Châteaubleau

Localisation

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Châteaubleau : descriptif

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Châteaubleau

Châteaubleau est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Géographie

Localisation

La commune est située à environ 16,4 Provins et à 10,6 Nangis,.

Localisation de la commune de Châteaubleau dans le département de Seine-et-Marne.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Châteaubleau
Saint-Just-en-Brie
La Croix-en-Brie Châteaubleau Vieux-Champagne
Vanvillé Maison-Rouge

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie de 120 mètres à 150 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 145 mètres d'altitude (mairie). Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.

Hydrographie

Réseau hydrographique
Carte des réseaux hydrographique et routier de Châteaubleau.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :

  • le ruisseau l’ Yvron, long de 30,07 , affluent de l'Yerres en rive gauche ;
    • le ru de Sainte-Anne, 6,79 , affluent de l’Yvron.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 2,87 .

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie.

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse ».

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 amplitude thermique annuelle de 15,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 10 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel,,.

  1. fr.distance.to, consulté le 4 novembre 2021
  2. « Châteaubleau » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. «  ».
  4. Sandre, «  » (consulté le ).
  5. Sandre, «  » (consulté le ).
  6. , consulté le 20 novembre 2018
  7. «  », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  8. «  », sur gesteau.fr (consulté le ).
  9. site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  16. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  18. «  », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Liste chronologique des mentions de la localité
Dates Formes
1203 Castellum Blihaut
1203 Chastel Belyot, Castrum Belial et Castrum Belioth
1209 Castrum Beliart
1270 Castrum, Castrum Balialdi et Chastel Beliaut
1285 Castrum Bliaudi
1286 Territorium de Castro Belaudi
1286 Castrum Beliaudi
1291 Chatiaubliart et Chestiaubliart
1353 Chatiaubliaust
1369 Curatus de Castrobleaudi
1438 Chasteaubleault
1495 Chasteaubluault
1516 Chasteaubleaust
1517 Chateaubleault
1540 Le fief de Chasteau Beau en la parroisse de Saint Justz
1561 Chasteautbleault en Brye
1602 Chasteaubleost,
  1. a et b Archives nationales, S 5162a, no 19.
  2. a et b Archives nationales, S 5161, no 2.
  3. Longnon, II, 507.
  4. Archives nationales, S 5161, no 12.
  5. Archives nationales, S 5162, no 12.
  6. a et b Archives nationales, S 5162a.
  7. Archives nationales, S 5161, no 14.
  8. Archives nationales, P 141, fol. 32 v°.
  9. Longnon, Pouillés de Sens, p. 81.
  10. Archives nationales, P 131, fol. 80 v°.
  11. Archives nationales, S 5162 suppl. 12.
  12. Archives nationales, S 2009.
  13. Archives nationales, S 2001.
  14. Archives nationales, S 5162a, no 11.
  15. Archives nationales, S 2002.
  16. et , Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 110.

Histoire

La localité antique était située à la frontière des peuples Meldes (peuple celte dont le territoire se trouvait dans l’actuelle région Île-de-France, sur la Marne, avec leur capitale, Iantinum, à l’emplacement de la ville de Meaux actuelle) et Sénons (autre peuple celte occupant le Sénonais, région s'étendant sur une partie des départements actuels de l'Yonne et de Seine-et-Marne; ils donnèrent leur nom à la ville de Sens qui était leur capitale connue à l'époque romaine sous le nom d'Agendicum). L’élément fondateur du village fut la création de la voie romaine qui reliait les de Sens et de Meaux et constituait un élément de l'itinéraire reliant Lyon à Boulogne-sur-Mer.

On peut encore, à l'heure actuelle, emprunter cette route antique, puisque la D209 qui traverse le village suit son tracé.

Il est probable qu'au départ le village était constitué d'une simple station, sorte de gîte d'étape permettant de faire reposer chevaux et voyageurs.

Le IIe siècle, époque de prospérité économique, voit la bourgade se développer de façon notable.

L'habitat s'étend et un réseau de rues est créé. Mais c'est surtout la construction de monuments publics qui marque l'importance croissante du village :

  • un théâtre de plusieurs milliers de places
  • deux ensembles cultuels dont un sanctuaire de sources

Les nouveaux bâtiments édifiés donnent à la bourgade un tout autre aspect.

Contrairement à d'autres sites, le IIIe siècle n'amène pas de grands bouleversements ; mais les difficultés économiques et politiques qui frappent l'Empire romain entraînent une forte baisse de la circulation monétaire.

Pour pallier cet inconvénient et faire perdurer le commerce, un atelier de fabrique de monnaie parallèle est créé vers 260 et fonctionne durant une vingtaine d'années. C'est au cours du IVe siècle que l'on assiste à un abandon progressif du village. Les dernières traces d'occupation antique datent du Ve siècle.

Actuellement, des fouilleurs bénévoles dégagent les vestiges grâce à l'association loi de 1901 La Riobé. Depuis le milieu du fana (lieux de culte). Depuis le début des années 1960, des quartiers d’artisanat et d’habitation ont été mis au jour. Malheureusement, ce patrimoine est en danger par manque de moyens pour le préserver et les collections découvertes risquent d'être dispersées par manque de structures adaptées pour les accueillir. Les habitants se sont donc mobilisés en créant l'association loi de 1901 AGRIPPA - Association Gallo-Romaine Intercommunale pour la Promotion du Patrimoine Archéologique - de Châteaubleau. Cette association, uniquement composée de bénévoles, s’est fixé comme principaux objectifs de préserver, conserver, mettre en valeur et partager avec le plus grand nombre l'ensemble du patrimoine archéologique de l'intercommunalité. Pour ce faire, elle organise depuis 2004, en collaboration avec l'association La Riobé, des "fêtes gallo-romaines" réunissant à la fois artisans, archéologues et passionnés, afin de présenter au public le patrimoine de la commune au travers des scènes de la vie gallo-romaine.

Après avoir connu la grandeur à l'époque gallo-romaine, Châteaubleau ne réapparaît dans les archives qu'en 1203 lorsqu’il est fait mention de « Castellum Bilhaut » dans un manuscrit. L’appellation du village change ensuite à de nombreuses reprises tout comme les propriétaires successifs des terres : bénédictins puis Hospitaliers. Ce n'est qu’au Second Empire (1852-1870) qu’un instituteur nommé V. Burin s’intéresse aux vestiges antiques du village. Il accumule de nombreuses informations sur Châteaubleau, exploitées bien plus tard par son petit-fils, J.-P. Burin. De nombreuses campagnes de fouilles s’ensuivent entre 1963 et 1987. Elles sont actuellement menées par F. Parthuisot et F. Pilon.

Les Hospitaliers

C'est seulement au début du Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui ont établi une commanderie dans le village voisin de La Croix-en-Brie.

  1. Louis-Pol Delestrée, «  », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  2. a et b «  », sur archeochateaubleau.wordpress.com (consulté le ).
  3. Jacques-Paul Burin, « Quelques racines pré-romaines au site gallo-romain de Châteaubleau », in Bulletin Monumental, 1993-1, p.31-45, (lire en ligne).

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Châteaubleau dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/12/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-idf/277776.html

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