Saint-Pol-sur-Ternoise

Localisation

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Saint-Pol-sur-Ternoise : descriptif

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Saint-Pol-sur-Ternoise

Saint-Pol-sur-Ternoise est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. La commune est le siège de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 469 habitants en 2021

Ce fut une ville de l'ancienne province d'Artois.

Géographie

Localisation

Située dans la région Hauts-de-France, plus précisément dans le département du Pas-de-Calais (arrondissement d'Arras), la commune est le centre d'impulsion du pays du Ternois.

Elle se situe au carrefour entre les routes d'Amiens à Béthune ou Saint-Omer et Dunkerque d'une part et d'Arras à Boulogne-sur-Mer et la Côte d'Opale d'autre part.

Les limites du territoire communal.
Carte interactive (cliquer sur la carte).
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Communes limitrophes de Saint-Pol-sur-Ternoise
Troisvaux Brias
Gauchin-Verloingt Saint-Pol-sur-Ternoise Ostreville
Ramecourt Herlin-le-Sec Saint-Michel-sur-Ternoise

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 8,24 .

Le sous-sol de la commune est essentiellement crayeux. Le sol est constitué en grande partie par le limon des plateaux.

Le relief de la commune est peu accidenté. Cependant, la vallée de la Ternoise naissante constitue le cœur du site dominé par le Mont sur lequel fut construit le château féodal. La végétation est commune à celle de tout le Nord de la France. Le paysage est caractérisé par la présence de prairies dans la vallée surtout et de terres cultivées sur le plateau.

Hydrographie

Saint-Pol-sur-Ternoise à l'est du bassin de la Canche.

Le territoire de la commune est traversée par la Ternoise, rivière de 43 kilomètres affluent de la Canche qui elle-même se jette ensuite dans la Manche. La Ternoise prend sa source dans la commune d'Ostreville.

Réseau hydrographique de Saint-Pol-sur-Ternoise.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 amplitude thermique annuelle de 13,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à 9 vol d'oiseau, est de 10,9 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Paysages

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et 160 m.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %.

Milieux naturels et biodiversité

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : le bois de Saint-Michel-sur-Ternoise, d’une superficie de 194 hectares et d'une altitude variant de 25 à 146 mètres. Cette ZNIEFF est occupée dans sa partie centrale par un massif forestier typique des bois artésiens avec hêtraie, érablaie et frênaie.

Carte de la ZNIEFF sur la commune.
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  2. Sandre, «  » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  11. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Paulus (1051) ; Sanctus Paullus (1239) ; Sanctus Paulus in Ternesio (1291) ; Sainct-Paoul (1550) ; Tervana seu Paulopolis (XVIIe siècle) ; Pol (1793).

Des auteurs ont confondu, à cause de la ressemblance des noms, Tervana-Saint-Pol, avec Tervanna-Thérouanne, capitale des Morins. C'est à cause de l'U qui remplaça longtemps le V : Tervana, qu'on écrivit d'abord Terüana et non Terüanna, Thérouanne avec deux N. Marianus Scottus, qui écrivit vers le milieu du 438, et s'empara des Tervaniens et des Morins. Il distingue bien ainsi les deux peuples.

Saint-Pol est hagiotoponyme. Ce nom de Tervana fut changé en celui de Saint-Pol de la façon suivante : les Danois étant venus faire une incursion chez les circonvoisins, mirent tout à feu et à sang, nulle forteresse, nulle chaumière ne fut épargnée. Après l'orage, quand le flot dévastateur se fut retiré, on vit au milieu de cette contrée ruinée, la petite ville sourire paisible et toute rayonnante de tranquillité. Cela se passa en 881, au temps de et , un an après l'incendie d'Arras par les Normands. Un nuage miraculeux sans doute l'avait enveloppée, grâce à la Vierge dit-on ! Et l'ennemi l'avait croisée sans la voir. Nos bons aïeux ne se contentèrent pas de reconnaître par des neuvaines la protection du saint apôtre, sous le patronage duquel ils avaient déjà placé leur ville ; ils voulurent la nommer du nom de leur saint.

