Verberie
Localisation
Verberie : descriptif
- Verberie
Verberie est une commune située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Sautriauts.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune est située dans le département de l'Oise, près de la rive gauche de la rivière Oise et sur l'embouchure de l'Automne, entre Senlis et Compiègne, sur l'itinéraire de la LGV Nord et non loin de celui de l'autoroute A1. Verberie est une petite ville résidentielle et industrielle à caractère rural, en dehors de toute agglomération. La distance orthodromique avec la capitale, au sud-ouest, est de 57 . Le chef-lieu de l'arrondissement de Senlis est éloigné de 16 , et le chef-lieu d'arrondissement de Compiègne de 13 . L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 38 .
Topographie
Avec un territoire communal de forme très irrégulière, Verberie compte huit communes limitrophes, dont deux de l'autre côté de l'Oise : Rivecourt et Longueil-Sainte-Marie. En plus, au hameau de la Borde (commune de Raray), où quatre communes se rapprochent, Verberie rencontre Néry en un point. Les deux communes ne se côtoient toutefois pas. Le milieu de l'Oise marque la limite nord de la commune sur environ 6,4 Valois, dominé par de vastes surfaces agricoles. S'y trouve le point culminant de la commune, à 125 Saint-Vaast-de-Longmont dont la paroisse a été détachée de celle de Verberie. Le secteur au nord du bourg représente plus de la moitié du territoire communal et contraste fortement avec le secteur occidental déjà décrit : il est constitué d'une partie de la plaine alluviale de l'Oise et de l'Automne, et est couvert de sablières, de prairies et de bois. Ici ce sont les limites de la forêt de Compiègne qui délimitent le territoire de Verberie, au nord-est. Aucune parcelle de cette forêt domaniale n'est située sur Verberie. Le territoire communal arrive près du hameau de la Mabonnerie de Saint-Sauveur. Le petit château qui lui a donné son nom est situé sur la commune de Verberie.
Géologie
L'ensemble de la ville, à l'exception des dernières maisons sur la RD 932a en direction de Senlis, est construite sur des alluvions modernes. De même, l'ensemble du sous-sol de la plaine alluviale de l'Oise et de l'Automne qui occupe le secteur nord du territoire communal est constitué d'alluvions. Elles sont modernes, sauf à l'extrémité nord du territoire, où les alluvions modernes ne sont présentes que sur une bande de terrain de 500 Lacroix-Saint-Ouen, où elle s'élargit de nouveau. Ce sont des alluvions anciennes qui constituent la plaine jusqu'au-delà de la lisière de la forêt de Compiègne. Elles font même une longue incursion dans la forêt sur la commune de Lacroix-Saint-Ouen, au sud du village. Sinon, la forêt de Compiègne à proximité de Verberie, ainsi que la partie inférieure du versant nord du plateau du Valois, repose sur une strate datant de l'Yprésien inférieur, c'est-à-dire du Sparnacien. Pour la partie basse du coteau, il s'agit d'argile plastique ainsi que de lignites. En remontant le coteau, y succède l'Yprésien supérieur (c'est-à-dire le Cuisien) avec des sables de Cuise et de l'argile de Laon, puis le Lutétien indifférencié. Le plateau est généralement couvert de limon des plateaux ou de lœss selon les endroits. Cependant, le Lutétien fait des incursions sur le plateau dans le prolongement des cavées et accidents du terrain. C'est par exemple le cas au-delà de la limite sud du territoire communal,.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Oise, l'Automne, le ru du Goderu, la dérivation de Verberie, l'Automne, le cours d'eau 01 de la Verberie et le Fond de Noel,,.
L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres.
L'Automne, d'une longueur de 34 Villers-Cotterêts et se jette dans l'Oise (rive gauche) à Longueil-Sainte-Marie, après avoir traversé 19 communes. Les caractéristiques hydrologiques de l'Automne sont données par la station hydrologique située sur la commune de Saintines. Le débit moyen mensuel est de 1,99 . Le débit moyen journalier maximum est de 7,07 débit instantané maximal est quant à lui de 7,86 .
Sept plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la sablière 1 de la Plaine d'Herneuse (8,2 ,.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 287 bassin versant de l'Automne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat d'aménagement et de gestion des eaux du Bassin Automne (S.A.G.E.B.A).
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 amplitude thermique annuelle de 15,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 14 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- « Communes limitrophes de Verberie » sur Géoportail..
- Graves 1834, p. 96-97, 106.
- « Verberie, carte géologique interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes classiques IGN » et « Géologie » activées. Vous pouvez poduler la transparence de ces couches en cloquant sur l'onglet « sélection de couches » en haut à droite de l'écran, puis sur les petites roues dentées en face de chaque couche pour ouvrir les commandes de chaque couche.
