Nesle

Localisation

Carte du monde

Nesle : descriptif

Informations de Wikipedia
Nesle

Nesle [nɛl] (Nèle en picard) est une commune française, située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France

La cité et ses alentours emploient entre sept et huit cents personnes

Avec un tissu dense d'associations, le territoire neslois est un centre actif du plateau du Santerre dans l'est du département

Nesle fait partie de la Communauté de communes de l'Est de la Somme.

Géographie

Localisation

Communes limitrophes
Rose des vents Curchy Mesnil-Saint-Nicaise Rose des vents
Herly N Rouy-le-Petit
O    Nesle    E
S
Billancourt Languevoisin-Quiquery


Description

Nesle est une petite ville picarde dans la région naturelle du Santerre, située à l'est du département de la Somme, au sud de Péronne, à l'est d'Amiens, à l'ouest de Saint-Quentin et Ham et au nord de Compiègne.

Le sol de la commune est en grande partie composé de terrains argileux et argilo-calcaire. Le sous-sol de formation crétacé est composé de craie à bélemnites, de terrains tertiaires sableux et argilo-sableux.

Le relief dominant de la commune est celui d'un plateau qui s'incline vers l'Ingon.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal du Nord, le Petit Ingon, l'Ingon et le Faubourg Saint-Léonard,.

L'Ingon, d'une longueur de 12 Fonches-Fonchette et se jette dans le canal du Nord à Rouy-le-Grand, après avoir traversé sept communes. Cette rivière jadis entourait les murailles de la ville.

Dans les années 1890, la nappe phréatique était située à 25 / 30 m en dessous du sol.

Réseau hydrographique de Nesle.
Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 14 vol d'oiseau, est de 10,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Notice géographique et historique sur la commune de Nesle, rédigée par M. Dumont, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme
  2. Sandre, «  »
  3. Sandre, «  »
  4. «  », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Carte », mais aucune balise <references group="Carte"/> correspondante n’a été trouvée
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Nigella en 1076.

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 493b.

Histoire

Nesle est une ancienne cité gauloise qui s'est illustrée depuis par son chapitre indépendant, son marquisat et aussi pour les désastres qui l'ont désolée. La cité a subi des pillages, des saccages et la destruction de ses fortifications.

Préhistoire

Selon les recherches archéologiques de Duhamel-Decejean,, la ville primitive possédait des souterrains préhistoriques. Ces lieux permettaient d'y vivre sainement, la température était plutôt douce et affichait une régularité pendant les quatre saisons. La cité remonte à l'âge du bronze (1800 à 700 du fer (700 à 52 av. J.-C.).

Antiquité

Les fouilles d'archéologie préventive effectuées en 2012 sur le tracé de l'éventuel canal Seine-Nord Europe ont mis au jour les vestiges d'un fanum, sanctuaire rural gallo-romain dédié vraisemblablement à Apollon. Ce sanctuaire s'étendait également sur le territoire de l'actuel commune de Mesnil-Saint-Nicaise.

Moyen Âge

Au Moyen Age, l'histoire de Nesle est intimement liée à celle de ses seigneurs, qui ne formeront qu'une seule lignée (éventuellement en succession féminine) pendant huit siècles à peu près, de l'an mil environ jusqu'à la Révolution.

Le sac de Nesle

Le sac de Nesle, le , est une opération militaire de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, contre la ville de Nesle et le roi de France , son grand adversaire.

À la tête de 80 000 hommes, le duc passa la Somme à Bray, entra en Santerre, assiégea la cité nesloise et massacra sa population. Il s'empara ensuite de Roye et de Montdidier puis marcha sur Beauvais.

Une des rues de la ville porte le nom de « rue du Sac » ; c'est le seul lieu qui, de nos jours, porte témoignage du sac de Nesle.

Époque moderne

Marquisat

Nesle se relève de toutes les désolations qui se sont abattues sur elle et devient un comté en 1466, puis est érigée en marquisat pour Louis de Sainte-Maure, par lettres de  (enregistrées en ). Cette puissante seigneurie devient même le premier marquisat du royaume de France. Près de 2 000 fiefs sont alors sous son contrôle.

Le château, confisqué sous la Terreur, est détruit vers 1820.

Époque contemporaine

| ]

Au la Somme, et protégée par des forts détachés.

