Wattrelos

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Wattrelos : descriptif

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Wattrelos

Wattrelos [watʁəlo] est une commune française de 41 015 habitants (en 2020), située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Limitrophe de la Belgique, Wattrelos fait partie de la Métropole européenne de Lille

Wattrelos et ses alentours ont appartenu au Comté de Flandre, au royaume de France, aux Pays-Bas espagnols et aux Pays-Bas méridionaux (en latin Belgica Regia). Ses habitants sont nommés les Wattrelosiens et ont pour surnom « Les coupés en deux » (« Les copés in deux » en ch'ti).

Géographie

Localisation

Représentations cartographiques de la commune
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Wattrelos est située à la frontière franco-belge, à 14 Lille, 17 Courtrai (Kortrijk en flamand) et à 19 Tournai. La ville est donc située quasiment à équidistance des trois pôles principaux de l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai, métropole transfrontalière de plus de 2 millions d'habitants, dont elle fait partie.

La ville est située dans le Ferrain et dans le pays de Flandre romane.

Hydrographie

Le canal de Roubaix, rouvert à la navigation depuis 2009 (programme Blue Links), longe la limite sud de la ville de Wattrelos jusqu'à la frontière avec la Belgique où il se raccorde au canal de l'Espierres,.

Wattrelos est également traversée par l'Espierre. Cette rivière aussi nommée le Riez, prend sa source à Mouvaux à la Ferme des Masures, puis traverse Tourcoing. A son entrée à Wattrelos, l'Espierre reçoit le riez de St-Joseph, puis formant un S inversé entre les buttes s'élevant du côté du Sapin-Vert et de Beaulieu (point culminant de la commune à 42,5 m) traverse Wattrelos jusqu'à la Bourde (point minimal d'altitude à 16,2 m au niveau du confluent de l'Espierre et du ruisseau de Wattrelos délimitant la frontière avec Estaimpuis). Son principal affluent, le Berkem qui rejoint l'Espierre aux Ballons, forme la frontière avec Mouscron, l'enclave de Luingne et une partie d'Herseaux. Au niveau du Sartel, l'Espierre reçoit les eaux du Trichon en provenance de Roubaix, puis poursuit son cours canalisé vers Belgique où elle se jette dans l'Escaut ; elle est aujourd'hui enfouie et canalisée sur quasiment toute sa longueur,. Au .

Réseau hydrographique de Wattrelos.

Géologie et relief

Les altitudes minimum et maximum de Wattrelos sont respectivement de 16,2 (à la Bourde) et 45 mètres (42,5 m à Beaulieu). La superficie de Wattrelos est de 13,44 km2 soit 1 344 hectares.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 14,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 14 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Communes limitrophes

Située à la frontière belge, Wattrelos est limitrophe en France des communes de Roubaix, Tourcoing et Leers et en Belgique de la ville de Mouscron (dont les sections ou villages de Luingne et d'Herseaux) et de la commune d'Estaimpuis (dont la section ou village de Leers-Nord).

Communes limitrophes de Wattrelos
Tourcoing Mouscron
(Belgique)
Wattrelos Estaimpuis
(Belgique)
Roubaix Leers
  1. Blue Links, un programme européen de premier plan pour la réhabilitation des canaux (bluelinks2008.org)
  2. «  », sur projetbabel.org (consulté le ).
  3. http://users.skynet.be/fa865495/canal.htm
  4. http://users.skynet.be/fa865495/espierre.htm
  5. fujivall, «  », sur canalblog.com, Herseaux Ballons, (consulté le ).
  6. «  », sur yrub.com via Wikiwix (consulté le ).
  7. Wattrelos IGN geoportail, consulté le 20 août 2020
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  9. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).


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Toponymie

L'origine vient peut-être du flamand waterloos qui signifie sans eau.

Nous avons ensuite Waterlooz en 1030, puis Wattrelos en 1793. La commune se nomme Waterlo, Waterloo en néerlandais.

  1. Toponymie générale de la France, volume 2 (books.google.fr)
  2. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois (crgfa.org)

Histoire

Moyen Âge

Le nom de Waterlos apparaît sur un document vers 1030 ( siècle) ; d'abord propriété d'un riche et puissant seigneur nommé Allowyn, celui-ci abandonne, lors de sa conversion, tous ses biens dont Wattrelos, à l'abbaye gantoise de Saint-Bavon. Au .

