Hirson
Localisation
Hirson : descriptif
- Hirson
Hirson est une commune française, située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France. Ses habitants s'appellent les Hirsonnais et les Hirsonnaises.
Géographie
Localisation
Hirson est limitrophe de la Belgique. Elle est située dans le nord-est du département de l'Aisne, à proximité des départements du Nord et des Ardennes.
Hirson fait partie de la Thiérache. Elle est située à proximité immédiate de deux grandes forêts, la forêt d'Hirson et la forêt de Saint-Michel.
Géologie et relief
Le point culminant d'Hirson est situé à 268 mètres d'altitude ; le plus bas est à 157 mètres.
Communes limitrophes
Hirson est limitrophe de huit communes : Éparcy, Buire, Neuve-Maison, Mondrepuis, Anor (Nord), Macquenoise (Belgique), Saint-Michel, Bucilly.
Mondrepuis | Anor (Nord) | Macquenoise ( Belgique) | ||
Neuve-Maison | N | Saint-Michel | ||
O Hirson E | ||||
S | ||||
Buire | Éparcy | Bucilly |
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Oise, le Gland, le Fosse Burt, le cours d'eau 01 de Neuve-Forge, le cours d'eau 01 du Bois de Catelét, le cours d'eau 01 du Pays Bayard, le fossé 02 de la commune de Hirson, le fossé 02 de la commune de Saint-Michel, le fossé 02 du Bois de Catelét, le fossé 04 de la commune de Hirson, le fossé 05 de la commune de Hirson, le fossé 05 de la commune de Saint-Michel, le fossé 12 de la commune de Hirson, le fossé 18 de la commune de Saint-Michel, le fossé du Bois Hirson, le fossé du Vieux Fourneau, le ruisseau de Blangy, le ruisseau de la Marquette, le ruisseau de Saint-Hubert et divers autres petits cours d'eau,.
L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres. Les caractéristiques hydrologiques de l'Oise sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 4,99 . Le débit moyen journalier maximum est de 151 débit instantané maximal est quant à lui de 188 .
Le Gland, d'une longueur de 37 Regniowez et se jette dans l'Oise (rive gauche) sur la commune, après avoir traversé huit communes.
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L'Oise à Hirson.
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Le Gland.
Cinq plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau 1 de la Douane (0,2 ,.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 amplitude thermique annuelle de 15,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Vervins à 15 vol d'oiseau, est de 10,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voirie
Hirson compte plusieurs quartier et lieux-dits : Blangy, la Briquetterie, le Centre-Ville, le Champ-Roland, les Champs-Élysées, le Nouveau Siècle, le Plain, le Taillis, la Verrerie, le Pas-Bayard, la Douane.
Transport
Rail
Hirson possède un deuxième point d'arrêt SNCF, la gare d'Hirson-Écoles, construit pour desservir le lycée Joliot-Curie. Le point d'arrêt est desservi pendant la période scolaire aux heures d'entrée et de sortie de cours par des trains Laon-Fourmies.
Route
Hirson est située sur le tracé de la RN 43 (originellement ). Depuis son transfert dans la voirie départementale, elle a été déclassée en RD 1043 (pour la partie axonaise). Depuis l'ouverture du contournement d'Hirson par le sud le , la partie de la RN 43 correspondant à la traversée de la commune avait été déclassée en voirie communale. La RN 43 fait d'Hirson un point de passage entre Cambrai et Charleville-Mézières. Hirson se situe également sur la RD 963 qui mène à Vervins où elle rejoint la RN2 qui mène à Laon, Soissons et Paris, et la RD 1050, qui mène à la frontière belge (Macquenoise) puis se prolonge sur le territoire belge vers Chimay et Charleroi.
- « Carte d'Hirson » sur Géoportail (consulté le 29 décembre 2011).
