Ambleteuse
Localisation
Ambleteuse : descriptif
- Ambleteuse
Ambleteuse est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France
Ses habitants sont appelés les Ambleteusois. La commune fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps. Commune littorale bordée par la Manche, elle se situe au nord de Boulogne-sur-Mer, à proximité du Cap Gris-Nez, à l'embouchure de la Slack
Elle appartient au site naturel protégé du grand site des Deux Caps et au parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. Cette petite station touristique, d'où l'on aperçoit par temps clair les côtes britanniques, possède une importante richesse écologique
Au cours de l'Histoire, elle a été un lieu stratégique pour Jules César, Henri VIII, Vauban et Napoléon qui y ont fait construire des places fortes ou des ports au cours des conflits entre la France et l'Angleterre
Le fort d'Ambleteuse (parfois appelé fort Vauban ou improprement fort Mahon) a été construit sous Louis XIV en 1680 et est classé monument historique depuis 1965.
Géographie
Localisation
La commune se situe sur la Côte d'Opale, au bord de la Manche, à 9 km au nord de Boulogne-sur-Mer. Elle est également située à proximité des caps Gris-Nez et Blanc-Nez (situés à respectivement 5 et 14 km) et des côtes anglaises (situées à environ 40 km à vol d'oiseau).
Le territoire communal appartient au Boulonnais, au site naturel protégé du grand site des Deux Caps et au parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 545 hectares ; l'altitude varie entre 0 et 77 mètres.
Le territoire est en limite du littoral (formations dunaires) et de la boutonnière du Boulonnais.
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
C'est au sud de la commune que le fleuve côtier la Slack se jette dans la Manche. La Slack est un cours d'eau naturel de 21,78 Hermelinghen.
La commune est également traversée par la Fausse rivière, cours d'eau naturel de 4,32 Marquise et se jette dans la Slack au niveau de la commune de Wimille.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 12,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 9 vol d'oiseau, est de 11,2 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages
La commune s'inscrit dans les « paysages des falaises d’Opale » tels que définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),.
Ces paysages, qui concernent 30 communes, s’étendent le long de la côte, d’Équihen-Plage à Sangatte, sur une bande d’environ 50 kilomètres de long et d’un maximum de 5 kilomètres de large, l'autoroute A 16 étant la frontière à l'est. Ils sont constitués, d’une part, par les falaises d’Opale où se trouve le grand site des Deux Caps qui, avec le cap Blanc-Nez, culmine à 150 mètres, ces falaises offrent un belvédère sur le pas de Calais avec la possibilité de voir les côtes d’Angleterre, et d’autre part, vers l’intérieur des terres, avec les paysages littoraux qui jouxtent ceux des coteaux calaisiens et du pays de Licques, d'un paysage alternant collines, vallons et bocages.
L’occupation des sols se répartit en 43 % de cultures pour les paysages arrière-littoraux, 20 % de sols artificialisés, 20 % de prairies et forêts et 10 % de plage.
Les crans, constituent une des particularités de ces côtes à falaises. Les crans sont des vallées suspendues qui se sont retrouvées le « nez en l’air », soit du fait de l’affaissement du pas de Calais, soit par la baisse du niveau de la mer comme le cran d’Escalles, le cran Mademoiselle, le cran Poulet, le cran Barbier, le cran des Sillers, le cran de Quette et le cran aux Œufs, situés, eux, sur la commune d’Audinghen.
Ces paysages sont traversés par trois fleuves côtiers, la Liane (Boulogne-sur-Mer), le Wimereux (Wimereux) et la Slack (Ambleteuse), et par le ou GR littoral, appelé aussi sentier des douaniers, qui chemine le long de ces paysages et offre un magnifique panorama.
Milieux naturels et biodiversité
Le contexte climatique et certaines particularités géologiques et d'histoire de l'environnement font du communal d'Ambleteuse l'un des sites les plus riches en biodiversité végétale dans tout le Nord de la France.
Ceci en fait aussi un élément important du réseau écologique régional dit Trame verte et bleue, lui-même élément de la trame verte et bleue nationale, priorité du Grenelle de l'environnement, et sous-ensemble du réseau écologique paneuropéen.
La Slack et ses méandres constituent un corridor biologique reliant mer et terre, qui peut notamment avoir une grande importance pour l'anguille européenne, autrefois abondante et aujourd'hui menacée (liste rouge des espèces menacées, protégée depuis peu par une directive de l'Union européenne).
La commune abrite aussi en lisière de dunes un laboratoire depuis longtemps utilisé par l'Université catholique de Lille (Laboratoire de zoologie) et elle bénéficie aussi de la proximité et des compétences du laboratoire de biologie marine de Wimereux et de l'Ifremer basé à Boulogne.
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.
