Somain
Localisation
Somain : descriptif
- Somain
Somain est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France
L'ancienne commune de Villers-Campeau a été absorbée par Somain en 1947
Somain est également connu pour avoir été une grande commune minière, avec les fosses La Renaissance, Saint Louis, Casimir Périer et De Sessevalle ; l'extraction y a cessé en 1970.
Géographie
Localisation
Les communes limitrophes sont Abscon, Aniche, Bruille-lez-Marchiennes, Fenain, Rieulay et Marchiennes.
Environnement
Somain a lancé une analyse environnementale urbaine (AEU) dans le cadre de la révision de son plan local d'urbanisme, avec l'aide de la société PAYSAGES (bureau d'étude expert AEU), et GAHIA (bureau d'étude expert haute qualité environnementale).
Relief et géologie
L'altitude de la ville varie entre 16 et 48 mètres. L'altitude la plus basse est trouvée au Nord de la ville vers la Scarpe qui passe à Marchiennes, l'altitude la plus élevée peut être trouvée au Sud de la ville, sur la route allant vers Bouchain.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le Cavin, le Courant de Larrentis, le Courant de Beaurepaire, la Cité de la Sucrerie, le Courant de l'abbaye, le Courant du Moulin et divers autres petits cours d'eau,.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut.
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 14,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 14 vol d'oiseau, est de 11,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Sandre, « »
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- Sandre, « »
- Sandre, « »
- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de Somain fait penser aux fêtes de Samain chez les celtes.
Summinium cortis, 867. testament du comte Everard (Fl.Vander Haer; qui dit par erreur 837). Fiscum nomin Sominium in pago Hostrewant situm, 868. Testament de Giséle. Sumen, 1079. Titre de fond. l'Abbaye d'Anchin (Escallier). Villade Summeing, ville de Soumaing, Sommaing, 1219. Titre de Cysoing (Le Glay).
Histoire
- Article de fond : Histoire du Nord-Pas-de-Calais
- Article de fond : Histoire du Nord
Moyen Âge
Somain était au Gisèle, fille de Louis le Pieux lors de son mariage avec le comte Evrard de Frioul. La princesse Gisèle y fonda une chapelle qui fut transformée en prieuré.
En 867, ces saints époux fondent l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing et attribuent Somain à leur troisième fils Adalard. À la suite du décès du comte Evrard de Frioul, le roi Charles le Chauve rend les fiscs de Cysoing et Somain à sa sœur Gisèle.
En 868, la princesse Gisèle confirme la propriété à son fils Adalard à condition qu'à sa mort le village reviendrait à l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing. C'est ainsi que jusqu'à la Révolution, Somain fut la propriété de l'abbaye Saint-Calixte de Cysoing.
En 1079, les fils de Godefroid le Roux de Saint-Pol qui eut un alleu à Somain en font don à l'abbaye d'Anchin.
Le 26 avril 1176, il est évoqué du bois de Somain dans un diplôme de Philippe d'Alsace, comte de Flandre, en faveur de l'abbaye de Marchiennes.
Le 10 janvier 1179, une bulle du pape Alexandre III confirme la possession de Somain aux religieux de Cysoing depuis l'église, la dime, les terrages, les hôtes et la manse ou manoir seigneurial.
En 1219, Baudouin comte de Flandre et de Hainaut octroie au chevalier Pierre de Douai l'avouerie de Somain. Pierre de Douai consigne par écrit ses droits et devoirs affectant l'avouerie et cette charte devient la Loi de Somain.
Époque contemporaine
En octobre 1521, le duc de Vendôme arrive à Somain avec l'arrière-garde de l'armée française pour secourir Tournai. La Scarpe étant en crue à Marchiennes, il rebroussa chemin après six jours d'attente.
Des halles sont construites à l'angle des actuelles rues Louis-Pasteur et Paul-Vaillant-Couturier, elles sont rénovées en 1822, endommagées en 1944 puis reconstruites presque en face.
En 1712, lors de la bataille de Denain, des alliés hollando-anglo-saxons sont retranchés à Somain pour les troupes que commandait le brigadier de Berkoffer. Ils étaient établis au Prétolu et à Beaurepaire ; après la déroute de la bataille, ces soldats se retirèrent à Marchiennes.
Le calvaire du Maraiscaux a été construit en 1782, à l'occasion d'une mission. Il fait plus tard l'objet d'une reconstruction. En 1789, construction de l'église de Somain. En 1839 est ouverte la fosse La Renaissance au Sud de la ville, en 1843, un second puits nommé Saint-Louis est ouvert quelques centaines de mètres plus au Sud. En 1847, sur le territoire d'Aniche, à quelques mètres des limites de Somain est ouvert le puits Fénelon. Le puits La Renaissance fermera en 1890, Saint-Louis et Fénelon en 1925.
Le train arrive et une gare spacieuse est établie. Sur le finage de Villers-Campeau est établie la halte des voyageurs Saint-Braïou juste à l'ouest du pont de Traisnel.
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Extrême nord.
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Nord.
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Centre-ville.
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Sud.
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Extrême sud-est.
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Extrême sud-ouest.
En 1856, la Compagnie des mines d'Anzin ouvre la fosse Casimir-Perier au sud-est de la ville, près des limites avec les communes de Fenain et Abscon. C'est la fosse la plus occidentale de la compagnie. Mise en communication avec la fosse Saint-Mark, la fosse cesse d'extraire en et sert alors de puits de service (aérage et circulation du personnel) pour Saint-Mark à Escaudain. La production totale de cette fosse est de 7 836 000 tonnes de charbon gras et demi-gras. L'exploitation cesse en 1968, date à laquelle ferme la fosse Saint-Mark. Le puits est remblayé en 1969 et le chevalement abattu.
