Giffois, la commune de Gif connut une importante croissance démographique. La ville prit le nom de Gif-sur-Yvette en 1932. Le fut inauguré le monument aux morts communal. En 1922, le château de Belleville fut transformé en école agricole et ménagère par sa propriétaire Léontine Thome. En 1938, la commune acheta le château de l’Ermitage pour y installer la mairie.

En 1946, le Centre national de la recherche scientifique racheta au fils d’Édouard Noetzlin, le géologue Jacques Noetzlin , la propriété de Button pour y construire des laboratoires de recherche, dont le Phytotron. Des logements de fonction du Commissariat à l'énergie atomique furent construits dans la propriété du Val Fleury, acquise en 1947.

En 1952, Fernand Léger acheta l’ancienne guinguette du Gros Tilleul pour y installer son atelier. La même année, le duc de Windsor et Wallis Simpson y acquirent une maison de campagne, Le Moulin de la Tuilerie, vaste demeure créée à partir d'un ancien moulin et de plusieurs granges (ils vivaient à Paris villa Windsor). Ce fut le seul bien immobilier que posséda le couple ensemble, et ils y passèrent leurs week-ends pendant une vingtaine d'années, y recevant de nombreux invités célèbres, parmi lesquels Richard Burton et Elizabeth Taylor, Cecil Beaton et Marlene Dietrich.

Dans les années 1960 et 1970 Gif connut un important développement démographique. Au début des années 1960, la municipalité décida la construction d'un vaste ensemble de logements mêlant HLM, « immeubles à loyers normaux » et appartements en accession à la propriété. Elle acquit alors un terrain vierge de 17 . Un autre projet d'envergure prit naissance en 1969 : la création d'une zone d'habitation majoritairement pavillonnaire « à l'américaine » sur le plateau sud de la vallée, qui allait devenir le quartier de Chevry. La zone envisagée se trouvait sur trois communes : Gometz-la-Ville (52 %), Gif-sur-Yvette (42 %) et Gometz-le-Châtel (5 %). Les trois communes créèrent une zone d'aménagement concerté (ZAC), dont le rattachement entier à Gif-sur-Yvette fut finalement décidé en 1974.

En 1972, l’ancienne demeure de Fernand Léger accueillit les diplomates Henry Kissinger et Lê Đức Thọ pour négocier les Accords de paix de Paris. En 1975 s’installa sur le plateau du Moulon l’École supérieure d'électricité, confirmant encore la vocation de la ville dans les domaines des sciences et de l'enseignement. En 1976, elle compléta l'acquisition du quartier de Chevry en achetant à la commune de Gometz-la-Ville le château de Belleville pour y installer une maison des associations.

En 1985, l’église Saint-Rémi bénéficia d’une campagne de restauration.

En 2003, la commune racheta le château du Val Fleury. Le , la ville subit un très fort orage entraînant une crue imprévue des cours d’eau, nécessitant l’évacuation de deux cents personnes. Le quartier du centre-ville, où coule la Mérantaise fut inondé, l’eau y atteignant deux mètres par endroits.

  1.  », sur inrap.fr, .
  2. Fouilles et découvertes à Gif. Gif Infos, no 372, novembre 2011, p. 7.
  3. Fiche de l’abbaye (archive). Consulté le 25/10/2009.
  4. (ISBN ).
  5. Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! : des villes de banlieue dans la grande guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 ISBN ), p. 35.
  6. Monument aux morts - Gif-sur-Yvette (archive) consulté le=2015.10.7.
  7. L'histoire du domaine du campus de recherche de Gif-sur-Yvette (archive) consulté le=2015/10/7.
  8. «  », sur INA, (consulté en ).
  9. a et b Mairie de Gif-sur-Yvette, Robert Trimbach – Un homme, une ville. Supplément no 22 au mensuel municipal d'informations Gif Infos. Septembre 2010.
  10. «  », sur INA, (consulté en ).
  11. Histoire de la commune sur son site officiel. Consulté le 03/2024.
  12. L’église Saint-Rémi sur le site officiel de la commune. Consulté le 03/2024.

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