Lille
Lille (prononciation : /lil/ ) (en néerlandais Rijsel) est une ville du nord de la France, préfecture du département du Nord et chef-lieu de la région Hauts-de-France.
Centre culturel important au croisement des aires picarde et flamande, son nom en ancien français est L'Isle et se réfèrerait à sa localisation primitive supposée près d'une île des marécages de la vallée de la Deûle où elle a été fondée. Son nom en flamand français est Ryssel /riːsəl/), et en flamand occidental Rijsel. Le nom Rijsel n'est usité qu'en région flamande de Belgique, les Néerlandais utilisant le nom « Lille ».
Statistiques, géographie, démographie
Fuseau horaire principal : +02:00
Lille couvre une superficie de 34,51i km2, avec une population de 236 234i habitants (2020), soit une densité de 6 845,38i habitants par Km2.
Gentilé : L'habitant(e) de Lille s'appelle un(e) Lillois(e).
Localisation
Lille : descriptif
Surnommée encore aujourd'hui, en France, la « Capitale des Flandres », Lille et ses environs appartiennent à la région historique de la Flandre romane, ancien territoire du comté de Flandre ne faisant pas partie de l'aire linguistique du flamand occidental. Ville de garnison (en témoigne sa Citadelle), Lille a connu une histoire mouvementée du Moyen Âge à la Révolution française. Très souvent assiégée au cours de son histoire, elle a appartenu successivement au royaume de France, à l'État bourguignon, au Saint-Empire romain germanique, aux Pays-Bas espagnols avant d'être définitivement rattachée à la France de Louis XIV à la suite de la guerre de succession d'Espagne en même temps que tout le territoire composant la province historique de la Flandre française. Lille est encore assiégée en 1792 lors de la guerre franco-autrichienne, en 1914 et en 1940. Elle a été durement éprouvée par les deux conflits mondiaux du xxe siècle au cours desquels elle est occupée et subit des destructions.
Cité marchande depuis ses origines, manufacturière depuis le xvie siècle, la révolution industrielle en fait une grande capitale industrielle, principalement autour des industries textiles et mécaniques. Leur déclin, à partir des années 1960, ouvre une longue période de crise et ce n'est qu'à partir des années 1990 que la reconversion vers le secteur tertiaire et la réhabilitation des quartiers sinistrés donnent un autre visage à la ville. La création du métro automatique en 1983, la construction du nouveau quartier d'affaires Euralille à partir de 1988 (aujourd'hui le 3e de France derrière La Défense et Lyon Part-Dieu), l'arrivée du TGV en 1993 et de l'Eurostar en 1994 plaçant Lille au cœur des grandes capitales européennes, le développement de son aéroport international, des événements annuels comme la Braderie de Lille qui a lieu début septembre (deux à trois millions de visiteurs), le développement d'un pôle étudiant et universitaire (aujourd'hui, avec plus de 110 000 étudiants, le 3e de France derrière Paris et Lyon), le classement Ville d'art et d'histoire en 2004 et les manifestations de Lille 2004 (capitale européenne de la culture) et de Lille 3000 constituent les principaux symboles de ce renouveau. En 2020, la métropole européenne de Lille est « capitale mondiale du design ».
Histoire
Lille possède une longue histoire et une riche tradition de résistance armée. C'est notamment la ville la plus assiégée de France et ses canonniers constituaient une confrérie très respectée. Voici ci-dessous les périodes et les faits historiques les plus marquants de la commune.
