Fretin

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Fretin : descriptif

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Fretin

Fretin [fʁətɛ̃] est une commune française située dans le département du Nord

Fretin fait partie de la Métropole européenne de Lille et de la Flandre française.

Géographie

Fretin dans son canton et son arrondissement

Situation

Fretin se situe dans le pays du Mélantois, à la limite de la Pévèle en Flandre romane, à 9,5 Lille (13,5 km par la route).

Communes limitrophes de Fretin
Lesquin Sainghin-en-Mélantois
Vendeville Fretin Péronne-en-Mélantois
Avelin Ennevelin Templeuve-en-Pévèle

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Marque, la Ferme Castel et divers autres petits cours d'eau,.

La Marque, d'une longueur de 32 Thumeries et se jette dans le canal de Roubaix à Wasquehal, après avoir traversé 25 communes. Les caractéristiques hydrologiques de la Marque sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,248 . Le débit moyen journalier maximum est de 6,310 3 mars 20 247,3 .

L'aménagement du "marais Warlet" a donné lieu à la reconstitution des prairies et des zones boisées humides sur 22 hectares,.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille.

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 14,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 4 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Fretin en 1107; de Fritinio en 1108; Firtin en 1174; Fertin en 1218, dans le titre de la Maison de Harnes, puis en 1245 il figure dans le cartulaire de Saint-Etienne de Lille, et dans celui du cartulaire de l' Abbiette de Lille en 1279.

Du nom de personne germanique Frittin, pris absolument.

Fretin s'écrit Fraaituin en flamand

  1. a et b , Toponymie générale de la France, Librairie Droz, , 684 ISBN , lire en ligne), p. 841
  2. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois

Histoire

Fretin. - Le monument aux Morts

En , les habitants de Fretin obtinrent de la comtesse Marguerite le droit de pâturage pour leurs bestiaux dans les marais de leur voisinage, moyennant une redevance annuelle de quarante sols, monnaie de Flandre, payables à Lille.

En 1480, pendant la guerre que Louis XI menait contre la maison capétienne de Bourgogne, cent-vingt cavaliers français firent un grand ravage dans les environs de Lille et emportèrent un grand butin. À leur retour ils furent attaqués à Fretin par les paysans et perdirent quinze hommes. Les autres furent tous faits prisonniers et amenés à Lille.

Fretin était une terre franche, elle faisait l'objet de privilèges, dépendante de la juridiction de Cysoing.

En avril 1675, sont données à Versailles, des lettres confirmant l'érection de la terre de Fretin en baronnie. Fretin avait été érigée en baronnie par le roi d'Espagne en 1666, mais les guerres n'ont pas permis que les lettres effectuant cette érection soient enregistrées.

En , John Churchill (1650-1722), 1682), comte de Marlborough (1689), y établit son quartier général, afin de marcher directement sur Paris. Mais conseillé par le prince Eugène, plus prudent, les Alliés feront le siège de Lille, la plus puissante forteresse d'Europe à l'époque. Tandis que le duc commande les forces de couverture, le prince supervise le siège de la ville qui se rend le . La campagne sera close le avec la prise de la citadelle de Lille qui marquera un succès remarquable pour les Alliés.

Avant la Révolution française, Fretin était le siège d'au moins une seigneurie, ce qui explique pourquoi plusieurs personnages différents sont dits seigneurs de Fretin à des dates très proches ou qui se chevauchent.

