Arcueil
Localisation
Arcueil : descriptif
- Arcueil
Arcueil (prononcé /aʁ.kœj/) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France, faisant partie de la métropole du Grand Paris et du Forum métropolitain du Grand Paris. Cette commune urbanisée à plus de 90 % disposait en 2010 de 45 % de logements sociaux, de quelques espaces verts, et se situe en grande partie dans la vallée de la Bièvre
Son urbanisation date de plusieurs époques successives, ce qui se traduit par une juxtaposition de bâtiments de divers styles (brique, maison de maître, immeuble en béton), de bâti neuf et ancien, de friches industrielles et de bâtiments à l'abandon actuellement.
Géographie
Localisation
La commune est située à 2 Paris (porte d'Orléans). Elle est traversée par la Bièvre, recouvrant les versants de sa vallée entre les plateaux de Longboyau et de Montrouge, entre l'A6 à l'est et l'ex-RN 20 à l'ouest qui la sépare des Hauts-de-Seine.
Sa superficie est de 233 hectares dont 20 hectares d'espaces verts.
Communes limitrophes
Hydrographie
Arcueil est traversée par la Bièvre, couverte sur une grande partie du territoire. La Bièvre est canalisée en 1913 puis recouverte, au début des années 1950, en aval de la rue de l'Ardenay jusqu'à son entrée à Gentilly. Son cours situé entre l'avenue Raspail et la rue de la Division-Leclerc est matérialisé par un dallage visible du pont de l'avenue Paul-Doumer. Le dallage se poursuit en contrebas de la rue de la Division du Général Leclerc. Toutefois la réouverture partielle à la surface sur un tronçon de 600 mètres est réalisée en 2022 à Arcueil ainsi que dans la commune voisine de Gentilly,.
À partir de la limite avec la commune de Cachan, son cours correspond à celui de la rue de la Convention ouverte en 1900 sur la rivière ainsi couverte de l'aqueduc à la rue de l'Ardenay.
Après le pont de l'autoroute A6a, la Bièvre parcourait des prairies à l'emplacement du parc du Coteau où était situé le moulin à eau de la Roche détruit en 1959. Il existait également un moulin à vent.
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Moulin de la Roche.
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Lit de la Bièvre recouverte sous le pont de l'avenue Paul Doumer (en 2017, avant les travaux de remise à surface).
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La Bièvre de nouveau découverte en 2022.
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La Bièvre découverte sous l'autoroute A6a.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique située sur la commune de Paris au jardin du Luxembourg à 5 vol d'oiseau, est de 13,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « », sur actu.fr (consulté le ).
- https://www.ouest-france.fr/ile-de-france/arcueil-94110/environnement-a-arcueil-et-gentilly-la-bievre-refait-surface-73ea3326-ae79-11ec-9246-65b3a25ae7f9
- La Bièvre Tome II La banlieue de Paris, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 128 ISBN , BNF 39077640), p. 81.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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Toponymie
Les formes anciennes de la localité sont :
- en latin in pago Arcolei v.1073, molendini apud Arcoilum v. 1110, molendinum de Arcoilo 1119, in villis de Arcolio, Archoilus 1119, Arcoilo 1136, Arcoilus 1142, ad villam de Arcolio 1283, territoriis de Arcolio 1309, dans une ode du poète Donat ad fontem Arculi 1586.
- en français, en la ville d'Arcuel 1265, Arcueil 1757.
L'étymologie d'Arcueil est issu d'un mot gallo-romain composé du latin arcus « arche » + suff. gaulois -ialo « village, domaine », d'où « le domaine des arches », en rapport avec l'aqueduc encore visible sur les plans de 1757, Aqueduc Cachan.
En 1894, le lieu-dit Cachan de la commune d'Arcueil avait pris une telle importance que son nom fut rattaché à celui d'Arcueil, la commune s'appelant désormais Arcueil-Cachan. Vingt-huit ans plus tard, en 1922, Cachan devint une commune indépendante et Arcueil reprit son nom d'origine.
