Boulogne-Billancourt

Localisation

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Boulogne-Billancourt : descriptif

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Boulogne-Billancourt

Boulogne-Billancourt (prononcé /bulɔɲ bijɑ̃kuʁ/ ; ), est une commune française des Hauts-de-Seine et de la métropole du Grand Paris en région Île-de-France, la plus peuplée des communes franciliennes après Paris intra-muros

Elle résulte de la réunion, réalisée sous le nom de Boulogne-sur-Seine en 1790, de Boulogne-la-Petite, paroisse érigée en 1343 autour de l'église Notre-Dame de Boulogne sur Seyne, et de la rive droite de Saint-Cloud

Le nom de Boulogne-Billancourt, tardivement adopté en 1926, acte le démantèlement, au profit du 16e arrondissement, du vaste territoire de Longchamp et du bois de Boulogne, et l'adjonction, accordée en 1860 comme une compensation, de Billancourt, écart d'Auteuil devenu dans l'entre-deux-guerres le siège historique des usines Renault. Pôle économique majeur du Grand Paris et commune la plus diplômée de France, Boulogne-Billancourt accueillait en 2006 une douzaine de milliers d'entreprises ; en 2023, elle en accueille près de trente-cinq mille, ce qui la place au rang de deuxième parc francilien après la ville de Paris

Bien que possédant en moyenne une des populations les plus aisées de la région parisienne, elle cultive un équilibre social entre les élégants hôtels particuliers du Parc des Princes, et les résidences modernes construites le long de la Seine sur l'ancienne zone industrielle bombardée durant la Seconde Guerre mondiale. L'âge d'or culturel de Boulogne-Billancourt fut sans doute la période de l'entre-deux-guerres, et plus précisément celle des années 1930, dont elle possède le plus important patrimoine architectural de France

C'est également durant la première moitié du XXe siècle que Boulogne-Billancourt deviendra la ville des moteurs d'avion et du cinéma, et verra l'implantation des vastes usines du constructeur automobile Renault

Désormais démolies dans leur quasi-totalité, elles ont cédé la place à un vaste centre culturel et un jardin public accueillant notamment La Seine musicale de Shigeru Ban et Jean de Gastines inauguré le 22 avril 2017.

Géographie

Localisation

Boulogne-Billancourt est une commune au sud-ouest de Paris. Elle est limitée au sud et à l’ouest par une boucle de la Seine, à l’est par le  arrondissement de Paris et au nord par le bois de Boulogne (qui fait partie de Paris). C'est la première commune en aval de Paris. Sa position médiane sur l'ancienne route est-ouest de Versailles, rive droite de la Seine, entre le palais du Louvre et la cour est à l'origine de son développement. Aujourd'hui, elle continue son développement grâce à sa position intermédiaire sur l'axe nord-sud entre les pôles économiques de La Défense et de Vélizy-Villacoublay.

Au sud-ouest de la ville, est située l'île Seguin, ancien centre historique de Renault et symbole du passé industriel de Boulogne-Billancourt. La commune dispose également de 33,44  dont près de la moitié compose le parc Edmond-de-Rothschild (15 ha), situé au nord-ouest de la commune (quartier Menus - Jean-Baptiste-Clément).

En 1860, la ville de Paris a absorbé le territoire des anciennes communes qui se trouvaient à l'intérieur des fortifications de Thiers. La partie des anciennes communes d'Auteuil et de Passy située à l'extérieur de la ligne de défense fut alors attribuée à Boulogne-Billancourt en compensation de la perte de la plus grande partie de Longchamp, expropriée pour faire un hippodrome et rattachée au bois de Boulogne.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Boulogne-Billancourt
Saint-Cloud Paris (bois de Boulogne) Paris (Auteuil)
Saint-Cloud Boulogne-Billancourt Paris (Javel)
Sèvres Meudon Issy-les-Moulineaux

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 617 ha (6,17 km2) ; l'altitude varie de 28 à 40 m.

Le site de Boulogne-Billancourt se caractérise par la présence d'une plaine basse encerclée par la Seine. C'est le dernier espace disponible à une urbanisation dense à l'ouest de Paris avant les hauteurs de la rive ouest de la Seine. Le contraste entre ces zones de verdure et la part occidentale du tissu urbain parisien qu'est Boulogne-Billancourt est saisissant.

Le sol est constitué de sables, d'alluvions et de graviers et était donc impropre à la culture. On y cultivait cependant du blé, du seigle, et de l'avoine grâce à la boue des voies parisiennes que l'on répandait. L'expansion de la blanchisserie au .