Jacques de Lannoy, seigneur de Fretin et Paul de Lannoy, seigneur du Chastel, frères de Jean de Lannoy, anobli le , moyennant finances, bénéficient le 10 mars 1642, de lettres d'anoblissement données à Madrid moyennant finances. Paul de Lannoy est allié à la noble famille de Forest (Forest-sur-Marque?), a été pendant plus de vingt ans capitaine de la bourgeoisie de Lille, et a rendu comme ses frères de grands services au roi. Jean de Lannoy, frère de Paul et de Jacques, a été pendant plus de vingt ans, capitaine, bourgeois de Lille et marié en 1614 avec Marie des Barbieux, dame des Pretz. Les trois sont fils de Jacques de Lannoy, seigneur du Plantis (Le Plantis?) ou de Plantos, demeurant à Lille, allié à la famille des Barbieux honorée du degré de chevalerie en 1628. Leur oncle maternel, seigneur de Rabodenghe et de La Boutillerie (sur Fleurbaix?), neuf fois mayeur (maire) en chef de la ville de Lille a rendu de grands services au roi. Ils sont de noble extraction, leurs titres ont été perdus et égarés pendant les guerres, notamment lorsque la maison de Henri de Lannoy, leur bisaïeul, domicilié à Cysoing a été brûlée en 1513, pendant le siège de Tournai (bataille de Guinegatte) par les Anglais et aussi quand la maison de Pierre de Lannoy, leur aïeul, fut brûlée au grand feu de Lille en 1545 avec tous ses meubles et papiers.

Emmanuel d'Haussy est seigneur de Fretin en avril 1675, lorsque la terre de Fretin est érigée en baronnie. Fretin avait été érigée en baronnie par le roi d'Espagne en 1666. Son château de Fretin où il réside normalement a été plusieurs fois pillé par des gens de guerre et les titres ont été perdus.

Pierre-Allard de Lannoy (1657-1717), fils de Michel de Lannoy, seigneur du Carnoy, anobli à Aranjuez le , bourgeois de Lille le

Joseph-Allard de Lannoy, fils de Pierre-Allard de Lannoy, chevalier, seigneur de Fretin de la mort de son père à la vente du fief en 1726, nait à Lille en février 1695 (baptisé avec sa sœur jumelle le ). Il est bourgeois de Lille le . Il épouse à Lille Marie-Romaine-Joseph Ballet (1705-1735), fille de Romain et de Marie-Philippe Barte. Elle nait à Lille en août 1705 (baptisée le ), meurt à Lille le , est inhumée dans la chapelle Notre-Dame de l'église Saint-Étienne de Lille.

En 1778, Idesbalde-Marie-Louis-Joseph-François Van Der Gracht, est écuyer, seigneur de Fretin, du Grand Riez, de Steenbrugghe, Lahauvelle, Ares, Annappes. Fils de Louis-François, écuyer, et de Félix-Marie-Marguerite-Geneviève, comtesse de La Tour du Pin, il nait à Tournai en mars 1741 (baptisé le ). Il est officier au régiment de Arberg, puis capitaine au régiment de Saxe-Gotha. Échevin de Tournai en 1774, il devient bourgmestre de la ville et meurt à Tournai le . Il a épousé à Lille le

Révolution française

Sous la Convention nationale, le représentant en mission dans le Nord Florent Guiot s'insurge : les municipalités de certaines communes du département se montrent trop tièdes pour appliquer les mesures prises par le pouvoir contre la religion. Fretin fait partie de celles-ci mais en fait c'est la population qui pousse les élus à agir ainsi. La municipalité a laissé l'église se rouvrir et a laissé les habitants s'y rassembler en fructidor an II (mi-août-mi septembre 1794) car ils ont demandé à pouvoir « délibérer si l'église serait ouverte et s'ils reprendraient leur ci-devant curé ».

  1. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 342, lire en ligne.
  2. Jones 1993, p. 170–171.
  3. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 256 et 258, lire en ligne..
  4. a b et c Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, lire en ligne).
  5. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 369, lire en ligne.
  6. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, lire en ligne)
  7. Christian Bonnet, « La résistance à la Déchristianisation de l'An II en Flandre française », dans Église, vie religieuse et Révolution dans la France du Nord, Publications de l'Institut de recherches historiques du Septentrion, ISBN , lire en ligne), p. 89–99.

Héraldique

Les armes de Fretin se blasonnent ainsi : « Bandé d'argent et d'azur de six pièces (Baillet) ».

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Fretin dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/36272.html

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