Dans ce cadre, la commune fait partie de six espaces protégés :
- le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale ;
- la baie de la Slack, terrain acquis par le Conservatoire du littoral, d’une superficie de 211 hectares ;
- Les dunes de la Manchue, terrain acquis par le Conservatoire du littoral, d’une superficie de 0,13 hectare ;
- Le petit pré de la slack, terrain acquis (ou assimilé) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France, d’une superficie de 1,583 hectare ;
- Le pré communal d'Ambleteuse, protégé par un arrêté préfectoral de protection de biotope, d’une superficie de 114 hectares ;
- Le pré communal d'Ambleteuse, réserve naturelle régionale, d’une superficie de 60,545 hectares.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend six ZNIEFF de type 1 :
- la basse vallée de la Slack. Cette large vallée est composée d’un remarquable complexe de prairies alluviales pâturées ou fauchées, plus ou moins longuement inondables et ponctuées de mares et d’étangs de chasse ;
- le bois et friches calcaires entre Audresselles, Bazinghen et Wissant, d’une superficie de 726 hectares et d'une altitude variant de 15 à 118 mètres. Site constitué d’habitats non exploités (ourlets, végétations marnicoles plus ou moins hygrophiles, friches calcicoles…) ainsi que de boqueteaux de feuillus, battus par les vents venant de la mer ;
- le pré communal d’Ambleteuse et pré Marly, d’une superficie de 151 hectares et d'une altitude variant de 11 à 56 mètres. Ce site constitue l’unique exemple français de dunes flandriennes plaquées sur un ancien socle jurassique, dont les sables acidifiés sont âgés de près de 5 000 ans ;
- les dunes de la Slack, la pointe aux Oies, la pointe de la Rochette et l’estuaire du Wimereux, d’une superficie de 474 hectares et d'une altitude variant de 3 à 38 mètres. Ce site présente un intérêt écologique et biologique de niveau européen, il est composé de dunes calcarifères récentes et de dunes plus anciennes ayant comblé une partie de l’estuaire et de la basse vallée de la Slack ;
- l'estuaire de la Slack, d’une superficie de 211 hectares et d'une altitude variant de 0 à 45 mètres. C’est un petit massif dunaire fossile plaqué sur une ancienne falaise du jurassique ;
- la garenne d’Ambleteuse, d’une superficie de 884 hectares et d'une altitude variant de 3 à 60 mètres. Site composé de prairies alluviales pâturées ou fauchées, plus ou moins inondables et ponctuées de mares et d’étangs de chasse.
Site Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les falaises et dunes de Wimereux, estuaire de la Slack, garennes et communaux d'Ambleteuse-Audresselles, d’une superficie de 411 hectares et d'une altitude variant de 0 à 49 mètres.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ulterior portus (52 , Ambletouve (1121), Ambletue (1208), Ambletheuva (1209), Ambletove (1214), Ambleteuwe (1247), Ambletowe (1285), Ampleteu (1305), Emmeltau (1316), Ambletau (1327), Ambletoe (1335), Ambleteue (1480), Amblethue (1492), Amblethewe (1501), Amblethuve (vers 1512), Ambletheive (1531), Ambletheue (1551), Ambleteuve et Ambletheuve (1559), Ambletheue (1566), Ambletus, Haven-Eteue et Haven-Etue (.
Ce nom de lieu semble germanique et est sans doute à mettre en relation avec l'installation des Saxons dans la région dès la fin de l'Empire romain (cf. côte saxonne) comme l'ont montré les toponymistes (cf. les noms saxons en -thun du Boulonnais) et les archéologues. La forme ancienne Amfleat laisse penser qu'il s'agit du vieux saxon flēot « ruisseau, estuaire, bras de mer » et « flot » (cf. anglais fleet, cf. nom de lieux normands ). Le nom a dû s'appliquer à l'origine à l'estuaire de la Slack. On a expliqué la finale -euse par une altération d'après le suffixe -eux, -euse du germanique hof « cour, cour de ferme, ferme » (germanique c'est-à-dire vieux saxon), bien que le vieux saxon hus « maison » semble mieux convenir[Interprétation personnelle ?]. Le premier élément Am- n'a pas reçu d'explication satisfaisante mais il pourrait dériver du francique *haim « domaine, foyer » ou de l'anglo-saxon *hām « domicile, petit village » (cf. hameau).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 14a.
- , Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 9-10.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
Histoire
Antiquité et Moyen Âge
L'histoire d'Ambleteuse, à l'origine simple hameau de cabanes au milieu des dunes, d'où l'appellation de Carcahuttes qui était donnée autrefois à ses habitants par leurs voisins d'Audresselles, est essentiellement en rapport avec l'intérêt temporaire que lui ont porté les conquérants successifs désireux d'envahir tantôt l'Angleterre, tantôt la France.
Ainsi Ambleteuse, alors nommé Ulterior Portus, où il est assez facile d'embarquer et débarquer, est le port au nord de Portus Itius que Jules César utilise pour faire partir une partie de sa flotte d'invasion de la Grande-Bretagne ().
En 1209, le comte de Boulogne Renaud de Dammartin et sa femme Ide de Lorraine, établissent à Ambletene (Ambleteuse) une ville destinée à être régie par les coutumes de Boulogne et accordent aux habitants de cette ville différents privilèges.
Ambleteuse était autrefois l'une des deux vicomtés du comté de Boulogne.
