Armbouts-Cappel
Localisation
Armbouts-Cappel : descriptif
- Armbouts-Cappel
Armbouts-Cappel [aʁmbuts kapɛl] est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
La commune d'Armbouts-Cappel partage avec sa voisine Steene le hameau du Grand-Millebrugghe, coupé en deux par le canal de la Haute Colme.
Elle se situe à 7 kilomètres de Bergues, à 9 kilomètres de Dunkerque.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de Bourbourg, le Langhegracht, la Rokamerdyck, le Bailleux Dyk et divers autres petits cours d'eau,.
Le canal de Bourbourg relie l'Aa à l'ouest de Bourbourg aux ports intérieurs de Dunkerque.
La Langhegracht, d'une longueur de 14 Looberghe et se jette dans le Canal de Bergues à Téteghem-Coudekerque-Village, après avoir traversé sept communes.
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le lac d'Armbouts Cappel (17,1 ,.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Delta de l'Aa ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 208 bassin versant de l'Aa. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Institution intercommunale des Wateringues.
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 amplitude thermique annuelle de 13,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dunkerque à 7 vol d'oiseau, est de 11,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voie de communication et transport
Le village est située à proximité de l'Autoroute A25 (France). La commune est également desservie par la ligne 15 du réseau DK'Bus.
Paysages
La commune s'inscrit dans les « paysages des dunes de la mer du Nord » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.
Ces paysages concernent 23 communes du Nord et du Pas-de-Calais avec trois pôles d’attraction que sont Calais à l'ouest et Dunkerque à l’est et, dans une moindre mesure, Gravelines au centre où se trouve le delta du fleuve côtier l’Aa. On y distingue trois parallèles : la frange côtière avec son cordon dunaire ; l'ancienne route nationale 1 et l'Autoroute A16.
Ces paysages sont composés d’un cordon dunaire de 60 Pays-Bas et en Belgique. Ce cordon littoral datant du transgression marine et joue un rôle de digue en protégeant la plaine maritime de l’invasion de la mer. Sa taille n’excède pas, en largeur, quelques centaines de mètres et, en hauteur, une dizaine de mètres.
Une particularité de ces paysages est la présence de moëre (marais en flamand), point le plus bas du territoire français, avec une altitude de - 4 watringues. Ces polders, terres gagnées sur la mer, ainsi constitués sont les plus anciens de l’Europe du Nord.
Les cultures ne représentent que 35 % de ces paysages des dunes de la mer du Nord.
Concernant l'activité humaine, à l’ouest de ces paysages se trouve : la région de Calais, avec le tunnel sous la Manche et l'activité portuaire de Calais tournée vers l’Angleterre ; à l’est, la zone urbaine de Dunkerque et ses installations portuaires et, au centre, la zone de Gravelines avec son port de plaisance et sa centrale nucléaire.
Sur le plan de la biodiversité, on y observe de nombreux déplacements d’oiseaux marins, côtiers ou terrestres ainsi que des phoques veau-marin installés sur les bancs de sable.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Erembaldi Capella en 1067 (Dans une charte qui indiquait les us et coutumes de la châtellenie de Bergues), Armboutscapel en 1793, Arembout-Cappel en 1801.
Il signifie la « chapelle d'Erembaud » (Erembaud étant le nom du seigneur de Bruges).
- En néerlandais : Armboutskapel, en flamand : Aremboutskappel.
- Dominique Drapie / Généalogie et histoire du Dunkerquois / G.H.Dk.
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
Histoire
Armbouts-Cappel signifie Chapelle d'Erembaud, Erembaud étant le seigneur de Bruges, (de arnu = aigle et baltha = hardi, méchant). La commune Capella Erembaldi, est citée en 1067 dans une charte de Baudouin, comte de Flandre, en faveur de l'abbaye de Saint-Winoc de Bergues. En 1191, la comtesse de Flandre Mathilde de Portugal approuve un accord passé entre l'abbaye et un dénommé Eustache le Grand au sujet de la dîme d'Arembouts Cappel.
Armbouts-Cappel dépendait de la châtellenie de Bergues et du diocèse d'Ypres, doyenné de Dunkerque, après avoir fait partie du diocèse de Thérouanne.
En 1658, après la bataille des Dunes remportée par Turenne, Dunkerque devient anglaise. La possession anglaise recouvre non seulement la ville de Dunkerque mais aussi des territoires dont certains jusque là relevaient de la châtellenie de Bergues : Mardyck, Grande Synthe, Petite Synthe, une partie d'Armbouts-Cappel, Cappelle la Grande, une partie de Coudekerque, Téteghem, Uxem, Ghyvelde, Leffrinckoucke, Zuydcoote. En 1662, Louis XIV rachète ce territoire aux Anglais, une partie d'Armbouts-Cappel devient donc française, le reste est espagnol jusqu'en 1668 et le traité d'Aix la Chapelle où la France récupère la Flandre.
