Fontenay-aux-Roses
Localisation
Fontenay-aux-Roses : descriptif
- Fontenay-aux-Roses
Fontenay-aux-Roses (prononcer [fɔ̃tnɛoʁoz] ) est une commune française dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud-ouest de Paris. Elle se situe à huit kilomètres de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Géographie
Description
Fontenay-aux-Roses est une ville de la proche-banlieue sud de Paris située au nord de la région naturelle du Hurepoix, elle est située à 8,8 kilomètres de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Fontenay-aux-Roses est traversée par la Coulée verte du sud parisien qui reprend une partie de la via Turonensis, l'une des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
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Vue sur Paris depuis Fontenay-aux-Roses.
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La Coulée Verte passant à Fontenay-aux-Roses.
Localisation
Fontenay-aux-Roses est limitrophe des villes de Bagneux, Châtillon, Clamart, Le Plessis-Robinson et Sceaux.
Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Paris, Antony, Malakoff et Vanves ne sont pas directement limitrophes mais sont situées non loin.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 251 hectares ; l'altitude varie de 58 à 164 mètres pour une moyenne de 100 mètres.
Située à 8,8 kilomètres au sud-ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris et à 3,98 kilomètres de la porte de Châtillon, Fontenay-aux-Roses est localisée sur le plateau de Châtillon, à flanc d'un coteau dont le point le plus bas se situe au niveau de l'église des Blagis et le point culminant au Panorama. La commune bénéficie d'une situation géographique stratégique.
Hydrographie
Fontenay-aux-Roses est traversé d’ouest en est par le cours de l’ancien ru de la Fontaine du Moulin, appelé aussi ru des Blagis ou ru de Fontenay a limite communale avec Sceaux. Canalisé et mis en souterrain dans les années 1950, ce ru est devenu le collecteur des Blagis, servant au drainage des eaux pluviales. En amont, exutoire de l’étang Colbert du Plessis-Robinson. Une grande partie de ses eaux est dirigée via des collecteurs secondaires vers Choisy-le-Roi et la Seine, puis son débit allégé alimente le réservoir des Blagis, avant d’atteindre Bourg-la-Reine. L’ex-ru/collecteur se jette enfin à L'Haÿ-les-Roses dans la Bièvre également souterraine à ce confluent.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisy-le-Roi à 9 vol d'oiseau, est de 12,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
La première partie de son nom lui vient des nombreuses sources qui ruissellent sur son territoire, à flanc de coteau du plateau de Châtillon.
La deuxième partie de son nom s'explique par la faveur que connut la culture de cette fleur à partir du roses le Roi-Soleil. Cela explique en partie l'attrait que le bourg exerce sur les membres de la Société des Rosati de Paris, qui s'y réunirent chaque année de 1892 à 1992 et décernaient un titre de « Rosati d'honneur ».
- « », sur fontenay-aux-roses.fr (consulté le ).
- Liste des Rosati d'honneur depuis 1892, Archives de Fontenay-aux-Roses
Histoire
En 1168, cette seigneurie appartenait à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris.
La commune ne fut longtemps qu'un hameau de Bagneux. Quand cet écart devint assez important pour avoir sa propre église à la fin du [source insuffisante].
Au Moyen Âge le territoire de la commune est partagé par trois communautés ecclésiastiques :
- L'abbaye Sainte-Geneviève de Paris possède du XIe siècle à 1588 un fief dont les terres longent la commune de Bagneux.
- L'abbaye de Saint-Germain-des-Prés disposait du XIIe siècle à 1789 des terres limitrophes de Châtillon.
- Une dernière partie appartenait de 805 à 1789 au chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Du Hospitaliers disposaient des vignes de Fontenay, que le commandeur du prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran faisait cultiver. Celles-ci rapportaient, en 1190, 12 deniers et, en 1418, 10 livres et 8 sols.
En 1670, une partie de la seigneurie fut vendue au célèbre Colbert pour agrandir son domaine de Sceaux (plan de bornage du fief en 1675).
En 1701, elle passa au duc du Maine fils naturel de Louis XIV (plan de bornage du fief en 1724).
Il y avait aussi des fiefs secondaires, dont celui des Devin, depuis 1715 (Jacques Devin, 1675-1762, bourgeois de Paris ; père de Jacques-René Devin, 1700-1778, secrétaire du roi ; père de Jacques-Julien Devin ; père de Jean-Jacques Devin). Jacques-Julien Devin de Fontenay (1734-1817), seigneur en partie de Fontenay, président à la Chambre des Comptes en 1768, acquéreur du domaine de Maligny en 1791, beau-père de Thérèse Cabarrus (Mme Tallien) par son fils Jean-Jacques Devin (1762-1817), y avait un domaine avec château, en partie repris dans l'ENS (depuis résidence universitaire Olympe-de-Gouges, entre la rue Boucicaut et l’avenue Lombart).
- Histoire de Fontenay-aux-Roses de Germaine Mailhé - page 9
- « », sur fontenay-aux-roses.fr (consulté le ).
- Mannier (1872) p. 36
Héraldique
Blason | D'azur à la fontaine d'or jaillissante d'argent, posée sur une terrasse du même, au chef d'or chargé de trois roses de gueules boutonnées d'argent.
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Fontenay-aux-Roses dans la littérature
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