Le chemin de fer arrive à Nesle le

En 1889 est mise en service la ligne d'Albert à Ham des Chemins de fer départementaux de la Somme, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique. Elle cesse son exploitation en 1949.

Cette desserte ferroviaire est complétée en 1910-1912 par la ligne de Saint-Quentin à Ham, autre chemin de fer secondaire mais à voie normale, qui fonctionne jusqu'en 1955. En 1913 est mise en service une troisième ligne de chemin de fer secondaire, celle de Noyon - Guiscard - Lassigny par la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny, exploitée jusqu'à 1935.

Première Guerre mondiale

Dès le début de l'occupation allemande, le curé dirige les deux écoles dans les murs du patronage. L'école publique est démolie par les Allemands. « Ce sera très bon pour vous ! », déclare le commandant de la place.

La ville, occupée par l'armée allemande,,, est reconquise en mars 1917,,,,, avant d'être concernée par les combats de l'offensive du printemps allemande de 1918,,

À la fin du conflit, les deux tiers de la ville sont considérés comme détruits,,,,,,,. La reconstruction débute dès la fin 1917, avec l'aide de la Croix-Rouge des États-Unis,,

La ville a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le .

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France, le chasseurs alpins (Fréjus) est chargé de la défense de Nesle le .

Dans la nuit du 2 au , les éléments du .

Le , un poste d'observation est établi sous le toit d'une maison au nord de la ville. Au premier étage sont positionnées des mitrailleuses car l'angle de tir y est particulièrement favorable. À l'entrée des routes de Curchy et de Roye sont positionnés des canons de 25 et de 37. Au sud, un second point d'appui est tenu par deux sections. Dans le centre de la ville, est aménagé un réduit central avec un canon de 25. La mairie, dont les murs sont particulièrement épais abrite une section et le PC de commandement. À côté, dans les caves de l'hospice dont la structure a été étayée, les docteurs Frèrejean et Petit s'apprêtent à soigner les blessés.

Le , l'attaque est déclenchée par les forces allemandes très nettement avantagées en quantité de matériel et d'effectifs. Plus de 1000 chars sont lancés dans la bataille sur l'axe Péronne-Roye.

Dans la matinée, un bombardement par fusants touche la maison où la section des transmissions a son abri. Vers 11 heures, la lisière nord de la ville est, à son tour, bombardée sérieusement. Pendant la nuit du 5 au 6, des convois d'artillerie et des chars qui battent en retraite traversent la ville.

Le , dès le lever du jour, de nombreux blessés arrivent au poste de secours pour être soignés par les docteurs Frèrejean et Petit. Vers 7 heures un nouveau bombardement d'artillerie s'abat sur la lisière sud de la ville.

À 9h25, la ville subit un bombardement aérien extrêmement violent qui dure près d'une heure et déclenche plusieurs incendies. L'abri d'un canon de 37, soigneusement enterré dans la chaussée d'une rue, a reçu une bombe qui a écorné l'un de ses angles. Le souffle de la bombe a détruit les deux maisons de chaque côté de la rue.

De 12h35 à 13 heures, un deuxième bombardement aérien a lieu. À 14 h 45, le bombardement reprend. Il est d'une violence inouïe. Il durera jusqu'à 16 H 45. Pendant ces deux heures, une centaine d'avions allemands se relaieront en permanence dans le ciel de Nesle bombardant la ville par zone, avec des bombes lourdes, puis avec des bombes incendiaires et enfin en bombardant en «piqué» pour toucher plus précisément les lieux qui leur semblent stratégiques.

À 17 h 20 nouveau bombardement court, mais toujours aussi violent. Les abris établis par les chasseurs dans les tranchées tiennent, mais les points d'appui organisés dans les maisons sont littéralement écrasés. Les dégâts sont tellement importants que les chasseurs ont précisé qu'à pied, pour aller du poste avancé de la .

