Corbeil-Essonnes

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Corbeil-Essonnes : descriptif

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Corbeil-Essonnes

Corbeil-Essonnes (prononcé [kɔʁbɛj‿ɛsɔn] ) est une commune française située à vingt-neuf kilomètres au sud-est de Paris, dans le département de l’Essonne en région Île-de-France, issue de la fusion en 1951 des communes de Corbeil et d'Essonnes. Corbeil, cité gallo-romaine, château de défense de la Seine au Moyen Âge puis ville royale dès 1120, et Essonnes qui connut l’implantation de chasseurs au Paléolithique, de potiers gaulois et qui devint dès le XIIe siècle une importante ville industrielle sur la route de Paris, ont très tôt été liées dans leur développement économique et démographique, bénéficiant de la présence de la Seine et de l’Essonne, cours d’eau sources d’énergie pour les nombreux moulins, et des régions agricoles de Beauce et de Brie aux portes de la capitale

Des Grands moulins de Corbeil, qui alimentaient la royauté dès le XIIe siècle, à l'usine d'Altis Semiconducteur, fleuron de l'industrie moderne, Corbeil-Essonnes est une ville fière de son passé et de son savoir-faire. Issue de la fusion de deux communes en 1951, elle est aujourd'hui la deuxième ville du département de l'Essonne, riche d'un patrimoine architectural et culturel exceptionnel

Son passé ouvrier a forgé son identité et sa solidarité, valeurs qui perdurent encore aujourd'hui. Corbeil-Essonnes est résolument tournée vers l'avenir et s'engage avec dynamisme dans le renouvellement urbain

De nombreux projets sont en cours pour améliorer le cadre de vie et l'attractivité de la ville, tout en préservant son caractère unique. Ses habitants sont appelés les Corbeil-Essonnois.

Géographie

Situation

Corbeil-Essonnes est située dans la région Île-de-France, au sud de l’agglomération parisienne et au nord-est du département de l’Essonne, à la frontière entre les régions naturelles du Hurepoix à l’ouest, du Gâtinais au sud et de la Brie française au nord-est. La commune occupe un territoire approximativement triangulaire isocèle, la pointe orientée vers le sud, avec une base de trois kilomètres de long et des côtés de six kilomètres, créant une superficie totale de mille cent un hectares. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48° 36′ 38″ N, 2° 28′ 38″ E au point central de ce territoire.

Plus des trois-quarts de ce territoire sont urbanisés, 64,36 % étant effectivement construits, il ne subsiste alors en 2003 que 194 hectares d’espace « rural », situés en majeure partie sur les berges de la Seine et à l’ouest, à proximité du stade et du quartier de Robinson.

C’est ainsi au centre-ville que se situe le point le plus bas du territoire à seulement trente-deux mètres d’altitude, le terrain s’élevant rapidement vers le nord-ouest et le plateau du Hurepoix où se trouve le point culminant à quatre-vingt-douze mètres, en bordure de l’autoroute A6, seulement trois kilomètres plus à l’ouest de l’hôtel de ville.

Cité industrielle importante depuis des temps reculés, l’accès naturel à la commune par le fleuve fut largement enrichi, avec le passage sur son territoire de la route nationale 7 du nord au sud, de la route nationale 104 d’ouest en est et à l’extrême ouest de l’autoroute A6, qui traverse la ville voisine de Villabé. S’ajoute à ce réseau national un nœud routier départemental composé des RD 26, 33, 191, 446 et 448. Les transports ferroviaires sont assurés par le passage sur le territoire de deux branches de la ligne D du RER. La ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis du nord au sud-ouest, avec les gares de Corbeil-Essonnes et Moulin-Galant. La ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau, au départ de la gare municipale principale, qui dessert les gares d’Essonnes - Robinson et du Plessis-Chenet. Les obstacles naturels et infrastructures routières et ferroviaires morcellent la ville en 19 quartiers, accentuant la distinction entre les anciennes communes de Corbeil et d’Essonnes.

Importante à l’échelle de la région, la commune est située à seulement vingt-neuf kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France. Elle est implantée à quatre kilomètres au sud-est de sa voisine Évry-Courcouronnes, qui lui a ravi le statut de préfecture du département, quinze kilomètres au sud-est de Montlhéry, dix-sept kilomètres au nord-est d’Arpajon, dix-sept kilomètres au nord-est de La Ferté-Alais, vingt et un kilomètres au sud-est de Palaiseau, vingt-trois kilomètres au nord de Milly-la-Forêt, trente et un kilomètres au nord-est d’Étampes, trente-cinq kilomètres au nord-est de Dourdan et quinze kilomètres au nord-ouest du chef-lieu seine-et-marnais Melun. La commune est en outre située à soixante-dix neuf kilomètres au sud-est de son homonyme picarde Corbeil-Cerf et cent quarante-trois kilomètres à l’ouest de Corbeil dans la Marne.

Communes limitrophes

Le territoire de Corbeil-Essonnes est installé dans une boucle de la Seine.

