Camiers

Localisation

Carte du monde

Camiers : descriptif

Informations de Wikipedia
Camiers

Camiers est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Camiérois. Elle est composée du bourg de Camiers, dans les terres, et de la station balnéaire de Sainte-Cécile-Plage et, dans une moindre mesure, de la plage de Saint-Gabriel, plus au sud. La plage de Sainte-Cécile est connue pour la pratique du char à voile et les compétitions nationales et internationales qui s'y déroulent. À la sortie de Camiers en direction de Widehem (par la D148E5), on dispose d'un vaste panorama en direction de l'ouest

Outre la vue sur la Manche et la baie de Canche, par temps clair on peut y distinguer entre autres le nord du Touquet-Paris-Plage avec son phare

La lumière changeante et ces paysages ont attiré, entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, de nombreux peintres comme la colonie artistique d'Étaples.

Géographie

La rue menant à Sainte-Cécile-Plage.

Localisation

La commune de Camiers est située au sud-ouest du département du Pas-de-Calais, sur la Côte d'Opale, entre les stations balnéaires du Touquet-Paris-Plage (11  et d'Hardelot-Plage (13 , à 26 Boulogne-sur-Mer, ainsi qu'à environ 7 Étaples, 19 Montreuil-sur-Mer, 58 Calais, 101 Arras, 166 Lille et 235 Paris par la route.

La commune, située sur les rivages de la Manche, sur la rive droite de l'embouchure de la Canche, est aussi, avec Sainte-Cécile-Plage et la plage de Saint-Gabriel, une station balnéaire de la Côte d'Opale, qualificatif dû à la couleur donnée par les reflets irisés du soleil couchant sur la mer. C'est Édouard Lévêque, peintre, écrivain, botaniste et membre de la société académique du Touquet-Paris-Plage, qui est l'inventeur de cette appellation en 1911 de la Côte d'Opale.

Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

Communes limitrophes de Camiers
Dannes Widehem
Camiers
Étaples Lefaux

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 16,13 .

Descriptif du littoral

La commune de Camiers est située sur un littoral, composé de paysage dunaires et d'estuaires, de 30 Équihen-Plage et le nord de Berck.

On peut distinguer cinq grands types de milieux naturels qui sont, d’ouest en est, depuis la mer : les estrans et les estuaires, les cordons dunaires, la plaine humide des bas champs, les anciennes dunes plaquées sur les falaises et les falaises fossiles du rebord du plateau d’Artois.

Ces espaces dunaires occupent l’ensemble de la façade littorale sur une profondeur dans les terres (de l’ouest vers l’est) pouvant atteindre quatre kilomètres comme au niveau de la commune d'Étaples. On y observe des dunes nues et des dunes boisées artificiellement comme Hardelot et le Touquet-Paris-Plage.

Histoire de la formation du littoral

L’histoire des paysages dunaires et estuaires d’opale est une succession de transgressions et de régressions marines du bassin parisien.

Il y a 170 millions d’années, au Jurassique, le boulonnais est un golfe et le milieu de sédimentation assez proche d’aujourd’hui. À −90 millions d’années, la mer Crétacé envahit le continent et dépose d’épaisses couches de sédiments. À −45 millions d’années, l’anticlinal de l’Artois commence à se soulever et sépare définitivement le bassin parisien de celui de Londres-Bruxelles. Ce soulèvement crée les premières côtes à falaise. À −2,5 millions d’années, les littoraux de la mer du Nord et de la Manche sont au niveau des Pays-Bas et de la Normandie. À −500 000 ans, au Pléistocène moyen, le pas de Calais est ouvert, probablement lié à un effondrement de blocs entre des jeux de faille qui crée l’ouverture du détroit, créant une fosse entre les îles Britanniques et l’Europe. À −18 000 ans, lors de la dernière période glaciaire, le niveau de la mer était 130 mètres plus bas et le détroit était à sec. Puis survient, avec la fonte des glaces, la transgression flandrienne qui entraine l’élévation de la mer et l’inondation du détroit. C’est partir de cette période que les dépôts sableux de la plaine maritime se mettent en place. À −10 000 ans, à l’Holocène, début du réchauffement, la mer est encore à environ 65 mètres au-dessous du niveau actuel. À −8 500 ans, la jonction entre la mer du Nord et la Manche est réalisée puis, il y a 5 000 ans, le niveau de la mer s’établit sensiblement au niveau actuel.