Les sapeurs transportent leur PC dans les caves de l'hospice qui ont résisté à plusieurs explosions de bombes protégeant ainsi le poste de secours. Malheureusement, lui aussi finira par s'effondrer sous de nouvelles bombes. C'est ainsi que le PC et le poste de secours seront rassemblés dans la crypte de l'église. À ce moment-là (18 H 30) un cinquième bombardement aérien en piqué est déclenché sur l'église pendant un quart d'heure. Plusieurs bombes traversent la toiture et explosent dans le chœur, mais la crypte résiste. À 19 heures, Nesle est en flammes. La ville devient intenable par le bataillon de chasseurs. Vers 17 heures, le commandant De Jankowitz décide de se replier et d'abandonner la ville. Il décide de regrouper ses forces restantes sur l'Ingon en direction de Billancourt. Vers 23 heures, Nesle est complètement cernée par les Allemands. Billancourt a été sérieusement bombardée par l'aviation et plusieurs maisons sont en flammes, mais le village paraît un Éden en comparaison de Nesle.

La ville est libérée le

Elle a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945, le avec étoile d'argent.

  1. «  », sur lepaysneslois.com (consulté le ).
  2. Duhamel-Decejean, Description archéologique du canton de Nesle, 1884.
  3. Duhamel-Decejean, «  », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, (consulté le ).
  4. «  », sur Inrap, (consulté le ).
  5. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2000 et 2021.
  6. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2007 et 2021.
  7. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2004 et 2022.
  8. «  », sur Le Grand Dictionnaire historique, par Louis Moréri, t. IX, chez les Libraires associés, à Paris, 1759.
  9. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2010 et 2021.
  10. a et b «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2006 et 2022.
  11. Lith. J. Moncourt à Amiens, «  », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, 1884. (consulté le ).
  12. La Somme sous l'occupation allemande - 27 août 1914-19 mars 1917, Charles Calippe, 1994, office de diffusion et d'édition du livre d'histoire, Chaulnes, p. 170.
  13. Section photographique de l'armée, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  14. Berliner Illustr. Gesellschaft, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  15. Cl. British official photo (D 1092), «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  16. Section photographique de l'armée, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  17. Section photographique de l'armée, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  18. Section photographique de l'armée, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, nesle. une rue. soldats britanniques travaillant au déblaiement (consulté le ).
  19. British official photo (D 2517), «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  20. Cl. British official photo (D 1091), «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  21. Cl. British official photo (N 245), «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  22. Cl. British official photo (N 246), «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  23. Cl. sous-lieutenant Lebe-Gigun, Section photographique de l'armée, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  24. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  25. «  », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  26. British official photo (D 1085), «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  27. «  », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  28. Section photographique de l'armée, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  29. Section photographique de l'armée, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  30. Section photographique de l'armée, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  31. Section photographique de l'armée, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  32. Section photographique de l'armée, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  33. Section photographique de l'armée, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  34. Section photographique de l'armée, «  », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  35. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
  36. a b c d e f g h et i Marc Pilot, «  », Picardie 1939 - 1945, (consulté le ).
  37. Plaque commémorative sur le mur de la mairie.
  38. «  » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne - 51 Dormans, (consulté le ), p. 46.

Héraldique

Blason
De gueules à trois bars d'or posés en pal, celui du milieu petit et surmonté d'une fleur de lys du même.
Détails
Ornement extérieur :
  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 27 octobre 1920 : « A supporté sans faiblesse des bombardements qui l'ont en grande partie détruite. Par sa belle attitude morale, les dommages subis, les souffrances de sa population, a mérité la reconnaissance du pays. »
  • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil. Citation à l'ordre de la division du 11 novembre 1948 : « Commune de la Somme dont la conduite a été particulièrement méritante, tant au cours des opérations de 1940, que pendant l'Occupation. Bien que durement touchée par les bombardements et les destructions, s'est opposée aux entreprises de l'ennemi constituant des groupes de Résistance et hébergeant de nombreux évadés et des patriotes traqués. Dix-neuf de ses enfants, dont son maire, ont été fusillés ou tués au cours des bombardements. »

    Les armoiries communales de Nesle sont issues d'un sceau de 1303 qui comportait deux bars adossés tout comme les armes de la Maison de Clermont-Nesle.
  1. Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme), Armorial du département et des Communes de la Somme, Abbeville, imprimerie F. Paillart, 1972. p. 57
  2. Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du département et des communes de la Somme (préface de Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme), Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart p. 57

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Nesle dans la littérature

Découvrez les informations sur Nesle dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

3796 autres localités pour la Hauts-de-France

Vous pouvez consulter la liste des 3796 autres localités pour la Hauts-de-France sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/villes.html.

Version en cache

21/11/2024 22:19:23 Cette version de la page est en cache (à la date du 21/11/2024 22:19:23) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/36497.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.