Socx
Localisation
Socx : descriptif
- Socx
Socx (prononcé [sɔks] ; Soks en néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. La ville est connue pour avoir sur son territoire une des plus grandes usines Coca-Cola d'Europe.
Géographie
Situation
Communes limitrophes
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Verkerde Becque, le Bierendyck et un autre petit cours d'eau,.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Delta de l'Aa ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 208 bassin versant de l'Aa. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Institution intercommunale des Wateringues.
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 amplitude thermique annuelle de 13,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dunkerque à 12 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Schokes (1206), Scokas (1218)
Le nom proviendrait, comme Chocques, du gaulois *tsukka, pièce (de bois), souche.
- « », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le ).
Histoire
En 1067, une charte octroyée par Baudouin V, comte de Flandre, cite « Chocas ». Ce nom devient Chox en 1225, Sox en 1528, avant de prendre son orthographe actuelle. Socx dépendait de la châtellenie de Bergues et du diocèse d'Ypres.
En 1223, un nommé Walter Bloma et sa femme vendent à l'abbaye Saint-Winoc de Bergues une partie de la dîme de Chokes.
Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bergues.
En 1692, un tremblement de terre a abîmé plusieurs constructions en Flandre, dont l'église de Socx et celle de Noordpeene.
Au moment de la Révolution française, dans le diocèse d'Ypres, le curé de Socx, François Bareel, est un des 5 prêtres, (prêtres d'Uxem, Killem, Quaëdypre, Socx, Rubrouck) sur 67 à accepter de prêter le serment de fidélité à la Révolution (constitution civile du clergé).
En août-, dans le cadre du siège de Dunkerque et de la bataille de Hondschoote, des combats opposèrent à Socx les Français aux ennemis coalisés, notamment le .
Plus tard, le 6 thermidor an II (24 juillet 1794), un habitant de Quaëdypre rapporte au district de Bergues, l'attitude des soldats cantonnés dans les environs de Quaëdypre, Socx, et communes proches : ils confisquent des denrées dans les fermes et habitations, profèrent des menaces, en particulier vis-à-vis des femmes, rôdent dans les environs, ont déjà tué un enfant en déchargeant leurs armes sans précautions, .
Première Guerre mondiale
En 1914-1918, Ferdinand Foch a établi un temps son quartier général à Socx.
En début 1917, des éléments du Ministère de la guerre belge stationnent à Socx. Ils sont arrivés le 9 octobre 1916, et comprennent un général, quatre commandants, un lieutenant et quarante-trois hommes.
La commune fait partie du commandement d'étapes installé à Rexpoëde de 1915 à 1918 et de celui ayant son siège à Bergues en 1917-1918. Socx fait encore partie en 1917 du commandement d'étapes basé à Quaëdypre et en 1917-1918 celui basé à Bergues. Un commandement d'étapes est un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Socx a donc accueilli des troupes de passage. Parmi celles-ci peuvent être citées un convoi d'âniers, comptant un officier, 128 hommes de troupe et 840 ânes, ou encore en janvier 1918, un escadron de chasseurs d'Afrique.
En temps de guerre, on ne pouvait circuler librement sans avoir de laissez-passer établi par le maire de sa commune. Le 2 juin 1916, le chef de poste de la prévôté des étapes (gendarmerie) de Socx, dépendant du commandement d'étapes de Rexpoëde, a arrêté deux cultivateurs de Quaëdypre convoyant à Bergues, l'un une voiture de trèfle, l'autre une voiture de paille. Ils n'avaient pas de laissez-passer du maire de leur village. Alerté, le responsable du commandement d'étapes de Rexpoëde a averti téléphoniquement l'intendance des étapes de Dunkerque. Celle-ci a répondu ne pas avoir besoin ni de fourrage ni de paille en ce moment. Les deux cultivateurs pouvaient donc en disposer après avoir demandé un laissez-passer au maire de Quaêdypre.