Wattrelos sous l’Ancien Régime

Plus d’une quarantaine de seigneuries et fiefs parsemaient le territoire de Wattrelos (voir avec le plan-terrier de 1730 ci-contre pour leur localisation), tous sauf deux (Les Masures d’environ 45 bonniers et son fief de La Tannerie de 10 bonniers qui appartenaient à la Salle de Lille, soit au niveau de la Martinoire près de Roubaix) relevaient de l’abbaye de St-Bavon à Gand. Théodore Leuridan en a publié le descriptif en 1888 dans un petit livret (La Seigneurie de Wattrelos et les fiefs qui en relevaient, 94 pages) d’après un registre de 1718 (p. 58 et suiv.). Wattrelos bien que située en France, était une terre d’Empire, donc faisant partie des Pays-Bas (p. 66) parmi les domaines cités, on trouve : La Honuière, comprenant un manoir et 2 bonniers 3 cens de terre situés sur le chemin du Crétinier vers Roubaix ; La Bouteiilerie, un manoir et 6 bonniers 10 cens de terre, sur le chemin de Wattrelos vers Estaimpuis ; Le Gauquier, avec bailli et hommes cottiers (échevins), ayant justice vicomtière (moyenne justice – l’équivalent aujourd’hui du tribunal correctionnel –   avec droit de pendaison sur les larrons), comprenant un cent de terre sur la ruelle de Wattrelos à Estaimpuis, plus 4 cens réincorporés au fief et une rente sur 8 bonniers ; La Longuecourt sur 4 bonniers 12 cens sur le chemin de Beaulieu au Paradis ; Les Vignons, 4 cens de jardins et 12 cens de terre à labour, entre la Bouteillerie et le sentier menant du Gauquier au chemin d’Audenarde (l’actuelle rue Jules Guesde vers la Houzarde) ; La Mottelette, un cent de terre, attenant au Nord au chemin reliant le pont du Travers à la Vieille Place (soit aux Ballons) ; Beaumez, à justice vicomtière avec bailli et hommes cottiers, comprenant un manoir entouré d’eau, 3 bonniers et demi de terre attenant à l’Espierre vers le pont du Courrouble (en bas de la rue Pierre Cateau), plus des rentes sur 15 bonniers ; Les Tomquequines, à justice vicomtière, attenant aux fiefs de Beaumez et l’Espierre et aux terres de la Bourde à Roubaix sur 11 bonniers 30 cens ; La Mairie (au coin de la rue de l’Abattoir, là où se trouve aujourd’hui un supermarché), à justice vicomtière, avec un manoir et 12 cens de terre sur le chemin de Menin à Tournai (la D91, entre Tourcoing et Leers), attenant au fief du Bois ; Le Bois, en un bonnier 12 cens, attenant à La Mairie et à la ruelle menant au grand chemin de Menin à Tournai (au niveau de la rue du Général De Gaulle) ; La Boutillerie, sur 2 bonniers et rentes sur 3 bonniers, au niveau du chemin qui mène de la Croix de St-Liévin à Dottignies (au coin des rues Jules Guesde et de Mouscron) ; La Grande Espierre, sur un manoir et 5 bonniers, le long de l’Espierre limitrophe de Mouscron et près du fief de la Vigne ; La Petite Espierre, sur « 26 cens de terre à labour » (soit 1 bonnier 10 cens) voisin et dépendant du précédent ; Les Mottes, avec un manoir et 9 bonniers, attenant aux terres de Beaulieu ; Lamissart, sur « 1702 verges » (un peu plus d’un bonnier) au quartier de la Houzarde ; Le Haut-Jardin, sur « 1715 verges », attenant au précédent et au chemin de Rimbaurier ; Le Winhoutte, à justice vicomtière, sur 15 cens de terre aux confins d’Herseaux ; Le Blanc-Bonnet, sur « un quarteron et demi » (environ ¼ de bonnier), attenant au chemin qui va de la Vielle-Place au Crétinier (rue Saint-Vincent-de-Paul) ; La Petite Espierre, à justice vicomtière, avec bailli et hommes cottiers, sur 2 cens de terre le long du chemin de Menin à Tournai et rentes sur 5 bonniers (3 au Winnehout et 2 à la Carluyère) ; L’Espierre, à justice vicomtière, avec bailli et hommes cottiers, sur 10 cens de terre attenant à l’Espierre et à la Planche des Bedarts (au Laboureur) plus une rente sur 5 bonniers ; La Vigne, à justice vicomtière, avec un manoir et 13 bonniers de terre, attenant au Nord à l’Espierre, limite avec Mouscron, au Sud à la Petite Espierre et à l’Ouest au chemin de Menin à Tournai (soit au niveau de l’ancienne usine La Lainière) ; Le Wez (mot d’origine germanique désignant un gué) et Vivier (désigne également un fossé servant d’abreuvoir aux animaux), sur 5 quarterons (soit un bonnier ¼) aboutissant à la Place (soit en bas de l’église St-Maclou, près de l’ancienne gare) ; Beaulieu, sur 7 cens de terre à labour, attenant à l’Est au chemin joignant Beaulieu à la Carluyère et au Nord et à l’Ouest au fief de Longuecourt. Au delà de ces seigneuries et fiefs identifiés, le registre indique 19 fiefs non-nommés et des fiefs soit éteints, soit étrangers à la seigneurie de Wattrelos comme La Ceure, Croisez, Longpré, Montaigne, Quarte, La Bourde, Le Plouys et Le Sartel. De nombreux noms de famille trouvent ici leur origine d’après ces noms de seigneurie et de fiefs au XIIIème siècle à Wattrelos ; Théodore Leuridan cite par exemple un Simon del Hornuire (à l’Hornuière) ou un Eustachius Botelgir (à la Bouteillerie) ou un Walterus de Leoncort (à Longuecourt), un Egidius Destombekines (à Tombequines) ou encore un Joannes Del Mairie (à La Mairie), souvent cités comme hommes de fief, c’est-à-dire servant à authentifier des actes civils (comme témoins dans des actes « notariés », à une époque où le notariat n’existe pas encore en Flandre). Un article paru en 1906 dans les Annales de l'Est et du Nord (pp. 542-554), reproduit divers tableaux de conversions entre les anciennes et nouvelles mesures utilisées dans le Département du Nord, dressées en l'an VI, et publiées selon un arrêté du Préfet du Nord du 29 ventôse an IX. Les anciennes unités variaient considérablement d'une ville à l'autre. Pour Lille, le bonnier valait 1,4246 ha ; chaque bonnier étant divisé en 16 cens ou 1600 verges.