Cette situation expose fortement Boulogne-Billancourt aux crues centennales, telle celle de 1910.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 amplitude thermique annuelle de 15,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 13 vol d'oiseau, est de 11,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

Voies routières

Ancien lieu de pèlerinage, Boulogne-Billancourt s'est développé du fait de sa position médiane entre le Louvre et les résidences royales autour de trois pénétrantes, le pavé du Roi (devenu l'avenue Jean-Baptiste-Clément), la route de la Reine conduisant au pont de Saint-Cloud, le chemin vert prolongé par la route du vieux pont de Sèvres (doublés aujourd'hui par les avenues Édouard-Vaillant et du Général-Leclerc). La ville a été sauvée de l'engorgement induit par cette position de passage par le développement de rocades de contournement voulu par le maire Georges Gorse. Aujourd'hui, la ville est desservie par l'autoroute A 13 (Sortie 3), la contournant au nord entre la commune et le bois de Boulogne, et la route nationale des quais, reliant par le sud la voie Georges-Pompidou à la N 118 au pont de Sèvres.

La route de la Reine, qui relie Paris (porte de Saint-Cloud) au pont de Saint-Cloud, est un des principaux axes routiers de la ville.

En tout, Boulogne-Billancourt compte 70 . Les principaux axes routiers de la ville sont le boulevard d'Auteuil, l'avenue Jean-Baptiste-Clément (RD 103), la route de la Reine (RD 907), les avenues du Général-Leclerc et Édouard-Vaillant (RD 910), le boulevard de la République et l'avenue André-Morizet (RD 50) et le boulevard Jean-Jaurès (RD 2 jusqu'à la route de la Reine). L'avenue Jean-Baptiste-Clément est l'ancienne Grande rue du village de Boulogne-sur-Seine : percée au château de Saint-Cloud, elle sera aux Marie-Antoinette d'Autriche d'emprunter une route plus directe pour se rendre au château de Saint-Cloud, sa nouvelle résidence. Les avenues du Général-Leclerc et Édouard-Vaillant furent percées au début du rue du Vieux-Pont-de-Sèvres) qui reliait Paris à l'ancien pont. L'avenue André-Morizet et le boulevard de la République furent construits au début du . Enfin, le boulevard Jean-Jaurès fut achevé en 1871, sous l'impulsion du baron Haussmann qui désirait relier la banlieue sud de la capitale au bois de Boulogne. Il s'appelait alors boulevard de Strasbourg, pour honorer l'armée de cette ville qui subissait l'attaque de l'armée prussienne. Il devint peu à peu l'artère commerçante principale de la ville, au détriment de l'avenue Jean-Baptiste-Clément. Cette voie est une illustration boulonnaise des perspectives haussmanniennes ; le préfet de la Seine souhaitait en effet que l'axe du boulevard soit tel que l'on puisse voir la flèche de l'église Notre-Dame depuis le pont de Billancourt.

En raison de sa situation géographique, Boulogne-Billancourt est une ville de transit, et donc d'intense passage, entre Paris et sa banlieue. Aux heures de pointe, la ville connaît ainsi de nombreux embouteillages, particulièrement sur ses places (rond-point Rhin-et-Danube, place Marcel-Sembat…).

Stationnement

La commune de Boulogne-Billancourt possède très peu d'espaces de parking pour les deux roues, et pratiquement aucun aux abords du Parc des Princes.

Le , la ville a doté tous ses horodateurs du système de paiement par carte Moneo. Sur ses 668 horodateurs, Boulogne-Billancourt compte 230 horodateurs mixtes (acceptant le paiement par carte ou par pièces) et 438 horodateurs à carte Moneo. En , un rapport municipal indique que le système est sous-utilisé par les Boulonnais.

Les visiteurs disposent de plus de 1 000 places de stationnement pour deux roues et de 3 106 places de stationnement souterrain pour voitures réparties en huit garages publics payants auxquelles s'ajoutent les places disponibles dans trois centres commerciaux.

Quatre sont ouverts en permanence aux portes de la ville :

  • Point-du-Jour (525 places) ;
  • Pont-de-Sèvres Sous-Préfecture (568 places) ;
  • Parchamp (315 places) ;
  • Cours de l'Île-Seguin (600 places).

Deux, en centre-ville, permettent la sortie à toute heure :

  • Les Passages (600 places) ;
  • Hôtel-de-Ville (600 places).

Les autres sont fermés la nuit et parfois le samedi ou le dimanche :

  • Centre commercial Marcel-Sembat (82 places dont 4 pour recharge des voitures électriques) ;
  • Centre commercial du Pont de Sèvres ;
  • Centre commercial au carrefour de la route de la Reine et de la rue de Silly ;
  • Belle-Feuille (287 places) ;
  • Marché de Billancourt (211 places).

