Congis-sur-Thérouanne
Localisation
Congis-sur-Thérouanne : descriptif
- Congis-sur-Thérouanne
Congis-sur-Thérouanne est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 1 772 habitants.
Géographie
Localisation
La commune est située à environ 17,5 kilomètres au nord-ouest de La Ferté-sous-Jouarre, sur le cours de la Thérouanne.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible. L'altitude varie de 42 mètres à 122 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 51 mètres d'altitude (mairie).
Hydrographie
Le réseau hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :
- la rivière la Marne, longue de 514,26 , principal affluent de la Seine, ainsi que :
- un bras de 0,23 ;
- un bras de 0,38 ;
- un bras de 0,40 ;
- un bras de 0,48 ;
- un bras de 1,01 ;
- la rivière Thérouanne, longue de 23,31 conflue avec la Marne ;
- un bras de 0,37 ;
- la rivière Thérouanne, longue de 23,31 conflue avec la Marne ;
- la rivière l'Ourcq, longue de 86,49 , affluents de la Marne ;
- le Canal de l'Ourcq, long de 96,6 ;
- le canal d'Alimentation de la Thérouanne, 2,1 qui conflue avec le Canal de l'Ourcq.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 20,96 .
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Changis-sur-Marne à 6 vol d'oiseau, est de 11,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée,.
Un espace protégé est présent sur la commune : la réserve naturelle régionale du « Grand-Voyeux », une ancienne sablière s’étendant sur 154 Marne. Sa richesse est liée à son avifaune particulièrement riche, plus de 220 espèces d’oiseaux y ont été observées au cours des années 2010,.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux » :
- les « Boucles de la Marne », d'une superficie de 2 641 Œdicnèmes criards d’importance régionale qui subsiste malgré la détérioration des milieux,.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Congis-sur-Thérouanne comprend deux ZNIEFF de type 1,, la « Boucle de la Marne à Germigny l'Éveque » (125,4 ; et l'« Espace naturel du Grand-Voyeux et Île l'Ancre » (265,47 .
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- « Congis-sur-Thérouanne » sur Géoportail. Carte IGN classique.
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- , consulté le 28 novembre 2018
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Altare de Congiaco en 1135, ; Cungi en 1179 ; Congyacum en 1219 ; Cungiacum en 1252 ; Congy en 1276 ; Congeacum en 1332 ; Congy lez Meaulx en 1462.
La Thérouanne est une petite rivière qui conflue avec la Marne sur le territoire de la localité. Le nom de la rivière est issu du gaulois *tarwana ou d'un type tarv-enna, de tarvos « taureau » (autrement écrit taruos), avec le suffixe gaulois -enna.
- Du Plessis, II, p. 30.
- et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 138.
- Layettes Trésor, I, n° 126
- Layettes Trésor, I, n° 477
- Longnon, I, p. 193
- Longnon, II, p. 97
- Archives nationales, X1a 6, fol. 263
- Archives nationales, Z1h 15, fol. 102 v°
- Hubert le Bourdellès, Boulogne et Thérouanne au temps de César : Approche toponymique de la cité des Morins, Villeneuve d'Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, ISBN ), p. 11.
- Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Guénégaud, (ISBN ), p. 670
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, Paris, 2003, p. 290 - 291
Histoire
Époque gallo-romaine
Congis-sur-Thérouanne est d'origine gallo-romaine.
Moyen Âge
Le village est mentionné pour la première fois dans un acte de 1135, par lequel Manassès Meaux, donne au chapitre de sa cathédrale l’église Saint-Rémi. En 1200, Anseau, évêque de Meaux, offre l’église paroissiale Saint-Rémi de Congis aux religieux de Chambre-Fontaine. Le village, situé dans les états du comte de Brie et de Champagne, a l’avantage de rester sous sa suzeraineté immédiate. À cette époque, les habitants jouissent momentanément de plusieurs privilèges considérables comme la pêche dans la Thérouanne, le droit de franc-aleu, c’est-à-dire d’exemption des droits féodaux, et divers autres immunités, grâce à une charte du comte de Champagne.
Villers-lès-Rigault
La seigneurie de Villers-lès-Rigault est donnée, au début du Charles IV, à l’église de Neuilly-Saint-Front, dépendante de l’abbaye d'Essômes. Le hameau de Villers-lès-Rigault, réuni au village en 1807, est la patrie de Jehan de Brie, surnommé le bon berger pour avoir composé, à la fin du Charles VI, le Traité de l’État, science et pratique de l’art de la bergerie et de garder ouilles et bêtes à laine.
Gué-à-Tresmes
Le Gué-à-Tresmes, hameau autrefois traversé par la voie romaine de Paris à Reims, est situé sur la rive gauche de la Thérouanne. Son château est appelé Gué-Thérouanne ou Trouanne, Gué-Mory, et enfin Gué-à-Tresmes, du nom du duc de Tresmes, qui en était le seigneur.
En 1773, une chapelle dédiée à sainte Geneviève, actuellement disparue, est construite afin que le comte de Mory puisse y faire célébrer la messe tous les jours de l’année.
Du au
En 1830, la commune comprend plusieurs moulins, dont cinq au Gué-à-Tresmes, au bord de la Thérouanne. L’un d'eux est plus tard transformé en caoutchouterie.
En 1876, la subdivision des pompiers de la commune est réorganisée. Équipée d’une pompe à bras, elle regroupe pour la plupart des artisans et des ouvriers du bâtiment. Quelques exploitations agricoles, qui pratiquent également l’élevage de moutons et de bovins, sont réparties dans le village et les hameaux.
Époque contemporaine
Le 28 février 1814 eut lieu la bataille de Gué-à-Tresmes entre les troupes napoléoniennes du général Joseph Christiani, victorieuses, et les troupes prussiennes du maréchal Blücher menées par Friedrich Kleist von Nollendorf, feld-maréchal prussien.
En août 1944, pendant les combats de la libération de Paris, un groupe de supplétifs du NSKK, unité de transport de l'armée allemande, emmena comme otages 13 résistants de Choisy-le-Roi capturés au sud de Paris ; arrivés au bois de Congis et n'ayant plus besoin d'eux pour se protéger, les hommes du NSKK les fusillèrent. Les fusillés furent enterrés le 6 septembre 1944 au cimetière de Choisy-le-Roi où une stèle rappelle leur mémoire.
- « », sur Congis-sur-Thérouanne, site officiel (consulté le ).
- Jean-Denis G.G. Lepage, Hitler's Armed Forces Auxiliaries: An Illustrated History of the Wehrmachts Gefolge, 1933-1945, McFarland & Cy, 2015, p. 123 [1]
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Congis-sur-Thérouanne dans la littérature
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-idf/277802.html
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