Fontenay-sous-Bois
Localisation

Fontenay-sous-Bois : descriptif
- Fontenay-sous-Bois
Fontenay-sous-Bois est une commune française située dans le département du Val-de-Marne à la limite de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Située à 3 km à l'est de Paris, la ville est bâtie entre 44 et 111 mètres d'altitude, à cheval sur la terminaison du long plateau de Belleville, ligne de crête qui sépare les bassins versants de la Seine et de la Marne
La nature des sols a donné naissance à de nombreuses sources qui valurent à la cité son nom de Fontenay
Sa proximité avec le bois de Vincennes lui permit de se démarquer d'autres communes homonymes. L'arrivée du chemin de fer au XIXe siècle marque le début de l'essor de la ville
Celle-ci se développe rapidement avec l'arrivée de Parisiens à la recherche de lieux de villégiature puis s'industrialise au début du XXe siècle avec l'arrivée d'usines et de nouveaux habitants
Dans les années 1970, la ville perd ses dernières terres agricoles où est née la Belle de Fontenay
Elles sont remplacées par une ville de plus en plus verticale liée à la pression démographique dans la région. Fontenay est desservie par les lignes A et E du RER et par l'autoroute A86
Elle dispose de nombreux équipements éducatifs, sportifs, culturels et sanitaires et accueille sur son territoire le premier pôle tertiaire de l'Est parisien
Ce pôle économique, pendant à l'est de Paris du quartier de la Défense, s'étend sur 160 ha et compte de plusieurs centaines milliers de m2 de bureaux et un centre commercial régional
Elle accueille plusieurs milliers d'employés et de nombreuses entreprises de premier plan parmi lesquelles la Société générale, Axa ou encore BNP Paribas.
Géographie
Localisation
Fontenay-sous-Bois est une ville de la proche banlieue Est parisienne, située à 3 Paris.
C'est la Val-de-Marne par sa superficie (5,58 [Quand ?], et la ville la plus au nord du département.
Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, ainsi que dans son aire urbaine, sa zone d'emploi et son bassin de vie.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Le Perreux-sur-Marne, Montreuil, Neuilly-Plaisance, Nogent-sur-Marne, Paris, Rosny-sous-Bois et Vincennes.
Évolution territoriale
De nos jours, le territoire communal s'étend sur 5,58 .
Le territoire de Fontenay était auparavant plus étendu mais sa superficie n'a fait que diminuer au fil des siècles notamment avec des remembrements successifs de son territoire en faveur de :
- Saint-Maur/Joinville-le-Pont : l'ancien hameau de la Branche du Pont de Saint-Maur qui appartenait à la paroisse de Fontenay en est détaché au cours du M. de Perefixe, archevêque de Paris le et de M. de Harlay, archevêque, le ) et intégré à la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur. Le hameau est érigé en commune en 1790 et prend le nom de Joinville-le-Pont en 1831.
- Nogent-sur-Marne : en 1791, le territoire de Beauté sur lequel était bâti le château de Beauté, jusque-là dans la paroisse de Fontenay, est attribué à Nogent-sur-Marne.
- Vincennes : à partir du [réf. incomplète], plusieurs territoires de l'ouest de Fontenay, en particulier sa maladrerie fondée en 1144, sont rattachés à la ville de Vincennes (quartier Diderot et du Domaine du Bois)
- Paris : en 1929, la commune perd 258 hectares du bois de Vincennes à la suite de l'annexion de ce dernier par la Ville de Paris. Cette partie du bois contenait notamment le couvent des Minimes[réf. nécessaire].
Géologie et relief
La ville est partagée par une ligne de crête orientée nord-ouest / sud-est, terminaison du long plateau de Belleville. Cette ligne de crête départage les bassins versants de la Seine (dépression sud-ouest vers le bois) et de la Marne (dépression nord vers Rosny et Neuilly). De part et d'autre de cette ligne, de fortes pentes descendent jusqu'au bois de Vincennes et à l'autoroute A86.
Les altitudes varient de 111 mètres au nord et au nord-est à 44 mètres dans les parties est et sud-ouest.
10 % du territoire communal est occupé en sous-sol par d'anciennes carrières de gypse, utilisé pour la fabrication de plâtre, et de calcaire, exploitées jusqu'en 1928.
Les couches d'argile imperméable qui affleurent à flanc de coteau sont à l'origine des nombreuses sources qui ont donné son nom à la ville.