Au nord, le fleuve la sépare d’Étiolles puis d’une partie de Saint-Germain-lès-Corbeil au nord-est, avant que la commune n’occupe les deux rives jusqu’à Saint-Pierre-du-Perray à l’est. Au sud-est, la rive droite limitrophe est occupée par les communes de Saintry-sur-Seine et Morsang-sur-Seine. Au sud, la route nationale 7 matérialise une partie de la frontière avec Le Coudray-Montceaux, suivit au sud-ouest par le village d’Ormoy. Le sud-ouest est aussi en limite de Villabé, séparée par le cours de l’Essonne. À l’ouest, Lisses marque le début de l’ancienne ville nouvelle, suivie au nord-ouest par la préfecture du département, Évry-Courcouronnes.

Rose des vents Évry-Courcouronnes Étiolles Saint-Germain-lès-Corbeil Rose des vents
Lisses N Saint-Pierre-du-Perray
O    Corbeil-Essonnes    E
S
Villabé
et Ormoy
Le Coudray-Montceaux Saintry-sur-Seine
et Morsang-sur-Seine
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Hydrographie

Corbeil-Essonnes est située au confluent de la rivière l’Essonne et de la Seine. Le fleuve entre par le sud-est de la commune puis forme une boucle à gauche face à la commune voisine de Saint-Pierre-du-Perray. En amont, Corbeil-Essonnes n’est implantée que sur la rive gauche, en sortie de la boucle, elle déborde légèrement sur la rive droite avant de laisser la place au parc de Saint-Germain-lès-Corbeil.

Un lac est relié au fleuve par un bras mort sur la berge gauche de la boucle, site de débordement naturel du fleuve aujourd’hui utilisé comme base nautique. Le parcours du fleuve totalise ainsi six kilomètres huit cents mètres sur le territoire de la commune. Il n’est enjambé que par deux ponts, le pont de l’armée Patton en centre-ville et le pont de la route nationale 104 plus en aval qui matérialise la limite avec Évry au nord. Une station de mesure du débit du fleuve fut installée dans la commune en 1881.

L’Essonne entre par le sud du territoire, alors qu’elle est scindée en deux bras, celui de droite matérialisant la frontière avec le bourg de Villabé. À proximité de la gare de Moulin-Galant se trouve une île. La rivière se réunit avant une nouvelle séparation dans le quartier de La Nacelle. Une petite île est présente après une courbe à gauche puis trois dans le quartier de Robinson, avant une nouvelle séparation du cours d’eau. Deux barrages sont implantés sur le bras sud, dont un pour alimenter l’ancien moulin à poudre communal, installé sur une île avant la confluence des deux bras de la rivière. La rivière fait ensuite une dernière boucle à gauche pour entrer dans le centre-ville. La fin du parcours a été domestiquée et se fait en souterrain sous les Grands Moulins. Seize ponts permettent de traverser la rivière sur le territoire de la commune dont deux sur la route nationale 7.

Relief et géologie

Une forte crête marque la berge sud de la Seine sur sa rive gauche, séparant les vallées du fleuve et de la rivière, de sorte qu’une part importante de la commune, correspondant à l’ancien territoire d’Essonnes est installé dans une plaine alluviale où serpente l’Essonne en formant six îles.

Le territoire de Corbeil-Essonnes s’étale sur les deux rives de la Seine, dans une vallée s’élargissant largement vers l’aval. Le point le plus bas est situé à une altitude de trente-deux mètres, à proximité des quais de l’apport de Paris sur la rive gauche. Au nord de ce point, le terrain s’élève rapidement vers l’ouest et le plateau du Hurepoix.

Le centre-ville est situé à la même altitude que le fleuve, la plaine alluviale se poursuit par le lit de l’Essonne vers le sud-ouest, enserré entre le plateau du Hurepoix au nord-ouest et une crête au sud-est, séparant la rivière de la Seine, avec une pente abrupte au sud du territoire entre la route nationale 7 et le fleuve, marquée par un dénivelé de quarante mètres sur une longueur de deux cents mètres.

La rive droite est en partie occupée par la commune face au centre-ville, le terrain s’élève de façon régulière de vingt mètres sur une distance de cent mètres. Le sous-sol, typique du Bassin parisien, comprend des formations de calcaire, d’argile, de limon et de meulière.

L’érosion et l’hydrographie ont façonné le relief de la commune, le plateau du Hurepoix au nord-ouest, séparé du plateau du Gâtinais au sud par l’Essonne dont la vallée s’incline vers la Seine à l’est.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Seine-Port à 8 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

Le pont de l’Armée Patton sur la Seine.

Corbeil-Essonnes a toujours été au carrefour de diverses voies de communication fluviales, ferroviaires et routières.

Communications fluviales

La première voie de communication naturelle est la Seine. Elle a servi, depuis le Moyen Âge, au transport des céréales de la Beauce. La commune accueille actuellement sur son territoire une partie du port fluvial de marchandises d’Évry, principalement destiné au fret et au traitement de céréales.

