Montataire

Localisation

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Montataire : descriptif

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Montataire

Montataire est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Montatairiens et les Montatairiennes.

Géographie

Localisation

Quartier des Martinets .

Montataire est la dixième ville de l'Oise par son nombre d'habitants, avant le chef-lieu d'arrondissement de Clermont et derrière Pont-Sainte-Maxence. Elle se situe dans le sud du département de l'Oise, dans l'agglomération creilloise et à 3 Creil, à une distance orthodromique de 45 Paris. La distance routière de la capitale est de 51 RD 1016.

La ville se compose des deux quartiers de Vitel et Gournay (ce dernier étant partagé avec Creil) et du hameau de Magenta.

Géographie physique

Topographie et relief
Habitat troglodytique, dit caverne de Bernard l'Ermite, rue de l'Église.

Le centre-ville est bâti sur la rive gauche du Thérain, dans une plaine limitée au sud par la rivière (qui coule ici dans un sens ouest-est), et au nord par les coteaux accidentés d'un plateau. Celui-ci monte rapidement jusqu'à 70 Oise, mais avec un important recul : ici, place est laissée à une seconde plaine, plus vaste que celle du centre-ville, accueillant les cités ouvrières de Vitel et Gournay, ainsi que, près de l'Oise et des deux côtés de l'embouchure du Thérain, la zone industrielle. Elle est partagée avec les trois communes limitrophes de Creil, Thiverny et Saint-Leu-d'Esserent (ces deux dernières ne participant qu'en faible proportion).

Sur la rive droite du Thérain, la zone industrielle s'étend également sur la plaine qui fait face au centre-ville au sud. Plus en amont cependant, des marais et des étangs formés par des anciennes carrières (ZNIEFF type 1 n° national 220013813) prennent le relais, et la vallée du Thérain se rétrécit considérablement jusqu'au niveau du hameau de Magenta, à l'ouest.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Oise, le Thérain, la dérivation de Creil et le fossé 01 de la commune de Saint-Leu-D'Esserent,,.

L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres.

Le Thérain, d'une longueur de 94 Gaillefontaine et se jette dans l'Oise à Saint-Leu-d'Esserent, après avoir traversé 43 communes.

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'ancienne la sablière de la Maladrerie (6,3 ,.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 219 bassin versant du Thérain. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit est, en 2024, en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat intercommunal de la Vallée du Thérain (SIVT).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 3 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records CREIL (60) - alt : 88m, lat : 49°15'07"N, lon : 2°31'14"E
Records établis sur la période du 01-08-1954 au 31-07-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,2 3,1 4,9 8,4 11,4 13,4 13,2 10,3 7,8 4,3 1,9 6,8
Température moyenne (°C) 4,1 4,6 7,5 10,3 13,7 16,9 19,2 19 15,6 11,9 7,4 4,5 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8 12 15,6 19 22,4 24,9 24,8 20,9 15,9 10,5 7,2 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−21,6
17.01.1985
−18,5
14.02.1956
−11,4
08.03.1971
−5,3
06.04.21
−2,6
03.05.1981
0,7
01.06.1975
3,5
01.07.1960
3,2
01.08.1965
−0,6
17.09.1971
−5
28.10.03
−11,3
24.11.1998
−16,7
31.12.1970
−21,6
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,9
27.01.03
21,4
28.02.1960
25,4
31.03.21
28
20.04.18
31,7
07.05.1976
36,4
27.06.11
41,6
25.07.19
39,3
09.08.20
35,3
15.09.20
28,3
01.10.11
20,7
08.11.15
16,9
07.12.00
41,6
2019
Ensoleillement (h) 492 867 1 417 2 008 erreur soleil-mai n'est pas un nombre (-) 2 169 erreur soleil-jul n'est pas un nombre (-) 217 1 806 1 184 674 614 erreur soleil-ann n'est pas un nombre (-)
Précipitations (mm) 56,2 47,1 48,2 45,2 60 56 56 57,6 45 61,1 59,2 70,6 662,2
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Géographie humaine

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (45,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,2 %), zones urbanisées (25,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,8 %), forêts (7,9 %), mines, décharges et chantiers (3 %), eaux continentales (2,3 %). L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Communes limitrophes

Montataire compte sept communes limitrophes, dont Saint-Vaast-lès-Mello est celle avec laquelle les limites communes sont les plus longues : du hameau de Magenta à l'ouest jusqu'à la vallée d'Ardoise au nord. Par contre, Saint-Maximin ne touche à Montataire que sur 600 Saint-Leu-d'Esserent dépasse à peine les 1 000 Thiverny, dont les premières maisons en venant de la gare de Montataire sont encore situées sur le territoire communal de Montataire.

