Bures-sur-Yvette

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Bures-sur-Yvette : descriptif

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Bures-sur-Yvette

Bures-sur-Yvette (prononcé [byʁ sʏʁ ivɛt̪] ) est une commune française située à vingt-trois kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France. Bures et ses dépendances furent le domaine de personnages illustres, du croisé Guillaume Ier de Bures à la favorite de François Ier, Anne de Pisseleu

Situé sur le passage de la route de Chartres, le village se modernisa avec l’arrivée au XIXe siècle de la ligne de Sceaux puis de la ligne Paris-Chartres par Gallardon au XXe siècle

Bures-sur-Yvette est aujourd’hui une commune logée aux portes de la verdoyante vallée de Chevreuse, célèbre dans le monde de la recherche scientifique pour accueillir sur son territoire le laboratoire apicole de l’Institut national de la recherche agronomique, l’Institut des hautes études scientifiques, l’institut d’optométrie et une partie du campus de l’université Paris-Sud 11

Elle se trouve au cœur du pôle scientifique et technologique Paris-Saclay

Elle est aussi connue dans le département pour avoir, comme sa voisine Orsay, donné naissance en 1977 à la plus jeune commune du département, Les Ulis. Ses habitants sont appelés les Buressois.

Géographie

Situation

Bures-sur-Yvette est située en Île-de-France, au nord-ouest du département de l’Essonne, dans ce qui était autrefois la région naturelle du Hurepoix.

Elle occupe un territoire de quatre-cent-dix-sept hectares entre la rive gauche de la rivière l’Yvette et le plateau de Courtabœuf au sud, territoire ayant approximativement la forme d’un croissant long de trois kilomètres sept-cents mètres et large de deux kilomètres cinq-cents mètres.

Communes limitrophes

La commune de Bures-sur-Yvette est entourée de l’ouest au nord par Gif-sur-Yvette qui occupe les deux versants de la vallée et dont elle est en partie séparée par la forêt communale de Gif et le bois de la Guyonnerie, au nord-est et à l’est se trouve le chef-lieu du canton, Orsay qui a donné son nom à l’université Paris-Sud. Au sud-est, la commune récente des Ulis occupe les terrains au-delà de la route départementale 988 qui appartenaient avant 1977 à Bures-sur-Yvette, qui avait alors une large frontière avec le village de Saint-Jean-de-Beauregard, frontière inexistante aujourd’hui. Au sud et au sud-ouest, toujours sur le plateau de Courtabœuf se trouve le village de Gometz-le-Châtel.

Communes limitrophes de Bures-sur-Yvette
Gif-sur-Yvette
Bures-sur-Yvette Orsay
Gometz-le-Châtel Les Ulis

Hydrographie

Les rives de la rivière l’Yvette sont eux aussi relativement préservés, ils sont par ailleurs complétés par le vaste bassin de Gif-Bures (partagé avec la commune de Gif-sur-Yvette) de retenue des crues et par deux ruisseaux, le Vaularon et celui d’Angoulême. Ces deux ruisseaux coulent depuis le plateau de Courtabœuf, point culminant de la commune à cent-soixante-trois mètres d’altitude, tandis que le lit de la rivière marque le point le plus bas à cinquante-six mètres.

Relief et géologie

Bures-sur-Yvette au cœur de la vallée de Chevreuse.

Bures-sur-Yvette est implantée entre le creux de la vallée de l’Yvette et le plateau de Courtabœuf, le territoire s’étage entre une altitude de cinquante-six mètres sur les rives de la rivière et cent-soixante-trois mètres à la frontière entre Les Ulis, Saint-Jean-de-Beauregard et Gometz-le-Châtel, où le ruisseau d’Angoulême prend sa source. Au nord, le territoire s’élève relativement rapidement, il n’y a ainsi que cinq-cents mètres entre le point bas de la rivière et l’altitude de cent mètres dans le bois de la Guyonnerie, frontière avec Gif-sur-Yvette et contrefort du plateau de Saclay. Le centre-ville est lui aussi implanté sur un terrain pentu, il n’y a que quatre-cents mètres entre l’altitude la plus basse de la rivière et la barre des cent mètres au niveau de la route de Chartres, configuration équivalente au quartier de la Hacquinière, séparé par le vallon du Vaularon.