Origines
Lille aurait, selon la légende, été fondée en 640 par Lydéric. Toutefois, elle n’apparaît dans les archives qu’à partir du xie siècle. Le site actuel de la ville recèle des traces d’occupation antérieure (préhistoire, époque gallo-romaine, mérovingienne, carolingienne) mais les vestiges retrouvés ne disent rien de l'urbanisation à ces époques, même s'il semble probable qu'un hameau existait au moins à l'époque romaine. Il porta peut-être le nom de Treola (Treille en latin), domaine viticole mentionné à l'époque carolingienne et vocable sous lequel la Vierge est honorée à Lille. Des traces d’un premier port seraient par ailleurs probables dès le milieu du viiie siècle. Située à la rencontre des bras de la Deûle, du Becquerel et du Bucquet, où celle-ci connait une légère rupture de pente, la ville aurait alors été constituée autour d'un castrum (site de la Treille), d’un premier port, et du forum. Les conditions de la naissance de la ville restent toutefois un sujet controversé, création ex nihilo de Baudouin V de Flandre pour certains, lente évolution d'un domaine rural de l'époque carolingienne pour d'autres.
Moyen Âge
Périodes du comté de Flandres
Le comté de Flandre, dont Lille devient l'une des capitales avec Gand, Bruges et Saint-Omer, est constitué progressivement à partir de 866 par Baudouin Ier de Flandre.
En 1066, lorsque le comte Baudouin V de Flandre établit la grande charte de dotation de la collégiale Saint-Pierre, Lille est déjà une ville avec ses remparts, accolée à son château-fort, le château de la Motte-Madame, et qui commence à se développer autour du faubourg marchand de la paroisse Saint-Étienne, situé au sud du castrum. À l'est, le village de Fins possède, lui aussi, une église, l'église Saint-Maurice. Il est intégré à Lille au cours du siècle suivant.
La ville se développe grâce à son emplacement privilégié de traversée de la Deûle, au blé qu’on récoltait alentour en abondance et à ses relations avec les autres villes du prospère Comté de Flandre. Une foire au drap est ainsi fondée au xiie siècle.
En 1127 et 1128, Lille connaît ses premiers sièges par les armées du Roi de France, Louis VI de France, lors des affrontements entre Guillaume Cliton, fils du duc de Normandie, et Thierry d'Alsace, comte d'Alsace, pour la succession du comté de Flandre.
En juin 1213, c'est Philippe Auguste qui fait le siège de Lille et remporte la ville en trois jours. Elle est reprise par Ferrand de Portugal en septembre de la même année, puis par Philippe Auguste qui incendie la ville, avant de remporter, l'année suivante, la bataille de Bouvines.
À partir de 1214, Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre et de Hainaut, s'emploie à reconstruire la ville et ses fortifications. Elle fonde notamment l'hôpital Saint-Sauveur et l'hospice Comtesse.
Périodes bourguignonnes
Lille est réunie une première fois au domaine royal en 1304. Entre 1297 et 1304, Lille a connu trois sièges, par les armées de Philippe le Bel d'abord, lors des affrontements qui l'opposent à Guy de Dampierre, par Jean Ier de Namur ensuite, lors des évènements qui font suite aux matines de Bruges et à la bataille de Courtrai (1302), puis de nouveau par Philippe le Bel après la bataille de Mons-en-Pévèle.
En 1369, Lille est cédée par le roi Charles V de France, avec Douai et Orchies, à Philippe II de Bourgogne lorsqu'il épouse la fille de Louis II de Flandre, Marguerite III de Flandre. S'ouvre alors une période de prospérité au cours de laquelle Lille devient une des trois capitales des possessions du duc de Bourgogne, avec Dijon et Bruxelles. Elle devient aussi un pôle administratif de premier plan et accueille la Chambre des comptes de l'État bourguignon en 1385. Le premier chapitre de l'ordre de la toison d'or est constitué à Lille en 1431.
En 1477, à la mort de Charles le Téméraire, Marie de Bourgogne épouse Maximilien Ier du Saint-Empire et apporte la ville aux Habsbourg. Lille rejoint ainsi le Saint-Empire romain germanique et partage le destin des Pays-Bas pendant plus de 150 ans.
Époque moderne
Les dix-sept provinces
Pierre Preud'homme, seigneur de Coisne, mayeur de Lille, reçoit de Charles Quint une lettre patente d'anoblissement pour lui et sa descendance mâle et femelle. Cette lettre patente a été rédigée par l'Empereur en son Conseil en juillet 1530.
