Chalifert

Localisation

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Chalifert : descriptif

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Chalifert

Chalifert est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

Localisation

Localisation de la commune de Chalifert dans le département de Seine-et-Marne.

Chalifert est située à environ 25 Paris dans l'arrondissement de Torcy. En 2007, elle a intégré la communauté d'agglomération de Marne et Gondoire.

Communes limitrophes

Chalifert est bordée au nord par la commune de Jablines, au nord-est par la commune de Lesches, à l'est par la commune de Coupvray, au sud par la commune de Chessy, et à l'ouest par la commune de Dampmart de laquelle elle est séparée par la Marne.

Communes limitrophes de Chalifert
Jablines Lesches
Dampmart Chalifert Coupvray
Chessy

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie de 39 mètres à 120 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 114 mètres d'altitude (mairie). Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.

La topographie communale, en bordure du plateau briard, permet de révéler en affleurement sur le versant des coteaux la succession des différentes couches géologiques (du contrebas des coteaux jusqu’aux zones urbanisées) :

  • des formations sablonneuses ;
  • des formations calcaires ;
  • des formations marneuses et argileuses ;
  • des limons des plateaux.

Les limons des plateaux correspondent à la couche superficielle qui couronne l’ensemble des formations. Cette formation est propice au développement agraire d’où l’exploitation agricole du plateau de Brie. Seul le fond de vallée est recouvert d’alluvions sur lesquels s’est développé le marais de Lesches.

La formation argilo-marneuse sous-jacente possède la particularité de gonfler ou de se rétracter en fonction de la teneur en eau des sols. Sa présence rend possible des tassements différentiels des terrains à la suite de longues périodes de sécheresse qui peuvent être à l’origine de fissures au niveau des bâtiments et de mouvements de rétraction et de fluage du sol. Ces tassements différentiels sont de nature à engendrer des désordres au niveau des constructions et constituent un risque majeur dans les secteurs concernés de la commune.

Ces risques, consécutifs aux variations pluviométriques, sont essentiellement à craindre à flanc de coteau, où la faible consistance des marnes et argiles facilite les glissements de terrain. Néanmoins aucun glissement n’a encore été recensé.

Le visualiseur Info Terre du Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) permet d'accéder avec précision à cette cartographie.

Hydrographie

Carte des réseaux hydrographique et routier de Chalifert.

Le système hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

  • la rivière la Marne, longue de 514,26 , principal affluent de la Seine ;
    • le ru du Rapinet, long de 5,68 , qui conflue dans un bras de la Marne ;
  • le canal de Meaux à Chalifert, long de 12,60  se jette dans La Marne au niveau de la commune de Dampmart.

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Dhuis.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,18 .

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 10 vol d'oiseau, est de 12,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.

Un espace protégé est présent sur la commune : le « Marais de Lesches », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 84 .

Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux » : les « Boucles de la Marne », d'une superficie de 2 641 Œdicnèmes criards d’importance régionale qui subsiste malgré la détérioration des milieux,.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Chalifert comprend trois ZNIEFF de type 1, :

  • le « Marais du Refuge » (135,43  ;
  • le « plan d'eau de la Boucle de Jablines » (509,63  ;
  • les « prés humides de Coupvray » (17,62  ;

et un ZNIEFF de type 2,, la « vallée de la Marne de Coupvray à Pomponne » (3 619,57 .


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  1. « Chalifert » sur Géoportail. Carte IGN classique.
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  3. Carte géologique du BRGM
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Toponymie

Chailliffernum en 1179 ; Ecclesia Sancti Jacobi de Califerno (1182) ; Ecclesia Sancti Jacobi de Chalifer (1182) ; Villa Califerni (1213) ; Challiffer (1277) ; Califerne ([réf. nécessaire].

Chailliffernum évoque un composé de chaille + ifern pour désigner probablement un souterrain (ifem) creusé dans le tuf (« chaille »), ici coteau caillouteux. Chalifert est prés d'une ancienne carrière.

  1. Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1730, (ISBN ).
  2. Nouvelle revue d'onomastique - 1997 - Numéros 29 à 32 - Page 11.
  3. Paul Bailly, 1989, Toponymie en Seine-et-Marne, (ISBN ).

Histoire

Préhistoire

Le Haut Château est un lieu-dit situé en bordure nord de Chalifert sur la commune de Jablines. Découvert à l'occasion des fouilles effectuées préalablement à la construction de la ligne d'interconnexion des TGV, le site du Haut Château a révélé une mine néolithique de silex qui a fait l'objet, pour la première fois en France, d'une fouille extensive. Plus de 1 000 structures ont ainsi été repérées et 58 puits intégralement explorés. Les résultats des études conduites par une équipe pluridisciplinaire sont présentés en détail dans un ouvrage qui leur est consacré. Ce dernier est le premier de la série "Archéologie et grands travaux ", créée au sein des "Documents d'Archéologie Française" afin d'accueillir les publications des opérations de sauvetage de grande ampleur, et en majeure partie financée par les responsables de ces aménagements en milieu rural et urbain. Enfin, le site est replacé dans son environnement régional et comparé à des sites du même type en France et dans le reste de l'Europe. C'est à titre que ce site est inscrit au répertoire des monuments historiques. Le périmètre de protection inclut la partie sud de Jablines et le nord de Chalifert.