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- « », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Ancien Maire d'Hirson
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Toponymie
- Iricio, 1136 (cartulaire de l'abbaye de Clairfontaine, d'après Adrien de Valois)
- Irezun, 1183 (suppl. de D. Grenier, 289, Bibliothèque impériale)
- Terra Yricionis, 1187 (cartulaire de l'abbaye de Bucilly, fo 6)
- Yrizun, 1189 (cartulaire de l'abbaye de Clairfontaine, d'après Adrien de Valois)
- Ericon, 1234 (cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel, fo 221)
- Hirechon, 1243 ; Yrechun, 1262 (cartulaire de la seigneurie de Guise, fos 246 et 148)
- Yrechon-in-Therasca, 1261 ; Irechon, siècle (cartulaire de l'abbaye de Bucilly, fos 7, 84)
- Hyrecon, 1271 (cartulaire de l'abbaye de Foigny, fo 218, Bibliothèque impériale)
- Yrecon-en-Thiérasche, 1323 (cartulaire de la seigneurie de Guise, fo 33)
- Heircon, Heirson, Herson, 1328 (cartulaire de l'abbaye de Thenailles, fos 217 et 219)
- Ireson, 1352 (cartulaire de l'abbaye de Thenailles, fo 67)
- Hyrechon, 1335 ; Yrechon-en-Therasche, 1379 (cartulaire de la seigneurie de Guise, fos 186, 308)
- Yresson, 1405 (archives de l'Empire J801, no 1)
- Yrson, 1498 ; Hirsson, 1543 (comptes de l'Hôtel-Dieu de Laon, E 29, E 70)
- Hiresson, 1567 (archives de la ville de Guise)
- Herysson, 1576 (archives communales d'Hirson)
- Hyresson, 1612 (terrier de Sorbais)
- Hirson-en-Thiérasche, 1632 (tit. des Minimes de Laon)
- Irson, 1650 (archives du Dépôt de la guerre, Correspondance militaire, 119, pièce 344)
- Notre-Dame-d'Hirson-en-Thiérache, 1758 (bailliage de Ribemont, B13).
Selon l'étude de la première formulation du toponyme, : « Iricio », le toponyme proviendrait du latin ericius, qui signifie hérisson, ou actuellement, du picard hirchon, qui désigne le même animal.
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie Nationale, , p. 141
- Louis Rousseau, La Thiérache, recueil de documents, concernant l'histoire, les beaux-arts, les sciences naturelles et l'industrie de cette ancienne subdivision de la Picardie. : article du docteur Rousseau sur l'origine d'Hirson, vol. 1, Imprimerie de Papillon, Vervins, , 188 p., p. 16
- Jean-Pierre Semblat, Dictionnaire des noms de lieux. Aisne, Archive & Culture, (ISBN ), p. 70
Histoire
Protohistoire
Les importants et les plus anciens vestiges découverts dans le canton d'Hirson, ceux de Macquenoise et de Mondrepuis (dit du Catelet), révèlent la présence de deux camps antiques. Le deuxième est certainement d'origine celtique du type éperon barré (visible sur les photos aériennes du site). Du matériel lithique fut découvert sur le territoire de la commune d'Hirson.
Les Nervi peuplaient le département du Nord et le Hainaut belge actuels. Les Rémi occupaient les territoires actuels du Laonnois, l'arrondissement de Vervins, le département des Ardennes et l'arrondissement de Reims.
Antiquité
Situé aux confins des territoires de deux peuples belges marquants, la région d'Hirson était occupée par les Nervi décrits comme sauvages par Jules César qui conquit cette région en , et par les Rémi, alliés de César.
Des pièces de monnaie et des vestiges gallo-romains ont été mis au jour sur le territoire de la commune d'Hirson.
Moyen Âge
Des sépultures franques ont été retrouvées sur le territoire de la commune.
Hirson n'apparaît véritablement que vers le . Elle portait à l'époque le nom de Iricio,. Le lieu se signalait par l'existence d'un château fort, situé sur un promontoire rocheux au confluent de l'Oise et du Gland, à l'emplacement actuel du musée. Propriété des seigneurs de Guise, ce château ne fut jamais occupé que par des châtelains, officiers dépendant de ces seigneurs.
En 945, Héresinde, épouse du seigneur Eilbert de Ribemont, vassal du comte de Vermandois le Pieux († 943) fonde à Saint-Michel un ermitage pour des moines écossais ou irlandais venus de l'abbaye Saint-Vincent de Laon. Par la suite, ces moines adoptèrent la règle bénédictine.
Au Oise au Gland. C'est ainsi que naquit l'île Notre-Dame. Sur cette île, en haut d'un promontoire fut érigé un château fort. Celui-ci permettait d'assurer la défense du royaume de France face au comté de Hainaut.
Une autre abbaye, celle-là de chanoines réguliers de l'ordre des Prémontrés, fut fondée en 1147 à Bucilly, au sud d'Hirson. Ces chanoines réguliers ou prêtres-moines (alors que les autres moines n'étaient pas prêtres pour la plupart) desservirent les cures de nombreux villages alentour.
En 1156, une charte de franchises (code judiciaires) fut accordée par les seigneurs de Guise à Hirson. Cette charte énumérait les redevances des habitants envers leur seigneur, ainsi que leurs droits et leurs devoirs. Pour le reste, la charte d'Hirson ressemble à un code de droit pénal.
En 1234, Gauthier, comte de Blois, en vue d'assurer le repos de son âme, fonda à Hirson une chapelle pour y célébrer à toujours l'office divin. Il s'entendit avec l'abbé et le couvent de Saint-Michel pour la faire desservir par un moine de leur communauté.