Le garage de la rue Heyrault (98 places) est réservé aux abonnés.

La disponibilité des garages est indiquée en temps réel sur des panneaux répartis sur les axes principaux.

Transports en libre-service
  • Autolib

Au second semestre 2010, Boulogne, comme quatre-vingts communes de la petite couronne, offrira des voitures en libre service. Treize stations proposeront des véhicules non polluants. Des zones de stationnement seront réservées dans les garages souterrains.

  • Vélib

Le , le Conseil d'État autorise le prolongement du réseau Vélib' au-delà des limites de la capitale et son extension dans une trentaine de communes, dont Boulogne-Billancourt. La phase d'implantation des stations à Boulogne-Billancourt commence le autour de la mairie et de la Grand-Place. Le 31 mars, 21 stations, dont cinq doubles, pouvant accueillir 650 vélos, sont inaugurées en présence de Pierre-Christophe Baguet et du maire de Paris Bertrand Delanoë, faisant de Boulogne-Billancourt la première ville d'Île-de-France après Paris à se doter du système de vélos en libre-service,.

Pistes cyclables

L'arrivée de Vélib' soulève cependant le problème de la rareté des pistes cyclables dans la commune. En effet, de nombreux riverains, notamment chez les Verts, dénoncent une voirie qui n'est pas prête à accueillir les cyclistes, en raison du trafic trop important et donc trop dangereux pour les vélos. En réponse, la mairie a exprimé son désir de renforcer son réseau de « voies douces », c'est-à-dire de rues limitées à 30 .

Transports en commun
  • Métro
La station Marcel-Sembat, ouverte en 1934, dessert le centre-ville de Boulogne-Billancourt.

Boulogne-Billancourt est desservie par deux lignes du réseau métropolitain de Paris.

On accède au centre et au sud de la commune aux stations Marcel Sembat, Billancourt et Pont de Sèvres de la ligne 9 du métro. Le prolongement de cette ligne à Boulogne-Billancourt est d'une portée historique, puisque inauguré le , il forme la première extension du métro parisien en banlieue.

Les deux autres stations boulonnaises, Boulogne - Jean Jaurès et Boulogne - Pont de Saint-Cloud, sur la ligne 10 du métro, sont elles bien plus récentes. Ouvertes respectivement le et le , elles résultent d'une volonté de mieux desservir la ville, en particulier sa partie nord.

  • Tramway

Boulogne-Billancourt est desservie à distance par la ligne 2 du tramway avec les stations Parc de Saint-Cloud sur la commune de Saint-Cloud et Musée de Sèvres sur la commune de Sèvres.

  • Autobus

Boulogne-Billancourt bénéficie d'une large couverture par les réseaux de bus d'Île-de-France, soit près d'une trentaine de lignes sur l'ensemble de la commune. Les sites les mieux desservis sont ceux situés à la périphérie de la ville : le Pont de Billancourt au sud, le Pont de Sèvres et le Pont de Saint-Cloud à l'ouest, le carrefour des Anciens-Combattants (Porte de Boulogne) au nord et la Porte de Saint-Cloud à l'est. Mais aussi ceux au centre de la commune, notamment la place Marcel-Sembat et l'hôtel de ville.

La gare routière du Pont de Sèvres accueille dix lignes de bus et est utile aussi bien aux Boulonnais qu'aux voyageurs de la banlieue ouest et sud-ouest en correspondance avec le métro.

Avec 20 lignes, le réseau de bus RATP est le plus présent sur la commune. La 123 RATP est l'une des lignes les plus empruntées par les Boulonnais, puisqu'il traverse la ville du sud au nord en son axe principal qu'est le boulevard Jean-Jaurès. La RATP exploite aussi à Boulogne-Billancourt une ligne de transport interurbain, le SUBB (Service urbain de Boulogne-Billancourt ou Service urbain Val de Seine). En fonctionnement du lundi au samedi et entièrement gratuite, la ligne effectue deux circuits différents : l'un dit « boucle nord » (desservant entre autres l'hôtel de ville, la place Marcel-Sembat et le Parchamp) et l'autre dit « boucle sud » (desservant entre autres l'hôtel de ville, le centre culturel de la Belle Feuille et la patinoire de Boulogne). Boulogne-Billancourt est également traversée par la ligne 460 du réseau de bus Grand Versailles qui relie la gare de La Celle-Saint-Cloud au nord de la commune. Le réseau Noctilien comprend également trois lignes faisant halte à Boulogne, notamment à Marcel-Sembat : le N12, le N61 et le N145. Enfin, la commune est desservie par la ligne 17 du réseau de bus Île-de-France Ouest.