Communications routières
La route nationale 104 (la Francilienne) au nord de Corbeil-Essonnes.

Le mode de transport fluvial historique fut rapidement connecté aux autres voies terrestres de communication. La ville est ainsi sur le passage de l’ancienne Via Agrippa, devenue l’ex-route nationale 7, qui traverse la commune du nord au sud, complétée au autoroute A6 qui passe à l’extrême ouest du territoire et la route nationale 104, super-périphérique d’Île-de-France, qui croise les deux premières au nord de la commune.

Centre industriel historique, Corbeil et Essonnes étaient aussi le point de départ d’un maillage important de voies secondaires, conservées aujourd’hui avec les routes départementales RD 26 vers Saint-Maurice-Montcouronne et au-delà Rambouillet, la RD 33 vers Boussy-Saint-Antoine et plus loin Villiers-sur-Marne, la Marne et l’autoroute A4, la RD 191 vers Étampes et Ablis, la RD 446 vers Melun, la RD 448 vers Montgeron et la route nationale 6, enfin la RD 947 vers Lieusaint et l’autoroute A5.

D’importants travaux inscrits au schéma directeur de la région Île-de-France en 1994, engagent la totale réfection de la Francilienne entre les autoroutes A6 et A5, notamment avec le doublement du viaduc de Corbeil-Essonnes, l’aménagement de l’échangeur autoroutier Émile Zola d’accès à la commune, tout ceci avec des contraintes importantes de trafic (100 000 véhicules par jour, 4 600 véhicules par heure en pointe) et environnementales (urbanisation dense sur la rive gauche et bois classés sur la rive droite).

À Corbeil-Essonnes est installé le premier pont routier permettant de traverser la Seine sur les cinq que compte département de l’Essonne, le pont de l’Armée Patton.

Ce riche réseau routier est complété par la présence importante d’infrastructures ferroviaires, la commune disposant, au nord d’une vaste gare de fret entre les zones d’activités de l’Apport de Paris et des Tarterêts.

Corbeil-Essonnes est située à quinze kilomètres au sud-est de l’aéroport de Paris-Orly, quarante-quatre kilomètres de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et quatorze kilomètres à l’ouest de la base aérienne de Melun-Villaroche, transformée à terme en aéroport de tourisme et d’affaires.

Transports en commun
Transports ferroviaires

Le territoire de la commune est traversé par trois lignes ferroviaires qui se rejoignent à Corbeil-Essonnes ou en sont origine ou terminus :

  • la ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis ;
  • la ligne de Grigny à Corbeil-Essonnes ;
  • la ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau.

La ville de Corbeil-Essonnes est desservie par trois gares de la ligne D du RER situées sur son territoire :

  • la gare de Corbeil-Essonnes, située au nord, dans le centre-ville historique, à la jonction des trois lignes ferroviaires ;
  • la gare d'Essonnes - Robinson, située à l'ouest, dans le quartier de Robinson, sur la ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau ;
  • la gare de Moulin-Galant, située au sud-ouest, dans le quartier du Moulin-Galant, sur la ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis.

Ainsi que par trois autres gares de la ligne D du RER situées à proximité immédiate de la commune :

  • la gare du Bras de Fer - Évry - Génopole, située au sud-est de la commune d'Évry-Courcouronnes, sur la ligne de Grigny à Corbeil-Essonnes et permettant de desservir le centre hospitalier sud francilien et le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes ;
  • la gare du Plessis-Chenet, située au nord-est de la commune du Coudray-Montceaux, sur la ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau et permettant de desservir le quartier de Pressoir-Prompt et l'ancienne usine Altis (IBM) à Corbeil-Essonnes ;
  • la gare de Villabé, située au nord-est de Villabé, sur la ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau et permettant de desservir le quartier de la Nacelle à Corbeil-Essonnes.

Depuis la gare de Corbeil-Essonnes, le RER D permet de se rendre à Paris en 45 minutes environ, à Juvisy en 20 minutes environ, à Melun en 30 minutes environ et à Malesherbes en 45 minutes environ.

Lignes de bus

Plusieurs lignes d’autobus desservent la commune :

  • les lignes 300, 301, 302, 303, 304 ainsi que les lignes, 312 et 313 qui sont jumelées avec les lignes 302 et 303 pour la desserte scolaire du Lycée Robert-Doisneau, 401, 402 et 405, 7001, 7006 et 24.06 du réseau de bus Évry Centre Essonne ;
  • les lignes 4309, 4324, 4329, 4330, 4334 (jumelée avec la 304 pour la desserte scolaire du Lycée Robert-Doisneau), 4340 et 4346 du réseau de bus Essonne Sud Est ;
  • les lignes 01, 55 du réseau de bus Sénart;
  • la ligne 1 du réseau de bus T Zen ;
  • ainsi que les lignes N135 et N144 du réseau de bus Noctilien.

Logement

En 2009, sur les 17 480 logements que comptait la commune, 5 951 étaient des HLM soit 34 % du total, bien au-delà des préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, ils étaient répartis entre seize sociétés foncières.