En 1328, Jehan d'Anglebermer fonde la chapelle.
En 1425, le château fort est pris par Jean II de Luxembourg.
Seigneurs d'Hirson du Moyen Âge .
Les châtelains d'Hirson dépendaient des seigneurs de Guise
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L'Époque moderne
La peste accompagna plusieurs fois les guerres, notamment au milieu du 1580 où elle décima la population.
En 1593, les troupes royales d'Henri IV s'emparent du château.
En pleine guerre de Trente Ans, le château d'Hirson est assiégé par les Espagnols du 25 juillet au 15 août 1636. Le vicomte de Turenne le reprend en 1637.
En août 1650, François-Armand de Caruel, seigneur d'Hirson ne pourra résister au siège mené par Francisco de Melo. Le château est presque entièrement détruit. Il n'est pas reconstruit.
Hirson était le siège d'une gruerie dépendant de la maîtrise seigneuriale des eaux et forêts de Guise. La prévôté ducale d'Hirson ressortissait par appel au bailliage seigneurial d'Aubenton. Enfin, un subdélégué de l'intendant de Soissons séjournait à Hirson. Bien que beaucoup plus nombreux, les subdélégués étaient l'équivalent des sous-préfets actuels.
Vers 1750, fut construite la grande route qui est devenue la RN 39 reliant Arras et Cambrai à Charleville-Mézières.
Le 23 avril 1763, un incendie, allumé par un enfant, détruisit presque toute la ville. Une pétition de 1765, porte à 100 000 écus les pertes occasionnées par ce sinistre. Avec le consentement du prince de Condé, les habitants reconstruisirent Hirson, en partie, en utilisant les ruines du château qui fut, ainsi, complètement rasé. Le château actuel est reconstruit en pierres et ardoises.
Il y avait 450 feux, soit 1 800 habitants environ à la veille de la Révolution française.
Gouverneurs d'Hirson
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Époque contemporaine
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Au début du XIXe siècle, Hirson comptait déjà plusieurs forges et ferblanteries dont celle du Pas-Bayard. Des clouteries étaient installées dans tout le canton.
Hirson souffrira de l'invasion prussienne de 1815.
Le tronçon ferroviaire de Vervins à Hirson ouvre le 30 août 1870. Avec la création et l'ouverture de différents tronçons, Hirson va très rapidement devenir une étoile ferroviaire, passant du statut de gare de passage à terminus.
Première moitié du | ]
Depuis le début de l'aventure ferroviaire, la population d'Hirson a été multipliée par trois. En 1913, la gare d'Hirson emploie aux alentours de 700 personnes. Face à ce développement, le site n'est plus adapté et doit être agrandi mais la Première Guerre mondiale va être un frein à cette expansion. Après quatre années d'occupation allemande, le site est énormément endommagé.
Première Guerre mondiale : Hirson se trouve en zone occupée par les troupes allemandes d'août 1914 jusqu'au 9 novembre 1918, date où la ville est libérée par des troupes françaises, deux jours donc avant l'Armistice.
L'activité redémarre en juin 1919. L'expansion de la gare est relancée avec de nouvelles installations, prêtes à accueillir plus d'une centaine de machines à vapeur : tour d'aiguillage de la Florentine, un dépôt, un toboggan, des parcs à charbon. L'année 1929 sera l'apothéose pour le trafic du pôle ferroviaire hirsonnais.
En 1931, la population d'Hirson est de 11 400 habitants, celle de Buire de 1 230 (triplement en 20 ans). Les cités cheminotes Champs-Élysées et de Cité de Buire ont vu le jour. En 1932, la Compagnie des chemins de fer du Nord et la Compagnie des chemins de fer de l'Est décident de mettre en place des trains directs mettant fin au transit d'Hirson. Le rôle de jonction d'Hirson entre les réseaux Nord et Est est donc remis en cause. Petit à petit, la gare ne va plus devenir un point de passage nécessaire pour procéder au transbordement et aux ruptures de charge. La moyenne de wagons manœuvrés quotidiennement passe de 2 900 en 1931 à 500 en 1932.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la gare est victime des bombardements de l'aviation anglaise : près des trois-quarts des installations ferroviaires sont détruits. À la suite du conflit mondial, un dépôt est érigé ainsi qu'une rotonde. Une baisse des effectifs s'amorce.
Hirson est libérée le 2 septembre 1944 par les Américains.
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Monument aux morts 1870-1871 au cimetière civil de Hirson.
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Monument aux morts 1914-1918, 1939-1945 au cimetière militaire, annexe au cimetière de Hirson.
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Carré russe dans le cimetière allemand 1914-1918 annexe au cimetière de Hirson.
