Dammarie-les-Lys
Localisation
Dammarie-les-Lys : descriptif
- Dammarie-les-Lys
Dammarie-les-Lys est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France
En 2021, elle compte 22 845 habitants.
Géographie
Localisation
La commune de Dammarie-les-Lys se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Elle se situe à 4,33 de Melun, préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris.
Communes limitrophes
Les communes les plus proches sont : Boissettes (2,0 La Rochette (2,2 Le Mée-sur-Seine (2,5 Melun (3,3 Villiers-en-Bière (3,5 Boissise-la-Bertrand (3,6 Vaux-le-Pénil (3,7 Livry-sur-Seine (3,7 km).
Géologie et relief
L'altitude varie de 43 mètres à 93 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 67 mètres d'altitude (hôtel de ville).
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire),.
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Carte du relief de Dammarie-les-Lys. -
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Dammarie-les-Lys.
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | ||||||||||||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
| ||||||||||||||||||
Pléistocène | |||||||||||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | |||||||||||||||||||
Miocène | non présent. | ||||||||||||||||||||
Paléogène | Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent. |
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul cours d'eau référencé : la Seine, fleuve long de 774,76 , en bordure nord-ouest de la commune.
Sa longueur totale sur la commune est de 0,78 .
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie.
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 . Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse ».
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Seine-Port à 8 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises,,.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau ». Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Dammarie-les-Lys comprend une ZNIEFF de type 1,,, le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Danemarie en 1253, ; Domna Maria subtus Lilium vers 1350 (Pouillé) ; Dannemarie lez le Lys en 1379 ; Dannemarie en 1385 ; Dannemarie lez Meleun en 1454 ; Dammarie sur le Lis en 1695; Dammarie les Fontaines en 1793 pendant la Révolution française, ; Dammarie en l'an IX.
L'hagiotoponyme caché de la commune provient d'un oratoire dédié à la Vierge Marie. Le préfixe dam, similaire au titre dom, marque la sainteté, comme dans les nombreux lieux-dits Dammartin par exemple. Dammarie est donc un hagiotoponyme caché, qui peut être mis en évidence par la graphie « Dame Marie (mère de Jésus) ».
À Dammarie est accolé, à l'aide de la préposition lès, le nom de l'abbaye du Lys, qui est située sur le territoire de la paroisse. Historiquement, on a donc Dammarie-lès-Lys, qui signifie l'oratoire de la Vierge situé à côté de l'abbaye du Lys.
De nos jours, on écrit Dammarie-les-Lys (sans accent). Cette orthographe est reprise par le Code géographique français et est donc la seule orthographe officielle.
- l'origine de Dammarie-lès-Lys d'après E. Nègre, 1990
- Cartulaire de Saint-Spire de Corbeil, p. 126.
- Archives nationales, P 141, fol. 44.
- Archives nationales, P 131, fol. 30.
- Archives nationales, P 131, fol. 89 v°.
- Archives de la Seine-et-Marne, E 902.
- Archives nationales, F17 10043, no 643.
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- et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 178.
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Histoire
De l'Antiquité à la Résistance
Dammarie-les-Lys existait déjà (sous une forme différente) dans l'Antiquité mais est mentionnée dès le Xe siècle.
Le village était formé de plusieurs hameaux : Dammarie-lès-Lys, Vosves et Farcy-lès-Lys.
La ville comporte les ruines de l'abbaye royale du Lys, abbaye cistercienne pour femmes, fondée en 1251 par Blanche de Castille et Saint Louis.
Sa construction débuta en 1244 et se termina vers 1253 sur une ancienne parcelle de vigne. En 1252, Blanche de Castille y fit sa dernière aumône. L'abbaye fut saccagée par les révolutionnaires vers 1793. Vendue en 1797, elle continua à se délabrer malgré les différentes restaurations entreprises.
Dammarie-lès-Lys entrera définitivement dans le XXe siècle avec l'apparition de l'industrie sur ses terres.
La fonderie Delatre & Frouard fut édifiée en 1911 par Pierre Courtier et inaugurée en 1917. Elle se situait à l'emplacement de l'ancienne fonderie Frébault. En 1949, elle se changea en laminoir. Sa fermeture définitive intervint en 1965. De cette société naîtra un ensemble de maisons individuelles construites après la Première Guerre mondiale en 1919.
La confiserie-chocolaterie Jacquin fut inaugurée en 1872. Elle se situait sur l'avenue de Chailly. L'entreprise fut cédée au groupe Perrier en 1962, puis une fusion d'entreprise s'opéra 1968 avec un déménagement sur Le Mée-sur-Seine en 1971. Sa fermeture définitive intervînt en 1980.
L'usine Everitube fut édifiée en 1927. Sa fermeture définitive intervint en 1996.
En 1959, un arrêté ministériel met en place la zone à urbaniser en priorité (ZUP) de la Plaine du Lys : 2 359 logements sont construits de 1965 à 1973. Louis Arretche, architecte ayant déjà officié dans les quartiers nord de Melun, en est l'urbaniste en chef. Elle regroupe de nos jours près de la moitié des habitants de la ville.
Les premières constructions se cantonnèrent aux alentours de l'abbaye puis sur le site des anciennes cités de l'usine Delattre et Frouard à partir de 1972. Plutôt que de réhabiliter le quartier le maire de l'époque a préféré y édifier un ensemble d'immeubles à l'image des villes voisines alors que le tissu industriel était déjà sur le déclin avec la fermeture définitive des fonderies Delattre et Frouard (+/- 800 pers.) en 1965, Ideal Standard (environ 1 200 pers.) en 1975 et le déménagement de la confiserie Jacquin en 1971.
En 1997, le quartier de la Plaine du Lys connaît de violentes émeutes à la suite du décès d'un jeune de la cité (Abdelkader Bouziane) lors d'une intervention de police. En 2002, deux autres jeunes de la ville, Xavier Dem et Mohamed Berrichi, décédèrent à deux jours d'intervalle, toujours dans le cadre d'opérations de police. S'ensuivit alors une longue bataille judiciaire et médiatique entre la municipalité et l'association Bouge qui bouge notamment, qui a fait l'objet d'un reportage sur Canal+, dans l'émission 90 minutes. Tour à tour l'OPHLM, puis la mairie et son maire Jean-Claude Mignon, furent condamnés à l'issue des actions en justice intentées par l'association Bouge qui bouge.
De 2011 à février 2014, la ville accueillait un parc d'attractions situé sur le terrain de la Cartonnerie, « Ty' Bamboo », dont les attractions étaient conçues pour des enfants entre 0 et 12 ans et dont Marcel Campion était le créateur.
Dans la Résistance
Un groupe de Résistants était formé dans la ville durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).
- « », sur mairie-dammarie-les-lys.fr, (consulté le ).
- CG Seine-et-Marne, 39-45 en Seine-et-Marne des lieux, des hommes..., /, ~2012, 71 (total) (lire en ligne), Page 39.
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Dammarie-les-Lys dans la littérature
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