Bagneaux-sur-Loing
Localisation
Bagneaux-sur-Loing : descriptif
- Bagneaux-sur-Loing
Bagneaux-sur-Loing est une commune française située dans l'arrondissement de Fontainebleau, dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. En 2021, elle compte 1 595 habitants.
Géographie
Localisation
La commune de Bagneaux-sur-Loing se trouve au sud-est du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France, entre Nemours au nord et Montargis au sud dans la vallée du Loing.
Elle se situe à 38,86 de Melun, préfecture du département, à 22,34 , sous-préfecture, et à 6,28 Nemours, bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours.
Les communes les plus proches sont : Faÿ-lès-Nemours (2,3 Poligny (3,1 La Madeleine-sur-Loing (3,2 Ormesson (4,1 Saint-Pierre-lès-Nemours (4,2 Nemours (4,3 Darvault (4,9 Bougligny (5,4 km).
Géologie et relief
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire) et du Crétacé supérieur,.
-
Carte du relief de Bagneaux-sur-Loing. -
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Bagneaux-sur-Loing.
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
| |||||||||
Pléistocène | ||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent | ||||||||||
Miocène | non présent. | |||||||||||
Paléogène | Oligocène |
| ||||||||||
Éocène |
| |||||||||||
Paléocène | non présent. | |||||||||||
Mésozoïque | Crétacé | Supérieur |
| |||||||||
inférieur | non présent. |
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit. cours d'eau référencés :
- la rivière le Loing, longue de 142,73 , affluent en rive gauche de la Seine, ainsi que :
- un bras de 0,06 ;
- un bras de 0,13 ;
- un bras de 0,29 ;
- un bras de 0,29 ;
- le canal 01 du Manoir de Beau Moulin, 1,40 , qui conflue avec le Loing .
- le canal du Loing, long de 45,90 ;
- le canal 01 de Chaintreauville, 2,38 , qui conflue avec le canal du Loing.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,54 .
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie.
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 . Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse ».
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 15,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nemours à 4 vol d'oiseau, est de 12,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,4 | 3,3 | 5,3 | 9 | 12,1 | 14,1 | 13,8 | 10,5 | 8,2 | 4,6 | 2,3 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 5,1 | 8,2 | 11 | 14,7 | 18,1 | 20,4 | 20,1 | 16,4 | 12,6 | 7,9 | 5 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,3 | 8,8 | 13 | 16,7 | 20,4 | 24 | 26,7 | 26,5 | 22,2 | 17 | 11,1 | 7,8 | 16,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,3 08.01.10 |
−13,4 07.02.12 |
−11,7 01.03.05 |
−4,6 06.04.21 |
−0,9 05.05.1996 |
2 04.06.01 |
6,1 03.07.11 |
4,4 29.08.1993 |
0,5 30.09.1995 |
−4,7 30.10.1997 |
−10,9 24.11.1998 |
−12,1 31.12.1996 |
−13,4 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 01.01.23 |
21,6 27.02.19 |
26,8 31.03.21 |
29,2 20.04.18 |
32,9 28.05.17 |
38,7 18.06.22 |
42,5 25.07.19 |
41,1 06.08.03 |
35,9 08.09.23 |
29,9 02.10.23 |
23,4 07.11.15 |
17,9 07.12.00 |
42,5 2019 |
Précipitations (mm) | 52 | 50 | 49,1 | 53,2 | 63,4 | 59,1 | 54,3 | 57,5 | 54,9 | 67,8 | 64 | 65 | 690,3 |
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », zone centrale et zone de transition, est un espace protégé créé en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises,,.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » :
- les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 , ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Bagneaux-sur-Loing comprend une ZNIEFF de type 1,, le « Marais de Glandelles » (4,89 , et un ZNIEFF de type 2,, la « vallée du Loing entre Nemours et Dordives » (1 059,63 Loiret et 6 en Seine-et-Marne.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune. -
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
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Toponymie
Le nom de la localité est mentionnée dans les textes pour la ,.
Du latin balneum qui signifie « lieux de baignade », « lieux fréquemment inondés »(par le Loing).
Bagneaux prend le nom de Bagneaux-sur-Loing par décret du 11 novembre 1911.
- Poupardin, Saint-Germain-des-Prés, I, p. 60.
- Stein (Henri), Hubert (Jean), Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, 1954, p. 13 [1].
- Paul Bailly, 1989, Toponymie en Seine-et-Marne, (ISBN ).
Histoire
Histoire verrière
Les sables de la forêt de Fontainebleau servirent, dès le . En 1751, une verrerie royale de Bagneaux est autorisée. Elle s'implante dans les années qui suivent. Une importante verrerie, essentiellement gobeleterie et bouteillerie, mais aussi productrice de verre plat, installée à Bagneaux, regroupe rapidement une fraction de ces anciennes activités au Saint-Gobain, partenaire du complexe militaro-industriel naissant, en 1915. Cet acteur industriel majeur réoriente la production et développe une activité de verrerie spécialisée pour lunettes, plus lucrative, pendant la Grande Guerre.
