Guise
Localisation
Guise : descriptif
- Guise
Guise ([ɡɥiz]) est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisations
Guise se situe dans le nord de l'Aisne, entre les anciens pays du Vermandois et de la Thiérache, à mi-distance entre les villes de Saint-Quentin et de Vervins.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Oise, le ruisseau des Fonds, le canal du Moulin et l'Oise,,.
L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres. Les caractéristiques hydrologiques de l'Oise sont données par la station hydrologique située sur la commune de Flavigny-le-Grand-et-Beaurain. Le débit moyen mensuel est de 11,2 . Le débit moyen journalier maximum est de 201 débit instantané maximal est quant à lui de 218 .
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Château fort sur la butte.
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L'Oise.
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Panorama de la ville depuis le château.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 amplitude thermique annuelle de 14,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Vervins à 20 vol d'oiseau, est de 10,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Le nom de Guise est issu d'un mot en ancien allemand, Wiese (« pâturage » ou « pré »). La ville a aussi été appelée Wieze en flamand et en néerlandais.
Le village et le premier château au siècle se nomment en latin médiéval Guisia, ce qui est attesté pour 1050,.
Durant la Révolution, la commune porte les noms de Beaupré et Réunion-sur-Oise.
Au étymologie populaire (erronée) de Guise est « gué sur l'Oise » (le nom de l'Oise en ancien français étant « Ise »).
- lire en ligne)
- Philippe Le Bas, France: Dictionnaire encyclopédique, Firmin Didot frères, (lire en ligne)
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Histoire
Moyen Âge et Époque moderne
La bourgade de Guise, capitale excentrée de la Thiérache, s'est développée à l'ombre d'un puissant château fort placé sur ses hauteurs. La terre de Guise est qualifiée de comté à partir du siècle souhaitée] elle est érigée en duché-pairie en 1528. Les seigneurs de Guise, comtes puis ducs de Guise, sont issus d'une branche cadette de la maison de Lorraine.
La forteresse de Guise contrôle la rivière Oise. Il existe, encore aujourd'hui, d'importants vestiges de cette bourgade fortifiée, élément du système de fortification du Nord du royaume de France au temps de la Renaissance, même si la forteresse et la ville ancienne sont sorties très abîmées de la Première Guerre mondiale.
À la mort du duc Louis II d'Anjou son père (1417), le roi René d'Anjou reçoit la terre de Guise qui sera érigée en comté souhaitée] par son beau-frère le futur Charles VII. Les Anjou sont partisans du dauphin et le duc de Bedford, régent au nom du roi d'Angleterre Henri VI, confisque leurs possessions au nord de la Loire et attribue Guise à Jean II de Luxembourg-Ligny, qui prend Guise en 1425.
Époque contemporaine
Guise, chef-lieu de pays sous l'Ancien Régime, devient chef-lieu de canton de l'arrondissement de Vervins du département de l'Aisne en 1790.
Industrialisation
La ville de Guise est aux premières loges de l'expérience sociale de Jean-Baptiste André Godin au phalanstère, lieu de vie communautaire imaginé par l'utopiste Charles Fourier : le familistère de Guise.
L'essor des transports pondéreux sur l'Oise et la révolution industrielle du chemin de fer du Nord ainsi que l'implantation d'usines modernes. Parmi ces dernières, qui viennent compléter l'activité des carrières et de la tannerie, de la métallurgie et de la fonderie, la maison Godin produit des appareils de chauffage : les poêles Godin.
Anciennes voies ferrées
De 1875 à 1966, Guise a eu un important trafic ferroviaire. À partir de la gare, inaugurée en 1892, aujourd'hui désaffectée et transformée en habitation, les voyageurs pouvaient partir pour de nombreuses destinations ; d'abord vers Saint-Quentin, par Lesquielles-Saint-Germain, Origny-Sainte-Benoite, Ribemont grâce à la ligne de chemin de fer secondaire de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise, exploitée de 1875 jusqu'en 1966, date de la dernière desserte de voyageurs de la ville.
En 1896 est créée la ligne de Laon au Cateau qui passe par Guise, fermée au service voyageurs en 1937. De 1900 à 1950, on peut utiliser une autre ligne de chemin de fer secondaire, celle du chemin de fer de Guise au Catelet en passant par Seboncourt et Bohain. À partir de 1910, le chemin de fer de Guise à Hirson dessert la ville en passant par Beaurain. Cette ligne est fermée à la desserte voyageurs en 1951 puis au trafic marchandises en 1976.
Pour éviter de contourner la butte du fort, un tunnel de plus de 500 voie métrique (d'écartement d'1 voie normale (d'écartement d'1,435 Première Guerre mondiale. Ce tunnel très endommagé par les bombardements a été reconstruit après 1919 et existe encore de nos jours ; ses extrémités sont fermées par des grilles.
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La gare vers 1910. -
La gare de nos jours devenue une habitation. -
Le tunnel du chemin de fer après la guerre 1914-1918 (carte postale). -
L'extrémité du tunnel condamné de nos jours. -
Les vestiges du « pont du fer » de Guise en 2017. -
Le « pont de fer » vers 1915 (carte postale allemande). -
Evocation du riche passé ferroviaire de Guise en 2017.
Première Guerre mondiale
La ville, qui a compté 8 000 habitants avant 1914, fut pendant la Première Guerre mondiale l'épicentre de deux batailles, en 1914 et en 1918 :
- la bataille de Guise se déroula les 28 et 29 août 1914. Après la retraite stratégique franco-britannique, l'armée du général Lanrezac s'illustre en causant de lourdes pertes à la garde et au Karl von Bülow ;
- la bataille de Guise de 1918 constitue une partie de la Bataille de la Sambre qui se déroula du 4 au . L'armée du général Marie-Eugène Debeney inflige une défaite aux troupes rescapées du général Oskar von Hutier, qui doit abandonner la position de défense Hunding, composante de la Ligne Hindenburg. C'est le début de la reconquête de la vallée de l'Oise par les armées alliées.
La ville est très largement détruite à la fin de la guerre et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le .
Depuis 1918
La population remonte à 7 100 habitants en 1923. Le canton de 21 communes s'est repeuplé après guerre et atteint 16 750 habitants Puis la population stagne pour entamer un lent déclin. La ville compte moins de 6 000 habitants depuis 2000.
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 5 septembre 1920, p. 13020.
Héraldique
Blason | D'azur semé de fleurs de lys d'or, au lion d'argent au canton dextre du chef.
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Détails | Blason adopté par la municipalité. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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Guise dans la littérature
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