Comme l’ensemble de l’Île-de-France, le terrain est constitué de couches successives caractéristiques du Bassin parisien, sur les hauteurs, les sables de Fontainebleau et de la meulière, puis des couches de marne mêlées de gypse, du calcaire et enfin de l’argile, ces strates étant mises à nu dans la vallée par l’érosion de la rivière.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gometz-le-Châtel à 3 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records GOMETZ-LE-CHAT. (91) - alt : 159m, lat : 48°40'36"N, lon : 2°08'08"E
Records établis sur la période du 01-01-1964 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,3 3,4 5,3 8,6 11,6 13,4 13,2 10,4 7,9 4,4 2 6,9
Température moyenne (°C) 4,1 4,6 7,7 10,5 13,9 17,1 19,3 19,2 15,8 11,9 7,4 4,5 11,3
Température maximale moyenne (°C) 6,7 7,9 11,9 15,6 19,2 22,6 25,2 25,2 21,1 15,9 10,3 7,1 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−19,2
17.01.1985
−12,8
07.02.1991
−9,9
07.03.1971
−4,5
12.04.1986
−1
03.05.1967
0,8
05.06.1991
4,2
04.07.1984
4,1
31.08.1986
0,7
17.09.1971
−4,9
30.10.1985
−9
24.11.1998
−13,5
29.12.1964
−19,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,3
27.01.03
21,1
27.02.19
25,8
31.03.21
28,1
25.04.07
31,2
27.05.05
37,8
18.06.22
42,8
25.07.19
40
12.08.03
36,4
09.09.23
29,3
02.10.23
21
07.11.15
16,8
07.12.00
42,8
2019
Précipitations (mm) 59,9 53,7 53,5 51,9 73,1 60,7 60,8 59,9 52,6 64,9 67,1 76,6 734,7
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

La gare de la Hacquinière.

Comme de nombreuses commune au cœur d’une vallée, Bures-sur-Yvette est traversée par des axes de transports importants, ici la ligne de Sceaux utilisée par la ligne B du RER d'Île-de-France, la route départementale 988 correspondant à l’ancienne route de Chartres et la route départementale 95 qui la prolonge dans la vallée jusqu’à Châteaufort dans les Yvelines. Exclusivement résidentielle, la commune est divisée en plusieurs quartiers, dont les résidences universitaires avec neuf-cents logements, la Guyonnerie au nord, la Hacquinière à l’ouest et Montjay au sud, eux-mêmes séparés en résidences collectives ou pavillonnaires.

La vallée de l’Yvette a très tôt accueilli d’importantes voies de communication. Il en subsistent aujourd’hui la route départementale 988, l’ancienne route de Chartres qui passe aujourd’hui à l’extrême sud de la commune et remonte vers Gometz-le-Châtel, complétée ensuite par la route départementale 95 qui poursuit le trajet dans la vallée jusqu’à Châteaufort.

Passe aussi dans la vallée l’ancienne ligne de Sceaux, aujourd’hui empruntée par la ligne B du RER d'Île-de-France, la commune dispose ainsi de deux stations sur cette ligne, la gare de Bures-sur-Yvette en centre-ville et la gare de la Hacquinière dans les nouveaux quartiers résidentiels.

S’ajoutent à ces accès routiers et ferroviaires plusieurs lignes d’autobus. La ligne Noctilien N122 assure la continuité de service la nuit avec le RER B avec cependant une seule station à l'entrée de l'Université Paris-Sud.