Le 10 novembre 1916, à la suite de travaux de récolte, a été découvert dans un champ un trou provenant semble-t-il d'un obus non éclaté. Informé par des cultivateurs de Socx, le sergent casernier du commandement d'étapes a prévenu l'arsenal de Bergues. Un maréchal des logis d'artillerie s'est déplacé pour constater par lui-même : il a confirmé la présence d'un obus et va le faire enlever.
Le 16 décembre 1916, le sergent casernier représentant le commandant d'étapes à Socx informe ce dernier qu'un officier supérieur belge ne respecte pas les consignes de sécurité en matière d'occultation de la lumière. Dans la propriété où séjourne cet officier général belge, l'électricité fonctionne dès le matin 6 heures 15 jusqu'au jour, et le soir à partir de 16 heures sans que les volets soient fermés. Les rideaux ou stores installés sont insuffisants pour masquer la lumière. L'éclairage le plus visible est celui fourni par une lampe située dans le vestibule, l'imposte de la porte d'entrée vitrée n'est munie d'aucun rideau.
Le 15 janvier 1917, a eu lieu un accident entre un civil habitant Socx et un train circulant sur la ligne de chemin de fer anglaise : la voiture du civil a été heurtée par un train qui manœuvrait, au passage à niveau situé près de la ferme des Quatre tours, sur le chemin rural de la Croix rouge allant vers les Cinq chemins. Le civil a été très grièvement blessé et conduit à l'hôpital de Bergues, l'enquête est faite par la gendarmerie de Bergues.
La présence de troupes belges va être directement à la source du décès d'un habitant de Socx, un aide-cantonnier de 17 ans, appelé Vanest, circulant à bicyclette, tué sur le coup le
Le 6 février 1917, entre 21 h 30 et 22 h, un avion ennemi a lancé deux bombes. L'une est tombée à Socx, faubourg de Cassel, sur le hangar d'une ferme, dans lequel il y avait deux voitures. L'autre est tombée à Quaëdypre, dans un champ à proximité du garage des automobiles belges. Il n'y a eu aucune victime humaine.
Le 5 juillet 1917, vers 18 heures, un avion anglais marqué A 3976 a atterri, à la suite d'une panne de moteur, au nord de la commune, dans un champ de foin fauché récemment, en bordure du chemin d'intérêt communal .
Fin août 1917, Socx accueille de l'ordre de 2 000 soldats sur son territoire.
Le 30 août 1917, l'estaminet Belle avenue, tenu par .
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'hôpital de Dunkerque occupée fut transféré dans les bâtiments d'un couvent. Un obus traversa d'ailleurs la tour de l'église, fin XVIe siècle, qui fut restaurée entre 1957 et 1961.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 1re partie, Année 1223.
- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1866-1867, douzième volume, p. 72, lire en ligne.
- Abbé L. Harrau, Edmond-Louis Blomme, « Le manuscrit de M. P.-C. Blanckaert, curé-doyen de Wormhoudt », dans Bulletin Union Faulconnier, tome V, Dunkerque, 1902, p. 204, lire en ligne.
- Commandant Lévy, La défense nationale dans le Nord en 1793, Dunkerque, (lire en ligne), p. 171-172.
- Joseph Deschuytter, L'esprit public et son évolution dans le Nord, de 1791 au lendemain de Thermidor, An II, Tome I,
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde, janvier à avril 1917, p. 14, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Stenvoorde puis Rexpoëde août - novembre 1916, p. 60, lire en ligne.
- « », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- Commandement d'étapes de Bergues, p. 73, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde, p. 248, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Steenvoorde puis Rexpoëde août - novembre 1916, p. 92, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Steenvoorde puis Rexpoëde novembre 1916 - juillet 1917, p. 35, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Steenvoorde puis Rexpoëde novembre 1916 - juillet 1917, p. 59, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde, janvier à avril 1917, p. 27, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde janvier-avril 1917, p.31, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Spycker, p. 58, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Quaëdypre, p. 64, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Quaëdypre, p. 66, lire en ligne.
Héraldique
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Les armes de Socx se blasonnent ainsi : D'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules à la bordure de gueules |
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Socx dans la littérature
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