Lieux-dits, écarts et quartiers

Les Tarterêts.
Occupation des sols en 2008.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 67,7 % 749,34
Espace urbain non construit 16,6 % 184,07
Espace rural 15,6 % 172,75
Source : Iaurif-MOS 2008

Historiquement composée de deux communes différentes, Corbeil au nord et Essonnes au sud, la ville unique conserve encore une distinction marquée entre les deux précédentes entités.

Le découpage en quartiers se poursuivit avec l’expansion démographique du zones d’activités de l’Apport de Paris et Gustave Eiffel, puis en bord de Seine, le centre-ville actuel, précédemment celui de Corbeil, complété par le quartier de la Gare, Chantemerle, plus au sud, le Bas-Coudray marquant une boucle du fleuve, suivi toujours sur la rive gauche par Montconseil, l’Ermitage et le Pressoir Prompt. La route nationale 7 marque une frontière, la chaussée ouest étant située sur l’ancien territoire d’Essonnes, avec au sud, le quartier de Moulin Galant, plus au nord, la Nacelle puis Robinson-La Nacelle et l’ancien centre-ville d’Essonnes, sur une île de la rivière l’Essonne.

Au nord de la voie ferrée se trouvent les grands ensembles, construits après la seconde guerre mondiale, Les Tarterêts à gauche de la RN 7, Les Coquibus, habitations et zone d’activités, les lotissements Corbeil-Nord et Les Granges à droite de l’axe routier. Face au centre-ville, accessible par le pont de l’Armée Patton se trouve le quartier Rive Droite, enserré entre le fleuve et le plateau de Saint-Germain-lès-Corbeil. À l’extrême nord-ouest, l’important site de la Snecma constitue à lui seul un quartier industriel limitrophe d’Évry.

Cette division importante et la présence de quartiers dits « sensibles » sur le territoire et en périphérie ont conduit l’État, la commune et la communauté d'agglomération Seine-Essonne à signer un contrat urbain de cohésion sociale en 2000, succédant au contrat de ville signé en 1994. Quatre quartiers sont recensés comme prioritaires au titre de la politique de la ville : La Nacelle réunissant 1 600 habitants sur huit hectares, Montconseil réunissant 7 000 habitants sur cinquante-sept hectares et Les Tarterêts réunissant 5 600 habitants sur cinquante-quatre hectares. Ce dernier ensemble est aussi classé comme zone franche urbaine avec le quartier voisin Les Pyramides sur la commune d’Évry-Courcouronnes. En outre, deux quartiers sont inscrits comme prioritaires au titre du renouvellement urbain, L’Ermitage et la Rive-Droite. L’Insee découpe la commune en dix-huit îlots regroupés pour l'information statistique soit la Zone industrielle des Tarterêts, trois îlots pour le quartier des Tarterêts, Coquibus-Art de Vivre, Moulin Galant-Papeterie, Ermitage, Robinson-La Nacelle, Essonnes Ouest, Rive droite, Centre-ville, Apports Paris-Gare, Chantemerle, Essonnes Est-Nagis, deux îlots pour Montconseil et Pressoir prompt-Bas Coudray.

Morphologie urbaine

La ville de Corbeil-Essonnes est composée de vingt quartiers, dont quatre classés quartiers prioritaires : les quartiers de Montconseil, de la Nacelle, des Tarterêts et Rive droite :

  • Centre-ville
  • Bas Coudray
  • Bas Vignons
  • Chantemerle
  • L'Ermitage
  • La Gare
  • La Montagne-des-Glaises
  • La Nacelle (près de Villabé)
  • La Papeterie
  • Les Coquibus
  • Les Longaines (près de Lisses)
  • Les Tarterêts (près d'Évry-Courcouronnes)
  • Montconseil
  • Moulin-Galant (près de Villabé)
  • Nagis
  • Rive droite (près de Saintry-sur-Seine et d'Étiolles)
  • Rive gauche
  • Pressoir-Prompt (près du Coudray-Montceaux)
  • Robinson (près de Villabé)
  • S.N.E.C.M.A (quartier partagé avec Évry-Courcouronnes)
  • Vieux-Corbeil
  1. Coordonnées géographiques de Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 01/02/2009.
  2. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
  3. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
  4. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
  5. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
  6. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
  7. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
  8. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
  9. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
  10. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
  11. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Melun sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
  12. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Corbeil-Cerf sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
  13. Orthodromie entre Corbeil-Essonnes et Corbeil sur le site lion1906.com Consulté le 13/08/2012.
  14. Fiche de la station de Corbeil-Essonnes sur le site des eaux de France. Consulté le 07/12/2008.
  15. « Données géographiques » sur Géoportail (consulté le 21/02/2013.)..
  16. %2FS4 Fiche géologique de Corbeil-Essonnes sur le site du Brgm. Consulté le 13/08/2012.
  17. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  24. Récapitulatif des travaux de la Francilienne sur le site des infrastructures nationales en Essonne. Consulté le 01/02/2009.
  25. Rapport sur les prospectives de transport en Île-de-France sur le site du ministère de l’Équipement. Consulté le 01/02/2009.
  26. Répartition des logements sociaux par commune et bailleur sur le site de l’Aorif. Consulté le 15/05/2010.
  27. Fiche d’occupation des sols en 2008 sur le site de l’Iaurif. Consulté le 01/11/2010.
  28. Plan de Corbeil-Essonnes sur le site officiel de la commune. Consulté le 01/02/2009.
  29. Documents du CUCS Corbeil-Essonnes sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 01/02/2009.
  30. Quartier Prioritaire : La Nacelle, sig.ville.gouv.fr
  31. Quartier Prioritaire : Montconseil sur sig.ville.gouv.fr
  32. Quartier Prioritaire : Les Tarterêts, sur sig.ville.gouv.fr
  33. Fiche de la ZFU Les Tarterêts-Les Pyramides sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 01/02/2009.
  34. Fiche du QPV de L’Ermitage sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 01/02/2009.
  35. Fiche du QPV Rive-Droite sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 01/02/2009.
  36. Carte des zonages de Corbeil-Essonnes sur le site de l’Insee. Consulté le 26/02/2011.