S’ajoutent plusieurs lignes du réseau de bus Paris-Saclay avec la ligne 20 qui relie les différents quartiers entre la Guyonnerie et la Hacquinière par la gare de Bures-sur-Yvette, la ligne 3 qui passe par Montjay depuis la gare d'Orsay - Ville et vers le centre commercial Ulis 2, la ligne 4 entre la gare de Bures-sur-Yvette et Les Ulis, la ligne 5 qui passe par le Grand-Mesnil depuis la gare d'Orsay pour atteindre le centre commercial Ulis 2. Il existe aussi celles du réseau de bus Centre et Sud Yvelines, la ligne 39.05 - 39.15 entre Orsay et Angervilliers et la ligne 39.07 entre Orsay et Saint-Arnoult-en-Yvelines.

La commune est enfin implantée à quinze kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Orly, à quarante-cinq kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, l’aviation d'affaires est pour sa part orientée vers l’aéroport de Toussus-le-Noble à sept kilomètres au nord-ouest sur le plateau de Saclay.

Lieux-dits, écarts et quartiers

La commune est aujourd’hui divisée en plusieurs quartiers. Le centre-ville, centre historique, se trouve à l’est du territoire, entre la rivière et l’ancienne route de Chartres, traversé par la ligne de Sceaux. Il est lui-même divisé entre la Croix de Bures, Bures Cottage, le Grand-Mesnil et le lieu-dit Bois-Marie. L’autre gare a pris le nom du quartier

pavillonnaire de la Hacquinière, partagé avec la commune voisine de Gif-sur-Yvette à l’ouest, qui regroupe les résidences des Tilleuls, de Bures-Royaume, de la Roseraie, de Paris-Chevreuse et des Grands-Prés. Il est prolongé vers le sud par le quartier de Montjay correspondant à l’ancien lieu-dit, qui se poursuit sur la ville nouvelle voisine des Ulis, qui jusqu’en 1977 était elle aussi un quartier commun à Bures-sur-Yvette et Orsay. À proximité des Ulis et de Gometz-le-Châtel se trouve aussi le quartier pavillonnaire des Hauts de Bures, qui a été construit sur des terrains agricoles expropriés par la SAMBOE (société d'économie mixte d'aménagement de BURES ORSAY ETAMPES). Ce quartier est parfois appelé le quartier des 4-Coins, sur le plateau de Courtabœuf, qui faisait auparavant partie de la zone à urbaniser en priorité (ZUP) et qui accueille en partie le lycée de l’Essouriau. À l’est, à la limite avec Orsay se trouve aussi le quartier de la Petite Corse, et au nord, au-delà de la rivière, les quartiers de la Guyonnerie, du Parc et Léopold Gardey, du Haras, du Vieux-Parc, de la Févrie et du Bas-Moulon à la frontière avec Gif-sur-Yvette. Les résidences universitaires de la faculté d’Orsay constituent elles aussi une sorte de quartier à part dans la commune, avec les six-cents chambres de la résidence de Bures et les trois-cents studios de la résidence de l’Île, toutes deux gérées par le Crous de Versailles. Plusieurs lieux-dits ont conservé des appellations pittoresques, la Truie Pendue à proximité de Gometz-le-Châtel, la Justice, les Coudrées, l’Abreuvoir et les Sablonnières dans le bois de la Garenne à Montjay, le Fond-Garant en contrebas des Ulis.

  1. « Données géographiques » sur Géoportail (consulté le 19/02/2013.)..
  2. «  », sur Brgm (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

E. de Buris au .

La première mention certaine du lieu, Bures, date de 1205. avec la construction de l’église dédiée à saint Matthieu et marquant la réunion de cabanes rustiques, de bûr en haut-allemand puis buron en ancien français signifiant « cabane » ou « maison ».

La commune créée en 1793 prit le nom de Bures, mais la graphie Bure apparut dans le Bulletin des lois en 1801. Le déterminant complémentaire Yvette, du nom de la rivière, fut ajoutée en 1927, donnant Bures-sur-Yvette.

La première illustration du titre « de Bures » remonte au de Bures et Godefroy de Bures lors de la Deuxième Croisade.

