Hondschoote

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Hondschoote : descriptif

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Hondschoote

Hondschoote [ɔ̃(t)skɔt] (Hondschote en flamand occidental / néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord et la région Hauts-de-France.

Géographie

Hondschoote dans son canton et son arrondissement.

Situation

Située à 24 Dunkerque, 63 Lille, 11 Bergues.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Hondschoote
Warhem Ghyvelde Furnes  Belgique
Hondschoote Alveringem  Belgique
Killem Oost-Cappel Alveringem  Belgique

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de la Basse Colme, le canal des Glaises, la Becque d'Hondschoote, la Becque de killem, la Cité Alexander, la Schardouwbeek, le canal du moulin le gange, le canal le Danube, le Moulin du Nord, le ringsloot, le Tilleul, l'houtgracht et divers autres petits cours d'eau,.

Le Ringsloot, d'une longueur de 20 canal des Moeres à Warhem, après avoir traversé quatre communes.

Le canal de la Basse-Colme, est un canal reliant Bergues à Hondschoote. Il fait partie du canal de la Colme.

Réseau hydrographique d'Hondschoote.
Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Delta de l'Aa ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 208 bassin versant de l'Aa. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Institution intercommunale des Wateringues.

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 14 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dunkerque à 16 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Sandre, «  »
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Héraldique

Les armes d'Hondschoote se blasonnent ainsi : « D'hermine à la bande de gueules chargée de 3 coquilles d'or ».

Voir également l'armorial du Tournoi de Chauvency    

Histoire

Avant 1789

Avant la Révolution française, Hondschoote relève de la châtellenie de Bergues. Celle ci s'étend sur tous les villages qui l'entourent mais doit partager le pouvoir avec la Cour féodale ou Peron de Bergues, propriété des souverains (comtes de Flandre puis rois de France) qui détient également certains droits et pouvoirs. La seigneurie d'Hondschoote relève ainsi de la Cour féodale. Elle appartient au  siècle au comte de Hornes résidant à Douai puis à Mr Coppens d'Hersin.

En 1096-1099, Guillaume Moran de Honschoote, seigneur de Hondschoote, et Raoul de Lederzelle participent à la première croisade menée par Godefroy de Bouillon.

Au début du  siècle, Walter (dans les textes en latin, traduit par Gauthier dans les textes en vieux français) de Hondschoote est un des meneurs d'un groupe nommé les . L'ancienne comtesse de Flandre Mathilde de Portugal, soutenant les Ingrekins, les Blavoetins vinrent en 1206 assiéger Bergues où se trouvait Mathilde, après avoir ravagé une de ses possessions à Furnes. Ils furent écrasés par le parti adverse. Le combat eut lieu un lundi qui porta ensuite dans la région le nom de « lundi rouge » (de rood maendag) en raison du sang versé.

En 1258, Jean de Hondschoote et Isabelle sa femme, passent un accord avec l'abbaye de Watten au sujet d'une redevance due par les tenanciers d'Hondschoote.

En 1263, Guillaume de Hondschoote est prévôt du chapitre de Sainte-Walburge de Furnes, et nomme avec le chapitre, un arbitre chargé de terminer le différend existant entre les habitants de Rubroc (Rubrouck) et l'abbaye de Watten.

Gautier de Hondschoote est présent aux festivités données par le comte de Chiny en 1285 et décrites par Jacques Bretel dans son Tournoi de Chauvency. Il s'y trouve aux côtés de Philippe de Flandres, de Florent de Hainaut, du châtelain de Bergues, des seigneurs de Haussy, Lalaing, Ligne, Fléchin, Montigny, Auberchicourt, etc.

