Gazeran
Localisation
Gazeran : descriptif
- Gazeran
Gazeran est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Géographie
Situation
Vaste commune rurale, largement boisée, Gazeran est incluse dans le massif forestier de Rambouillet et au commencement de la riche région agricole de la Beauce et à 5 km de Rambouillet.
Hydrographie
La commune est arrosée par la Guéville, petite rivière, affluent de la Drouette, qui prend sa source dans le parc du château de Rambouillet et qui se jettera plus tard dans l'Eure (rivière)
Communes limitrophes
Transports et voies de communications
Réseau routier
Gazeran est traversée par l'ancienne route nationale 306 (actuelle RD 906) un axe important reliant Rambouillet à Épernon.
Desserte ferroviaire
La commune dispose de la gare de Gazeran qui est située sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest desservie par des trains omnibus du réseau TER Centre-Val de Loire, circulant entre Paris-Montparnasse et Chartres .
Bus
La commune est desservie par les lignes 20, 24, 30, 60, 89 et B du réseau de bus Centre et Sud Yvelines.
Autres
Le sentier de grande randonnée GR 1 traverse le territoire de la commune, de Rambouillet à l'est jusqu'à Poigny-la-Forêt au nord-ouest.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Léger-en-Yvelines à 10 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Waswing, Waswinganum, Wasiringus en 885 dans une charte du comte Eudes, fils de Robert le Fort, Wasiringo au , Gaserent, Gasserent, Gasserend, Gaseran en 1201, et enfin Gazeran en 1793.
Il s'agit d'un type toponymique germanique en –ing,. Ce suffixe a régulièrement évolué vers la terminaison -an en français (exemples : chambellan ; cormoran ; paysan ; etc.).
Selon Marianne Mulon, le premier élément Gazer- représente le nom de personne germanique Gashari, alors qu'Albert Dauzat propose sans conviction l'anthroponyme germanique Wasuger.
Remarque : aucune de ces deux hypothèses n'est réellement satisfaisante sur le plan phonétique : les formes les plus anciennes montrent que le toponyme initial commence par W-, or il ne peut procéder de G-, dans l'histoire de la phonétique française, c'est l'inverse (exemple : verbes *war-ôn > gar-er; *ward-ôn > gard-er; etc., substantifs *wrakjo > gars, garçon; etc., anthroponymes Warinhari > Garnier, etc. Quant à l'hypothèse Wasuger, les formes en Wasw- Wasir- ne permettent pas de confirmer la présence d'un [g].
- Les noms de lieu de la France, 1920[réf. incomplète].
- Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN ).
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, page 239.[réf. incomplète].
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
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- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 313.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
Histoire
Les seigneurs de Gazeran sont connus dès le commencement du Orderic Vital.
Thierry de Gazeran, l'un des plus grands seigneurs de son temps à la cour du roi Louis VII le Jeune, signa, avec Guy le Bouteiller de Senlis et Anseau de l'Isle, la charte de commune accordée à la ville de Compiègne.
Simon de Gazeran figura en 1181 comme témoin des deux chartes du prieuré de Brethencourt, délivrées par Simon III de Montfort. Il signa jusqu'en 1213 beaucoup de chartes de Simon III. Sa fille se fit religieuse à Yerres et il donna à l'abbaye le moulin de Gazeran comme dot.
En 1209, Mainier de Gazeran (mort avant 1226) prend comme cens de l'abbaye d'Yerres ce même moulin de Gazeran, pour six muids de seigle et redevance annuelle et 20 sous parisis par an. Il notifie aussi que son fils Simon de Gazeran, chevalier, et son épouse ont ratifié la donation faite aux Vaux de Cernay par Mathilde, femme de Mainier d'un muid de blé à prendre sur sa grange d'Ossonville ou Ouarville (Eure-et-Loir). Mainier donna aux Moulineaux (ancien prieuré de Poigny) un muid de blé sur le moulin de Gazeran.
Simon de Gazeran, chevalier, donna aux Vaux de Cernay un demi-muid de blé à prendre annuellement sur sa grange d'Ossonville à la Toussaint de chaque année. Simon de Gazeran fut le bienfaiteur d'un grand nombre d'abbayes et de prieurés. Il se croisa avec le roi Saint Louis et mourut comme lui en Terre Sainte en 1270.
En 1307, le châtelain de la maison de Saint-Priest (Eure-et-Loir), propriétaire de vastes domaines près de Tours, encourut la disgrâce du chapitre de Notre-Dame de Chartres pour avoir appréhendé au corps un homme que les chanoines disaient de la famille Simon de Gazeran.
Vers la fin du XIVe siècle, l'héritier de Gazeran porta cette châtellenie avec celle d'Ouarville à la maison de Prunelay ou Prunelé (ancien château disparu d'Eure-et-Loir), originaire des Portes, près d'Étampes.
La famille de Prunelay a possédé Gazeran jusqu'en 1706 et Ouarville jusqu'à la fin du XIXe siècle. En 1708 le château devient propriété du comte de Toulouse, mais qui cesse de l'habiter, le démolit et en utilise les pierres à Rambouillet.
Au début du .
- « » (consulté le ).
Héraldique
Blason | Le blason de Gazeran se présente ainsi :
De gueules à six annelets d'or posés 3, 2 et 1, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or, à deux cotices ondées d'argent brochant sur le tout du chef. |
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Détails |
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Gazeran dans la littérature
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