Colembert

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Colembert : descriptif

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Colembert

Colembert est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Colembertois. La commune fait partie de la communauté de communes de Desvres - Samer qui regroupe 31 communes et compte 23 221 habitants en 2021. Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie

Localisation

Colembert est un village du Pas-de-Calais situé à 16 kilomètres au nord-est de Boulogne-sur-Mer (chef-lieu d'arrondissement et aire d'attraction) ainsi qu'à environ 20 kilomètres de Calais, 30 kilomètres de Saint-Omer, 85 kilomètres de Lille et 215 kilomètres de Paris à vol d'oiseau.

La commune appartient au parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. Elle est intégrée au fond de la boutonnière du Boulonnais.

Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :

Communes limitrophes de Colembert
Belle-et-Houllefort Boursin Alembon
Le Wast,
Bellebrune
Colembert Sanghen
Alincthun Henneveux Nabringhen

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 9,92 .

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

C'est dans la commune que le Wimereux, cours d'eau naturel non navigable de 22,1 Manche à Wimereux.

C'est également dans la commune que le ruisseau de la fosse corniche, petit cours d'eau naturel non navigable de 3,28 Bellebrune.

Réseau hydrographique de Colembert.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 amplitude thermique annuelle de 12,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licques à 8 vol d'oiseau, est de 10,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Paysages

La commune s'inscrit dans le « paysage boulonnais » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.

Ce paysage qui concerne 66 communes, se délimite : au Nord, par les paysages des coteaux calaisiens et du Pays de Licques, à l’Est, par le paysage du Haut pays d’Artois, et au Sud, par les paysages Montreuillois.

Le « paysage boulonnais », constitué d'une boutonnière bordée d’une cuesta définissant un pays d’enclosure, est essentiellement un paysage bocager composé de 47 % de son sol en herbe ou en forêt et de 31 % en herbage, avec, dans le sud et l’est, trois grandes forêts, celle de Boulogne, d’Hardelot et de Desvres et, au nord, le bassin de carrière avec l'extraction de la pierre de Marquise depuis le Moyen Âge et de la pierre marbrière dont l'extraction s'est développée au XIXe siècle.

La boutonnière est formée de trois ensembles écopaysagers : le plateau calcaire d’Artois qui forme le haut Boulonnais, la boutonnière qui forme la cuvette du bas Boulonnais et la cuesta formée d’escarpements calcaires. Dans ce paysage, on distingue trois entités :

  • les vastes champs ouverts du Haut Boulonnais ;
  • le bocage humide dans le Bas Boulonnais ;
  • la couronne de la cuesta avec son dénivelé important et son caractère boisé.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés et gérés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.

Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés :

  • le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499  ;
  • les coteaux calcaires du Boulonnais, protégés par un arrêté préfectoral de protection de biotope, d’une superficie de 295,22 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1 :

  • le réservoir biologique du Wimereux. À l’instar de la Liane, le Wimereux est un bassin côtier qui présente un intérêt majeur pour les migrateurs amphihalins. ;
  • le bocage et bois de Bellebrune. Le site est constitué d’un ensemble forestier et d’un complexe bocager établis l’un et l’autre sur les argiles et marnes de l’Oxfordien. La géomorphologie est assez plane malgré quelques vallonnements ;
  • le bois de Haut, bois de l'Enclos et coteaux adjacents. Cette ZNIEFF est situé sur l’escarpement crayeux du Haut-Boulonnais.

et trois ZNIEFF de type 2 :

  • le complexe bocager du Bas-Boulonnais et de la Liane. Le complexe bocager du bas-Boulonnais et de la Liane s’étend entre Saint-Martin-Boulogne et Saint-Léonard à l’ouest et Quesques et Lottinghen à l’est. Il correspond à la cuvette herbagère du bas-Boulonnais ;
  • la boutonnière de pays de Licques. Cette ZNIEFF, de 17 830  ;
  • la cuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert. Cette ZNIEFF marque la séparation entre les terrains du Jurassiques du Bas-Boulonnais et les plateaux crayeux des hautes terres Artésiennes.
Site Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire : les pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et la forêt de Guines.

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  2. «  », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Colesberge en 1107 ; Colesberg en 1121 puis 1209 ; Colesberc en 1150-1172 ; Collesberc en 1199 ; Colsbergium au  ; Colembercq en 1793 et Colembert depuis 1801.

Le nom de Colembert contiendrait la racine gauloise coslo- suivi du terme issu des langues germaniques berg, donnant à la commune le sens de « colline couverte de noisetiers ». Une autre hypothèse, avancée par Ernest Nègre, donne l'anthroponyme germanique Godila suivi de -berg, donnant la « colline de Godila ».

La commune s'appelle Kolesberg en flamand occidental.

  1. , Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 lire en ligne), p. 103.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  3. Lauran Toorians, « Place-names reflecting Gaulish *Coslo-dūnon: Coudun, Colembert and Heusden », Études celtiques, lire en ligne).
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  5. Patronymes flamands sur www.proussel.voila.net, consulté le 30 mai 2014.

Histoire

Colembert était autrefois l'une des douze baronnies du comté de Boulogne.

En 1732, Jean-François César Boulongne (1748-1815), issu d’une famille de potiers connue au , transfère à Desvres une fabrique de faïence initialement installée à Colembert depuis 1725.

  1. Paul Roger, Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, Amiens, Duval et Herment, (lire en ligne), p. 327.
  2. «  » https://www.musee-ceramique-desvres.com, (consulté le ).
  3. Auguste Demmin, Guide de l'amateur de faïences et porcelaines : poteries, terres cuites, peintures sur lave, émaux, pierres précieuses artificielles, vitraux et verreries, lire en ligne sur Gallica), p. 509

Héraldique

Blason
D'argent à un lion de sable, lampassé de gueules (à la queue fourchue non mise en sautoir à l’œil de gueules, la prunelle d'or).
Détails
Armes des anciens seigneurs de Colembert, issus de la maison de Fiennes.
Adopté par la municipalité.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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Colembert dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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