Communes limitrophes de Montataire
Nogent-sur-Oise
Cramoisy
Saint-Vaast-lès-Mello
Montataire[18] Creil
Thiverny
Saint-Leu-d'Esserent
Saint-Maximin
  1. «  » (consulté le ) sur le site «  ».
  2. Code INSEE de l'unité urbaine : 60601. Montataire est une commune banlieue ; cf. «  », sur INSEE (consulté le ).
  3. Cf. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur DREAL Picardie (consulté le ).
  4. Sandre, «  »
  5. Sandre, «  »
  6. «  », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  7. Sandre, «  »
  8. Sandre, «  »
  9. «  », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  10. «  », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  13. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  17. «  », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « Communes limitrophes de Montataire » sur Géoportail..


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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes monta tera (1030); de monte tare (vers 1106) ; in praeria Montistere (vers 1107) ; Hugo de Montistera (vers 1107) ; de monte thara (vers 1130) ; ad villam montis Tharœ (vers 1150) ; Guernonis majoris de monthethara (vers 1150) ; in villa que montistera vocatur (vers 1150) ; ecclesiam de Monthatere (1151) ; Montatere (1152) ; de monte thare (1162) ; Montetare (1172) ; Muntatere (1181) ; mons Theroe (1182) ; apud montem Tharoe (1182) ; Galteri decani Montis Tarae (1184) ; mons Tharoe (1202) ; de monte Thare (1202) ; Monta tere (1209) ; Petrus de Montathere (1213) ; Mons ad tharam (1217) ; Montaterre (1218) ; Renaldus de Montatere (1218) ; Petrus de Montatheire (1232) ; apud montem Thare (1241) ; de monte de Montateire (1246) ; dominus de Monte thare (1249) ; de Montatare (1256) ; Mont ta tere (1256) ; Monthatere (1256) ; sires de Mont tatere (1257) ; le pree de Montatere (vers 1257) ; Monstatere (1260) ; Montethaire (vers 1270) ; Montathere (vers 1270) ; de monthare (1271) ; Milet de Montetere (1279) ; Monte there (1298) ; de Montis thare … ecclesiis (1329) ; Montethare (1356) ; la montaigne de Montathère (vers 1360) ; Montatherre (1373) ; Monthaterre (1373) ; le priore de saint lienard de montathere (1384) ; Mont a There (1444) ; ecc. de Monthatere (XVe) ; prior de Montatere (XVe) ; Montataire lès Saint-Leu (1511) ; Mont a terre (1646) ; Montataire (1667) ; Montaterre (1711).

Monta tera en 1030, « Mont a terre », pour ses montées (vers les plateaux du haut) ; La situation géographique de Montataire, avec un plateau surmontant la vallée, à la confluence de l'Oise et du Thérain, a fait de ce site un endroit stratégique.

Ce toponyme est issu de l'agglutination du latin mons et du nom de la rivière therain, Mons ad tharam en 1217 signifie « le mont près du Thérain ». Le Thérain est une rivière française du bassin de la Seine, il s'agit d'un affluent de rive droite de l'Oise qui coule dans les départements de Seine-Maritime et de l'Oise (régions Normandie et Hauts-de-France). Il lui a donné son nom.

  1. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 356.

Histoire

Les origines

Montataire a été habitée au moins depuis le mésolithique (période moyenne de l'âge de pierre entre le paléolithique : âge de la pierre taillée et le néolithique : âge de la pierre polie).

De l'époque gauloise, une torque d'or a été découverte à Montataire. Elle figure aujourd'hui au cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale. Ce bijou appartenant à un dignitaire gaulois a été mis au jour par des ouvriers qui travaillaient à la construction de la voie ferrée inaugurée par le baron de Condé en 1846.

Il apparaîtrait que Jules César ait séjourné avec ses troupes sur le territoire de Montataire.

Des fouilles ont également permis de découvrir un cimetière mérovingien regroupant 292 sépultures du Ve au VIIe siècle. Des sarcophages sont toujours visibles au-dessus de la fontaine du jubilé.

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Au Hugues de Clermont fait construire le château et l'église qui seront remaniés à plusieurs reprises. Au Madaillan acquièrent le château, le reconstruisent, bâtissent les écuries puis l'embellissent.