La commune est donc desservie par les lignes de bus suivantes :

  • par les lignes 42, 52, 72, 123, 126, 160, 169, 171, 175, 179, 189, 241, 260, 289, 291, 389, 426, 467 et 571 du réseau de bus RATP ;
  • par les lignes 6140 et 6142 du réseau de bus de Vélizy Vallées ;
  • par les lignes 17 et 39-34 du réseau de bus Île-de-France Ouest ;
  • par la ligne 460 du réseau de bus Grand Versailles ;
  • par les lignes N12, N61 et N145.
Ports fluviaux

Trois millions de tonnes de marchandises, équivalant à 150 000 camions, transitent chaque année sur les quais de Boulogne-Billancourt. D'amont en aval, tous les 1 à 1,8 kilomètre, s'égrènent sur la rive droite de la Seine quatre stations de petit fret (pas de conteneurs) gérées par l'Agence centrale des Ports de Paris. Il s'agit :

  • du port des Studios, quai du Point-du-Jour, en aval du pont d'Issy, en face du cimetière Pierre-Grenier (le port du Point-du-Jour se trouve en amont sur le territoire de Paris) ;
  • du port Legrand, quai de Stalingrad, en amont du pont de Sèvres (plus de 100 000 tonnes manutentionnées en 2007 à cause des travaux d'aménagement de Billancourt après le départ des usines Renault) ;
  • du port de Boulogne-Billancourt, quai Alphonse-Le-Gallo, en aval du pont de Sèvres (agréé pour l'environnement et les produits valorisables) qui abrite un centre nautique (toutes fournitures et activités de marine) ;
  • du port du Pont de Saint-Cloud, quai du Quatre-Septembre, en aval du pont de Saint-Cloud.

Il n'y a pas d'escales passagers sur la rive de Boulogne-Billancourt. La plus proche se trouve sur la rive de Sèvres, entre la pointe aval de l'île Seguin et le pont de Sèvres, mais elle n'est pas desservie par la navette Batobus, laquelle ne descend pas plus bas que la tour Eiffel. Toutefois, le port des Studios, quai du Point-du-Jour, sert d'embarcadère pour des croisières nocturnes.

  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur site de la ville de Boulogne-Billancourt (consulté le ).
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon (préf. Georges Gorse), Boulogne et Billancourt en 1789, Boulogne-Billancourt, 1989, p. 12
  4. Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon, op. cit., p. 18
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, ISSN 1278-3366, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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  12. E. Couratier, Les Rues de Boulogne, 1962, « Route de la Reine »[lire en ligne].
  13. E. Couratier, Les rues de Boulogne, 1962, « Avenue Édouard-Vaillant et avenue du Général-Leclerc »[lire en ligne].
  14. E. Couratier, Les Rues de Boulogne, 1962, « Avenue André-Morizet et boulevard de la République »[lire en ligne].
  15. E. Couratier, Les Rues de Boulogne, 1962, « Boulevard Jean-Jaurès »[lire en ligne].
  16. Marie-Pierre Ducol, « De Strasbourg à Jean Jaurès », Boulogne-Billancourt Information,‎ , p. 45
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  18. Marie Kouassi-Dehats, « Moneo : pensez-y ! », Boulogne-Billancourt Information,‎ , lire en ligne)
  19. Marie-Christine Tabet, « La banlieue parisienne applaudit la venue des Vélib' », sur Le Figaro.fr, 17 juillet 2008. (Consulté le 2 novembre 2008)
  20. a et b Sabine Dusch, « Boulogne-Billancourt, les Velib' et... vous! », Boulogne-Billancourt Information, no 374,‎ , p. 46.
  21. Une carte des 21 stations est consultable en ligne : Localisation des stations Velib' à Boulogne-Billancourt », (consulté le 5 avril 2009)
  22. Gireg Aubert, « Vélib’: Boulogne veut être la première en banlieue », dans Le Parisien.fr, 1er octobre 2008. Consulté le 2 novembre 2008
  23. Jean Tricoire, Un siècle de métro en 14 lignes - De Bienvenüe à Météor, 1999, La Vie du Rail, p. 259
  24. Voir le plan du SUBB

Toponymie

Boulogne-Billancourt tient son nom de la ville de Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais. La paroisse située autour d'un écart d'Auteuil appelé Mesnuls-lès-Saint-Cloud, est créée en 1330 pour permettre des pèlerinages mariaux plus près de Paris que ceux, très populaires, de la ville nordiste, et ainsi accorder plus aisément des indulgences. Boulogne-sur-Mer, antique Bononia, a elle-même vu son nom changer précocement par imitation de celui de la ville italienne de Bologne. La paroisse parisienne s'est appelée Boulogne-la-Petite avant de recevoir en 1793 le nom d'usage de Boulogne-sur-Seine, pour marquer l'agrandissement d'un tiers de son territoire jusqu'à la Seine sur des terrains appartenant jusqu'alors à Saint-Cloud. Elle a été rebaptisée Boulogne-Billancourt en 1926, à la suite de l'annexion en 1859 de Billancourt, autre écart qui était resté rattaché à Auteuil.