En 1303, Walter de Hondschoote seigneur de Houtkerque, et Jean de Haverskerque, seigneur de Hondschoote, vendent à Aycelin de Montaigut, archevêque de Narbonne pour la somme de 3 000 livres, une rente de 300 livres sur le Trésor de France. En avril 1309, le roi de France Philippe, (Philippe IV le Bel), assigne à Walter ou Gautier de Hondschoote, seigneur de Houtkerque, 250 livres tournois sur 500 qu'il lui avait données, à prélever sur les salines de Carcassonne. En 1314 (?), Philippe roi de France donne à Gautier de Hondschoote 1 400 livres de rentes sur le trésor, à condition que si Gautier ne laisse que des filles, le roi pourra racheter cette rente moyennant 600 livres. En septembre 1318, Philippe, roi de France, (Philippe V le Long), confirme à Marie, fille de feu Gautier, seigneur de Hondschoote (de Hondschoote ou de Houtkerque? ou des deux?), et son mari Gaucher Regnaut, seigneur de Los (Loos?) le don d'une rente de 1 400 livres tournois à prélever sur le trésor royal.

Au Moyen Âge, Hondschoote prospère grâce à l'industrie du drap. Avec le lin cultivé dans les environs des centaines de petits ateliers fabriquent du tissu de serge. Ces fabrications étaient exportées jusqu'en Turquie. Le comte de Flandre Louis de Crécy ( de Flandre) accorde au  siècle plusieurs privilèges aux fabricants dont celui de marquer leurs étoffes d'une empreinte portant d'un côté les armes du Comte, de l'autre la marque particulière de chacun, marques dont certaines sont conservées dans les archives de la ville. Deux foires annuelles à la Pentecôte et en juillet favorisaient les affaires.

En 1383, la ville est incendiée lorsque Charles VI chasse les Anglais de la région (croisade d'Henri Le Despenser).Au  siècle, Hondschoote avait une chambre de rhétorique, De Persetreders, toujours opérationnelle en néerlandais au  siècle. En 1400, Arnould de Hornes se marie avec la fille de Gauthier d'Hondschoote. Ce dernier est tué à la bataille d'Azincourt, en 1415. La seigneurie d'Hondschoote passe dans la famille de Hornes. Un incendie ravage la ville en 1488. Une nouvelle halle aux serges est construite en 1500. La tour de l'église Saint-Vaast est édifiée en 1513. À partir du  siècle, cependant, les malheurs s'acharnent sur la ville, devenue espagnole, plusieurs fois pillée au cours des guerres (ainsi en 1558, lors de l'expédition française en Flandres du Maréchal de Thermes terminée par la bataille de Gravelines), victime d'incendies dévastateurs (en 1576 où 600 ateliers furent brûlés dans la partie ouest de la ville, également en 1582 où 900 fabriques furent incendiées) et touchée par la peste de surcroît en 1545 et 1578. Au début du mois d'août 1566, les Gueux pillent l'église d'Hondschoote. Cet incident mineur donne le signal de la rébellion sur toute la côte et conduisit à des émeutes iconoclastes conduites par les calvinistes dans tous les Pays-Bas espagnols.

Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bergues.

Hondschoote au Antoine Sandérus dans Flandria Illustrata - 1641)

Après chaque désastre, Hondschoote essaie de s'en remettre mais ne peut empêcher son déclin. Devenue française en 1658 après de nouveaux pillages,et de nouveaux incendies, elle succombe enfin après l'invasion hollandaise de 1708 : toute production cesse bientôt et elle n'est plus qu'un village agricole. Les producteurs de tissu se sont enfuis pour se réfugier dans l'actuelle Belgique et en Angleterre, faisant profiter de leur savoir-faire les rivaux de la France.

Avant la Révolution française, Hondschoote compte quatre couvents : un de Trinitaires, un de Récollets, lesquels dirigent un collège, un de Sœurs grises et un de religieuses recollectines. Dans la ville se trouve également un hôpital pour les indigents. La seigneurie a été vendue en 1749 par le prince de Hornes à Jacques-Josse Coppens, marié à Marie Bart, nièce de Jean Bart.

Après 1789

La bataille d'Hondschoote du 6 au , au cours de la Révolution, est un événement majeur qui sauve la République française. Le roi d'Angleterre a envoyé à travers les Flandres une armée commandée par le duc d'York, pour s'emparer de Dunkerque, tête de pont à l'invasion du pays. Cette armée, renforcée par des troupes hanovriennes et autrichiennes sous les ordres du maréchal Wilhelm von Freytag, venues des Pays-Bas voisins, est battue par une armée de volontaires patriotes. Durant la bataille, le moulin à vent sert de poste de guet et d'infirmerie. Une grande partie des blessés pendant la bataille fut évacuée vers Saint-Omer dans les églises de Saint-Bertin et de Saint-Denis.