Ensuite recommence une évolution littorale des falaises et des marais littoraux, aboutissant par érosion et colmatage à la situation actuelle. Les dunes littorales forment un seul ensemble entre Équihen et le nord de la baie de la Canche. Elles continuent d’envahir, du Moyen Âge jusque récemment, le relief intérieur en constituant des dunes plaquées sur les falaises fossiles (collines d’Artois) et enfin, les résurgences de sources au pied des coteaux, qui proviennent de la nappe de craie, sont à l’origine de nombreux ruisseaux et zones humides dans les bas-champs.

La commune de Camiers est, en partie vers le nord-est, adossée sur les falaises fossiles, et les stations balnéaires de Sainte-Cécile-Plage et de Saint-Gabriel-Plage, sont situées sur l'espace dunaire.

L'estuaire de la Canche

La baie de la Canche, qui constitue un écosystème remarquable, est le seul estuaire picard à avoir conservé une rive nord, le musoir, indemne de tout aménagement humain lourd, c’est donc un site unique avec son système complexe de contre poulier au niveau du pli de Camiers.

Au sud de Camiers, débute un vaste ensemble de dunes plaquées sur les falaises fossiles du Crétacé (craie calorifère), ces habitats prennent toute leur ampleur sur la commune d’Étaples.

Dans ce paysage de l’estuaire de la Canche, il faut distinguer deux parties : le schorre qui correspond aux prés salés appelés mollières dans la région, c’est une partie de la grève qui est recouverte de vives eaux seulement par haute mer. le score est le domaine d’une flore riche et diversifiée, on peut y voir l’obione, la salicorne appelée aussi passe-pierre, la soude maritime et l’aster maritime. le pâturage par les ovins était le mode de gestion de ces sites ; et la slikke qui est la partie basse des estuaires, recouverte à chaque marée, composée de vasières nues. Elle a une productivité biologique importante, elle occupe 20 % de la surface et 80 % de la biomasse. C’est le domaine des limicoles (bécasseaux, courlis…). on peut y trouver également la salicorne.

Zones humides

On trouve une zone humide, appelée bas champs (4 à 5 mètres d’altitude) entre Canche et Authie, cette zone provient des eaux des collines de l’est, résurgences de la nappe de la craie. Ces eaux trouvent leur chemin entre les dunes peu franchissables et les falaises fossiles, comme le ruisseau du Rohard qui va se jeter dans la Canche.

Superficie et relief

La superficie de la commune est de 16,13 .

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Elle est traversée, du nord vers le sud, par le ruisseau de Camiers, appelé aussi ruisseau du Rohart, qui prend sa source à Dannes et d'une longueur de 7,22 D 940, se jette dans l'estuaire de la Canche,.

La commune est également traversée, d'est en ouest, par le ruisseau du Beau Rocher, cours d'eau naturel non navigable de 3,67 Manche toujours au niveau de la commune et, au nord-ouest, par le ruisseau de Dannes, cours d'eau naturel non navigable de 3,77 Dannes et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Dannes.