Dès 1922, l'usine principale de Bagneaux produit sous licence américaine du pyrex que plusieurs générations de verriers vont mettre en forme, bien souvent au chalumeau, pour l'industrie chimique, puis radioélectrique, sans oublier les laboratoires. La science apprécie follement ce matériau à faible dilatation thermique (trois fois inférieur au verre ordinaire), à bonne résistance thermique et susceptible de trempe dans certains conditions. À partir de la matière vitreuse technique extraite des fours, les nombreux ouvriers verriers y fabriquent des plaques, tiges et tubes de toutes tailles, livrés tels quels et mis en forme par les laborantins ou les verriers d'entreprise, mais aussi de la verrerie de laboratoire, de simples récipients aux dosimètres calibrés, des petits réacteurs ou calorimètres au gros réacteurs-cuves en verre des laboratoires pilote du génie chimique. Au cours des années 1920, la demande des tubes et ampoules de radiodiffusion amène une mécanisation importante des procédés qui s'étend après 1930 aux menues fabrications verrières, qui concernent aussi les arts culinaires, des vases de décoration aux plats, casseroles ou terrines de cuisson en verre. Cette mécanisation entraîne déjà une réduction importante des effectifs. La croissance du chômage local, joint à une natalité moribonde typique de l'entre-deux-guerres, explique la stagnation démographique, puis la lente décroissante de la modeste bourgade industrielle. Les cités ouvrières n'accueillent bien qu'une population, maintenue dans la précarité et autant itinérantes qu'étrangères au lieu.
Mais un peu avant et au cours des années 1950, la demande de produits verriers en pyrex croît au point que les unités de production et de transformation verrière sont obligées de recruter les artisans verriers de la grande région parisienne, en leur offrant de bons salaires et des possibilités d'accessibilité à des logements individuels confortables, en dehors des cités ouvrières surpeuplées. La population communale double en une décennie, grâce à l'installation des familles de ces ouvriers spécialisés, qui renforcent la reprise de la natalité locale dès 1943. L'essor de la télévision appelle la fabrication verrière de tube cathodique. Les années 1960 marquent l'apogée des productions à usage scientifique et technologiques et le début du déclin. Les trois principaux sites industriels de Bagneaux, monopole de la Sovirel ou Société industriel des verreries réunies du Loing, commencent à subir la concurrence des multiples produits de plasturgie et de la chimie des polymères, d'autres matériaux concurrents du verre industriel, comme les métaux comme l'acier inox, l'aluminium, ou les céramiques techniques. Au cours des années 1970, la demande des sciences s'étiole. En 1975, profitant de la faiblesse de cette branche verrière en décroissance rapide, la filiale française de la multinationale américaine Corning rachète les trois sites en 1975, avant de mettre fin à nombre d'activités en déclin en 1979 en dépeçant, puis revendant deux des sites.
Le groupe Thomson, arrivant sur Bagneaux après son rachat l'ancienne usine C ou Sovirel 3, perfectionne une remarquable activité verrière de production de tubes cathodiques, qu'il doit néanmoins arrêter à la fin des années 1990. Une ultime tentative d'installation sur le site abandonné, d'une unité de montage de pare-brise et de verres latéraux de sécurité pour l'industrie automobile échoue en 2005. Alors que les grandes sablières de Fontainebleau et de Nemours exportaient encore dans les années 1980 leurs sables renommés vers des sites de production aussi éloignés que la Pologne, il ne reste plus de production verrière locale de haute technicité, si on met à part à part l'unité de production de verre plat SNC Keraglass.
La chute de la population de Bagneaux-sur-Loing, en relation avec la déprise industrielle, dépasse le tiers, de la seconde partie des années 1960 au début des années 1980. Mais, sans l'apport des hommes du verre, bien souvent devenus de paisibles retraités bien souvent après une reconversion professionnelle, et de leurs descendances, elle n'aurait assurément jamais accédé au statut de petite ville, de plus de 1 500 habitants.
- L'histoire verrière de la commune, détaillée dans ce chapitre, est racontée dans le documentaire de 52 minutes "Le dernier souffle" film documentaire sur l'histoire locale, réalisé par Florian Debu, DVD produit par Synaps Collectif Audiovisuel en 2014. On peut consulter ce résumé historique
- La verrerie royale vue par la mutuelle locale, héritière de celle des verriers
- Même les gros réacteurs ou du moins leurs premières parois sont en ce verre technique. Sur les techniques usitées par l'industrie verrière locale, une visite du musée des métiers verriers à Dordives permet de les découvrir par des animations historiques. [1]
- Site D, créé en 1962 par Sovirel, née en 1955.
- Ce qu'un souffleur au chalumeau résume dans une proposition minimaliste : "Ce que la science a apporté (dans les années 1920), elle l'a repris (un demi-siècle plus tard)".
- L'entreprise, né d'un montage de capitaux franco-italien se nommait Prevent Glass, mais n'utilisait plus de production verrière locale.
- Une vision de l'histoire verrière locale par Corning/Saint-Gobain/Keraglass La verrerie d'art de Soisy-sur-École, l'unité en activité la plus proche de Bagneaux aux confins du Gâtinais en 2014, ne travaille qu'avec de la pâte de verre importée, qu'elle travaille après fusion.
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Bagneaux-sur-Loing dans la littérature
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