La diversité des villes portant le nom de Bures dans le monde et particulièrement en Europe, est à l’origine d’une manifestation festive et amicale appelée « Europa Bures », qui regroupe de nombreuses communes portant ce même nom, à l’initiative d’une association belge. Bures-sur-Yvette a été hôte de la manifestation en 1999.

  1. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, (lire en ligne).
  2. a et b – Marianne Mulon –Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN ).
  3. «  », sur europabures.eu.

Histoire

L’histoire de la commune de Bures-sur-Yvette nous est parvenue principalement grâce à Jules Lair, avocat à la cour d’appel de Paris et membre de l’Institut de France, qui publia en 1876 l’Histoire de la Seigneurie de Bures. Ses recherches ont été reprises et poursuivies en 1994 dans une œuvre collective, Bures-sur-Yvette, La mémoire d’une ville.

Le territoire de Bures

La première mention du nom de Bures remonterait au croisé de Bures et son frère Godefroy, originaires du territoire formant la ville actuelle, participèrent en 1119 à un raid en terre musulmane. Guillaume devint prince de Galilée et de Tibérias, le plus ancien fief du Royaume de Jérusalem, puis vice-roi de Jérusalem durant la captivité de Baudouin II. Guillaume et Godefroy laisseront traces de leurs armoiries dans les armes créées en 1943 et le logo actuels de la ville de Bures. La commune est mentionnée de façon certaine en 1205 à l’occasion de la construction de l’église Saint-Matthieu.

Édification d’un village

Carte de la région de Bures par Cassini.

L’étymologie du mot « Bures » laisserait penser que le village s’est développé à partir d’un habitat rustique préexistant. Bures n’apparut comme paroisse qu’au début du monastère désaffecté lors d’un acte de vente de 1402 semble confirmer le rôle de l’Église dans l’édification du village. Cette même année fut mentionnée la présence d’un château féodal sur la rive de l’Yvette. Le développement du village peut également être lié à l’accroissement du trafic sur la route de Chartres par Palaiseau, Orsay et Saint-Clair. Comme tous les villages de la région, il subit successivement la guerre de Cent Ans, notamment avec le passage d’Édouard de Woodstock, la Peste noire et la Fronde.

En 1504, l’église Saint-Matthieu fut agrandie d’une chapelle. En 1630, un château fut édifié au Grand-Mesnil. Il fut racheté en 1734 par Pierre Fauchard. En 1676, le château féodal devint le château Gaillard, il avait été la propriété de la favorite Anne de Pisseleu puis du ministre de la Marine Antoine Louis Rouillé qui le fit raser en 1760. En 1763 fut hissée au sommet du clocher de l’église la croix en fer forgé après la mise en place en 1756 de la cloche Marie-Louise. En 1788, une première assemblée municipale se déroula au Grand-Mesnil. La commune française créée en 1793 prit le nom de Bures.

Modernisation du village

Le tunnel de Montjay sur la ligne Paris-Chartres.

En 1868 fut édifié un moulin à eau à la Guyonnerie. En 1891, la ligne de Sceaux prolongée en 1867, permit l’édification de la gare de Bures-sur-Yvette permettant l’acheminement des marchandises vers la capitale et la venue de nouveaux résidents. En 1957, elle fut complétée par la gare de La Hacquinière. En 1899 fut édifiée la première école publique et la mairie. En 1905, l’un de ces parisiens, Charles Comar, acquit le domaine du Bois Marie pour y installer une demeure bourgeoise. En 1931, sa propriété fut traversée par l’éphémère ligne Paris-Chartres par Gallardon, raccordée au viaduc des Fauvettes construit en 1907. En 1917 fut créé par Gérard Norbert Roosen l’Institut d’optométrie. En 1927, la commune adjoint à son nom la mention de la rivière traversant son territoire, devenant Bures-sur-Yvette.

