Longueil-Sainte-Marie
Localisation
Longueil-Sainte-Marie : descriptif
- Longueil-Sainte-Marie
Longueil-Sainte-Marie est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Elle est célèbre pour abriter depuis 2017 le plus imposant ralentisseur de France (8 m de long pour 70 cm de haut), surnommé localement « la colline de la muerte ».
Géographie
Localisation
La commune est située dans le département de l'Oise, près de la rive droite de l'Oise, entre Creil et Compiègne, sur l'itinéraire de l'autoroute A1 et de la LGV Nord qui traverse la commune sur le viaduc de Verberie.
Longueil-Sainte-Marie est une commune industrielle et résidentielle à caractère rural, en dehors de toute agglomération. La distance orthodromique avec la capitale, au sud-ouest, est de 60 arrondissement de Compiègne est éloigné de 11 Beauvais de 47 aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle est situé à 42 km au sud.
D'une superficie de 17,00 . Le développement nord-sud, de 7,4 km environ, est beaucoup plus important que le développement est-ouest.
À mi-chemin entre les extrémités nord et sud, la voie ferrée de Creil à Aulnoye-Aymeries traverse la commune et partage son territoire en deux parties aux vocations totalement différentes : au nord, se situent le village, des bois et des terres agricoles, et au sud, des vastes zones de sablières, partiellement reconverties en étangs de pêche, ainsi que des terrains industriels (dont notamment la ZAC « Paris-Oise » près de l'échangeur entre l'A1 et la RD 200).
S'y trouve également le hameau de Bois-d'Ageux, sur la RD 26 à mi-chemin entre le village et Verberie et près de l'autoroute. La limite sud de la commune se trouve au milieu de la rivière Oise. Quant à la limite ouest, elle est en partie matérialisée par la LGV Nord, grand axe ferroviaire nord-sud.
L'Île de Longueil-Sainte-Marie se trouve au sud-est de la commune et sépare l'Oise en deux bras
Communes limitrophes
Hydrographie
Le sud de la commune est limité par le cours de l'Oise (rivière), affluent de la Seine, et ses gravières et étangs.
La municipalité propose en 2017 d'utiliser les gravières remblayées par des matériaux de démolition pour les transformer en marais, favorisant ainsi la biodiversité du territoire,,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 11 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « », sur Insee (consulté le ).
- « », sur Insee (consulté le ).
- « Communes limitrophes de Longueil-Sainte-Marie » sur Géoportail..
- Stéphanie Forestier, « Bientôt des marais à Longueil-Sainte-Marie : Le maire veut allier développement économique et écologie. L’extraction des terres dans les gravières pourrait servir à créer des marais et enrichir la biodiversité du territoire », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Stéphanie Forestier, « Oise : avec la dépollution des sols Brézillon devient acteur du Grand Paris : L’entreprise de BTP basée à Margny-lès-Compiègne a investi Longueil-Sainte-Marie en février dernier. Elle y a inauguré mercredi une plate-forme de transit, de tri et de valorisation des terres polluées issues principalement des chantiers », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Élie Julien, « Longueil-Sainte-Marie : Brézillon veut agrandir son site de dépollution : Jusqu’à 250 000 t de terres de chantiers y transiteront. La hausse du trafic routier et la présence de terres polluées dangereuses ne plaisent pas aux riverains », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes « in pago Belvacensi villam Longolium » (877) ; de Longoilo (1092) ; Longoilum (1094) ; Longelium (1162) ; Longalium (1194) ; Longogilum (1197) ; Longolium (1211) ; de Longolio (1212) ; Longueuil (vers 1250) ; Longueul (vers 1250) ; Longueil (1317) ; de Longolio sanctae Mariae (1402) ; Longoilum sanctae Mariae (vers 1430) ; ecclesia sancti Martini de Longolio sanctae Mariae (XVIe) ; Longoil (1692) ; Longueuil sainte Maire (1711) ; Longueil la Montagne (1794) ; Longueil-Sainte-Marie (1840).
La localité a été connue sous le nom Longueil-la-Montagne pendant la Révolution française.