Vers 1095, Pierre l'Ermite aurait séjourné à Montataire, dans une maison troglodytique, peu avant son départ pour la première croisade, à laquelle participait Renaud de Montataire, qui fit fortifier le château et construire l'église.

En 1846, le baron de Condé achète le château, le restaure et en écrit l'histoire.

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En mai 1358 a lieu la Jacquerie, révolte paysanne qui durera un mois. Elle est menée par Guillaume Calle qui établit son quartier général à Montataire. Ce soulèvement contre la noblesse devait gagner près de 15 départements actuels et se soldera par la mort de 20 000 paysans.

Après la Révolution, les murs d'enceinte de la ville sont détruits.

Si, à Montataire, on vit de la culture, de l'élevage et du commerce, comme partout en France, le XIXe puis le XXe siècle sont ceux de l'industrialisation. On peut citer notamment des fabriques de boutons, de sabots, de chaussettes, de lunettes, de corsets, de cidre, une papeterie…

Montataire dans la Nouvelle histoire de Paris (1841)

La commune est ainsi décrite en 1841 dans la Nouvelle histoire de Paris de Julien de Gaulle : « Montataire est situé sur une montagne presque vis-à-vis de Creil. Ce village se montre aux yeux du voyageur de la manière la plus pittoresque. De ce lieu on jouit d'une des plus belles vues de la contrée, et peut-être de la France. Le Thérain, ruisseau qui va se jeter dans l'Oise à un quart de lieue de Nogent, baigne le pied de la montagne. Le château, situé au sommet de la montagne, est dans une position extrêmement agréable ; il fut construit dans le Henri IV venait souvent y visiter les Lesparre de Madaillan.
On voit encore auprès du village des portes et des vestiges de vieilles fortifications ; quelques parties des anciens murs subsistent encore. Si l'on juge de la ville par son ancien cimetière, son étendue était considérable. Elle était habitée par beaucoup de protestants, avant la ligue ; deux tombes de plomb des Madaillan se voient encore dans le château.
On assure que c'est dans l'église de Montataire que l'ermite Pierre fit ses premiers sermons pour exciter à la croisade
 »
.

L'industrialisation

La centrale électrique de l'Usine des Forges, au début du  siècle, avec sa machine à vapeur (au fond) alimentant une dynamo, à droite.

En 1792 est créée l'usine qui, rachetée par les frères Mertian, deviendra l'Usine des Forges puis, successivement, la société des ponts et travaux en fer d'Henri Joret, Usinor, Sollac puis Arcelor, usine sidérurgique.

De nombreuses industries s'implantent à Montataire, notamment : Cima Wallut qui produisait des machines agricoles, Brissonneau et Lotz devenues par la suite Chausson où étaient fabriqués des véhicules automobiles et des locomotives, l'usine Still-Saxby où sont fabriqués des chariots élévateurs, les établissements Voirin devenus Harris-Marinoni, puis Heidelberg et enfin Goss International, spécialisés dans la fabrication de rotatives…

Le développement de ces entreprises et le besoin de main-d'œuvre constant ont entraîné un accroissement de la population important, d'où l'expansion de nouveaux quartiers.

Ce furent tout d'abord les cités Mertian et Louis Blanc vers 1880, puis les cités Jules Uhry, Jules Guesde, Jean Biondi et enfin le quartier des Martinets dans les années 1960.

La ville est desservie en 1882 par la ligne de Creil à Beauvais en gare de Montataire, facilitant les déplacements et favorisant le développement économique.

Montataire est frappée par une série de restructurations et de fermetures d'usine dans les années 1990-2000, qui plonge l'agglomération dans la crise : fermeture définitive de l'usine Chausson en 1996, restructuration de l'usine Arcelor en 2004, restructuration de Goss, fermeture de Still-Saxby en 2012, poussant le taux de chômage local à des niveaux record (22 % en 2010, et 50 % parmi les jeunes de moins de 25 ans).

En 2010, le groupe ArcelorMittal, malmené par la crise économique mondiale, cherche à revendre le château.