Les frères Herwyn, (Pierre-Antoine, comte Herwyn de Nevèle; Philippe Jacques, baron Herwyn), natifs d'Hondschoote, s'illustrent pendant la Révolution, le Premier Empire et la Restauration.

En 1802, Hondschoote est toujours considérée comme étant une place fortifiée. À cette époque, on considère qu'au temps de son apogée, la ville était quadruple en étendue et en population.

En 1803, dans la continuité de l'époque antérieure à la Révolution, se tient dans la ville une grande foire annuelle pour toutes marchandises avec foire à bestiaux le . S'ajoute à cela un franc marché (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux en floréal (mai) et en prairial (juin). Enfin se tient chaque décade (période de dix jours du calendrier républicain) un marché pour grains, petits animaux et légumes.

À cette époque, des transports réguliers ont lieu par voie d'eau avec les villes proches : un bateau de marché part pour Bergues le lundi de grand matin et rentre le même jour; une barque assure une liaison vers Bergues tous les jours en été, tous les 2 jours en hiver, avec retour le même jour; le vendredi vers midi, un bateau de marché s'en va pour Dunkerque avec retour le lendemain.

En 1808, on trouve à Hondschoote un dépôt de sûreté, où on enferme les petits délinquants avant leur transfert en maison d'arrêt à Dunkerque.

Eugénie de Lamartine (1796-1873), sœur d'Alphonse de Lamartine, le célèbre poète, s'est mariée en 1816 avec Bernard Coppens d'Hondschoote (1787-1841). En , des Hondschootois, M. et Mme Coppens, donnent à l'hospice de Bergues, deux maisons et quatre hectares de terre. Alphonse de Lamartine choisit de se présenter aux élections législatives dans le Bataille de Hondschoote, peint par Hippolyte Bellangé, en 1839,. La famille Coppens quant à elle est bien connue dans le canton : Laurent Coppens fut député du Nord en 1791-1792 puis de 1815 à 1818.

Dans les années 1850, un Hondschootois s'illustre : Jules Demersseman, né à Hondschoote, a été premier prix de flûte au Conservatoire de Paris, et flûte solo des concerts de Paris.

À la fin du - début  siècle, Hondschoote possède une gare. Une voie ferrée dite des Flandres relie Bergues à Hondschoote via Warhem, Rexpoëde, Killem. Trois trains circulent par jour dans les deux sens, le trajet dure 45 minutes. Une autre ligne de chemin de fer relie Hondschoote à Bray-Dunes via Ghyvelde et Les Moëres.

Première Guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale, Hondschoote est de 1915 à 1918, le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée, organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. À partir de septembre 1915, Petite-Synthe, Rexpoëde, Warhem, Téteghem, Uxem, Killem, Leffrinckoucke, Zuydcoote, Rosendaël, sont les communes dépendant du commandement d'étapes et accueillant des troupes. Et en 1917, s'y ajoutent Les Moëres, Ghyvelde, Bray-Dunes, Séjournent ainsi à Hondschoote, différents régiments de différentes armes, comme un bataillon de tirailleurs sénégalais en juin 1917 ou encore des troupes belges en août 1917.

Le 3 août 1915, une habitante d'Hondschoote dépose plainte pour vol et tentative de viol contre un tirailleur. Après enquête, un homme a été arrêté et sera traduit en conseil de guerre. Son complice, un autre tirailleur est recherché.

Fin août 1915, le « port d'Hondschoote » (sans doute sur le canal de la Basse-Colme), accueille une péniche contenant de l'eau [sic].