En 1793, les terres de Spycker, Coudekerque-Branche et Armbouts-Cappel ont subi des dégâts liés à l'envahissement d'eau salée dans les fossés et watergangs de ces communes. Cela résultait d'une expérience malheureuse visant à faire monter le niveau du canal de Bergues pour permettre à Bergues d'être atteinte par des vaisseaux venant de la mer (vieille revendication berguoise, abandonnée ensuite face à la réalité de Dunkerque mieux placée à cette fin). La solution vint d'une décision prise par les administrateurs du district d'interrompre la navigation sur le canal de Bergues, de le tirer à sec pour faire écouler les eaux salées.
En août , Armbouts Cappel se retrouva prise pendant quelques jours dans les combats opposant les ennemis coalisés à la République française. L'ennemi voulait prendre Dunkerque et dans cet objectif assiégeait également Bergues. Les combats et/ou présence de troupes concernèrent les villages environnants dont Armbouts-Cappel. Le village fut également touché par l'inondation du pays en eau de mer, provoquée par les Français afin de mieux résister en gênant les mouvements des armées assaillantes. L'affaire prit fin avec la Bataille d'Hondschoote, victoire française qui amena l'ennemi à quitter la région.
En 1806, l'annuaire statistique départemental attribue à la commune deux hameaux : Millebreugghe, et Cleen Synthe-Brugge (pont de Petite-Synthe).
En 1862, un tremblement de terre, rapporté par le curé du village et autres chroniques paroissiales, a lieu à Armbouts Cappel et les environs.
Première guerre mondiale
Pendant la première guerre mondiale, en 1917, Spycker est le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Armbouts-Cappel fait partie des communes dépendant de ce commandement d'étapes, de même que Steene, Looberghe, Mardyck. En début décembre 1917, le commandement d'étapes transféré à Steene depuis juillet 1917, est de nouveau transféré à Armbouts-Cappelle avant de revenir à Spycker.
En 1916, la commune relève du commandement d'étapes de Grand-Millebrugghe et en 1917-1918, de celui de Téteghem ainsi que de celui de Petite-Synthe.
Le 4 juin 1916, est signalée la présence sur la commune d'Armbouts-Cappel d'un obus pouvant ne pas avoir éclaté. Des instructions sont attendues pour le faire exploser.
Le 25 février 1917, un soldat, Adriensen Henri, de l'arme du génie, en congé de convalescence de 45 jours sur la commune, s'est suicidé. Ses effets ont été transportés au centre de Dunkerque.
Le 24 mars 1917, vers 21 heures, un avion allemand a lâché une bombe sur le territoire de la commune à proximité de Petite-Synthe, dans un champ situé à environ 200 m d'une voie de grande communication. Elle a causé des dégâts matériels insignifiants, vitres cassées d'une maison du hameau du Pont de Petite-Synthe. Elle n'a pas fait de victimes.
Le , des artilleurs présents sur la commune ont trouvé dans un fossé à proximité de la ferme de la veuve Adriansen, le corps du garçon de cette ferme, dénommé Deconninck, porté disparu depuis le 13 janvier. La gendarmerie de Bergues mène l'enquête
Seconde guerre mondiale
Le village, situé sur la ligne de défense sud du port de Dunkerque, a été détruit pendant la seconde guerre mondiale de même que l'église avec sa tour carrée d'époque et de style roman avec ses chaire et confessionnal datant du siècle. Ces destructions valurent au village de recevoir la croix de guerre 1939-1945[réf. nécessaire].
Depuis 1945
Dans les années 1970, il était desservi par la ligne d'autobus Dunkerque à Saint-Omer.
- « », sur armbouts-cappel.fr (consulté le ).
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 1re partie, Année 1191.
- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
- Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de Bergues (lire en ligne), p. 83 et 87.
- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1866-1867, douzième volume, p. 312-313, lire en ligne.
- Commandant lévy, La défense nationale dans le Nord en 1793, Dunkerque, (lire en ligne), p. 247.
- « », sur Mnesys (consulté le ).
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- « », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- Commandement d'étapes de Grand-Millebrugghe, mai à juillet 1916, p. 37, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Spycker, p. 15, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Spycker, p. 19, lire en ligne.
- Journal de marche du commandement d'étapes de Spycker-Steene, septembre 1917- mars 1918, p. 152, lire en ligne.
Héraldique
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Les armes d'Armbouts-Cappel se blasonnent ainsi : « D'hermines au chevron de sable. » |
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Armbouts-Cappel dans la littérature
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