Toponymie

Le lieu était désigné Corboilum en 1006, Corborium, Curbuilum en 1067, Corbolium en 1184, Corbeuil.

Le nom de la commune trouve son origine dans le gaulois Corboialo, de Corbos, nom d'homme (« le corbeau ») et ialos (« la clairière »).

Le nom de la déesse gallo-romaine de l’eau Acionna devenue Exona puis Essonne, est le nom de la rivière qui donna son appellation à la commune et au département.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Corbeil-la-Montagne.

  1. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  2. Toponymie des lieux d’Île-de-France. Consulté le 01/02/2009.
  3. Notice de Corbeil-Essonnes sur le site topic-topos.com Consulté le 01/02/2009.
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini

Histoire

Préhistoire

L'occupation du site de Corbeil-Essonnes, sur la rive gauche du fleuve, remonte de façon certaine au Paléolithique et au Néolithique, comme en témoignent les objets retrouvés, des haches polies, des lames, des couteaux, des burins et un grattoir en silex aux Tarterets, une épée courte, une lance et un couteau de l’âge du bronze ailleurs (voir la section « Préhistoire » de l'article « Les Tarterêts »).

Antiquité

Plus tard, si l'habitat gallo-romain fut totalement recouvert au Moyen Âge, sont encore mis au jour au cours de fouilles, des monnaies gauloises en bronze et, en toute hypothèse, ce qui aurait été une voie antique reliant Lutetia à Agedincum (actuelle Sens) capitale des Senons, par la vallée de la Seine. Des poteries retrouvées derrière le marché couvert indiquent la présence d’ateliers de potiers à proximité de l'ancien ruisseau de Villelouvette. La première chapelle chrétienne fut élevée à Exona vers l’an 600 à l’emplacement d’un ancien temple païen.

Cité militaire et ouvrière

Située au confluent de l’Essonne et de la Seine, la cité eut très tôt un rôle stratégique militaire et commercial, et fut capitale du comté de Corbeil, qui dépendait du comté de Paris.

Ce comté de Corbeil fut créé par Hugues Le Grand en 946, à l'occasion du mariage de Haimon ou Aimon (vers 930 - vers 957) avec Elisabeth Le Riche, fille de Lisiard Le Riche, qui le reçurent en apanage. Il n'y eut que huit comtes de Corbeil, après lesquels les vicomtes de Corbeil furent institués.

Les raids vikings sur la Seine durant le Charles III le Gros, dont un à Corbeil. N’en subsistent aujourd’hui que les fondations sur la rive droite. Bâti par le comte Haymon de Corbeil, il disposait d’une enceinte avec cinq tourelles, d’un donjon appelé la « tour du Hourdy » et était entouré d’un bras artificiel de la Seine.

La ville changea alors d’implantation, permettant la distinction entre Corbeil et Essonnes et disposa dès l’an 900 d’un pont sur le fleuve. C’est à cette époque aussi que fut construite l’église Saint-Exupère et l’église Saint-Guénault. Détruites par un incendie en 1140, la première fut immédiatement reconstruite et enrichie. En 1071, le comte Bouchard II de Corbeil fit construire les fortifications du cloître de l’église principale.

À partir du vignoble, il y fut construit le prieuré de Saint-Jean-Baptiste. Alors située aux portes du domaine royal français, le roi Louis VI le Gros l’unit au royaume en 1120, en même temps que Montlhéry, à la suite de la défaite d’Hugues le Jeune. Il y fit alors reconstruire le château sur la rive droite du fleuve. Vers 1121, l’abbé Suger fut nommé à Corbeil et y fit construire un nouveau cloître, un réfectoire et un dortoir pour douze religieux.

Un des premiers plan de Corbeil. Christophe Tassin, 1634
Un des premiers plan de Corbeil. Christophe Tassin, 1634.
Carte de la région de Corbeil par Cassini.