Le , l'estaminet « À la botte de paille », rue des Chats, à Hondschoote, a été consigné à la troupe pour 8 jours, la tenancière ayant servi à boire à des militaires à une heure interdite. Ce genre de décision intervient assez fréquemment tout au long de la guerre. De plus les prix du vin et de la bière sont réglementés, tout dépassement entrainant une contravention et une fermeture de l'établissement

Du fait de la présence de troupes, les maladies infectieuses font l'objet d'un suivi, le cas échéant d'une désinfection, dès leur apparition pour éviter la propagation aux soldats. Cela concerne tout type de maladie infectieuse (qu'elle soit classique blennoragie ont été dirigées vers l'hôpital de Rosendaël. Du fait d'un usage encore important des chevaux, on se montre tout aussi vigilant vis-à-vis des maladies contagieuses pouvant frapper les animaux maladie du charbon chez une génisse. Le , le responsable du commandement d'étapes a demandé au médecin du commandement d'étapes d'effectuer une visite sanitaire des troupes. Sur 699 hommes examinés, ont été recensés 4 cas de blennoragie, 3 de syphilis, 4 de gale.

Hondschoote accueille entre autres un parc d'aviation et deux escadrilles en août 1915. En juin 1917, s'y trouve une escadrille, (la C/74) franco-belge. Le parc aéronautique dit Parc n°8 cantonne dans l'usine, à l'arrêt, de .

Le , un chien présentant les symptômes de la rage a été abattu sur le territoire de la commune. Le commandement d'étapes a mis en place, en liaison avec la municipalité, des mesures de surveillance de tous les chiens. Le , au matin, trois bombes ont été lancées par des avions ennemis à une certaine distance de l'aérodrome. Elles n'ont pas causé d'accidents.

Le , le service des douanes arrête un soldat de l'arme du train. Il rentrait de Belgique avec 8 kg de tabac à fumer, 7 kg de cigarettes et 5 kg d'allumettes.

Le , vers 13h15, un avion ennemi a lancé 8 bombes sur la lisière nord et sur la lisière ouest de la ville. 7 sont ombées dans la prairie à l'arrière de maisons et n'ont fait que des trous. La dernière est tombée dans le jardin du curé-doyen causant quelques dégâts, cassant les vitres de la serre et de la maison. Le , vers 12h10, un avion allemand, visant le champ d'aviation, a lancé deux bombes qui sont tombées dans un champ près de la commune de Killem. Elles ont brisé quelques vitres aux maisons voisines. Il n'y a eu aucune accident de personne.

On utilisait encore dans les deux camps des pigeons voyageurs pour transmettre des messages : en conséquence, le fait de trouver un pigeon voyageur de l'ennemi amenait à le signaler et à faire porter l'oiseau au quartier général, ce qui est arrivé le .La commune dépendait elle-même pendant la même période du commandement d'étapes, installé à Steenvoorde puis transféré à Rexpoëde.

Quatre soldats belges se sont fait remarquer le dimanche : ils ont été interpellés par les gendarmes au motif de sortir après l'heure règlementaire d'une maison particulière. Par ailleurs, le même jour, la tenancière d'un estaminet s'est plainte du fait que 4 ou 5 militaires belges l'ont insultée et face à son refus de leur servir à boire, ont brisé la porte d'entrée de son établissement. Une enquête a été ouverte par la prévôté du commandement d'étapes.

Le , le mauvais état de la cheminée d'une maison a provoqué l'incendie d'une grange voisine remplie de lin, à 500 m du centre de la commune. La présence de la troupe sur la commune a permis une intervention très rapide de l'équipe d'incendie. Les dégâts ont été limités à une partie du lin et deux moutons. Sans cette action efficace, un îlot de 7-8 maisons proche de la grange aurait été la proie des flammes.

Le , un avion anglais, parti de Bristol, via Folkestone, s'est égaré et a atterri à Hondschoote. Des avaries importantes sont constatées à la suite de l'atterrissage.

Du fait de la guerre, l'armée contrôle ce qui peut avoir une importance stratégique, ainsi le ravitaillement : le , un épicier de Coudekerque-Branche a été interpellé sur le territoire de la commune. Il transportait sans laissez passer 900 kg de pommes de terre, provenant d'un agriculteur d'Hondschoote. Un procès-verbal a été dressé.