Hydrographie
La ville tient son nom des nombreuses sources qui existaient sur son territoire. C'est la raison pour laquelle le conseil municipal adopta la devise Querno Sub Tegmine Fontes, qui signifie « sous la ramure d'un chêne, les fontaines ». Ces sources alimentaient de petits rus dont certains furent captés pour alimenter les abreuvoirs du château de Beauté ou pour alimenter les douves du château de Vincennes. D'autres alimentaient plusieurs fontaines. Les sources ont toutes disparu au cours du assainissement.
À cheval sur la terminaison de la butte de Belleville qui sépare les bassins versants de la Seine et de la Marne, le territoire de la commune ne comprend pas de cours d'eau. Néanmoins des toponymes rappellent l'existence d'éléments géographiques ayant existé dans le passé à l'instar de ruisseaux (rue du Ruisseau, rue de la Fontaine du Vaisseau, rue des Rieux), de mares (mare à Guillaume, mare aux Marchais) ou encore de marais (rue des Marais).
Ruisseaux
- Ru de la Fontaine du Vaisseau prenait naissance sur le coteau près de Montreuil et mêlant ses eaux à celles du ru Coin s'écoulait vers le nord de la commune, traversait une mare (mare à Guillaume) et prenait la direction du Grand Marais sur le territoire de la commune de Neuilly-Plaisance puis rejoignait la Marne sous le nom de rivière Madame (vers 1863) dont le tracé servait de frontière entre le Perreux et Neuilly-Plaisance.
- Ru Coin prenait naissance sur le coteau près de Montreuil sans doute à la source de la rue Poussin, coulait le long de la rue des Rieux et empruntait le côté pair de la rue Balzac avant de rejoindre le ruisseau de la Fontaine du Vaisseau.
- Ruisseau des Rosettes situé entre la rue Roublot, la rue Gambetta et la rue Jules-Ferry et encore présent dans le toponyme de la rue dite du Ruisseau. Il profitait de l'écoulement permanent d'une fontaine installée au croisement avec l'actuelle avenue de la République.
Mares
Au début du qui ont disparu de nos jours. Au nord de la commune, la mare à Guillaume, dont le souvenir est évoqué par la rue éponyme était sans doute alimentée par des eaux de source et de ruissellement provenant du ru de la Fontaine du Vaisseau. La mare aux Marchais sur le plateau est devenue la place Michelet à la suite de travaux d'assainissement entrepris au début du XXe siècle.
Marais
Le nord-est de la commune situé à la limite avec la commune de Neuilly-Plaisance (quartier des Alouettes) était occupé au prairie humide où se trouvaient des prés, des pâtures et des oseraies. Ces marais sont encore évoqués de nos jours dans le nom de rues telles que la rue des Marais, le chemin de la Prairie, rue des Joncs-Marins et dans la toponymie des anciens lieux-dits « les marais sous le bois de l'Aulnaye », « les sablons des marais » et « les marais près le Bois-Cadet ». Cette zone continuait sur le territoire de la commune de Neuilly-Plaisance et prenait le nom de Grand Marais. Elle fut achetée par Charles, Henri, Désiré Poulet-Langlet en vue d'y construire des lotissements.
Fontaines
Le grand nombre de sources sur le territoire communal a également permis la création de plusieurs fontaines :
- fontaine des Carreaux qui n'existe plus était située à l'angle de la rue André-Laurent et de l'actuelle avenue de la République
- fontaine des Rosettes initialement située à l'angle de l'avenue de la République et de la rue du Ruisseau, elle fut déplacée en 1856 sur décision du conseil municipal. Son eau se déversait en effet en plein champ et donnait naissance au ru des Rosettes. En dehors de toute agglomération, elle fut déplacée et ses eaux détournées jusqu'à la fontaine qui prit son nom rue Mauconseil. Celle-ci fut supprimée en 1927 lors de travaux de voirie avant d'être réinstallée. Le chemin des Sources correspond au trajet des eaux de cette source vers le nouvel emplacement de la fontaine.
- fontaine de l'ancienne place d'Armes (place du Général-Leclerc) supprimée vers 1862 du fait d'importantes fuites qui posaient des problèmes d'insalubrité. Elle a été réinstallée en 2002 lors du réaménagement du carrefour et de la place.