Voir Longueil.
L'hagiotoponyme déterminant Sainte-Marie a été rajouté quand le village fut rattaché au monastère des clercs de Sainte Marie de Compiègne.
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- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 314.
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Histoire
Émile Coët indiquait en 1883 : « Au paroisse de Longueil appartenait au comté de Clermont, pour un demi-muid de terre, quelques redevances en nature et des cens, sur des hostises (fermes), tenus en fief du comté, par le sire Vathieu de Baing, et pour deux muids de vin de rente,tenus en fief par la dame Isabeau, femme du sire Jean Requignard, de Chevrières.
Il y avait à Longueil-Sainte-Marie un château-fort, appartenant à l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne, et que les religieux avaient fait élever pour protéger ses vassaux, et ses nombreuses possessions.
Ce château fut, en 1538, le théâtre de faits militaires, à l'époque où les Anglais et les Navarrais, retranchés dans le fort de Creil, ravageaient les environs.
Les habitants de Longueil ne voulant pas laisser l'ennemi s'emparer de cette place, obtinrent du seigneur Régent, et de l'abbé de Saint-Corneille, l'autorisation de se retirer dans le château, avec des armes et des munitions. Ils choisirent entre eux un capitaine, et tous élurent Guillaume-aux-Alouettes. Il choisit pour son lieutenant un autre compagnon de haute taille, et d'une force extraordinaire, appelé : Le Grand Ferret.
Ils étaient environ deux cents laboureurs, résolus à vendre chèrement leur vie. Les Anglais ayant eu connaissance de ces préparatifs, voulurent chasser les paysans de leur forteresse ; ils s'avancèrent près de la porte, mal gardée, et pénétrèrent jusque dans la cour intérieure. Les défenseurs, frappés de stupeur étaient prêts à s'enfuir, lorsque Guillaume, descendant avec quelques-uns des siens, se mit à fondre sur les Anglais ; mais il fut frappé mortellement. À cette vue, ses compagnons accoururent, ayant à leur tête le Grand Ferret ; ils s'élancèrent sur les ennemis : le lieutenant, armé d'une hache, abat tous les Anglais qu'il peut frapper. Un officier se présente à lui, armé de. toutes pièces, la tête couverte d'un casque de fer ; le Grand Ferret, le reçut ; d'un coup de sa hache, lui fendit le casque, et partagea la tête jusqu'au cou. Animés par son exemple, ses compagnons firent des prodiges de valeur, et les Anglais prirent la fuite. Le Grand Ferret s'empara d'un étendard ennemi et tua, dit-on, à lui seul, quarante-cinq Anglais, sans compter les blessés.
Furieux de cette défaite, le commandant de Creil envoya un détachement plus fort que le précédent; mais enhardis par le succès de la veille, Grand Ferret et ses compagnons font une sortie, atteignent les ennemis entre Longueil et Chevrières, et leur font éprouver une honteuse défaite. Harassé de fatigue, le Grand Ferret but de l'eau froide en excès, et attrapa la fièvre dont il mourut à Rivecourt, non sans avoir fait éprouver de nouvelles pertes aux ennemis.
Le château était en 1414, au pouvoir du roi, alors que les Anglais et les Bourguignons infestaient le Valois. Il fut repris par les Anglais ; en 1419, il rentra sous l'obéissance du roi.
Pendant le siège de Compiègne, le château mal défendu tomba au pouvoir du comte Hundington. Mais peu après les Anglais furent chassés de la place, par un détachement de l'armée du maréchal de Boussac, qui marchait sur Compiègne.
Afin que cette forteresse ne servit plus de repaire aux ennemis, Charles VII en ordonna la démolition, en 1431.
Les débris du château se voient encore dans une ferme, élevée sur l'emplacement des anciennes fortifications rasées, en 1750 ; il reste de grands murs, décorés de sculptures, et la base d'un donjon très élevé, puis la trace des fossés d'enceinte.
Sur l'emplacement de la ferme, que possédait l'Abbaye de Saint-Corneille, il y avait un palais que Charlemagne habita quelques fois, et dans lequel il prodigua des richesses artistiques, et fit des embellissements de tous genres. Louis-le-Débonnaire aimait le séjour de ce château.