- [Blondeau 1970] Alphonse Blondeau, « », 16 p. BRGM, (présentation en ligne, consulté en ).
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localité est attesté sous les formes :
- [in villa] Verimbrea [super Issara fluvio] en 741 (FG (3e continuateur)
- vermeria [in palatio nostro] vers 746 (CSD (ch. de Pépin le Bref)
- [capitula data apud] Vermeriam [palatium regium] en 752 (capit. de Pépin le Bref)
- [de operibus palatii ad] Vermerias en 808 (capitulaire de Charlemagne)
- Werimbria en 830 (HF)
- [apud] Vermeriam [palatium] en 853 (PRS)
- [in eodem palatio] Vermeria en 853 (charte de Charles le Chauve)
- [actum] Vermerie [palatie regis] en 856 (CNC (charte de Charles le Chauve)
- [actum] Vermerigia [palato nostro] en 863 (dipl. de Charles le Chauve)
- in Vermeria en 877 (CSC)
- [actum] Vermeria [palatio] en 890 (dipl. d'Eudes)
- [actum apud] Vermeria [palacium] en 900 (Charles le Simple)
- Vermerium palatium au IXe siècle (capitulaire de Charles le Chauve)
- [apud] Vermeriam [palatum] en 903 (ch. de Charles le Simple)
- [prope pontem] Vermeriae [contra palatium situm] en 918 (CSC (dipl. de Charles le Simple)
- Verberiacum [palatium] en 967 (AN (dipl. de Lothaire)
- Wrembia au Xe siècle (M)
- [villa publica] Vurembria au Xe siècle (M)
- Verimbria au Xe siècle (vie de Louis Ier le Débonnaire)
- [actum] Vermeriae [palatio] en 1021 (EN (dipl. du roi Robert II le Pieux)
- [in villa] Vermeria super fluvium Iseram en 1025-8 (chronique, Adhémar de Chabannes)
- [proedium nostrum regali nostrae sedi] Vermeriae contiguum en 1029 (CSC (ch. du roi Robert II le Pieux)
- [prope pontem] Vermerie en 1177 (CSC)
- Verberia en 1183 (CSC)
- Verberie en 1192 (CSC)
- [in villa publica] Werinbria au XIIe siècle (HF)
- Vermerigia en 1200
- Verbrie en 1239 (CA)
- Vernbria en 1250 (ES)
- Verbria en 1250 (ES)
- Verberiacum vers 1260
- [in magna decima de] Verberie en 1260 (CSC)
- Vermbria vers 1270 (ES)
- apud Verberias en 1271
- [Hugo de] Verbria en 1271 (CMC)
- [une vile qui a non] Vermerie [qui siet sur la riviere d'Isare], XIIIe siècle (HF (chroniques de St Denis)
- [de] Verberia [suessionensis diocesis] vers 1309 (HF)
- Verbery en 1570 (T)
- Verberye en Valois au XVIe siècle
- [le bourq de] Verberie en 1650 (CVS)
- Verberie en Valois au XVIIe siècle
- Verberie-sur-Oise au XIXe siècle
Étymologie
« Comme la plupart des noms dont l'étymologie est douteuse celui de Verberie est celtique. Les doctes ne sont d'accord que sur ce point car ceux qui le nomment Wurembria le font venir de ver en eau salée et bry fontaine assurant que les Celtes appelaient ce lieu le bourg aux eaux salées tandis que les autres qui le distinguent sous le nom de Verbria et Vembria prétendent qu'il se compose de ver « grand, long » et bria tout ce que vous voudrez tantôt une montagne tantôt un lieu situé sur un fleuve ceux ci sont les plus accommodants aussi leur version paraît elle l'avoir emporté puisque les titres du treizième siècle l'appellent longus mons in valle longus mons in colle d'où l'on a fait le nom de Longmont que porte le village de Saint Vaast »,.
- Émile Lambert, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, 1982, p. 587 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]
- Léon Ewig, Compiègne et ses environs, , p. 285.
- Jacques Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, vol. 12, t. 4, , p. 352.
Étymologie
« Comme la plupart des noms dont l'étymologie est douteuse celui de Verberie est celtique. Les doctes ne sont d'accord que sur ce point car ceux qui le nomment Wurembria le font venir de ver en eau salée et bry fontaine assurant que les Celtes appelaient ce lieu le bourg aux eaux salées tandis que les autres qui le distinguent sous le nom de Verbria et Vembria prétendent qu'il se compose de ver « grand, long » et bria tout ce que vous voudrez tantôt une montagne tantôt un lieu situé sur un fleuve ceux ci sont les plus accommodants aussi leur version paraît elle l'avoir emporté puisque les titres du treizième siècle l'appellent longus mons in valle longus mons in colle d'où l'on a fait le nom de Longmont que porte le village de Saint Vaast »,.