Les habitants ont encore le même saint pour patron. Pol est en français la forme normale de Paulus, dont une variante à visée étymologique est Paul (comparer latin vulgaire auricula et français oreille, non *aureille).

La Ternoise est une rivière de la région Hauts-de-France, dans le département du Pas-de-Calais.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Pol. Les sans-culottes voulaient, quant à eux, changer radicalement le nom de la commune en l'appelant, Ternois libre.[réf. nécessaire]

St-Pauwels-a/d-Ternas est la graphie en flamand.

  1. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 349.
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  3. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois

Histoire

Préhistoire

Paléolithique

Des fouilles archéologiques ont mis au jour des bifaces abbevilliens et acheuléens dans la vallée de la Ternoise.

Néolithique

L'archéologie a révélé la présence d'agriculteurs dans la vallée de la Ternoise et la présence d'une hache de parade de ~ 2 300 av. J.C., venant selon toute vraisemblance de Bretagne, laisse supposer l'existence d'une activité commerciale.

Age du fer

Certains pensent que les Gaulois créèrent une agglomération sur le site de Saint-Pol, à cause d'une galerie qui se trouvait le long du château, du côté de la ville, et que cette architecture en galeries se retrouve à l'époque gauloise.

Quoi qu'il en soit, il est possible que les Morins et les Atrébates, comme le reste des peuples de la Gaule, ayant besoin de se préparer un refuge en cas d'alerte, plaçaient des forts sur les hauteurs et dans le voisinage des rivières.

Antiquité

Les Romains auraient pu construire sur le site une agglomération secondaire (vicus), parce que pendant les guerres en Morinie, ou pendant les 500 ans à peu près qu'ils restèrent en Gaule soumise à leur domination, ils auraient pu fonder une forteresse, ce qu'on serait porté à croire, à cause des chemins qui y aboutissent (à savoir, le chemin de Thérouanne, celui des sept voies en Boulonnais, qui pouvait arriver en face de la Sénéchaussée et celui d'Arras qui pouvait, lui, entrer par la porte du vieux château, à l'est).

On a retrouvé des statères en or et en bronze à Saint-Pol.

Le château surgit donc au-dessus de la petite rivière de Lhena ou Terna, plus tard Thernois, Ternois et enfin Ternoise. Les maisons ne durent pas tarder à arriver.

Quand César vint attaquer les Morins, qu'il eut bien de la peine à soumettre, nous étions donc des braves, alors, que nous ayons eu un beau château ou de pauvres cabanes. Les Romains envoyaient la cavalerie de leurs armées des Gaules se refaire dans ce pays ; et des écrivains trouvèrent de là l'étymologie de Tervane ou Terrane, nom qu'il porta longtemps ainsi que la ville. Ce nom disent-ils, fut formé de celui que les Romains donnèrent à tout ce pays Terra avenae, Terre d'avoine. Il suffit d'une petite syncope pour en faire celui de Tervana. Nous verrons d'ailleurs un comte de Tervane Saint-Pol ajouter à son nom de Hugues celui de Campdavaine ou champ d'avoine, et prendre pour armoiries une gerbe d'or en champ d'azur. Comme on disait le pays Tervanois, il n'est pas étonnant que bientôt, par la vitesse de la prononciation, on ait dit Ternois en parlant du pays et de la rivière, ce nom resta longtemps, on disait : le comté de ternois.

Il est possible que la voie romaine reliant Samarobriva (Amiens) passa par Saint-Pol. On a retrouvé des traces de villa gallo-romaine à Herlin-le-Sec.

À la fin du Alamans. On en retrouve la trace dans la toponymie des villages et lieux-dits du Ternois.