Boulogne-Billancourt est souvent appelée par la population locale et sur certains panneaux signalétiques simplement Boulogne, son nom officiel lors de son érection en commune en 1790. Le nom défini par le code officiel géographique, Boulogne-Billancourt, est surtout utilisé de façon administrative ainsi qu'à l'échelle nationale pour la différencier de Boulogne-sur-Mer.

Pour Billancourt, voir Billancourt (Hauts-de-Seine).

Les Menus, Billancourt, le fief Baudoin, les Longs Prés, les Abondances

Ces noms de quartiers font partie des toponymes de Boulogne qui remontent au Moyen Âge.

Bellefeuille, île Seguin, Parc des Princes, le Point du Jour

La toponymie moderne garde trace de l'évolution d'un village de villégiature en une banlieue de Paris.

  1. Sylvain Liron, «  », sur La Voix du Nord, .
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini

Histoire

Le futur Boulogne est au Haut Moyen Âge une campagne verte et boisée où se dresse vers 630, le pont de Saint-Cloud et autour de 841, le gibet royal. À partir de 1109, un hameau de bûcherons de la paroisse d'Auteuil, Les Menuls-lès-Saint-Cloud, se transforme en village viticole, illustrant la renaissance capétienne qu'exalte en 1260 la construction sur son terrain communal par sainte Isabelle de l'abbaye de Longchamp, futur centre de la vie culturelle de l'aristocratie parisienne, et qui culmine localement en 1330 par l'érection à sa lisière sud de l'église Notre-Dame par Philippe le Long. Cette seconde construction de prestige se redouble de l'institution selon la volonté du défunt Philippe le Bel, père du roi, de ce qui deviendra le principal pèlerinage des Parisiens et de l'accession cette même année au statut de paroisse indépendante : Boulogne-la-Petite, en référence à Boulogne-la-Grande, actuelle Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Le pèlerinage à la Vierge de Boulogne-la-Grande était tellement célèbre à l'époque, que Philippe le Bel a créé un lieu pour ce pèlerinage en Île-de-France, à destination des fidèles du secteur qui ne pouvaient se déplacer jusqu'à la côte.

Du village du | ]

Boulogne a été détruite, semble-t-il, au cours de la guerre de Cent Ans et reprend son développement quand s'installe au château de Boulogne au nord de Longchamp, alors territoire boulonnais. Après la Fronde et le transfert de la Cour à Versailles, relié par un nouveau pont, puis à Saint-Cloud sous la Régence et jusqu'à l'installation dans ce même château de la Reine, qui fait elle aussi construire sa route en 1760, les courtisans, allant ou revenant de Paris par ces nouvelles voies, couvrent la paroisse de villégiatures à l'instar de l'ancienne manse de Billancourt. Simultanément, un, puis deux faubourgs de blanchisseurs à leur service se forment à chaque entrée du village.

À la Révolution, le village de Boulogne la Petite est agrandi de presque un tiers en acquérant le territoire que possédait Saint-Cloud le long de la rive droite de la Seine et la commune adopte en 1790 le nom de Boulogne-sur-Seine.

Très à la mode sous le Consulat et le Premier Empire, la ville s'urbanise au Second Empire puis est agrandie, en 1860, du Parc des Princes aménagé par Haussmann et de Billancourt aménagé par le baron de Gourcuff. Les combats et l'occupation prussienne consécutifs au siège de Paris durant la guerre de 1870 ruinent Boulogne. Toutefois, elle attendra 1926 pour adopter le nom de Boulogne-Billancourt.

La Belle Époque y voit naître l'industrie aéronautique et automobile, Farman, Salmson et surtout Renault, dont les usines finissent par recouvrir une grande partie du territoire.

La banlieue ouvrière qu'elle est devenue dès avant la guerre de 1914-1918 est transformée entre les deux guerres par André Morizet en une ville à l'architecture typique des années Trente où s'épanouit le cinéma français.