En 1549, Charles Quint promulgue la Pragmatique Sanction qui confère une large autonomie aux Dix-Sept Provinces des Pays-Bas dont fait partie le comté de Flandre. Elles deviennent pleinement espagnoles en 1556, lorsque Charles Quint transmet la couronne d'Espagne à Philippe II d'Espagne.
Au xvie siècle, Lille est touchée par les guerres de religion. Dès 1533, deux protestants sont brûlés sur la grand-place et trois autres décapités. Une première vague de répression survient en 1555, puis la guerre des Hurlus à partir de 1560 ; ils tentent de prendre Lille en 1580 et 1582.
Les dix-provinces
En 1581, les sept provinces à majorité protestantes, situées au nord des Pays-Bas, font sécession et constituent les Provinces-Unies par l'Acte de La Haye. Les dix provinces catholiques, ou Pays-Bas du Sud, dont Lille est l'une des capitales, restent sous le règne de la couronne d'Espagne.
En dépit d'une prospérité retrouvée, la première moitié du xviie siècle est marquée par le retour de la peste, à plusieurs reprises entre 1603 et 1636, et des crises de subsistance, puis par le retour de la guerre. La ville s'agrandit par deux extensions successives de l'enceinte, en 1603 au sud-ouest englobant le faubourg du Molinel, en 1617 au nord-est englobant le faubourg des Reignaux et l'emplacement de l'ancien château de Courtrai détruit en 1599.
En 1635, la guerre franco-espagnole éclate et les faubourgs de Lille sont ravagés par l'armée française en 1645. Elle s'achève en 1659 par le traité des Pyrénées qui donne l'Artois à la France tandis que Lille reste à l'Espagne.
La conquête française et l'Ancien régime (1668-1789)
Le roi Philippe IV d'Espagne meurt en 1665 et Louis XIV réclame la Flandre au nom de son épouse, l'infante Marie-Thérèse d'Autriche. En 1667, en huit jours (19-27 août), Lille est prise par les armées françaises menées par Sébastien Le Prestre de Vauban, simultanément avec Douai. Son rattachement au Royaume de France est officialisé le , par le traité d’Aix-la-Chapelle. La même année, Vauban, nommé gouverneur, améliore et étend les fortifications de la ville englobant de nouveaux quartiers créés au nord-ouest par une nouvelle extension de l'enceinte jusqu'à la Citadelle. En 1672, Charles de Batz de Castelmore d'Artagnan est brièvement gouverneur de la ville.
En 1708, la citadelle capitule devant John Churchill Duc de Marlborough au terme de plus de trois mois de combats lors de la guerre de Succession d'Espagne, après la bataille d'Audenarde et la défaite française de Wattignies. La ville reste aux mains de la coalition européenne jusqu'aux traités d'Utrecht de 1713 puis revient dans le royaume de France.
La Révolution française (1789-1799)
En 1789, Lille, restée profondément catholique, ne connaît pas de véritable révolution populaire, bien que des émeutes éclatent comme ailleurs. En 1790, a lieu l'installation de la première municipalité élue qui succède à l'administration municipale qui datait du Moyen-Âge, le « Magistrat ».
En 1792, la Révolution française pousse les Autrichiens, alors présents dans les Provinces-Unies, à assiéger Lille le 20 avril. La ville est sévèrement bombardée en septembre de la même année par 30 000 boulets et 6 000 bombes incendiaires, mais la résistance des Lillois et la pression des armées révolutionnaires menées par le maréchal de camp Ruault conduisent Albert de Saxe-Teschen à lever le siège le 8 octobre. Le , est érigée la Colonne de la Déesse commémorant cet événement.
Époque contemporaine
Révolution industrielle et expansion de la ville
Au début du xixe siècle, la ville s’industrialise : le blocus continental stimule son industrie textile et la ville passe de 53 000 habitants en 1800 à 200 000 en 1891.