Réseau hydrographique de Camiers.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 amplitude thermique annuelle de 12,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Touquet-Paris-Plage à 5 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records LE-TOUQUET (62) - alt : 5m, lat : 50°30'52"N, lon : 1°37'22"E
Records établis sur la période du 01-02-1951 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,4 4 5,6 8,7 11,6 13,8 14 11,6 9 5,6 3,1 7,7
Température moyenne (°C) 5,1 5,3 7,5 9,9 13 15,6 17,6 18 15,6 12,4 8,4 5,7 11,2
Température maximale moyenne (°C) 7,6 8,2 10,9 14,1 17,2 19,7 21,4 21,9 19,5 15,8 11,3 8,2 14,7
Record de froid (°C)
date du record
−19,1
08.01.1985
−18,2
21.02.1956
−8,9
03.03.1965
−4,5
09.04.1968
−2,2
03.05.1981
−0,4
01.06.1975
4
01.07.1951
3,9
01.08.1976
1,8
23.09.1979
−3,8
28.10.03
−8,6
15.11.1983
−11,6
29.12.1996
−19,1
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,7
01.01.22
19,3
24.02.21
23,2
31.03.21
25,5
22.04.11
31,4
27.05.05
34,6
21.06.17
39,9
19.07.22
36,4
11.08.03
32,8
10.09.23
27,1
01.10.11
19,8
07.11.15
16,4
31.12.22
39,9
2022
Ensoleillement (h) 618 784 1 328 1 896 2 098 2 204 2 251 2 051 1 612 1 106 627 525 1 710
Précipitations (mm) 76,8 61,7 54,2 50,2 59 55,9 58,8 73 76,8 101,3 114,2 106,9 888,8
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Paysages

La commune est située à la jonction de deux paysages tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.

  • le « paysage montreuillois », qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… ;
  • le « paysage des dunes et estuaires d’Opale », qui concerne 23 communes, s’étend le long de la côte sur environ 30 km, de la baie d’Authie à Équihen-Plage, et sur deux à quatre kilomètres de large. Les paysages des dunes et des estuaires cèdent la place aux abrupts des falaises, au niveau d’Equihen-Plage. Les dunes littorales se sont constituées récemment, depuis le Moyen Âge, et ont envahi le relief intérieur en constituant des dunes plaquées sur les falaises fossiles, spécificité locale. Les résurgences de sources au pied de ces falaises proviennent de la nappe de la craie et sont à l’origine de nombreux ruisseaux et zones humides dans les Bas-Champs, surtout visibles entre Étaples et Rang-du-Fliers.
Ce paysage des dunes et estuaires d’Opale est constitué : d’un peu plus de 40% de dunes et de plages, dont 28 % d’espaces dunaires, dont certains sont boisés comme à Hardelot-Plage et au Touquet-Paris-Plage ; de 22 et 25 % au niveau de la baie d’Authie et des Bas Champs, Bas Champs majoritairement en prairies ; de 20 % par les communes et d’un peu plus de 5 % par les cours d’eau et les marais arrière-littoraux, entre Merlimont et Rang-du-Fliers, comme le marais de Balançon défini réseau Natura 2000.

Milieux naturels et biodiversité

La commune bénéficie d'une ouverture sur la Manche avec la station balnéaire de Sainte-Cécile. on note la présence de dunes de sable fin protégées par la loi littoral. Compte tenu de son orientation ouest, le soleil couchant offre de magnifiques étendues de lumière rougeoyante sur plusieurs kilomètres. Sur la partie est de la commune, les coteaux calcaires constituent un des noyaux de la trame verte régionale, laquelle décline régionalement le réseau écologique paneuropéen. Ces coteaux abritent des pelouses calcicoles caractérisées par un sol particulier (rendosol, calcosol).

Espaces protégés et gérés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.

Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune :

  • deux terrains gérés par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France :
    • le mont Saint-Frieux, d'une superficie de 637 .
    • les Garennes de Lornel, d'une superficie de 529 .
  • un terrain acquis (ou assimilé) par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France : les coteaux et carrière de Dannes - Camiers (parcelle acquise en maitrise foncière), d'une superficie de 69 .
  • trois terrains gérés (location, convention de gestion) par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France :
    • le domaine du Rohart, d'une superficie de 12 .
    • les coteaux et carrière de Dannes - Camiers (parcelle maitrise d'usage), d'une superficie de 88 .
    • l'espace Calmette, d'une superficie de 10 .
  • une réserve naturelle nationale (RNN) : la baie de Canche, d'une superficie de 505  ;
  • un site protégé par un arrêté préfectoral de protection de biotope : le coteau de Dannes - Camiers, d'une superficie de 35 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1 :

  • les dunes de Camiers et la baie de Canche, d'une superficie de 2 706 réserve naturelle nationale. Il est constitué de dunes médiévales et contemporaines récentes et de dunes plus anciennes plaquées sur les falaises de craies fossiles de la branche méridionale de l’anticlinal de l’Artois. Par ailleurs, l’estuaire de la Canche est le seul estuaire de type picard ayant conservé en rive nord son musoir ;
  • les coteaux crayeux de Dannes et de Camiers, d'une superficie de 347 géomorphologique majeur ;
  • les dunes de Dannes et du mont Saint-Frieux, d'une superficie de 1 932 Manche orientale et sont uniques en leur genre à l’échelle européenne. Cette ZNIEFF est constituée d'un vaste système dunaire de type picard associant des dunes calcarifères basses récentes et des dunes plus anciennes en partie plaquées sur la falaise crétacique fossile correspondant à la branche sud de la cuesta du Boulonnais.
Carte des ZNIEFF sur la commune.
Sites Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.

Sur la commune, trois sites Natura 2000 de type B sont définis en site d'importance communautaire :

  • l'estuaire de la Canche, dunes picardes plaquées sur l'ancienne falaise, forêt d'Hardelot et falaise d'Équihen, d'une superficie de 1 661  ;
  • le coteau de Dannes et de Camiers, d'une superficie de 97 ha, altitude de 70 à 150 mètres ;
  • la baie de la Canche et le couloir des trois estuaires, d’une superficie de 333,06 milles nautiques, limité au sud par le phare d'Ault et au nord par le village de Sainte-Cécile, sur la commune de Camiers.

et un site Natura 2000 de type A, est défini en zone de protection spéciale : l'estuaire de la Canche, d'une superficie de 5 032 .

Inventaire national du patrimoine géologique

Le territoire communal comprend le site de l'estuaire de la Canche. il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique.

Biodiversité

L'inventaire national du patrimoine naturel permet de découvrir les espèces présentes, les espèces protégées ainsi que le statut biologique (indigène, introduite dont envahissante…) des espèces recensées sur la commune de Preures.

La proximité de la mer et le micro-climat qu'elle permet, l'absence de cultures et une exposition aux vents d'ouest les a relativement protégé de l'eutrophisation et de la banalisation de la biodiversité qui touche une grande partie de l'Europe de l'Ouest. 208 espèces de plantes vasculaires ont été recensées rien que sur les coteaux (14 espèces protégées et 31 espèces menacées). On estime que dans cette région 35 % environ de la biodiversité végétale n'est plus présente que sur les coteaux calcaires. Celui de Camiers/Dannes abrite de nombreuses Orchidées et offre un paysage typique, notamment caractérisé par le genévrier (Juniperus communis) et l'argousier (Hippophae rhamnoides)[réf. nécessaire].

Sans être à proprement parler endémiques, les plantes ci-dessous sont assez spécifiques de la région. Elles peuvent être notamment rencontrées dans le domaine du Rohart, qui est une zone communale protégée, accessible au public et gérée depuis 2003 par le conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais.

L'inventaire récent (2001) des lépidoptères et orthoptères effectué par le groupement pour la défense de l'environnement dans l'arrondissement de Montreuil (GDEAM) a montré une grande richesse en biodiversité pour les (36 espèces de papillons de jour dont plusieurs en forte régression ou disparue dans tout ou partie de la région). Quelques papillons trouvent là leur territoire le plus septentrional (Zygaena trifolii, Zygaena transalpina hippocrepidis). Les orthoptères comprennent des espèces rares, mais en assez faible densité (peut-être à cause des embruns marins ?). Mais ce groupe reste menacé par la surfréquentation, l'artificialisation et son isolement biogéographique notamment à cause d'une matrice écopaysagère globalement pauvre et à cause de l'autoroute A16 qui ne dispose que d'un petit nombre d'écoducs pour diminuer son impact en termes de fragmentation écopaysagère et de mortalité liée à la circulation automobile.