De la Renaissance au | ]

Pendant plusieurs siècles la région lilloise a été disputée par plusieurs royaumes entraînant avec elle les villes de Tourcoing, Roubaix, Wattrelos, etc.

En 1477, les soldats du roi , pillent les manoirs, le château et les récoltes. La ville commence ensuite à prospérer, mais en 1488 la bataille de l'Espierre se déroule au cœur même de la ville. Les Wattrelosiens n'échappent pas aux guerres de Religion : en 1566, 150 protestants sont massacrés dans l'église.

Plan (terrier) de Wattrelos en 1730.

En 1667, sur ordre de , la ville de Lille est prise et la Flandre devient française (de ce fait Wattrelos aura 12 km de frontière à surveiller). Un premier plan (terrier) du village est produit en 1730.

La Révolution française et l'Empire

Pendant la Révolution, en 1794, Wattrelos subit la bataille de Tourcoing (victoire de la république contre les monarchies européennes). Dans la seconde moitié du entreprise Leclerq-Dupire (filature / tissage). Grâce au textile, de nombreuses usines s'y installent et la population connaît une forte croissance. Des quartiers entiers sont construits. Plusieurs usines du secteur appartenaient à Alfred Motte.

Plan de Wattrelos en 1876 d'après le cadastre.

Le plan de 1876 établi d'après le cadastre montre un accroissement urbain surtout sur la partie bordant la frontière sur Herseaux et Estampuis avec les quartiers du St-Liévin, de la Baillerie, de la Boutillerie, du Nouveau-Monde, du Plouys et du Bas-Chemin, ce qui correspond à l'implantation d'ouvriers belges du textile dans la commune. En comparaison, la partie Nord de la commune au delà du Crétinier est restée plus rurale.