- fontaine Saint-Germain située rue de Rosny non loin du parc du château seigneurial abattu en 1817. Ses eaux ont été détournées vers la fontaine de la place d'Armes.
- fontaine d'Emeris située à l'emplacement du château seigneurial remplacé aujourd'hui par la mairie. Ses eaux sont transportées par un tuyau vers un regard situé dans le clos d'Orléans, en lisière du bois de Vincennes.
- fontaine des Pissarons située rue de l'Ancienne-Mairie, elle déversait son trop-plein d'eau sur la place et les rues avoisinantes. Elle est remplacée par une borne-fontaine en 1862.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Joinville-le-Pont à 3 vol d'oiseau, est de 12,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2,5 | 4,7 | 7,1 | 10,6 | 13,9 | 15,8 | 15,6 | 12,4 | 9,3 | 5,6 | 3,1 | 8,6 |
Température moyenne (°C) | 5,2 | 6 | 9,2 | 12,4 | 15,8 | 19,1 | 21,3 | 21,1 | 17,4 | 13,3 | 8,7 | 5,6 | 12,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,9 | 9,5 | 13,7 | 17,6 | 21 | 24,3 | 26,8 | 26,5 | 22,5 | 17,4 | 11,7 | 8,1 | 17,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,6 17.01.1985 |
−12,1 07.02.1991 |
−6,6 01.03.05 |
−2,5 12.04.1986 |
1 08.05.1997 |
4,8 04.06.1991 |
7,5 14.07.08 |
6,8 29.08.1986 |
4 18.09.10 |
−1 28.10.03 |
−6,8 24.11.1998 |
−9,5 29.12.1996 |
−15,6 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,3 27.01.03 |
22,5 27.02.19 |
27,5 31.03.21 |
31 20.04.18 |
33,4 27.05.05 |
38,9 21.06.17 |
42,5 25.07.19 |
41 12.08.03 |
35,9 08.09.23 |
31 03.10.11 |
22,5 08.11.15 |
17,2 17.12.15 |
42,5 2019 |
Précipitations (mm) | 52 | 47,1 | 46,3 | 45,4 | 62,9 | 54,2 | 59,1 | 55,9 | 49,9 | 56,2 | 59,2 | 65,8 | 654 |
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- ↑ Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris : Concernant la fin des paroisses du Doyenné de Montmorency & le commencement de celles du Doyenné de Chelle, lire en ligne), p. 47.
- ↑ Paroisses et communes de France : Région parisienne par Jacques Dupâquier - 1974 p. 407
- ↑ Hyacinthe Langlois, Dictionnaire classique et universel de géographie moderne… par Hyacinthe Langlois…, p. 944.
- ↑ Geoportail - carte état major - environ de paris (1818-1824).
- ↑ Géoportail - Cartes de l'État-Major - Environ de paris (1820-1866)
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- ↑
- ↑ « », sur archives.fontenay-sous-bois.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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Toponymie
L'origine du nom de Fontenay se situe dans les nombreuses fontaines qui existaient jadis sur son territoire. Fontenay portait le nom de Fontanedus en 848 et évolua en aput Fontenete en 1194.
Pour différencier les 28 Fontenay de France, un complément distinctif a été donné à la plupart d'entre eux. Le bois de Vincennes a été retenu pour caractériser Fontenay-sous-bois. Mais la forme actuelle ne s'est stabilisée que tardivement. En effet, au XVIIIe siècle la forme « Fontenay-sur-le-bois-de-Vincennes » est courante et au XIXe siècle la forme « Fontenay-sur-le-bois » prévaut.
- ↑ Toponymie générale de la France, par Ernest Nègre p. 300.
Histoire
Ancien Régime
L’abbé Lebeuf, dans son Histoire du diocèse de Paris, indique que la première mention de Fontenay remonte à 847. En 982, un acte indique que l'église de Fontenay est dépendante de la cathédrale de Paris.
Le roi Charles V fait capter les eaux des sources de Fontenay pour alimenter les abreuvoirs du château de Beauté. Les conduits passent à travers le village, et le roi exempte les habitants du droit de prise et des impôts qui se lèvent pour la chasse aux loups, à condition qu'ils entretiennent et nettoient les conduits.
En 1219, il existe une maladrerie située à la lisière du bois de Vincennes.
L'église date de ou d'Henri II.
Sous l'Ancien Régime, la seigneurie de Fontenay appartient à l'abbaye Saint-Victor. La culture de la vigne est la principale activité agricole.