Période contemporaine

  • La Seconde Guerre mondiale : bombardements, déportations, résistances…
  • L'après-guerre : la reprise après-guerre de la modernisation, mai 1968 à Billancourt, bastion du syndicalisme ouvrier, la reconversion dans les services, la communication et l'audiovisuel après le choc pétrolier…

Boulogne-Billancourt est aujourd'hui le premier pôle urbain de la région après Paris auquel il est physiquement intégré.

Culture

Bibliothèque Marmottan
Bibliothèque Marmottan.

Aménagée à l'actuel 7 place Denfert-Rochereau entre 1890 et 1920 dans un style Premier Empire par Paul Marmottan, collectionneur passionné de cette époque, également légataire du musée Marmottan à Paris, le musée, accessible au public, ouvre occasionnellement aux chercheurs et aux historiens les archives de l'Europe napoléoniennes pour lesquelles il a été conçu. Il met à leur disposition un auditorium pour leurs conférences, qui sert aussi de salle de concerts pour une école de musique.

Musée Albert-Kahn
Jardin japonais du musée Albert-Kahn.

Le musée départemental Albert-Kahn, dixième site le plus visité de la banlieue parisienne, comprend :

  • les jardins Albert-Kahn, collection de sept jardins paysagers évoquant les quatre coins du monde ;
  • les Archives de la Planète, la plus grande collection mondiale de 180 000 autochromes, recueillis avant-guerre par des chasseurs d'images rémunérés par des bourses offertes par Albert Kahn. Les films et les autochromes peuvent être visionnés sur place.

Des expositions temporaires se tiennent dans ses locaux.

Des travaux considérables ont été entrepris en 2016, depuis les jardins sont rouverts au public depuis septembre 2019. Quant au musée, après cinq ans de fermeture en raison de travaux, il accueille à nouveau du public depuis le 2 avril 2022.

Jardin Paul-Landowski

Le musée-Jardin Paul Landowski, édifié en souterrain sur ce qui reste des jardins de l'atelier du sculpteur Paul Landowski, présente une centaine de petites sculptures, des maquettes de ses grands monuments comme le Christ de Corcovado ou le mausolée de Sun Yat-sen, et des dessins. Ce musée-jardin est désormais fermé, mais un musée Paul Landowski a été ouvert en 2017 dans le cadre du musée des Années Trente (cf. ci-dessous).

Musée des Années Trente (MA30)
Musée Renault

Quatre salles d'un hôtel particulier du Renault à travers des films, des documents, des objets, chacune consacrée à :

  • Louis Renault ;
  • l'histoire de la participation de Renault à la course automobile ;
  • l'action sociale (mutuelle, dispensaires, crèches, bibliothèque, club sportif COB, etc.) ;
  • les méthodes industrielles développées et inventées chez Renault, en particulier celles de Pierre Bézier.

Le musée est fermé depuis 2016.

Musée Paul-Belmondo
Entrée du musée Paul-Belmondo.

Le musée Paul-Belmondo présente dans les bâtiments du château Buchillot les deux cent cinquante-neuf sculptures et huit cent soixante-dix-huit dessins légués par ses enfants à la municipalité. Celui-ci avait son atelier à Paris. Un cabinet des médailles expose quatre cent quarante-quatre œuvres fondues par le sculpteur. Le visiteur est accueilli par la célèbre Jeune fille en marche.

Studios EMI Pathé-Marconi

Situés au 62 rue de Sèvres, les studios Pathé-Marconi ont vu défiler les plus grands noms de la scène pop-rock des années 1960 à 1990.

Lors de leur série de concerts à l'Olympia en janvier-février 1964, les Beatles se rendent aux studios Pathé-Marconi pour enregistrer plusieurs titres, dont le célèbre Can't Buy Me Love qui sera rapidement numéro 1 en Angleterre et aux États-Unis après sa sortie.

The Pretenders, Sting, Keith Emerson, Elton John ou encore les Rolling Stones ont également enregistré aux studios Pathé-Marconi de Boulogne-Billancourt. Le groupe Maison « Les Chats Sauvages » sous contrat « Pathé » ont enregistré tous leurs disques de 1961 à 1964 dans ces studios...

Les studios ont été détruits à la fin des années 1990 pour construire un supermarché et des habitations.