Le canal de Roubaix borde la commune au Sud et une ligne de chemin de fer joignant Tourcoing à Mouscron la traverse au Nord.

En 1892, le premier élu socialiste wattrelosien, Florimond Lecomte, entre au conseil municipal ; il est à l'époque dans l’opposition.

De la Belle Époque à la Seconde Guerre mondiale

La rue du Moulin, vers 1910.

En 1907, un journaliste parisien publie un article à la une de son journal pour rendre compte de sa visite à Wattrelos. Le titre en est « Misère municipale, 27.000 Français sans hygiène ». Le maire d'alors, Joseph Thérin, confie à ce journaliste qu'il n’avait pas à dépenser, en tout, plus de 7,75 F par habitant. Il n'intervenait que sur ce qui ne pouvait attendre, c’est-à-dire principalement dans le domaine de l’aide sociale - plus vitale que sociale - à destination d’habitants qui vivaient à l’époque dans les ténèbres, la boue et les ordures. La commune était la plus pauvre de France.

L'église du nouveau quartier de Beaulieu est construite en 1909. La première pierre du nouvel hôtel de ville est posée en 1911 sur une partie de l’ancien hôpital. Il y a ensuite la modernisation de l’hôpital avec l'installation d’une salle de bains, puis l'ouverture d'un nouveau cimetière au Crétinier. Le second plan issu du cadastre en 1913, montre une urbanisation croissante le long de la route nationale 350 (axe des futures rues Carnot-Jules Guesde) avec la création du quartier du Laboureur, aux portes de Roubaix. Le développement de ce quartier verra la création de la Place de la République et le recouvrement partiel de l'Espierre. L'accès par le tramway facilitait le mouvement des ouvriers de Wattrelos vers les usines textiles de Roubaix. De plus, le quartier du Crétinier se développant également - l'usine de la Lainière n'était pas encore en activité à la Martinoire - une paroisse sera créée ultérieurement. A noter les trois paroisses instituées à cette époque : St-Gérard au Nord dans le quartier de la gare de triage de Tourcoing; Notre-Dame du Bon-Conseil à Beaulieu et l'église St-Maclou sise à la Grand Place (future place Jean Delvainquière). On remarquera également l'extension ferroviaire avec un embranchement desservant la gare de Wattrelos vers Mouscron. L'implantation de nouvelles usines comme Leclercq-Dupire entre le Centre et le Laboureur et de la filature du Sartel (au lieu-dit Le Sartel) témoignent de l'activité industrielle textile alors naissante. La partie orientale de la commune conservait son caractère rural, notamment avec les lieux-dits du Paradis (comprenant la Rangée de l'Enfer, typique des maisons à "otils" d'avant 1850, construites par des fabricants employant des ouvriers tisserands à demeure : chaque maison possédant alors son métier à tisser dans la pièce principale et témoignage d'une époque d'avant l'implantation des grandes usines textiles), de la Carluyère, de la Bourde, du Nouveau-Monde, de la Martelotte ou du Plouys.

La ville participe à la musique de l'époque avec les frêres Doyen dont Albert-Lucien Doyen (1888-1976), musicien, compositeur pour de grandes sociétés françaises ; il déposa près de six cents œuvres à la SACEM. Ses frêres, Émile, Charles et Joseph furent les fondateurs de la Lyre d’Estaimpuis.

C’est avec Henri Briffaut et l'arrivée des socialistes que Wattrelos a cessé d’être la ville la plus sous-équipée de France, malgré le contexte social. Son action concerna l’assainissement, l’installation de l’eau potable, l’extension de l’éclairage au gaz et de l’électricité, l’ouverture de cantines, la construction de salles des fêtes, de douches, de terrains de jeux et de camps de vacances.

Obsèques à Saint-Maclou des treize noyés d'Hardelot (été 1925).

La ville est occupée par les troupes allemandes en 1914-1918. De nombreux Wattrelosiens ont combattu pendant la Grande Guerre, dont Albert-Lucien Doyen qui était au Holzminden.