Les paroisses de Corbeil et d’Essonnes, disposant chacune d’une église importante, étaient alors installées au bord de la Seine, à la croisée des fertiles régions de la Beauce et de la Brie. Une activité de minoterie se développa rapidement, profitant de la présence de la rivière l’Essonne. Les Grands moulins de Corbeil devinrent au coches appelés les « Corbeillards ». Cette activité nourricière était complétée par des tanneries, une poudrerie et un laminoir, plaçant Corbeil et Essonnes en concurrence directe avec Troyes.

Blanche de Castille vint fréquemment au château de Corbeil, suivie par son fils Saint Louis. Pierre Abélard y créa une école de théologie réputée, à proximité du donjon de la mère de sa maîtresse Héloïse d'Argenteuil.

En 1258 fut signé à Corbeil le premier traité de Corbeil, entre la France et le royaume d'Aragon, dans lequel Louis IX renonçait à ses prétentions en Catalogne et à celles au Nord du Roussillon (sauf Montpellier).

En , le roi Philippe le Long se maria à Corbeil avec Jeanne II de Bourgogne et, en , fut signé un autre traité de Corbeil, cette fois entre la France et le royaume d'Écosse pour renouveler l’Auld Alliance.

Durant la guerre de Cent Ans, la ville subissant de nombreux sièges, il y fut constitué un corps d’arquebusiers.

Une lettre du futur roi Charles VII mentionnait aussi une activité importante de Corbeil, la batellerie. vint à Corbeil en 1484 et en 1519. En , lors du siège de Paris, l’Espagnol Alexandre Farnèse prit la ville, ce qui permit de ravitailler la capitale, assiégée par  (huitième guerre de religion).

En 1628, l’explosion de la poudrerie embrasa la ville. En 1656, Jacques de Bourgoin fonda le collège de Corbeil pour l’éducation des enfants. Au Paris à Fontainebleau et disposait alors d’un relais de poste et d’hôtels pour les voyageurs. Entre 1736 et 1738, pas moins de douze explosions ravagèrent le moulin à poudre. Le , une nouvelle explosion l’anéantit et fit quarante morts.

Les Hospitaliers

Les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédaient déjà des terres et bâtiments à Corbeil, quand, en 1188, ils reçurent d'Alix, mère de Philippe-Auguste deux moulins et le droit exclusif de fouler du drap,. C'est la reine de France Ingeburge de Danemark, veuve de Philippe-Auguste, qui, en 1223, fonda le prieuré de Saint-Jean en l’Île où elle mourut le . Pour assurer des revenus plus important, ils réunirent à Corbeil leur membre de Tigery près de Corbeil,.

Guillaume de Mailg, prieur de France, convoqua, en 1353, un chapitre prieural à Corbeil pour trouver des ressources au prieuré qui, ayant perdu son rang au profit du prieuré hospitalier du Temple, ne pouvait plus faire face à ses engagements. Il fut alors décidé que le membre de Savigny serait rattaché au prieuré de Corbeil.

À la Révolution la commanderie fut confisquée et en partie pillée. En 1836, elle devient la propriété de Louis Feray, gendre d'Oberkampf, qui tenta une restauration.

En 1783, les revenus de la commanderie s'élevait à 21 500 livres.

Les Bordes

Quand le prieur Philippe de Villiers de L'Isle-Adam avait fondé en 1529 une chapelle dans l'église Sainte-Marie-du-Temple à Paris, il avait aussi fait don de 4 000 livres. Une partie de cette somme avait servi à l'achat d'une ferme qui se trouvait aux Bordes, dans la censive de la commanderie de Saint-Jean en l'Île, à Corbeil qui formait le membre des Bordes. Malgré la présence de ce membre à Corbeil, il faisait partie du prieuré hospitalier du Temple.

Avec ses 90 arpents de terre, cette ferme avait un rapport de 1 200 Livres en 1757.

Révolution industrielle et villégiature

Les anciens moulins à poudre.

Au milieu du Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre vint vivre quelque temps à Essonnes.

En 1789, le cahier de doléances fut ouvert à Corbeil, des représentants de la population assistèrent à la Fête de la Fédération le . En 1789 toujours, Pierre-François Didot racheta l’imprimerie d’Essonnes où Louis-Nicolas Robert mis au point plus tard la première machine à papier en continu, en 1798. En 1790, elle devient chef-lieu du district de Corbeil et le restera jusqu’en 1795.

En 1800, dès la création de l’administration préfectorale, Corbeil devint sous-préfecture du nouveau département de Seine-et-Oise.

À la suite des protestations des riverains devant le risque couru, le moulin à poudre cessa définitivement son activité en 1822. Il devint la même année une filature de soie et une fabrique de draps.