Expositions
  • Espace 2030 de l'espace Paul-Landowski, pendant du MA30, exposant des artistes contemporains ;
  • Hall d'exposition temporaire du Centre Georges-Gorse, 22 rue de la Belle-Feuille.
Bibliothèques

La ville de Boulogne-Billancourt propose un réseau organisé de bibliothèques généralistes ou spécialisées :

  • la Médiathèque de l'espace Paul-Landowski ;
  • 3 bibliothèques de quartier :
    • Médiathèque de Billancourt,
    • Médiathèque du Point-du-Jour,
    • Médiathèque du Parchamp (près de Notre-Dame) ;
  • 3 bibliothèques spécialisées :
    • Bibliothèque Marmottan, fonds d'archives relatives à l'administration et la vie politique des territoires conquis par le Premier Empire,
    • Bibliothèque du Conservatoire à rayonnement régional - Centre Georges-Gorse,
    • Bibliothèque du musée des Années-Trente ;

La ville compte également d'autres types de structures :

  • Bibliothèque universitaire du centre Henri-Piéron desservant l'Institut de psychologie d'Université Paris-Cité;
  • Bibliothèque Gallieni, membre de l'association CBPT (Culture et Bibliothèque Pour Tous).
Musée à ciel ouvert

Les immeubles de Boulogne-Billancourt constituent une véritable leçon offerte par leurs architectes, tant d'avant-guerre que d'après-guerre. Leur faible hauteur et leur relatif isolement, contrairement aux pâtés parisiens, permet de les admirer dans leur individualité. Des visites sont organisées pour les adultes ou pour les enfants par l'agence municipale BBT, Boulogne-Billancourt Tourisme.

Un « parcours des années trente » guide le promeneur principalement à travers le fond des Princes. Parmi les résidences, villas et hôtels particuliers des années 1930 se distinguent :

  • Réalisations de Le Corbusier : immeuble 24 rue Nungesser-et-Coli et 23 rue de la Tourelle (inscrit monument historique), comprenant son atelier et appartement (classé monument historique), Maison Cook rue Denfert-Rochereau (inscrite monument historique), Atelier Lipchitz 9 allée des Pins et Atelier Miestchaninoff, 7 rue des Arts (inscrits monuments historiques) ;
  • Villa Collinet, 8 rue Denfert-Rochereau par Robert Mallet-Stevens Logo monument historique Inscrit MH (1984), ;
  • Atelier de Dora Gordine par Auguste Perret, 21 rue du Belvédère (inscrit monument historique).

À l'opposé, géographiquement et socialement, les spécialistes admirent, ne serait ce que par contraste, celui des matériaux par exemple, l'architecture à vocation sociale qui s'exprime à la même époque dans le square des Moulineaux, 2 avenue Pierre-Grenier, et l'ensemble scolaire Ferdinand-Buisson qui le prolonge, 85 rue du Point-du-Jour, au travers d'architectes moins renommés mais non moins talentueux.

Ce style moderne international a succédé à une mode dite du « style Bois de Boulogne », où la meulière et le ciment supportent des décorations forestières et de faux colombages.

Des époques antérieures est conservée une partie des cinq maisons construites, vers 1760, rue de Montmorency, pour Paul Joseph Foucart, greffier des Bâtiments. De 1860 à 1863, Eugène Millet, disciple de Viollet-le-Duc, a conduit la restauration de Notre-Dame de Boulogne. L'hôtel Escudier, au Petit Parchamp, œuvre de Jules Sédille, est aujourd'hui le siège d'une école privée.

Spectacles et conférences
Le Théâtre de l'Ouest parisien.
Théâtre de l'Ouest parisien

Le théâtre de l'Ouest parisien (TOP), 1, place Bernard-Palissy, occupe un bâtiment qui fut successivement mairie puis salle des fêtes (le bâtiment moderniste construit avant-guerre pour l'accueillir est aujourd'hui le Carré Belle-Feuille).

Théâtres privés
  • La Compagnie des Hauts de Scène - Théâtre se produit sur différentes scènes mais en particulier à l'Espace Paul-Landowski. Elle propose des ateliers à l'Espace Ozanam, 55 rue de Silly.
  • Le théâtre de la Clarté a une double programmation. La première est composée d'artistes en tournée. La seconde s'adresse spécifiquement aux enfants. Le théâtre de la Clarté peut être loué pour des fêtes familiales ou des séminaires d'entreprises, la compagnie proposant éventuellement ses services. Le théâtre abrite également un salon de thé. Enfin, le directeur de la mise en scène dispense une formation en trois ans au métier de comédien.
  • La Blanchisserie générale du rock organise depuis 2003, dans un restaurant homonyme sous la direction du petit-fils de Paul Troubetzkoy, un festival de rock, en juin (1 500 spectateurs en 2011), et un festival de rock irlandais, en octobre.
La Seine Musicale

À la pointe de l'île Seguin :

  • grande salle de 4 000 places ;
  • auditorium de 1 150 places.
Cinémathèque Henri-Alekan

La salle de cinéma Henri-Alekan de l'espace Paul-Landowski rediffuse aussi bien des films récents que des classiques.