Un trésor monétaire gallo-romain est découvert en 1894
Une première mairie est détruite en 1835, elle était située sur la grand place entre ce que sont devenus le cinéma Union et Solidarité et la pâtisserie Saint-Michel. Une deuxième mairie est bâtie en 1837, elle possède alors deux lanternes et trente-et-un becs de gaz. Elle est incendiée par les Allemands le 24 août 1914.
Une école ménagère est construite en 1892.
En 1900, le Tordoir de Somain, un moulin à huile construit en 1774 actuelle rue Joseph-Bouliez, est transporté par triqueballe et réinstallé à Steenvoorde. Il est inscrit sur la liste des monuments historiques le 24 octobre 1977
Le , 21 ouvriers sont tués par l'explosion de 148 Fénelon de la Compagnie des mines d'Aniche. C'est la catastrophe d'Aniche. Somain enterrera le plus grand nombre de victimes.
En 1901, la Compagnie des mines d'Aniche inaugure au nord de Somain le premier puits de la fosse De Sessevalle. Un second ouvrit en 1906. Une voie ferrée fut créée afin de relier le siège au triage de Somain, la gare de triage de Somain fut la première de France. La fosse ferma en 1970.
En 1935, le boulevard Louise-Michel, l'hôpital et le château d'eau sont inaugurés. À cette occasion, trois tableaux de grande taille les représentant réalisés par l'artiste Victor Hugo sont disposés sur la façade du premier étage de la mairie.
Le 29 avril 1944, un bombardement anglais tue 60 personnes. L'église ne pouvant accueillir la cérémonie, leurs funérailles ont lieu sur la place du Maraiscaux le 4 mai pour quarante-sept d'entre elles.
Le 11 août 1944 un bombardement anglais tue vingt-huit personnes à Somain, 6 200 impacts de bombes sont relevés sur Somain. Le bombardier Handley Page Halifax immatriculé LW588 est touché par des bombes amies, près de la gare de Somain. Ses débris s'éparpillent aux alentours en direction d'Aniche. Son équipage, d'une moyenne d'âge de vingt-ans, est tué. Robert Anthony Garret, Thomas Shaftesbury Cumbor, Ernest Willam Royal, Clifford Oliver Victor Hunt, Éric Ahmed Osman, Henri Brawn et Albert Leame sont enterrés au cimetière Saint-Roch de Valenciennes. Des habitations sont reconstruites après la guerre par des architectes comme Jean Renodeyn, Henri Peckre et Edmond Lancelle.
Somain possédait aussi des immenses usines où se trouve maintenant la zone industrielle La Renaissance.
La commune est libérée le . La croix de guerre 1939-1945 avec étoile vermeil est remise à la ville des mains du général Marie-Antoine Poydenor le 14 mai 1950.
L'association des Amis du Vieux Somain est créée en 1960.
La fermeture de la fosse De Sessevalle en 1970 marque la fin de l'extraction charbonnière sur Somain.
Un projet de centrale solaire photovoltaïque est présenté au début des années 2020.
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La fosse Saint-Louis.
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La fosse Fénelon, sise sur Aniche à quelques dizaines de mètres du finage de Somain.
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La fosse Casimir-Perier.
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La fosse De Sessevalle.
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Les usines de la Briquetterie.
Héraldique
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Les armes de Somain se blasonnent ainsi : « Parti : au 1, de gueules à une escarboucle d'or, percée d'azur ; au 2, d'azur à trois fleurs de lis d'or. » |
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Les armes de Villers-Campeau se blasonnaient ainsi : |
- Page 644- Statistique archéologique du département du Nord -Publié en 1867 par A. Durand - Archive de l'université Harvard - numérisé par Google Books
- Page 81 volume 2 -Archives historiques et littéraires du Nord de la France, et du midi de la Belgique. - Publié en 1851 au bureau des archives - archive de l'université d'Oxford -numérisé par Google Books
- Gobert 1997, p. 14.
- Gobert 2002, p. 13.
- Gobert 1997, p. 23.
- Gobert 1997, p. 47.
- Gobert 1997, p. 50.
- Gobert 1997, p. 45.
- Camille Couderc, Revue historique / dirigée par MM. G. Monod et G. Fagnie, Librairie Germer Baillière et Cie (Paris), (lire en ligne), R. Machut. Un trésor monétaire gallo-romain exhumé à Somain en 1894. [R. du N., janvier-mars 1973, no 216.].
- Gobert 2002, p. 36.
- Gobert 1997, p. 11.
- Gobert 1997, p. 76.
- Gobert 1997, p. 12.
- Gobert 1997, p. 102.
- PA00107831, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- le Progrès Illustré du 8 décembre 1900 supplément du Progrès de Lyon
- http://www.histoires-de-chtis.com/index-photo-14697-Photos_les-dernieres-briquettes-de-somain-..php
- Gobert 1997, p. 69.
- Gobert 1997, p. 84.
- Gobert 1997, p. 75.
- Didier Margerin, « Le crash de l'Halifax LW588 après le raid sur Douai le 11 août 1944 », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- Gobert 1997, p. 85.
- Gobert 1997, p. 101.
- Gobert 2002, p. 75.
- Arnaud Déthée, « D'ici 2020, 30000 panneaux solaires installés sur la zone La Renaissance », La Voix du Nord, lire en ligne).
Héraldique
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Les armes de Somain se blasonnent ainsi : « Parti : au 1, de gueules à une escarboucle d'or, percée d'azur ; au 2, d'azur à trois fleurs de lis d'or. » |
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Les armes de Villers-Campeau se blasonnaient ainsi : |
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