Le , la commune subit de lourds dégâts lors du bombardement par les Alliés de la ligne ferroviaire Paris - Chartres. En 1946, le jeune Institut national de la recherche agronomique acheta l’ancienne propriété Jules Lair pour y installer son centre de recherche apicole.

En 1954 s’installa au Grand-Mesnil un hospice, propriété qui fut ensuite transféré en 1973 au centre hospitalier d’Orsay pour devenir un hôpital psychiatrique. En 1953 fut construite la nouvelle mairie puis en 1964 l’agence postale. En 1962, Léon Motchane installa dans la commune l’Institut des hautes études scientifiques qu’il venait de fonder. En 1965 fut édifiée la MJC de la vallée de Chevreuse qui devint le centre culturel Marcel-Pagnol. En 1971 fut entreprise une opération de rénovation de l’église paroissiale et l’implantation de l’Université Paris-Sud 11 sur une large part du territoire municipal. En 1982, la commune acquit la Grande-Maison pour en faire un parc public, un centre de loisirs et des salles de réception.

La création de la ville des Ulis

Les Ulis en chantier.

Le , un arrêté ministériel a prévu la création d’une zone à urbaniser en priorité (ZUP) de dix-mille logements sur une surface initiale de deux-cent-soixante-cinq hectares à cheval sur les communes de Bures-sur-Yvette et Orsay. Les autorités comptaient ainsi faire face à l’augmentation de la demande de logements engendrée par le développement de la vallée de Chevreuse. Un conseil de district de huit délégués choisis dans les conseils municipaux des communes de Bures-sur-Yvette et d’Orsay administrait la zone, qui ressemblait alors à un chantier immense. La création des Ulis a un prix : l'expropriation de tous les cultivateurs qui perdent alors leur outil de travail, sans autre forme de procès ; Le devenir de la zone soulevait à la fin des années 1960 et au début des années 1970 un certain nombre de questions : la ZUP doit-elle continuer à être une excroissance de Bures-sur-Yvette et d’Orsay ou doit-elle trouver son indépendance ? En 1971, il était question d’opérer une fusion entre Bures-sur-Yvette et Orsay, englobant donc la ZUP dans ce nouvel ensemble communal. La question fut finalement posée aux habitants sous une forme de référendum le . Les Buressois et les Orcéens votèrent respectivement à 52,88 % et 50,28 % pour la création d’une nouvelle commune, tandis que les Ulissiens votaient majoritairement pour la fusion. Les deux conseils municipaux votèrent également de leur côté en faveur de la création d’une nouvelle commune (22 élus sur 33). Le , le préfet de l’Essonne, Paul Cousserand, signa l’arrêté portant sur la création de la commune des Ulis. À l’occasion, Bures-sur-Yvette perdit un tiers de sa surface et 60 % de sa population.

  1. M. Adam, G. Boisdé, M-L. Cuif, G. Delille, M. Devergne, S. Issenjou, D. Klein, E. Kloeckner, S. Lamarche, A. Monceau, C. Pluchet, A. Souche, Bures-sur-Yvette, la mémoire d’une ville, 1994, éditions Atelier d’histoire locale de Bures-sur-Yvette
  2. Histoire de Bures-sur-Yvette (archive) consulté le=27/04/2009.
  3. Histoire de la commune (archive) consulté le= 27/04/2009.

Culture

Le principal lieu de culture de la commune est son centre culturel Marcel-Pagnol qui permet les représentations théâtrales et les concerts. Il est complété sur le même site par la ludothèque Bur’lututu et l’école de musique. S’ajoute la médiathèque intercommunale de Bures-sur-Yvette qui dispose de 87 000 ouvrages et neuf-cents disques compacts. La commune accueille aussi le musée de l’Optométrie dans le cadre de l’Institut d’enseignement.

  1. «  », sur bures-sur-yvette.fr (consulté le ).
  2. Site officiel de la bibliothèque municipale de Bures-sur-Yvette Consulté le 26/04/2009.

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Bures-sur-Yvette dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-idf/36881.html

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