Centre national du jeu

Le CNJ dispose d'une ludothèque associative (adultes, enfants et familles) et d'un espace muséal au sein de l'espace culturel Trapèze, situé 17, allée Robert-Doisneau. Ce lieu de 600 m2 est entièrement consacré au jeu, sous toutes ses formes, et on y pratique le bridge, les échecs, le go, les jeux de figurines, les jeux de rôle, les jeux de société, le scrabble… Le CNJ élabore de nombreuses animations ludiques : conventions (FTL, un événement tourné vers les jeux de simulation à travers le prisme de la science-fiction), festivals (CreaGames, manifestation tournée vers le processus de création ludique et organisé chaque année depuis 2011), tournois, spectacles pour enfants… Le CNJ possède aussi une collection de 12 000 jeux de 1840 à nos jours, mis en avant lors de cycles d'expositions saisonniers. Anciennement situé au centre culturel Georges-Gorse, le CNJ déménage dans ses nouveaux locaux du Trapèze en juin 2012 pour une réouverture au public le 12 septembre 2012 (inauguration officielle : 22 septembre 2012).

Forum universitaire

Le Forum universitaire, également 60 rue de la Belle-Feuille, est une association qui organise des conférences et des débats animés par les plus éminents spécialistes parisiens. Elle propose à ses adhérents des activités annexes, telle que des visites relatives au sujet des conférences. Sa vice-présidence est exercée par un professeur de l'Institut catholique.

Autres salles de loisirs
  • Cinéma de la Grand'Place ;
  • Salle de concert du Conservatoire ;
  • Grand auditorium de l'Espace Paul-Landowski ;
  • Petit auditorium de la bibliothèque Marmottan ;
  • Salle polyvalente du Forum Haut ;
  • Salle des fêtes de la maison Waleska ;
  • Salle des Fougères, sous la Grand'Place.

L'aménagement de l'île Seguin prévoit un multiplexe de seize cinémas soit 3 200 places.

  1.  PA00088071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Bibliothèque Marmottan
  2. Académie des Beaux Arts, « La Bibliothèque Marmottan », (page consultée le 19 octobre 2008)
  3. Jardins Albert Kahn et Archives de la Planète
  4. HDS Mag no 22, p. 15, Conseil Général des Hauts de Seine, Nanterre, avril 2012 ISSN 1966-6667.
  5. «  », sur lucyintheweb.
  6. «  ».
  7. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur boulognebillancourt.com (consulté le ).
  8. «  », sur psychologie.parisdescartes.fr (consulté le ).
  9. http://www.boulognebillancourt.fr/cms/index.php?option=com_content&task=view&id=310?&leftid=517&mpid=2&submid=0&Itemid=517
  10. Voir le descriptif sur le site de la ville
  11. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  12. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  13. - Théâtre de l'Ouest parisien
  14. Compagnie des Hauts de Scène - Théâtre
  15. HDS.mag no 14, p. 15, Conseil Général des Hauts de Seine, Nanterre, novembre 2010, ISSN 1966-6667.

Héraldique

Adoptées le 14 février 1898 par le conseil municipal pour réparer l'oubli du gouvernement qui en avait accordé spontanément aux autres grandes villes de France, les armoiries ont été dessinées par le céramiste et chromolithographe Alexandre Edouard Jochum (1839-1915), franc-maçon de la loge « Le Réveil Maçonnique » et maire radical-socialiste de 1896 à 1900.


Taillé de gueules et d’azur à la barque à l’antique d’argent voguant sur des ondes du même brochant sur la partition, accompagnée en chef à dextre d’un poisson posé en pal et à senestre d’une fleur de lis, le tout d’argent.

La nef est celle de la navigation miraculeuse de la Vierge de Boulogne (sur Mer) qui figure au tympan du porche de Notre-Dame de Boulogne-sur-Seine). Les couleurs sont celles de Paris. Le poisson évoque les antiques pêcheries d'aloses du pont de Saint-Cloud (cf. La Saussière dans l'article Histoire de Boulogne-Billancourt). La fleur de lys rappelle le destin royal que Philippe le Long, , , Marie-Antoinette ont donné à la ville.

Le logo actuel est tiré du modèle redessiné dans les années trente par les sculpteurs Jean et Joël Martel dont le Signal marque l'entrée du centre culturel.

  1. Service Presse de la municipalité, Agenda Presse, Agenda Presse de B.B. février 2008
  2. E. Couratier, Les Rues de Boulogne-Billancourt, "Rue Liot", Archives municipales, Boulogne-Billancourt, 1962, Rue Liot

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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