Le roi d'Angleterre y fait construire deux places fortes pour y tenir en respect les rois de France.
Période moderne et contemporaine
Les deux places fortes d'Ambleteuse sont conquises en août 1549 par le roi de France . Dans la principale, les Français trouveront des stocks de charbon de terre et c'est la première fois qu'on en découvrira l'usage sur le continent. Les versions varient selon les historiens sur le sort réservé aux soldats anglais et aux civils habitant la place forte. Toujours est-il que Lord John Grey , gouverneur de la place, à la tête de 1800 hommes, se rend après quelques jours de siège. On le retrouvera plus tard avec d'autres commandements.
Le , à 3 heures du matin, le roi d’Angleterre Jacques II Stuart, fuyant la Seconde Révolution anglaise, débarque à Ambleteuse.
À la fin du Vauban y fait construire le fort Mahon à l'embouchure de la Slack. C'est le seul du littoral qui ait été préservé grâce aux restaurations promues par le docteur Jacques Méreau et le géologue Destombes qui ont créé à cet effet dans les années 1960 l'association des amis du fort d'Ambleteuse.
Le , en pleine guerre de succession d'Espagne, un débarquement anglais sur la plage d'Ambleteuse est empêché.
Jusqu'à la Révolution française, le communal d'Ambleteuse où la vaine pâture est autorisée joue un grand rôle pour les petits paysans et habitants locaux qui peuvent gratuitement ou pour des sommes modiques y faire pâturer leurs bêtes.
En 1894, l'archiviste départemental se plaint de ne plus trouver dans les archives municipales la copie de la charte de Renaud, comte de Boulogne, qui donne en 1209 à la commune d'Ambleteuse la vaine pâture des dunes situées de la Slack à Audresselles. Il en prescrit la recherche et conseille au maire de la déposer une fois retrouvée aux archives départementales. La commune compte à cette époque 680 habitants selon lui.
fait modifier l'estuaire de la Slack et construire un port dont les soubassements (entamés le 3 décembre 1803 par la Boulogne, pour envahir l'Angleterre (1805). Napoléon fait aussi construire des baraquements pour ses troupes dans le pré communal entre Audresselles et Ambleteuse. Le même site sera de nouveau utilisé en 1854 pour loger des troupes anglaises en partance pour la Crimée, et avant qu'elles ne rejoignent Marseille. Pendant la première guerre mondiale, deux hôpitaux militaires alliés y seront implantés: un pour les blessés écossais, l'autre pour les Portugais, dont certains, après avoir été abandonnés par leur gouvernement, resteront sur place et y feront souche.
À la fin du , avec tennis, grand hôtel. Des bassins à huîtres sont même construits dans la baie.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de la ville subirent un épisode du régime de Vichy (tout le Nord de la France était en « zone rouge » c'est-à-dire sous l'autorité de Bruxelles et non de Vichy), il existait un Centre de Rassemblement des Étrangers. Entre 1941 et 1943, l'organisation Todt fait installer des casemates d'artillerie sur le fort et dans la baie de la Slack, et des écluses sur cette même rivière pour inonder sa vallée et y éviter l'atterrissage d'avions alliés.
Le 17 juin 1941, un avion anglais est abattu au-dessus d'Ambleteuse. L'enquête réalisée depuis la découverte des vestiges montre que l'appareil effectuait une mission à Béthune.
Aujourd'hui Ambleteuse est aussi connue comme l'un des principaux centres de l'organisation caritative la « communauté de l'Arche », dont les retombées économiques font vivre une partie importante de la population du bourg.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 3, Année 1209.
- Paul Roger, Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, Amiens, Duval et Herment, (lire en ligne), p. 327.
- Répertoire des combats franco-anglais des guerres de la Renaissance(1453-1618), page 13 par Jean-Claude Castex, ed.du Phare-Ouest à Vancouver, e-document diffusé sur Internet avec cartes
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- Rapport de M. L'archiviste départemental sur la situation des archives de la préfecture, des sous-préfectures, des communes et des hospices du Pas-de-Calais et sur la bibliothèque départementale durant l'exercice 1893-1894, Arras, 1894 (extrait du volume du Conseil Général du Pas-de-Calais de la session d'août 1894) (consulté 2009 12 30), p. 311.
- Ephémérides sur l’histoire de Calais et de ses environs par J. Goutier.
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- La Voix du Nord du vendredi 20 mars 2020, p. 54.
Héraldique
Blason | De gueules à la croix ancrée d'or. |
|
---|---|---|
Détails | La croix ancrée est celle de la famille de Camoisson (ou Camousson, Comonson), qui donna d'anciens seigneurs du lieu. Utilisé par la commune. |
|
Alias |
D'argent chapé de gueules au fort Vauban tracé en ombre de sable ; au chef d'argent chargé de trois bars de sable (ou tracés en ombre de sable), ployés en fasces, mal ordonnés, celui du chef contourné et les deux autres adossés. Blason adopté en 1978, aujourd'hui abandonné. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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Ambleteuse dans la littérature
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