En 1832, lorsque la ville est touchée par une première épidémie de choléra, elle compte déjà près de 70 000 habitants. La moitié de la population appartient à la classe ouvrière. Elle est essentiellement occupée dans le travail du coton et du lin, pour moitié en usine et pour moitié à domicile (dentellières, brodeuses, tisserands, cardeurs, etc.). Il s'agit d'une population pauvre qui habite principalement les quartiers de Saint-Sauveur et de Saint-Maurice dans des conditions de logement épouvantables. Le chômage est élevé et environ 30 % de la population lilloise est considérée comme indigente et est aidée par le Bureau de Bienfaisance.
En 1858, la ville, surpeuplée, s'étend. Elle absorbe les communes de Wazemmes, Esquermes, Moulins et Fives et un vaste programme de restructuration urbaine est entrepris afin de les intégrer et de faciliter les communications. Il se poursuit pendant près de cinquante ans.
Lille devient au même moment la plus grande bourse française en dehors de Paris, car elle accueille les actions d'une dizaine de mines de charbon en très forte expansion.
En 1866, une épidémie de choléra démarre dans le nord de la France, depuis le port de Dunkerque. Elle durera de mai à novembre dans l'arrondissement, où elle entrainera le décès de 6 819 personnes.
Le , la chorale de la Lyre des Travailleurs, réunie dans le café La Liberté rue de la Vignette dans le quartier de Lille-Saint-Sauveur, interprète pour la première fois le chant l'Internationale.
En 1896, Gustave Delory est le deuxième maire socialiste de France après celui de Roubaix en 1892. À cette époque, Lille compte une vingtaine de filatures occupant plus de 15 000 ouvriers, une activité de tissage plus modeste qui en occupe 5 000, une activité de confection qui en fait la première place de France. À côté de cette prééminence des industries du textile et de l'habillement, la métallurgie emploie également près de 15 000 ouvriers tandis que la chimie commence à se développer. Mais les conditions de vie de la masse de la population restent terriblement dégradées : en 1900, Lille enregistre le plus fort taux de mortalité infantile en France, de l'ordre de 30 %.
Belle Époque, Première Guerre mondiale et Entre-deux-guerres
Avant et au début de l'arrivée des automobiles, les déplacements se faisaient en voitures tirées par des chevaux : au , 5 000 chevaux travaillent dans la ville et on y organise des courses de fiacres. Ceux-ci sont ensuite concurrencés par les « fiacres autos », ce qui amène en , une manifestation de cochers de fiacres. Néanmoins, à cette dernière date, la dernière diligence lilloise fait toujours le trajet Lille-Bondues-Linselles
Le s'ouvre l'Exposition universelle de Lille, en réalité davantage une exposition internationale qu'une exposition universelle proprement dite. Elle dure jusqu'au .
Le , le grand théâtre de Lille est détruit par un incendie.
L'application du décret du , prévoyant que soit établi un inventaire des biens des églises (Querelle des inventaires dans le cadre de la loi de séparation des Églises et de l'État) donne lieu à des affrontements à Lille : le , 1 500 personnes protestent devant l'église Sainte-Catherine, on relève un premier blessé devant Sainte-Marie-Madeleine, les 8 et , des portes d'église barricadées par les fidèles sont enfoncées.
Le , arrive à Lille la 1re étape du 4e Tour de France cycliste, qui connait déjà un grand succès populaire. Le , est faite l'annonce du prochain éclairage à l'électricité des rues du centre-ville.