De même, en février 1917, un boulanger de la commune, de nationalité belge a fait l'objet d'un procès-verbal. Il stockait et cachait 55 litres de boissons alcoolisées diverses. Cet alcool avait été fourni à sa mère veuve par des automobilistes belges, et celle-ci en avait vendu deux litres à une voisine. Étaient répréhensibles, le fait d'avoir ainsi stocké et vendu de l'alcool, sans avoir déclaré ni l'un ni l'autre. Le vendeur et l'acheteur ont fait l'objet du procès-verbal.

Quelques jours plus tard, ce sont deux fermières de Hondschoote qui ont fait l'objet d'observations : elles avaient donné à moudre des graines contenant en partie du blé et en partie du blé propre à la panification ou encore un autre agriculteur qui a dit à son employé d'ajouter du blé à la mouture destinée aux bestiaux.

En avril 1917, les responsables du commandement d'étapes ont établi plusieurs rapports pour signaler plusieurs cas d'oreillons touchant des soldats et obligeant à des mesures de désinfection, à des décisions de laisser ces locaux inoccupés pendant une temps,

En août 1917, l'autorité militaire décide que plusieurs estaminets d'Hondschoote sont consignés à la troupe (ne peuvent accueillir des soldats) pendant huit jours au motif d'avoir donné à boire aux militaires en dehors des heures permises.

Le , un culot d'obus anglais est retombé sur une ferme d'Hondschoote, près du Pont aux Cerfs, a crevé la toiture, a traversé toute la maison jusqu'au carrelage du rez-de-chaussée, où il a fait un trou. Il n'y a pas eu de blessés.

Le , six à sept obus allemands ont touché Hondschoote à proximité de la frontière belge. Ils n'ont pas éclaté. On estime que de l'ordre de 25 d'entre eux sont tombés sur la commune belge de Leisele toute proche.

Dans la nuit du 2 au 3 novembre 1917, vers 23h30, une baraque logeant les officiers de l'escadrille C219 a pris feu. Tout le matériel et les objets personnels des officiers ont été brûlés, un lieutenant est gravement atteint et évacué.

Les 6 et 7 octobre 1919, des troupes sont venues cantonner à Rexpoede et environs : Hondschoote, Warhem, West-Cappel, pendant environ une semaine puis ont gagné d'autres lieux, essentiellement en Belgique.

Depuis 1918

Entre les deux guerres mondiales, on construit sur la commune des blockhaus intégrés à une suite continue de constructions défensives allant de Bray-Dunes à Bailleul : voir secteur fortifié des Flandres, partie intégrante de la ligne Maginot.

Le

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  3. Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de Bergues (lire en ligne), p. 18 à 22.
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  5. A. Wauters, op. cit., Tome V, Année 1263.
  6. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VIII, Année 1303.
  7. Wauters, Tome VIII, Année 1309.
  8. Wauters, p. Tome VIII, Année 1317 (année erronée le roi Philippe meurt en 1314).
  9. Wauters, p. Tome VIII, Année 1318.
  10. Henri Piers op. cit. page 87
  11. a b c et d Henri Piers op. cit. page 88
  12. a b et c Henri Piers op. cit. page 89
  13. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, lire en ligne.
  14. Henri Piers op. cit. page 90
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  17. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. viij, lire en ligne.
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  22. Un autre tableau de la bataille de Hondschoote a été peint en 1793 par Jacques Delorge, témoin de la bataille, gravé par Avril père. Ce tableau a disparu mais il est connu par la gravure : Bataille de Hondschoote, peint par J. Delorge, gravé par Avril père.
  23. Henri Piers op. cit. pages 91 et 92
  24. Raymond de Bertrand, « Monographie de la rue David d'Angers à Dunkerque », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 324, lire en ligne.
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  51. Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, janvier-avril 1917, p. 94, lire en ligne.
  52. Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, avril-septembre 1917, p. 116, lire en ligne.
  53. Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, avril-septembre 1917, p. 144., lire en ligne.
  54. Journal de marche du commandement d'étapes d'Hondschoote, septembre 1917- février 1918, p. 42, lire en ligne.
  55. «  », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  56. Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 59

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