- Léon Ewig, Compiègne et ses environs, , p. 285.
- Jacques Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, vol. 12, t. 4, , p. 352.
Histoire
Préhistoire et Protohistoire
- Le Buisson Campin, occupations du Magdalénien
Bernard Lambot, de la Société d'archéologie champenoise, découvre deux locus du site magdalénien du Buisson Campin. C'est le premier site magdalénien trouvé en place dans l'Oise. Roger Agache découvre aussi un grand bâtiment protohistorique lors d'une prospection aérienne,. Les fouilles commencent en 1976,,, avec une équipe composée essentiellement de bénévoles et Françoise Audouze comme co-responsable. À partir de 1982, la proportion d'étudiants, y compris d'étudiants étrangers, augmente dans l'équipe de fouille : le Buisson Campin devient une étape dans la formation de futurs archéologues. Mado Caron est la seule bénévole restant fidèle au poste, jusqu'à la dernière campagne de fouilles en 2002. James J. Enloe, qui vient de terminer sa thèse sur le partage du gibier à Pincevent, commence l'étude de la faune du Buisson Campin en 1987. En 1988 la fouille change de statut : de fouille de sauvetage (sur la base des destructions causées par les labours) elle devient une fouille programmée triennale en 1988. James Enloe est nommé co-directeur de la fouille en 1991, et de 1991 à 2001 le site devient une école de fouilles de l'université de l'Iowa.
En 1979 un squelette d'enfant est découvert entre les locus 190 et 201. Daté tout d'abord du Chalcolithique à environ 3 000-2 500 ans (Audouze 1986), une datation ultérieure lui donne un âge attribuable au Mésolithique moyen,,,.
Une partie du site de la Verberie est inscrite comme monument historique par arrêté du 3 octobre 1995.
- La Croix des Champs, occupations du Mésolithique et du Chalcolithique
À la fin des années 1990, une campagne de sondages préalable à l'aménagement des abords du stade municipal (7 000 .
- Les Gâts et la plaine d'Herneuse, occupations de l'âge du bronze et du gallo-romain moderne
Probablement depuis la fin du Bronze ancien (pour un silo) et de façon sure au Bronze final IIIb et au Hallstatt moyen, les structures se concentrent dans des zones basses du lieu-dit les Gâts, près d'anciens chenaux. Les fosses sont associées à des édifices juchés sur trois ou quatre poteaux et qui n'ont pas pu être datés. Le silo qui est peut-être daté de la fin du Bronze ancien a fourni un vase auquel était accolé (fortuitement?[pas clair]) un os frontal humain de jeune adulte. Ce sont les premières occupations repérées dans ce secteur.
Au Hallstatt final et à La Tène ancienne, on retrouve des fosses, des silos et quelques constructions aux "Gâts", toujours dans des zones basses près d'anciens chenaux ; mais sur "la Plaine d'Herneuse" les vestiges d'occupation se trouvent sur les versants ou les sommets des buttes. Ce dernier lieu a aussi fourni la principale occupation sur ce site, datant de la transition entre La Tène moyenne et La Tène finale et montrant deux états distincts d'un même établissement.
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Ferme Gauloise à Verberie, âge du fer
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Moyen-Âge
Verberie fut une résidence campagnarde des rois francs et de Charlemagne. Charlemagne s'y fait construire un vaste palais allant de la chapelle Saint-Pierre jusqu'au château d'Aramont sur une longueur de 420 mètres. Cette construction est flanquée de tours rondes en pierre de taille ; les murs sont ornés de bas-reliefs et les frontons surmontés de statues colossales. Les portes sont d'airain, les mosaïques de marbre, les meubles incrustés d'or. Les jardins très vastes forment terrasse. Le parc s'étend jusqu'à la forêt coupée de canaux et parsemée d'étangs.
La ville primitive est comparable à nos moyennes villes de province actuelles. Au agglomération. Au cours des siècles, Verberie a vu défiler bien des rois : Pépin le Bref, Louis le Débonnaire (830), le roi Eudes (890), plus tard Charles VII…
Charles Martel, après sa victoire de Poitiers contre les Sarrasins, vient se reposer à Verberie (739). C'est là qu'il contracte la maladie dont il meurt deux ans plus tard. Il y reçoit, du pape Grégoire III, les chaînes de saint Pierre et les clefs de son sépulcre.
La ville est le siège de plusieurs conciles en 752 (ou 753), 756, 853 et 869.
En 856, la fille de Charles le Chauve, Judith, y épouse Æthelwulf, le roi du Wessex.