Le conservatoire des sites naturels du Nord-Pas-de-Calais est chargé de la gestion de la réserve naturelle régionale qui a été constituée sur ces coteaux considérés comme parmi les plus beaux et remarquables de la région Nord-Pas-de-Calais. D'autres sites naturels proches augmentent l'intérêt de cette partie du littoral en termes de réseau écologique ; autant d'éléments qui ont justifié la création d'un parc naturel régional sur cette partie de la région.

  1. «  », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  2. «  », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  3. «  », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  4. «  », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  5. «  », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  6. «  », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  7. «  », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  8. «  », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  9. «  », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  10. J. Chauvet, C. Béal et F. Holuigue, Le Touquet-Paris-Plage à l'aube de son nouveau siècle 1882 - 1982, Éditions Flandres-Artois-Côte d'Opale, , 108 p., p. 22
  11. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  12. a b c et d «  », sur Le site de l'atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, (consulté le ).
  13. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
  14. «  », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  15. Sandre, «  » (consulté le )
  16. Fiche du déversoir de l'étang du Roi sur le site du SANDRE.
  17. Sandre, «  » (consulté le )
  18. Sandre, «  » (consulté le )
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  20. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  22. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  25. DREAL, «  » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  26. DREAL, «  », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  27. DREAL, «  », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  28. «  », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  37. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  38. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  39. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  40.  », sur European Environment Agency (consulté le ).
  41. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  42. «  », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  43. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  44. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  45. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  46. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  47. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  48. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  49. Les espèces ont été vérifiées sur le site https://identify.plantnet.org/fr.
  50. le domaine du Rohart
  51. L'entrée est située au croisement de la D940 et de la rue de Sainte Cécile.
  52. le conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais
  53. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  54. Muséum national d'Histoire naturelle, «  », sur Inventaire national du Patrimoine naturel, 2003+ (consulté le ).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n’a été trouvée

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Cafitmere (853), Casmera (1026), Catiniers prononcé Catmiers (1084), Catmeiacum (1134), Camier et Camyer (1125-1150), Camir (1199), Cathmir (, Camiers depuis 1793.

Ernest Nègre donne comme origine toponymique, peut-être, l'anthroponyme germanique Gasmarus. Une autre hypothèse avance le flamand kat « chat » suivi de meer « lac, pièce d'eau » qui donne donc le « lac aux chats ».

L'Étang de Camiers est attesté sous les formes l’étang de la Mierre, la Mere de Camiers en 1292 ; l’étang du Roy en 1750 ; l’étang du Roi en 1775 (Arch. nat., Q. 895).

Camié en picard.

  1. , Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 212.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  3. , Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations dialectales, Droz, (présentation en ligne), p. 835.
  4. Arnaud Fournet, À propos des toponymes germaniques dans l'ancien comté de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), vol. 54, Nouvelle revue d'onomastique, , p. 29.
  5. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.

Histoire

Le tramway hippomobile de Dannes-Camiers à Sainte-Cécile (route de la Plage).

Camiers se trouvait sur l'ancienne voie romaine reliant Boulogne-sur-Mer à Étaples. La première évocation de Camiers se situe dans le cartulaire de l'abbaye Saint Bertin de Saint-Omer dit cartulaire de Folcuin en 853. Le village est encore cité dans une charte de la même abbaye en 1026.

Le , Cécile de Rocquigny donne procuration à son mari, Armand de Rosamel, pour vendre ses terres de Camiers.