Moyen Âge

Haut Moyen Âge

Période mérovingienne Tervane ou Saint-Pol et le pays de Tervane, pays Ternavien, et enfin pays de Ternois, furent érigés en comté vers 543. Un comte de Boulogne nommé Roulphe ou Rodolphe, fils d'Aimeric, lui-même fils de Leger ou Leodgard (premier comte de Boulogne en 511) donna alors en dot cette contrée à sa fille. Ce Roulphe, outre sa fille mariée à Leodegond, avait un fils nommé Robert ou Robrès, qui s'empara de la Flandre, du pays des Normands, et donna à sa fille, épouse d'un comte de Vermandois, ce qu'il appela le comté d'Hesdin.

La présence du christianisme est attestée dans la région de Saint-Pol au monastère fut créé à Blangy en 682.

Période carolingienne La conservation d'une ville seule, restée debout au milieu du sac de toutes les autres et de la dévastation de toute la contrée qui l'entoure, a été remarquée par les chroniqueurs.

« Il y a, dit Lambert d'Ardres, un bourg et son château appelé Tervana, situé près de la rivière Téna ou Terna, commandant à tout le territoire qui s'étendait même au-delà de la Canche… Ce bourg avait le nom de Tervana, avant de 900 de J-C… Ce nom fut changé en celui de St-Paul, parce que, lors d'une incursion des Danois en 881, ce bourg et son château éprouvèrent la protection de Saint Paul. Pauli Fanum (le temple de saint Paul) seul, n'est pas compté parmi les endroits qui furent réédifiés; c'est qu'il n'avait pas été détruit. Le nom de Tervaniens fut changé en celui de Saint-Polois. » Après tout, libre à nous de croire que les habitants, attaqués comme les autres, joignirent le courage aux prières, et que dévotement persuadés que leurs prières seules les avaient sauvés, ils en témoignèrent, comme ils le pouvaient, leur reconnaissance au saint.

La paroisse de Saint-Pol aurait été fondée vers 900-910.

Moyen Âge classique

En 1030, pour la première fois, il est fait mention du château de Saint-Pol. Roger, comte de Saint-Pol, fonda le chapitre Saint-Sauveur qui desservit l'église du château. Il fit restaurer l'Abbaye Sainte-Berthe de Blangy-sur-Ternoise qui lui servit de nécropole.

Au maison de Campdavaine détint le comté de Saint-Pol. En 1202, de Campdavaine, dernier comte de la famille de Candavène octroie aux bourgeois de Saint-Pol une charte communale.

Au maison de Châtillon. En 1354, le comté de Saint-Pol passa par mariage à la maison de Luxembourg.

Bas Moyen Âge

En 1381, le comté d'Artois échut au duc de Bourgogne Philippe le Bon. Louis de Luxembourg-Saint-Pol, connu dans l'histoire comme le connétable de Saint-Pol joua double-jeu entre le duc de Bourgogne Charles le Téméraire et le roi de France . Découvert, il fut fait prisonnier, jugé et décapité en place de Grève, à Paris en 1475. Le comté de Saint-Pol passa alors à la maison de Bourbon-Vendôme en 1482.

Époque moderne

Saint-Pol et le Ternois vécurent aux XVIe et XVIIe siècles une période de guerre quasi permanente.

  • L'année 1537 fut pour la ville de Saint-Pol une véritable catastrophe. Elle fut assiégée prise, incendiée et pillée par les troupes de Maximilien d'Egmont, comte de Buren, au service de Charles Quint, ainsi que le magnifique château - fierté des habitants - dont il ne reste que quelques ruines. Plus de 4 000 personnes auraient ainsi été massacrées. n'y avait laissé qu'une petite garnison d'un millier d'hommes. La ville se releva très difficilement de ce désastre.

En 1556, le roi de France donna le comté de Saint-Pol à François de Clèves.

En 1582, les Français incendièrent la ville mais épargnèrent les édifices religieux.

En 1593, ce fut au tour des Espagnols d'incendier une nouvelle fois Saint-Pol.

En 1635, un incendie accidentel détruisit en partie la ville.