Wattrelos connut un drame collectif, la noyade de treize jeunes Wattrelosiens au cours d’une colonie de vacances à Hardelot, pendant l’été 1925. Le maire Henri Briffaut ordonna des funérailles officielles à l'église Saint-Maclou. Cette tragédie affligea la France entière.

Wattrelos connaît encore l'Occupation par l'Allemagne en 1940-1944. Des Wattrelosiens entrèrent en résistance comme Sœur Rose, née Hélène Vanalderwelt (1898-1980), qui avait reçu après la guerre de 1940 le diplôme de reconnaissance du War Office et la Croix du capitaine Michel. En , elle reçut la croix de Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur des mains du cardinal Liénart (elle fut l'une des premières religieuses de France à être décorée pour faits de guerre), ainsi que l’insigne de vermeil de la Croix-Rouge française, et un diplôme d’état d’infirmière hospitalière décerné à titre exceptionnel.

Le , une manifestation patriotique eut lieu au cimetière du Crétinier, répondant à l'appel du général de Gaulle qui encourageait les Français à célébrer leur fête nationale. Des Wattrelosiens avaient fleuri les tombes des soldats britanniques tombés dans la commune et avaient entonné un poignant God Save the King, suivi de La Marseillaise, ce qui avait déclenché les foudres de l'occupant. Confronté par trois fois aux manifestants par les autorités allemandes, le maire Florimond Lecomte fit mine de n’en connaître aucun.

Le mois de marque un tournant dans la vie politique wattrelosienne, car pour la première (et dernière) fois un maire communiste est élu, en la personne de François Mériaux.

Le Wattrelos contemporain

Le maire Albert D’Hondt meurt subitement, le soir du jeudi dans son cabaret du centre-ville, plongeant toute la commune dans une soudaine consternation. Les années 1970 voient l'extension maximale du tissu industriel avec de nombreuses usines textiles implantées sur le territoire de la commune : la Lainière de Roubaix, la filature St-Liévin, Leclercq-Dupire, Amédée Prouvost, Le Sartel, Tapis St-Maclou... qui toutes fermeront à la fin du siècle. Parallèlement, plusieurs lotissements seront construits de l'après-guerre aux années 1970 : Les cités de la Martinoire, de la Mousserie, au Nord-Ouest de la commune et la ZUP de Beaulieu à l'Est.

Dans les années 70-80, fermeture de l’usine chimique Kuhlmann construite en 1905, laissant comme souvenir les « monts Kuhlmann », terrils de résidus chimiques, point culminant de la ville.

20 % des ménages vivent en dessous du seuil de pauvreté en 2019.

  1. Histoire de Wattrelos par Alexandre Pruvost - 1865 - page 67 - Googlebook
  2. Site de la municipalité de Wattrelos - Présentation de Wattrelos - Quelques Dates
  3. Site de la municipalité de Wattrelos - Présentation de Wattrelos - Le développement de l'industrie textile
  4. Wattrelos de Philippe Waret (lechoixdeslibraires.com)
  5. Wattrelos, histoire et personnalites (ville-wattrelos.fr/)
  6. Les Berlouffes, emblème de Wattrelos(nordeclair.fr/)
  7. a et b Destins de Wattrelosiens (ville-wattrelos)
  8. L'incroyable héritage chimique de Kuhlmann maville par Ouest France, 22 août 2010
  9. «  », sur France 3 Hauts-de-France.

Héraldique

Les armes de Wattrelos se blasonnent ainsi : D'azur au lion fascé d'argent et de gueules, armé, lampassé et couronné d'or.

Culture

Le Festival international du court métrage et de la vidéo eut lieu de 1972 à 1994 (il fut créé par Émile Delcour).

La Ville propose une programmation culturelle étoffée tout au long de l'année, avec notamment un festival de spectacle pour enfants, « L'Enfance de l'Art », chaque printemps durant un mois. Pour les musiciens amateurs, la Boîte à Musiques offre également des studios de répétition et propose régulièrement des concerts de rock, chanson française, etc.

Il existe aussi un atelier patoisant, « Nou Parlach », avec « Les copés in deux », troupe humoristique.

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Wattrelos dans la littérature

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