Une petite ligne de tramway à traction hippomobile a relié la gare de la compagnie des chemins de fer du Nord de Dannes-Camiers à la plage de Sainte-Cécile entre 1897 (1898 pour les voyageurs) et 1914.

Saint-Gabriel-Plage avait un grand hôtel qui fut détruit, de même que de nombreuses villas, lors de la grande tempête dans la nuit du 3 au .

Au cours de la Première Guerre mondiale, Camiers fait partie de la base arrière littorale des armées alliées. Camiers héberge notamment un camp d'entraînement des armées britanniques et un hôpital voué aux soins des blessés du front. Un petit mémorial rappelle en détail cet épisode de l'histoire de la commune.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Dannes et Camiers sont des centres permanents d'où les Allemands envoient les prisonniers vers Étaples, Hardelot, Merlimont, voire Calais, Ferques et Sangatte au nord et Fort-Mahon au sud.

Le , un convoi parvient à Dannes via Boulogne. Au camp de Dannes, les Allemands centralisent les arrivés de Juifs puis répartissaient les prisonniers vers d'autres camps.

Le , un convoi de Juifs de Belgique se dirigeant vers Boulogne transite à Dannes.

En , 250 parmi les plus robustes des camps de Dannes et de Camiers sont envoyés travailler à Étaples.

Les conditions du camp sont très difficiles. Six Juifs meurent en juin et en octobre 1942. Ils sont inhumés au cimetière de Dannes.

Le , 650 prisonniers juifs évacuent Aurigny en bateau vers Cherbourg, pendant 10 jours et 9 nuits, ils circulent en train de Cherbourg à Hazebrouck, ils s'entassent à cinquante par wagons.

À Hazebrouck, ils sont parqués dans un hangar, ce qui permet quelques évasions, puis un tri s'opère : 150, les moins valides, sont envoyés au lycée Mariette de Boulogne où ils occupent le quatrième étage, les 500 autres sont dirigés vers Dannes et Camiers.

Le , le camp de Camiers reçoit les prisonniers de Dannes et enfin, en , les Allemands se replient sur Samer avec leurs prisonniers. Début septembre, dans la débâcle, ils parviennent encore à organiser un convoi pour la déportation : il ne va pas loin. À Dixmude, la résistance belge l'arrête et libère les occupants.

La plage de Sainte-Cécile est, en 1997, le théâtre d'un quadruple homicide, dit "affaire des frères Jourdain", au cours duquel quatre adolescentes furent assassinées.

En 2008, un char d'assaut léger Hotchkiss H35 abandonné sur la plage en 1940 est apparu au gré des marées à fort coefficient. La tourelle, manquante, a vraisemblablement été récupérée par les Allemands et installée sur un blockhaus du Mur de l'Atlantique. En 2020, le sort de la carcasse n'est pas encore décidé, faute de financement pour sa restauration.

  1. M. Cousin, « Trois voies romaines du Boulonnais », Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts,‎ 1858-1859, p.422 (lire en ligne).
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées DT
  3. Cousin 1858-1859, p. 423.
  4. Notice sur la plage Saint Gabriel : bains de mer : Chemin de fer du nord, saison d'été, Impr. de G. Hamain - Boulogne-sur-Mer, , 2 lire en ligne), p. 10.
  5. « Les camps de Juifs dans le Boulonnais 1942-1944 », Revue Memor, .
  6. Pour un compte-rendu sur les camps du Nord - Pas-de-Calais, les rafles et les déportations.
  7. B ; Krouck, M.Steinberg, D. Lemaire..

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Camiers dans la littérature

Découvrez les informations sur Camiers dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

3796 autres localités pour la Hauts-de-France

Vous pouvez consulter la liste des 3796 autres localités pour la Hauts-de-France sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/villes.html.

Version en cache

05/11/2024 22:06:56 Cette version de la page est en cache (à la date du 05/11/2024 22:06:56) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la dernère version de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/36095.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.