En 1767, Jacques Maquer achète les terres de l'abbaye et devient seigneur de Fontenay. Il habite alors un château, maintenant disparu, situé dans l'actuel parc de la mairie.
En 1779, le Clos dit d'Orléans fut déboisé sur le Bois de Vincennes pour élever des chevaux anglais et organiser des courses où figurèrent le duc de Chartres père du roi Louis Philippe et le comte d'Artois qui devint Charles X. Ces courses cessèrent en 1788 au grand regret des habitants à qui elles procuraient une source de revenus intéressante en écoulant leurs productions agricoles. Le clos fut rendu à l'agriculture par la vente qui en fut faite comme domaine national. En 1803 il fut divisé en une cinquantaine de lots.
Aux confins des territoires de Montreuil et de Vincennes, il existe une léproserie accueillant les malades de Bagnolet, de Montreuil, de Neuilly-sur-Marne et de Fontenay.
Avant la Révolution, Fontenay-sous-Bois fait partie de la généralité et de l'élection de Paris et est une paroisse du doyenné de Chelles.
La Révolution
En 1789, les habitants rédigent un cahier de doléances inspiré par des valeurs fortes comme la Liberté et l'Égalité. Ils demandent la suppression des privilèges, l'accession des membres du tiers état aux charges publiques, le droit de chasse pour tout le monde, etc.
Le , en vertu de la loi du , le maire, monsieur Lameau, clôture les registres des baptêmes, mariages et sépultures et transfère l'état civil à la commune.
Au | ]
Le , le conseil municipal, à l'unanimité, déclare son adhésion à la République et au gouvernement né de la révolution de février.
Le 28 décembre 1851, le Conseil municipal soutient les actes du 2 décembre, et fait voter « une adresse de félicitations à Monsieur le Président de la République pour les bienfaits que ses actes de vigueur et de fermeté ont déjà procurés à la France ». souhaitée]
Au cours de l'histoire, la municipalité a souvent à se préoccuper de la question du bois du Parc de Vincennes, comme on le nommait alors. Ainsi, le , le Conseil émet ainsi le vœu de voir l'étroite entrée du Parc élargie au-delà du logement du portier. C'est seulement en novembre 1961 que le maire a l'autorisation d'acquérir le terrain situé devant la gare ferroviaire pour élargir la voie routière, et ainsi désengorger la circulation.
En 1856, le chemin de fer de Mulhouse traverse le Val de Fontenay. Il faudra plus d'un siècle pour qu'il s'y arrête.
En 1859, on peut aller à Paris par le train par la ligne de la Bastille, puis, vers 1890, par le tramway des Chemins de fer nogentais.
En 1872, l'usine de fabrication de sinapismes dirigée par Paul Jean Rigollot qui a inventé le produit en 1866, est ouverte à la limite de Vincennes à l'emplacement de l'actuel carrefour des Rigollots.
D'autres industries s'installent à Fontenay parmi lesquelles la fabrique de pianos Gaveau et une usine de parapluies près de l'actuel carrefour qui en a pris le nom.
En 1887, est créé l’Hospice Intercommunal par les communes de Fontenay, Montreuil et Vincennes.
Au cours du Nicolas Dalayrac, Pixérécourt), des écrivains (Béranger, Hector Malot), des inventeurs (Beau de Rochas) trouvent le calme à Fontenay.
Le fort de Nogent est construit de 1841 à 1848.
À travers les guerres
Fontenay a peu souffert de la guerre de 1870-1871. En , les canons prussiens bombardent le fort de Nogent. Il ne tombe pas mais est livré aux Prussiens lors de la reddition du .
Pendant l'occupation prussienne, la municipalité n'émigre pas, elle suspend juste ses réunions entre et . Les écoles subissent un bombardement éphémère. Mais les habitants de Fontenay subissent l'occupation étrangère pendant plusieurs mois.
En , Sioul, artilleur cantonné à l'école Jules Ferry, rue Roublot, qui avait assisté à la création par Bach (Charles-Joseph Pasquier) de Quand Madelon... (paroles de Louis Bousquet et musique de Camille Robert) à l'Eldorado, chante Quand Madelon... à ses camarades. La chanson obtient un véritable succès. Les canonniers la diffusent. En 1921, une plaque est apposée sur la façade de l'école. Elle rappelle que « la Madelon est partie d'ici en pour faire le tour du monde ».