Le , un fait divers, la disparition d'un garçon de course de la Banque de France (Cornil Thain) provoque un début d'émeute à Lille, la foule des ouvriers soupçonne un bourgeois, marchand de meubles de la place Sébastopol, d'en être le responsable. Le cadavre de l'employé est finalement découvert au domicile d'un fils de bonne famille, fils d'un ingénieur de la compagnie des mines d'Anzin, représentant de commerce en vins, cognacs et champagnes, en proie à des difficultés financières et en fuite. L'auteur du crime, marqué par sa violence (coups de marteau, puis coups de ciseaux), Antoine Favier est arrêté à Nancy. Son procès a lieu en , de nouveau sous la pression de la foule. Antoine Favier est condamné à mort, le recours en cassation est rejeté, le président de la République Armand Fallières refuse d'accorder la grâce. Le coupable est exécuté le . On a fait venir de Paris la guillotine, amenée par rail, puis disposée sur un fourgon bâché qui traverse la ville, de même que le bourreau Anatole Deibler. Il faut de nouveau boucler le quartier de la Monnaie où a lieu l'exécution, pourtant non publique, du fait de la foule menaçante et présente dès la veille de l'exécution. Vingt mille ouvriers et ouvrières vont suivre la dépouille de l'exécuté jusqu'au cimetière de l'est où une tombe provisoire a été creusée. Des gestes de haine sont commis jusque sur la tombe. L'affaire qui mobilisa la presse parisienne avait pour de nombreux commentateurs des allures de lutte des classes opposant le bourgeois criminel au courageux ouvrier,,.
Pendant la Première Guerre mondiale, la ville est occupée par les Allemands d’octobre 1914 à octobre 1918. Durant cette période, elle est endeuillée et pour partie détruite par la violente explosion du dépôt de munition dit « des dix-huit ponts », dont le bruit est entendu jusqu'au milieu des Pays-Bas. C'est à Lille que se met en place le principal réseau de renseignement à l'arrière des lignes allemandes. Créé fin 1914, il est dirigé par Louise de Bettignies. Un monument lillois rend hommage aux fusillés de ce réseau de résistance. La 5e armée britannique commandée par le général Birdwood libère la ville le .
Au sortir de l'occupation, la ville est ruinée, l'essentiel des équipements industriels ayant été pillés ou détruits, les infrastructures routières et ferroviaires très gravement endommagées. En dépit de l'ampleur des reconstructions nécessaires, la période de l'entre-deux-guerres reste marquée par l'incidence du développement du machinisme sur l'emploi local et par une succession de crises conjoncturelles jusqu'au début des années 1930, où la ville est durement touchée par la Grande Dépression : un tiers des Lillois est dans la misère en 1935.
Une note d'espoir et de progrès dans le contexte pas toujours évident de l'entre-deux-guerres intervient le : la station de radiodiffusion de Lille est inaugurée.
La Seconde Guerre mondiale
La prise de la poche de Lille le livre la ville aux Allemands. Elle est rattachée au commandement allemand de Bruxelles et ne relève pas du régime de Vichy. Totalement coupée du reste de la France, la région constitue une « zone interdite ». Elle reste profondément marquée par l’occupation allemande de la Première Guerre mondiale et de petits groupes de résistance s'y constituent dès . Hélas, la ville dut subir les bombardements des forces alliées (surtout anglaises); en particulier le quartier de Fives, où se concentraient de nombreuses usines, faisant plusieurs centaines de victimes civiles.
Après de furieux combats entre Allemands en déroute et Forces françaises de l'intérieur, Lille est libérée le , de nouveau par les Britanniques.
Après la Seconde Guerre mondiale, la ville se reconstruit sur ses industries traditionnelles (dont le textile) et doit affronter les crises industrielles à partir des années 1970. Dans ces années de crise, le patrimoine architectural est malmené. Il faut attendre les années 1990 pour que les Lillois prennent conscience de sa valeur et se remettent à le promouvoir.
Dans les années 1990, la ville se modernise (Euralille, LGV Nord, etc.) et joue de sa position géographique pour tenter de s'imposer comme plaque tournante du commerce entre le Royaume-Uni, le Benelux et la France. La gare Lille-Europe a été inaugurée en 1994.
Source: Wikipedia ()
Lille dans la littérature
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4 ouvrages en rapport avec Lille
- Gataca (La trilogie de la violence, 16/09/2021)
- Le Syndrome [E] (La trilogie de la violence, 29/10/2020)
- [Gataca] (Sharko et Henebelle, 12/04/2012)
- Le syndrome [E] (Sharko et Henebelle, 13/10/2011)
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