Le fut mise en service la ligne de chemin de fer de Paris à Corbeil. Ce nouvel axe de circulation permit la venue de « touristes », tel Alfred Jarry qui loua une maison près des Grands Moulins, ou le peintre Félicien Rops qui passa les quinze dernières années de sa vie à Essonnes. Cela permit aussi l’accroissement toujours plus important de l’industrie locale, avec l’ouverture de filatures par Christophe-Philippe Oberkampf, l’ouverture par Aymé Stanislas Darblay de la seconde papeterie d’Essonnes, de l’imprimerie de Louis Simon Crété (toujours en activité), des sucreries puis des usines de chemin de fer de Paul Decauville ouvertes en 1881 et enfin de la féculerie de Paul Doittau. En 1885, l’ancien moulin à poudre fut transformé en fabrique de magnésium. En 1892, la ville possédait cinq ports de commerce, totalisant un trafic de 22 600 tonnes de marchandises.

Les anciens hospices Galignani.

La ville bénéficia alors de la construction de nombreux équipements structurants, le temple protestant en 1862, l’hôtel de la sous-préfecture en 1863, la gendarmerie en 1875, la maison d’arrêt en 1883, le palais de justice en 1887, le marché couvert en 1893, parfois grâce à la générosité de notables locaux avec par exemple l’ouverture de l’hôpital Galignani en 1860, de l’orphelinat et de l’école du même nom en 1878. En 1899, ce fut le président du Conseil Pierre Waldeck-Rousseau qui acquit le Castel-Joli sur la rive droite pour en faire sa dernière résidence.

Le fut inauguré l’hôtel de ville de Corbeil. En 1907, la grève des ouvriers-papetiers d’Essonnes eut un retentissement national et fut sévèrement réprimée. En 1914 fut édifié l’hôtel de ville d’Essonnes.

Pendant la Première Guerre mondiale, l'école Galignani devint l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) . La poudrerie accueillit aussi le Régiment d'infanterie territoriale (normalement caserné à Argentan). En juin 1916, une section de mitrailleuses stationna à Corbeil. À la fin de la guerre, la ville fut bombardée une première fois en 1918, détruisant, entre autres, les vitraux des églises.

En 1928 ouvrit la biscotterie Exona qui fonctionna jusqu’en 1971.

La Seconde Guerre mondiale fit plus de dégâts encore. Occupée par les Allemands, la ville fut bombardée par les Alliés, notamment le , où un train de munitions explosa en gare de Corbeil. Dans la nuit du au , un autre bombardement de l’ensemble des gares importantes de la région, dont celle de Corbeil, se solda ici par la chute d’un bombardier Halifax qui s’écrasa à 1 Flak. Sept corps furent sortis des décombres, les six premiers emmenés à la kommandantur de Courances, le septième retrouvé le , rapidement enterré à Corbeil. Dans leur fuite, les Allemands détruisirent le pont sur la Seine, alors seul point de passage sur le fleuve entre Melun et Villeneuve-Saint-Georges.

Deux destins liés en une commune

La première volonté de fusionner les villes de Corbeil et d’Essonnes aurait été mentionnée dans les cahiers de doléances en 1789. En 1946, le préfet demanda aux maires des deux communes de réfléchir à un rapprochement. Il ne se concrétisa que le avec la création officielle de Corbeil-Essonnes.

En 1955 fut achevé le nouveau pont Patton, rétablissant les communications routières entre les deux rives du fleuve. En 1958 fut ouvert le lycée, qui devint plus tard le lycée Robert Doisneau et une crue de la Seine inonda tout le centre-ville. En 1966 fut construite la MJC cependant que la ville perdait son statut de sous-préfecture de Seine-et-Oise en vue de la constitution du nouveau département de l’Essonne. Entre 1966 et 1971, les services préfectoraux restèrent cependant à Corbeil-Essonnes, en attendant le transfert dans les nouveaux locaux d’Évry.

L’urbanisation et l’équipement de la commune se poursuivit pourtant, avec la construction de la piscine en 1967 pour compléter l’aire de baignade sur la Seine, du palais des sports en 1971, du théâtre en 1973, de l’hôpital Gilles de Corbeil entre 1982 et 1985. En 1973, le pont autoroutier de la Francilienne doubla les capacités de franchissement du fleuve, déchargeant un peu le centre-ville du flux automobile.

En 1995, l’investissement d’IBM sur son site corbeillois permit la création de mille emplois.

En 2002, la ville et notamment le quartier des Tarterêts fut le théâtre d’affrontements entre bandes rivales et d’attaque de policiers. En 2009, dans le cadre de la réorganisation des services de l'État, la commune perdit les services de la sous-prefecture.