En 1649, Turenne prit Saint-Pol pour le compte du roi .

En 1659, la Paix des Pyrénées entre la France et l'Espagne attachait définitivement Saint-Pol et le Ternois au royaume de France.

En 1705, le comté de Saint-Pol échut à de Melun.

En 1710, au cours de la Guerre de succession d'Espagne, les troupes du Prince Eugène de Savoie arrivèrent jusqu'aux abords de Saint-Pol.

En 1723, la ville fut victime d'une épidémie de suette.

En 1765, Charles de Rohan-Soubise, maréchal de France et comte de Saint-Pol gagna son procès contre les bourgeois de Saint-Pol au sujet de l'élection du maire.

Époque contemporaine

Révolution française, Consulat et | ]

En 1789, le curé de Saint-Pol, Jacques Leroux fut élu député du Tiers état.

Saint-Pol fut chef-lieu de district de 1790 à 1795, puis de canton de 1800 à 1801, et d'arrondissement de 1801 à 1926.

Pendant la Terreur, il y eut 34 guillotinés à Saint-Pol.

À la fin de l'épopée napoléonienne, lors de la Campagne de France, le 19 février 1814, la ville fut investie par les cosaques. Saint-Pol et le Ternois demeurèrent sous l'occupation des troupes prussiennes et anglaises jusque 1819.

Arrivée du chemin de fer

Pendant le révolution industrielle. Seules sont présentes l'industrie textile et quelques industries agro-alimentaires.

En 1875 arrive le chemin de fer à Saint-Pol. La gare de Saint-Pol-sur-Ternoise se trouve sur les lignes d'Arras à Saint-Pol, de Saint-Pol à Étaples et de Fives à Abbeville.

La gare, photographiée ici dans les années 1930.
Première Guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale, Saint-Pol, située à l'arrière du front accueillit des hôpitaux militaires. Une cantine militaire était installée à la gare de Saint-Pol.

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la Bataille de France de 1940, la ville de Saint-Pol accueillit des réfugiés belges qui fuyaient vers le sud. Les Allemands occupèrent la ville à partir du 19 mai 1940.

La gare de Saint-Pol fut presque complètement détruite par les bombardements aériens alliés des 4 et 7 septembre 1943. Les Allemands construisirent un blockhaus devant la gare en prévision d’éventuels combats avec les armées alliées. Ce blockhaus était censé défendre l'accès à la route d'Arras.

Lors des combats de la libération de la France, en juin 1944, la ville de Saint-Pol-sur-Ternoise subit de violents bombardements de la part de l’aviation alliée. Le centre-ville a été durement atteint : outre la gare, l’église, l’hôtel de ville et une partie des rues commerçantes furent totalement détruits.

Saint-Pol-sur-Ternoise reçoit la croix de guerre 1939-1945 le 10 octobre 1949.

Trente Glorieuses

La reconstruction du centre-ville et des principaux monuments, hôtel de ville, église et gare débuta dès 1946 et s'échelonna jusque 1965 avec l'ouverture au public de la nouvelle gare.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  2. a et b  », sur labeilledelaternoise.fr via Wikiwix (consulté le ).
  3. Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 53

Héraldique

Blason
Parti : au .
Ornements extérieurs
  • le blason est surmonté d’une couronne de fortifications pour évoquer le droit à la défense du bourg à la suite de la charte communale de 1202.
    • Après la Première Guerre mondiale, les armoiries de la ville furent entourées de supports extérieurs : feuilles de laurier (à droite), symbole de victoire et de gloire et feuilles de chêne (à gauche), symbole de courage et de force.
    • Croix de guerre 1914-1918 et croix de guerre 1939-1945 avec deux citations.
Détails
  • Le premier est de la famille comtale des Campdavaine de 1067 à 1205,
  • le second est de la famille comtale des Châtillon de 1205 à 1360.
  • Le lambel a été ajouté par Guy 1292 quand son frère Hugues comté de Blois et emporta avec lui le blason de la famille.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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