Saccagée par les vikings, Verberie est restaurée en 885 puis pillée à plusieurs reprises au cours du Xe siècle.
Brûlée par les Anglais en 1359, la ville est reconstruite par Charles V. Au guerres l'ont ruinée. Il reste quelques maisons des XVIe et XVIIe siècles. En 1530, la cité est encore fortifiée. Les murailles sont percées de cinq portes encore présentes au début du XIXe siècle.
Charles VII fait démolir en 1431 les murs fortement endommagés de la ville ; ces derniers sont rétablis par et restaurés sous la Fronde.
On cite comme principaux seigneurs de ce nom : Pierre de Verberie (1166), Roger (1183) et Jean (1260) ; le domaine passe ensuite à Louis de Fécamps, sieur de Villards (1615), puis à Nicolas de Lancy (1625). En 1720, le Régent réunit la seigneurie au domaine royal.
Constance d'Arles, reine de France par son mariage avec Robert II, donne à l'abbaye de Compiègne un très important domaine à Verberie pour le repos de son fils Hugues, inhumé dans l'église de l'abbaye Saint-Corneille.
Temps modernes
La famine à Verberie est la cause du ralliement à la Révolution française. La ville accueille cette révolution avec joie. En , le lieutenant-colonel Claude Antoine Capon de Château-Thierry crée le camp militaire de Verberie afin de préparer et d'entraîner les bataillons de volontaires nationaux. Le , elle plante l'arbre de la liberté et le 30 prairial () de l'an II, elle célèbre avec enthousiasme la fête de l'Être suprême.
Les habitants ont institué un jeu fort original, les Sautriaux. Deux enfants s'enlaçaient en boule les pieds de l'un à la tête de l'autre et roulaient du haut de la colline jusqu'en bas. Ce jeu est à l'origine du nom des habitants de Verberie,.
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- Audouze 2009, p. 16.
- Jean-Caude Blanchet, Olivier Buchsenschutz et Patrice Meniel, « La maison de La Tène moyenne de Verberie (Oise), « Le Buisson Campin » », Revue archéologique de Picardie, lire en ligne).
- Roger Agache, Françoise Audouze, Jean-Claude Blanchet et Bernard Lambot, « Activités de fouilles en 1976 : Verberie (Oise) », Revue archéologique de Picardie, lire en ligne).
- Françoise Audouze, « Les fouilles du Buisson Campin à Verberie (Oise) », Revue archéologique de Picardie, lire en ligne).
- Françoise Audouze, « L'habitat magdalénien de plein air de Verberie (Oise) », Notae Praehistoricae, lire en ligne [PDF], consulté en ).
- Audouze 2009, p. 17.
- Audouze 2009, p. 19.
- Françoise Audouze, « La sépulture d'enfant du "Buisson Campin" à Verberie (Oise) », dans H. Duday & C. Mass (éd.), Anthropologie physique et Archéologie : méthodes d'étude des sépultures (Actes du colloque de Toulouse, 4-6 nov. 1982), Paris, Éditions du CNRS, , p. 147-153.
- Françoise Audouze, Dorothée G. Drucker et Frédérique Valentin, « Nouvelles données chronologiques, biologiques et alimentaires sur l'enfant mésolithique de Verberie – Le Buisson Campin (Oise) », Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, lire en ligne, consulté en ).
- Frédérique Valentin, Richard Cottiaux, Cécile Buquet-Marcon, Joël Confaloniéri, Valérie Delattre, Laurent Lang, Isabelle Le Goff, Paulette Lawrence-Dubovac et Christian Verjux1, « Découvertes récentes d'inhumations et d'une incinération datées du Mésolithique en Île-de-France », Revue archéologique d'Île-de-France, lire en ligne, consulté en ).
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesmerimeeVerberie
- « » [PDF], sur culture.gouv.fr, Service régional de l'archéologie, ministère de la Culture, (consulté en ), p. 67 : La Croix des Champs (resp. Thierry Ducrocq) ; p. 68 : Le Buisson Campin (resp. Françoise Audouze) ; p. 68-69 : Les Gâts (resp. Denis Maréchal et François Malrain).
- Arthur Kleinclausz, Charlemagne : Tallandier, (ISBN ), p. 272, 274.
- Alain Lottin, Histoire de Compiègne, Dunkerque, Édition des Beffrois, (ISBN ), p. 55.
- Philippe Barrier, Le légendaire du Valois ou Le livre des légendes du pays de Valois, Étrepilly, Presses du Village, , 222 ISBN ), p. 206-207.
- Graves 1834, p. 115.
Héraldique
|
Les armes de Verberie se blasonnent ainsi : |
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