Dans la nuit du 30 au , au cours de la première attaque massive de l'aviation allemande, Fontenay-sous-Bois est bombardée. Une bombe détruit des pavillons de la rue du Châtelet (aujourd'hui rue Charles-Bassée), faisant plusieurs victimes.
La Première Guerre mondiale fait plus de 623 victimes.
De nombreux Fontenaysiens et Fontenaysiennes s'engagerent dans la guerre d'Espagne aux côtés de la République. Trois y moururent en 1937.
La Seconde Guerre mondiale fait 390 victimes, soldats tués au combat, prisonniers, fusillés et déportés engagés dans la Résistance. Le nom de nombreuses victimes a été gravé sur le monument de la place des Martyrs-de-la-Résistance, dont les cinq membres de la famille Sztajnzalc, déportés parce que juifs.
Le 23, 24 et , de violents combats opposent les soldats de la Feldgendarmerie installés dans le fort de Nogent, aux membres des organisations de Résistance. Une certaine chanson, nommée « La Madelon » a été chanté par des résistants qui nommera une fête municipale (du 11 au ). Les occupants sont chassés, mais 30 Fontenaysiens paient de leur vie leur héroïsme face à l'ennemi dont le dernier et inutile geste est de bombarder la gare de marchandises.
L'histoire contemporaine
La « Belle de Fontenay », variété traditionnelle de pomme de terre et doyenne des variétés françaises à chair ferme, apparaît à Fontenay-sous-Bois vers 1885 et est inscrite en 1935 au catalogue officiel des variétés (à la création de ce dernier),
En 1960, la plaine orientale sur laquelle se trouvent les cultures fruitières, est déclarée ZUP (zone à urbaniser en priorité). L'usine de sinapismes des Rigollots ferme ses portes.
La première pierre de l'hôtel de ville est posée le par le maire Louis Bayeurte. L'édifice est inauguré le par Charles Hernu et Georges Marchais.
La partie de la rocade A86 reliant les autoroutes A3 et A4, passe par Fontenay. Elle a été mise en service en deux étapes : d’abord la portion nord, de A3 à la sortie Fontenay ; ensuite la portion sud (de Fontenay à A4) est mise en service en 1989, avec le tunnel de Nogent.
La présence à la fois de desserte par autoroute et gares RER favorise un essor économique important qui fait de Fontenay-sous-Bois la première zone de bureaux de l'Est Parisien avec des dizaines de milliers d'emplois en particulier dans le secteur bancaire[évasif].
- ↑ Adolphe Joanne, Les environs de Paris illustrés : itinéraire descriptif et historique, Paris, , 847 lire en ligne).
- ↑ Ermete Pierotti, Rapports militaires officiels du siège de Paris de 1870-1871 ; suivis du Dictionnaire historique, de la carte des environs et fortifications de Paris, Paris, J. Cherbuliez, , 428 lire en ligne).
- ↑ H. Parizot et A.V. Boileau, Guide-album historique et descriptif du bois de Vincennes et du chemin de fer de Paris à Vincennes et à La Varenne-Saint-Maur, Paris, , 296 lire en ligne), p. 153.
- ↑ Fernand Bournon et Direction des affaires départementales de la Seine, siècle, Fontenay-sous-Bois : notice historique et renseignements administratifs, Montévrain, , 118 lire en ligne).
- ↑ Charles-Louis Chassin, Les élections et les cahiers de Paris en 1789, lire en ligne).
- ↑ Anne-Laure Abraham, « Le carrefour des Rigollots à Fontenay », Le Parisien, (lire en ligne).
- ↑ « », sur archives.fontenay-sous-bois.fr (consulté le )
- ↑ Marion Ducrocq, « Fontenay : ils s’appelaient Abraham, Ezryel, Israël, Sura et Anna : La ville a rendu hommage ce mardi aux victimes de la rafle du Vél d’Hiv et à toutes les victimes juives de la ville. Dont la famille Sztajnzalc, qui avait trouvé refuge boulevard de Verdun », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, marion ducrocq (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Récit de la libération de Fontenay par un témoin.
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Fontenay-sous-Bois dans la littérature
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2 ouvrages en rapport avec Fontenay-sous-Bois
- Le Syndrome [E] (Sharko et Henebelle, 29/10/2020)
- Le syndrome [E] (Sharko et Henebelle, 13/10/2011)
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