Moyen Âge

Au Moyen Âge la commune est citée dans un document en date de 1182. Il fut émis par la Chancellerie de Philippe-Auguste et porte le sceau du roi. Il confirme un contrat d'échange entre les abbés du couvent de Saint-Magloire et ceux du couvent de Marmoutiers, ces derniers cédant aux premiers le prieuré Saint-Jacques de Chalifer (qui longtemps s'est écrit sans "t"), une église à Chaumont et une maison à Versailles, en échange de leur église de Léon.

Temps modernes

Aux Guy de Chalifert succéda Jean de Chalifert, au commencement du seigneurie et un manoir féodal qui appartient au XVIIe à Gaston de Grieu, un conseiller du roi. Le manoir féodal était construit sur les hauteurs de Chalifert. La dernière tour à créneaux surmontée d'un belvédère a disparu au XIXe siècle. Ce sont les fondations de cette tour qui servent de mur de soutènement aux terres de la colline. La famille Pignard règne sur Chalifert depuis les premières années du XVIe siècle.

En 1600, Vespassien Grangier était capitaine de cinquante hommes d'armes, bailli de Meaux, seigneur de Montceau et de Jablines. Il hérite de la seigneurie par son mariage avec la fille de Guy Pignard. Il eut un fils qui lui succéda dans ses possessions et dans ses charges, Nicolas Grangier, et une fille qu'il maria à Henri Bazin, vicomte de Fresnes, bailli de Soissons. Couvert de dettes, Nicolas Grangier vend la terre de Chalifert en 1672 au comte de Fourcy, seigneur de Chessy. À partir de cette date et jusqu'à la Révolution, les seigneurs de Chessy sont également ceux de Chalifert : les Chastenet de Puységur, Joseph Micault d'Harvelay et les Laborde de Méréville.

À la fin du Meaux car il souffre de la concurrence des ports de Jablines, Trilbardou, Chalifert, Lagny-sur-Marne, Noisiel, Annet-sur-Marne, Fresnes qui permettent aux laboureurs de vendre directement à Paris au détriment de l'approvisionnement meldois En 1776, la commune comporte 105 feux et 260 communiants. En 1789, elle fait partie de l'élection de la généralité de Paris.

Chalifert est régi par la coutume de Paris. L'église de Chalifert, telle qu'elle nous apparaît aujourd'hui, remonte au XVIIIe siècle. Elle a été reconstruite en grande partie aux frais de Joseph Micault d'Harvelay, seigneur de Chessy et de Chalifert. Elle n'a qu'une nef, mais son chœur est flanqué de deux bas-côtés. L'intérieur de l'église présente des boiseries du XVIIIe siècle.

Époque contemporaine

Le presbytère et son jardin sont accolés à l'église Saint-André, il fut vendu comme bien national le à Étienne-Robert Benoit demeurant à Luzarches. Il est revendu en 1801 à Claude Lermina, administrateur de l'école polytechnique. Henry Scheffer offert par le peintre : "Le Christ au Jardin des Oliviers" de 1855. En 1820, le village compte 420 habitants. La population a diminué, écrit M. Michelin dans ses Essais historiques, par suite des émigrations en faveur de la capitale qui, dans la pensée des habitants, promet plus d'aisance et moins de fatigues. Il y a alors deux fermes et quatre charrues. Le terroir de la commune est en terres labourables, une partie est en vignes, bois et prairies. On y récolte beaucoup de fruits. Le canal, ouvert en 1846, a pour but de faciliter la navigation et réduire le trajet des bateaux entre Meaux et Chalifert. En fin de parcours, le canal traverse le coteau de Chalifert par un souterrain de 290 …

En 1900, Henri Lebasque exécute une peinture à l'huile sur toile intitulé "La Marne à l'écluse de Chalifert", conservé au musée Lambinet, à Versailles. L'histoire du kayak-polo relate l’existence de sa première manifestation en France, le à Chalifert, où, lors de la réunion nautique du Canoë Club de France, structure mère de la FFCK, monsieur Jaubert dirigea une compétition par équipe de "repêchage de balles en canoë".

Depuis le

En 1936 il y avait un terrain naturiste.Le Camp des amis de la nature.

  1. Le Haut Château (Seine-et-Marne). Une minière de silex au Néolithique - Éditions de la Maison des sciences de l'homme - 1992 - (ISBN ) [1]
  2. Dictionnaire des rivières et canaux dans le projet Babel : le canal de Chalifert
  3. Extrait de la base Joconde du ministère de la culture
  4. Musée Lambinet
  5. « La rivière » no 212/1929 page 70

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Chalifert dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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