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Fosse commune soldats roumains 1914-1918 au cimetière militaire.
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Tombes de guerre 1939-1945 de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière militaire.
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Mémorial (situé à Buire) des agents de la SNCF (dépôt de Hirson) 1939-1945.
L'après-guerre
Le 5 octobre 1945, Henri Poulat devient maire de la ville. Comme toutes les villes bombardées, la reconstruction est nécessaire. Celle-ci va être principalement menée par l'architecte Louis-Raymond Fischer qui devient maire le 25 octobre 1947. Durant ses trois mandats (il est réélu en mai 1954 et mars 1959), Fischer va donner un nouveau souffle à la ville. Des projets architecturaux sont lancés : un immeuble de plusieurs étages appelé le Building (inauguré le 9 mai 1954), création du lycée Juliot-Curie, stade du Square Saint-Nazaire (inauguré le 24 juillet 1955), etc.
Parallèlement, la ville acquiert le bâtiment actuel de la caserne des pompiers (le 23 septembre 1950), crée la bibliothèque municipale (le 3 avril 1951), la MJC (octobre 1951), ouverture de la plage et du camping de Blangy (août 1955). La ville acquiert l'Eden et la mairie s'y installe en octobre 1957.
Le premier supermarché, Prisunic, ouvre en septembre 1964, sur la place Victor-Hugo. Après 18 années, Fischer passera la relève à Yves Hary, professeur de dessin, le 26 mars 1965.
En 1969, le Club des jeunes ouvre dans les gradins (janvier), le premier numéro de l'hebdomadaire Le Courrier paraît (21 mars) et le dépôt SNCF ferme définitivement (1er octobre). Marquant ainsi la fin de l'épopée ferroviaire hirsonnaise.
Courant des années 1970, on notera l'arrivée d'un nouveau maire, Raymond Mahoudeaux, élu pour deux mandants (mars 1971 et mars 1977). La première piscine ouvre en octobre 1973 (elle fermera en 1996). Fin septembre 1975, la ville rachète le site de Blangy, qui ouvrira officiellement en mai 1977.
Les années 1980 seront marquées par les deux mandants de Georges Lapeyrie (élu en mars 1983 et réélu en mars 1989). Le 30 mars 1980, La Gazette de Thiérache sort de presse pour la dernière fois. La radio locale Fréquence Charlemagne voit le jour (mars 1983). Le nouveau cinéma, le Sonhir 3 (appellation en verlan de Hirson) est inauguré le 17 septembre 1985. Le centre-ville est redessiné avec le déplacement du monument de la Victoire (mai 1986) et l'inauguration de la fontaine de Patrick Saytour le 5 mai 1990. Celle-ci n'aura cesse de faire couler d'encre.
Au cours des années 1990, Jean-Jacques Thomas devient maire (juin 1995).
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Le nouveau millénaire est marqué par l'inauguration de la déviation sud (février 2001) et celle de la nouvelle piscine(juin 2003). Le stade Daniel-Cambreling est inauguré en 2016.
- Bulletin de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, lire en ligne), p. 200
- Louis Rousseau, Bulletin de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, lire en ligne), p. 145
- Récits des campagnes d'Otton II, empereur d'Allemagne et de Geoffroy d'Anjou
- Paul Aebischer, Textes norrois et littérature française du Moyen Âge, vol. 2, Librairie Droz, , p. 56
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, , p. 353
- Cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel en Thiérache par Amédée Piette, 1883
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- François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la Noblesse : Seconde édition, lire en ligne), p. 287
- Histoire ecclésiastique et civile du diocèse de Laon, et de tout le pays contenu entre l'Oise et la Meuse, l'Aisne et la Sambre par Nicolas Lelong, page 490, Cheneuze Châlons, 1783
- La Thiérache, recueil de documents, concernant l'histoire, les beaux-arts, les sciences naturelles et l'industrie de cette ancienne subdivision de la Picardie. : Article du docteur Louis Rousseau, vol. 1, Imprimerie de Papillon, Vervins, , p. 174
- Jean J. Baget et Alexandre Lecointe, Dictionnaire des Communes du Département de l'Aisne, Lecointe, , 309 p.
- [1], Les chemins de fer en Thiérache de l'origine à 1914 : Projets, construction des lignes et mise en exploitation par Bernard Choquet de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache
- Article sur Terascia
- Joël Bagaïni, Les souvenirs du Piot Guernouiller : 1945 - 2000, vol. 4
- « », sur Journal L'Union (consulté le ).
Héraldique
Blason | D'azur au château de trois tours d'argent, maçonné de sable, posé sur une terrasse d'argent.
|
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Détails | Adopté par la municipalité en 1894. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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