- DEPOIN (J.) Chartes et Documents de Saint-Martin-des-Champs (1912), t.1,p. 36. 212, 247.
- CASSAGNE (J.M.) KORSAK (M.) Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne (91-92-93-94-95) (2009), p. 59.
- GUERARD Cartulaire de l'église Notre-Dame de Paris. (1850), t.3, p. 118, 180.
- JUNG (Marc René) Hercule dans la littérature française du 16e siècle (1966), p. 63.
- DEPOIN (J.) Chartes et Documents de Saint-Martin-des-Champs (1921), t.5, p. 62.
- Ign, Plan Cassini vers 1757.
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Histoire
Origines
Les traces les plus anciennes d'occupation humaine remontent à la préhistoire et se situent sur les plateaux d'Arcueil. Plusieurs sites sont identifiés au titre des sites archéologiques avec des vestiges néolithiques et gallo-romains.
Au aqueduc de Lutèce, d'une longueur de 16 kilomètres pour amener l'eau puisée à Rungis et à Wissous jusqu'aux thermes de Cluny (Lutèce), sur le site de l'actuel musée de Cluny. Le pont-aqueduc traverse la Bièvre en son point le plus étroit, d'une longueur estimée de 330 mètres. L’ensemble aurait comporté une alternance stable de 33 piles pour 23 arcades, dont il ne reste aujourd'hui que quatre piles en partie conservée en réemploi.
Epoque moderne
L'aqueduc est reconstruit au XVIIe siècle.
Sous l'Ancien Régime, le village était rattachée à la paroisse de Gentilly, tout comme le hameau de Cachan dont les histoires se sont entrecroisées.
Arcueil fut une localité appréciée comme lieu de promenade et de villégiature, notamment par Ronsard. En 1768, le marquis de Sade y avait loué une maison où il y avait emmené une jeune femme sans fortune qu'il soumit à ses fantasmes.
La construction par Thomas Francine, de 1613 à 1624, de l'aqueducs d'Arcueil et de Cachan, souvent appelé aqueduc Médicis, en l'honneur de sa commanditaire, sur le tracé de l'ancien aqueduc romain, donne de l'importance au village. L'ouvrage a quatre cents mètres de long et vingt quatre mètres d'élévation au maximum. La Bièvre coule sous deux des arcades. Puis on assiste à l'aménagement de la place de l'église (à l'emplacement de l'ancien cimetière) et à la construction des premiers lotissements.
Epoque contemporaine
Au départ, Cachan est un hameau d'Arcueil, qui manifeste les premières velléités de sécession dès 1903, en raison d'une inégalité de la répartition des travaux d'intérêt général et des équipements publics. À la suite de différends entre Arcueillais et Cachanais, la loi du crée la commune distincte de Cachan.
Au début du avions Hanriot était située au 1, route d'Orléans à Arcueil. L’usine, devenue très importante, a été nationalisée en 1936 et absorbée par la Société nationale des constructions aéronautiques du Centre au 167 rue de Silly à Billancourt. L'usine ferme le ,
Les maires Émile Raspail et, plus récemment, Marius Sidobre et Marcel Trigon ont marqué la ville.
- « », sur www.arcueil.fr, p. 3.
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti.
- Stéphane Ardouin avec la collaboration de Bruno Deloumeaux, « Les bassins et ouvrages d’art de l’aqueduc antique de Lutèce », Revue archéologique d’Île-de-France, lire en ligne)
- J. Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, t. X, p. 4, Prault père, Paris, 1757.
- « Le marquis de Sade a assouvi ses fantasmes à Arcueil », Le parisien, (lire en ligne)
- Sandrine Martinez, « Arcueil et Cachan : « Je t'aime, moi non plus » », Le parisien, (lire en ligne)
- Gnôme et Rhône:39-45, parcours de 67 salariés, par Serge Boucheny et Dominique Guyot, p.73, Association d'Histoire Sociale, CGT de la SNECMA
- Claudine Cardon-Hamet, dans Mille otages pour Auschwitz… convoi dit des 45.000, éditions Grapheim, 1997-2000
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