Après la donation du manoir à l'abbaye de Saint-Corneille par Charles le Chauve, il devint un lieu de plaisir pour les religieux, ils y venaient de Compiègne en barque, par le canal de la Conque.
En 1740, en reconstruisant les bâtiments de la ferme de l'abbayê, on trouva dans les fondations des débris de marbre, de dorure, et des morceaux de mosaïque d'une grande richesse ».
Si Longueil-Sainte-Marie était déjà une commune au sens médiéval, puisqu'elle « acquit au mois de juin 1220, des religieux de Saint-Corneille, soixante-six arpents de terrain situés près du Bois d'Ajeux ; la vente fut faite à la charge d'une rente, et à la condition, que le mardi des Rogations, les hommes de la commune de Verberie enverraient un des leurs à Compiègne, présenter à l'abbé un cierge de neuf livres. Les religieux, de leur côté, devaient défrayer l'envoyé, et lui donner un dîner, composé d'un poisson de mer, d'un pain et de deux lots de vin », c'est la Révolution française qui l'instaura dans son sens actuel de commune. Celle-ci a absorbé celle du Le Bois-d'Argeux en 1825 et celle de Rucourt en 1827.
Vers 1830, on compte dans la commune deux briqueteries et trois moulins à vent.
Le chemin de fer passe dans la commune dès 1848 avec la mise en service de la ligne Paris-Bruxelles, qui sépare le village et ses terres agricoles fertiles de la zone marécaggeuse des bords de l'Oise, suivie en 1882 par la ligne d'Ormoy-Villers à Boves.
Une féculerie est implanté dans le hameau de Port-Salut à Longueil-Sainte-Marie en 1846 par Jean-Pierre Hongre. Détruite par un incendie vers 1883, elle est reconstruite et agrandie pour Désiré Hongre qui poursuivit l'exploitation de l'activité jusqu'en 1914.
Au début du .
Les locaux de la féculerie ont été utilisés à partir de 1973 par Marcel Bich qui y installe une usine pour y fabriquer rasoirs et briquets jetables.
Dans les années 1980 se développent les carrières de sables alluvionnaires au sud de la ligne ferroviaire, devenus, après leur exploitation des étangs utilisés pour de nombreuses activités : pêche, nautisme, baignade, jet-ski…
L'importante zone d'activité « ZAC Paris Oise » est créée en 1992 sur le site d'autres de ces sablières permet l'accueil d'entreprises comme Danzas et Stock Alliance en 1994, Faure et Machet en 1998, Codifrais en 1999.
- Émile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compiègne, A. Mennecier, , 462 lire en ligne), Gallica.
- Erreur de référence : Balise
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesFrantz
- Le canal de la Conque est le nom d'un ancien chenal de l'Oise. cf. : Jean-Marc Popineau, « La formation d'un paysage au bâti semi-dispersé, de l'antiquité à la fin du Moyen Âge », Revue archéologique de Picardie, DOI https://doi.org/10.3406/pica.2007.3071, lire en ligne, consulté le ), consultable sur Persée.
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- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Territoire et communes, sur ccplaine-estrees.com (consulté le ).
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesFéculerie
- « L'usine Bic produit 3,5 millions de rasoirs jetables chaque jour : Commercialisé dans plus de 160 pays, le rasoir jetable Bic est une référence. Un tiers de la production mondiale est réalisé dans l'Oise, où 200 salariés confectionnent les différents modèles », Le Parisien, édition de l(Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Héraldique
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La commune utilise un autre blason avec un sceptre à la place de la hallebarde. Allez sur le site de la commune pour le trouver. Les armes de Longueil-Sainte-Marie se blasonnent ainsi : Parti : au 1er d'argent à la hallebarde d'or, le fût d'azur, au 2e coupé au I de gueules à deux haches d'armes d'argent passées en sautoir, au II d'azur au mur de ville d'argent ouvert du champ avec une tour à dextre crénelée et couverte d'argent. |
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Longueil-Sainte-Marie dans la littérature
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