  1. Des chasseurs-cueilleurs aux Tarterêts (Corbeil-Essonnes), Inrap.fr, 05 septembre 2019.
  2. [Bruant & Touquet 2016] Jean Bruant et Régis Touquet, « Menhirs ou bornes leugaires ? Des mégalithes aux confins des territoires carnute, sénon et parisii à l'épreuve de l'analyse cartographique », dans C. Bessin, O. Blin & B. Triboulot (éds.), Franges urbaines et confins territoriaux. La Gaule dans l'Empire (actes du colloque de Versailles 29 février-3 mars 2012), Bordeaux, Ausonius, lire en ligne), p. 367-390 (p. 380).
  3. Bernard Gaudin, «  » (consulté en ).
  4. a et b Georges Michel, Corbeil-Essonnes : des origines à la fusion, Paris, Le Livre d'histoire, ISBN ), p. 19.
  5. Fiche des soubassements du château de Corbeil sur le site topic-topos.com Consulté le 22/02/2009.
  6. Cf. , 2, Paris, 1896, pl. entre les pages 6-7.
  7. Le traité de Corbeil sur le site historique du Roussillon. Consulté le 22/02/2009.
  8. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 ISBN , OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 373.
  9. Fiche du moulin à poudre d’Essonnes sur le site topic-topos.com Consulté le 22/02/2009.
  10. Archives nationales S 5144, supplément n. 9
  11. a et b Mannier (1872) p. 50
  12. Archives nationales S 5144, supplément n. 63
  13. Mannier (1872) p. 51
  14. Mannier (1872) p. 52
  15. Dufour (1883) p. 52
  16. Mannier (1872) p. 56
  17. Mannier (1872) p. 27
  18. Site de la petite histoire de Corbeil. Consulté le 22/02/2009.
  19. Fiche du temple protestant sur le site topic-topos.com Consulté le 22/02/2009.
  20. Fiche de la sous-préfecture sur le site topic-topos.com Consulté le 22/02/2009.
  21. Fiche de la prison de Corbeil-Essonnes sur le site topic-topos.com Consulté le 22/02/2009.
  22. Fiche du marché couvert de Corbeil sur le site topic-topos.com Consulté le 22/02/2009.
  23. Fiche du Castel-Joli sur le site topic-topos.com Consulté le 22/02/2009.
  24. Fiche de l’hôtel de ville de Corbeil sur le site topic-topos.com Consulté le 22/02/2009.
  25. Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 ISBN ), p. 35.
  26. Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 ISBN ).
  27. Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 ISBN ), p. 44.
  28. Article de la biscotterie Exona sur le site de Bernard Gaudin. Consulté le 22/02/2009.
  29. Articles des sept soldats du Commonwealth tombés à Corbeil sur le site d’histoire de Milly-la-Forêt. Consulté le 22/02/2009.
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  31. Reportage du 20h de l’ORTF du 01/03/1958 sur le site de l’Ina. Consulté le 22/02/2009.
  32. Fiche de la MJC Fernand Léger sur le site topic-topos.com Consulté le 22/02/2009.
  33. Vidéo du reportage sur IBM Corbeil-Essonnes aux actualités régionales de FR3 du 03/11/1995 sur le site de l’Ina. Consulté le 22/02/2009.
  34. Reportage au 20h d’Antenne 2 le 14/03/2002 sur le site de l’Ina. Consulté le 22/02/2009.
  35. Reportage au 20h d’Antenne 2 le 19/05/2002 sur le site de l’Ina. Consulté le 22/02/2009.
  36. Rapport sur l'administration générale et territoriale de l'État par Gilles Carrez sur le site de l'Assemblée nationale. Consulté le 11/05/2010.


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Culture

Corbeil-Essonnes bénéficie d’une longue tradition culturelle, en accueillant dès 1819 d’un théâtre à l’initiative de l’industriel Joseph Martin.

Elle dispose encore du théâtre intercommunal construit en 1973 qui accueille deux compagnies de théâtre. S’ajoute la salle de cinéma indépendante Arcel, classée « art et essai ».

Pour l’accès de tous à la culture, la commune a mis en place la médiathèque Chantemerle et deux annexes aux Tarterêts et à Montconseil, la MJC Fernand Léger et le conservatoire de musique et danse Claude-Debussy installé dans l’ancien hôtel de ville d’Essonnes.

Trois lieux d’exposition accueillent en outre des manifestations temporaires :

  • l’ancienne commanderie de Saint-Jean-en-l’Isle ;
  • la galerie d’art située sous le théâtre de la ville depuis  ; la galerie d'art s'est d'abord ouverte en 2001 dans le cloître Saint-Spire avec une exposition du peintre Pierre Scholla, puis a déménagé rue Saint-Spire en  ;
  • la cathédrale Saint-Spire.

La commune organise un festival de musique, « Les Couleurs du jazz », la « Quinzaine du film argentin » et un festival de bande dessinée.

Quinze associations participent à l’animation culturelle de la commune.

Divers artistes se produisent dans les salles municipales, dont Grand Corps Malade en  ; d’autres y sont nés ou y ont résidé.

  1. Site officiel du Théâtre de Corbeil-Essonnes. Consulté le 15/02/2009.
  2. Site officiel du cinéma Arcel de Corbeil-Essonnes. Consulté le 15/02/2009.
  3. Site officiel de la médiathèque de Corbeil-Essonnes. Consulté le 15/02/2009.
  4. Site officiel de la MJC Fernand Léger de Corbeil-Essonnes. Consulté le 15/02/2009.
  5. Annuaire des associations culturelles sur le site officiel de la municipalité. Consulté le 15/02/2009.

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