Le | ]

Jacques-Simon Lorière prend la direction de la société Marinoni de 1909 à 1919 et participe au rachat en 1926, de la société Voirin, implantée à Montataire, dont usine a été créée par Jules Voirin entre 1892 et 1893, avec des agrandissements entre 1893 et 1913. Le nouveau groupe devient aussi propriétaire de la fonderie Grange de Montataire, pour ses approvisionnements. Ce site est réquisitionné, comme d'autres, lors de la première Guerre mondiale, en vue de la fabrication en urgence de têtes d'obus. L'usine Marinoni est, comme les forges et aciéries de la ville, située près de la gare de Montataire

Entre 1920 et 1926, cette usine Voirin bénéficie d'un programme d'extension et de transformation, dirigé par les architectes Auguste et Gustave Perret, qui ont déjà rénové deux sites industriels voisins, l'usine de construction mécanique Wallut et la fonderie Grange. La construction des nouveaux ateliers commence en février 1922. Les « presses Marinoni » (feuilles et bobines, avec procédé offset) ont équipé des centaines d'imprimeries en France.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes occupent la ville, les usines, le château, et les Jeunesses hitlériennes l'école Joliot-Curie. Les habitants de Montataire se sont illustrés, nombreux[évasif], dans la Résistance à l'État nazi. Maurice Mignon, « le colonel Théo » dirige le détachement Valmy qui regroupe les résistants des villes de Montataire, Nogent, Creil et ses environs. Beaucoup[évasif] furent déportés à cause de leur appartenance à des réseaux de résistance, pour sabotage, mais aussi pour raisons politiques.

Pendant plus d'un siècle, ce "site industriel remarquable" du sud Oise fabriqua des rotatives pour la presse écrite. Marinoni y centralisa en particulier ses services après la seconde guerre mondiale, petit à petit, car son siège a été détruit pendant la guerre et reconstruit après, pour accueillir au début des années 1960, la nouvelle université de droit rue d'Assas dans le 6ème arrondissement de Paris.

A la suite de bombardements aériens de la guerre, l'usine Marinoni de Montataire avait vu elle aussi "un certain nombre d'installations vouées au ferraillage" mais elle avait ensuite, en 1950, mis en place la première imprimeuse multicolore en bobines, permettant l'impression du Reader Digest. La première au monde des machines offset multicolores est ainsi née en 1950 à Montataire chez Marinoni.

Pendant la guerre d'Algérie, les habitants et le conseil municipal expriment, dès 1961, leur opposition au conflit, réclament des négociations pour l'autodétermination et pour le cessez-le-feu qui sera effectif le .

L'usine Marinoni de Montataire a intégré le groupe américain Harris Graphics, racheté en 1986 par AM International, puis le groupe Heidelberg. En 2013, Goss supprime 300 emplois et ferme son site de Montataire puis supprime encore 124 emplois en France deux ans après,

  1. Source : Archives municipales de Montataire et direction de la Communication de la mairie de Montataire (Tel. 00 33 44 64 44 44).
  2.  (Charles Nodier), Nouvelle histoire de Paris et de ses environs : avec des notes et une introduction par M. Ch. Nodier, lire en ligne), p. 31.
  3. Montataire victime "collatérale" de l'économie mondialisée, article de Thomas Haley, Mediapart, le 21 novembre 2011 [1]
  4. Eric de Legge, «  », sur Journaldunet.com, .
  5. a b c d e f g h i et j Monographie sur le site de l'Institut Auguste Perret [2]
  6. Goss International Montataire [3]
  7. Courrier Picard
  8. "Marinoni Le fondateur de la presse moderne (1823-1904)" par Eric Le Ray aux Edition L'Harmattan en· 2009 [4]
  9. "Creil et ses environs" par L. G. Villeroy en 1971
  10. "Goss supprime 300 emplois et ferme son site de Montataire" Article de Timothée L'Angevin dans L'Usine nouvelle du 29 juillet 2013 [5]
  11. "Goss International s'apprête à supprimer 124 emplois en France". Article dans L'Usine nouvelle du 23 décembre 2015 [ https://www.usinenouvelle.com/article/goss-supprime-300-emplois-et-ferme-son-site-de-montataire.N202243 ]

Héraldique

Blason
D'azur au rocher d'or, sommé d'une tour du même ouverte, ajourée et maçonnée de sable, accostée de deux étoiles de six rais aussi d'or, au pont en poutre métallique de sable, supporté par deux piles d'or brochant sur le pied du rocher, le tout posé sur une champagne cousue de gueules, supporté à dextre par un lion contournée, la patte senestre sur la tour et la dextre sur la pile dextre du pont, empiétant une enclume en bande et à senestre, par un chien, la patte dextre sur la tour et la senestre sur la pile senestre du pont, empiétant un marteau en bande, les deux animaux brochant sur la champagne, accostant, en pointe, une lettre M capitale calligraphiée surmontée d'une étoile de six rais, le tout aussi d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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