Abbeville

Localisation

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Abbeville : descriptif

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Abbeville

Abbeville /abvil/ est une commune française, sous-préfecture du département de la Somme, en région Hauts-de-France. Avec 22 406 habitants en 2022, elle est la 2e commune du département derrière Amiens, ainsi que la 28e de la région Hauts-de-France[Quand ?]. Ancienne capitale du Ponthieu, elle a fait partie de la province puis de la région administrative de Picardie jusqu'en 2015.

Géographie

Localisation

Abbeville est une ville picarde proche de la Baie de Somme située entre Ponthieu et Vimeu.

À vol d'oiseau, la commune est située à 41 Amiens, 58 Dieppe, 70 Arras, 71 Boulogne-sur-Mer et à 91 Rouen.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes.

Les communes limitrophes sont Buigny-Saint-Maclou, Cambron, Caours, Drucat, Grand-Laviers, Mareuil-Caubert, Vauchelles-les-Quesnoy, Yonval et Épagne-Épagnette.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 26,42 .

Hydrographie

Réseau hydrographique
Carte hydrographique de la commune.

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Somme canalisée, la rivière du Doigt, le Contre-fossé rive gauche du canal maritime d'Abbeville à Saint-Valéry-sur-Somme, le Scardon, la rivière aux Nonains, le Drucat, la Novion, le Maillefeu, le ruisseau de Menchecourt, le bras de décharge rd ecl 24 Abbeville de la vanne du bras de décharge au conf du canal maritime, la rivière l'Ermitage et divers autres petits cours d'eau.

Le canal de la Somme, construit entre 1770 et 1827, mis au gabarit Freycinet en 1880, est long 170 Saint-Simon où il touche au canal de Saint-Quentin et débouche dans la baie de Somme.

Le contre-fossé du canal maritime d'Abbeville à Saint-Valéry-sur-Somme, d'une longueur de 14 baie de Somme à Saint-Valery-sur-Somme, après avoir traversé six communes.

Le Scardon, d'une longueur de 12 Saint-Riquier et se jette dans la Somme canalisée sur la commune, après avoir traversé six communes. Les caractéristiques hydrologiques du Scardon sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen journalier maximum est de 30,7 débit instantané maximal est quant à lui de 2,83 .

Le Scardon, d'une longueur de 12 Saint-Riquier et se jette dans la Somme canalisée sur la commune, après avoir traversé six communes. Les caractéristiques hydrologiques du Scardon sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen journalier maximum est de 30,7 débit instantané maximal est quant à lui de 2,83 .

Certains cours d'eau, ayant été partiellement enterrés s'ils traversent le centre-ville, drainent le fond de vallée qui est sujet aux inondations comme en 2001 — par remontée de la nappe phréatique —, ce qui nécessite leur entretien régulier.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

Une station existe depuis le

Abbeville est sous l'influence d'un climat océanique du fait de sa proximité avec la Manche. Les hivers, comme les étés, sont tempérés et pluvieux ; les jours de neige ne sont pas si rares (18 jours de neige par an en moyenne). Il y a 26 jours d'orage par an, avec un maximum aux mois de juillet et d'août ; les pluies sont fréquentes et réparties régulièrement dans l'année, avec une quantité de précipitations de 781,3 mm sur 128 jours. L'ensoleillement est moyen (1 678 heures par an), du fait de sa position au nord de la France et de l'influence océanique, qui permet aussi d'empêcher les températures d'être trop élevées, avec trois jours de fortes chaleurs (température supérieure ou égale à 30 °C), ou d'être trop froides, avec six jours de fortes gelées (température inférieure ou égale à −5 °C).

Le record de chaleur est de 41,3 canicule) ; le record de froid est de −17,4  (lors d'une vague de froid). Par ailleurs, un record absolu national de pression atmosphérique a été établi le , avec 1 049,7 .

Milieux naturels et biodiversité

Depuis le , elle est incluse dans le Parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

On peut signaler les parcs et espaces verts suivants :

  • Le jardin d'Émonville dans lequel est située la bibliothèque municipale Robert-Mallet ainsi que le service des archives municipales doit son nom de l'un de ses propriétaires, Arthur Foulques d'Émonville, amateur de botanique qui avait acheté une partie du prieuré Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Abbeville, pour aménager un jardin et construire un hôtel particulier. L'entrée principale du jardin est un vestige du prieuré.
  • Le Carmel et ses jardins.
  • Le parc municipal de La Bouvaque.
De nombreux oiseaux sédentaires ou migrateurs sont présents ainsi que des saulaies, des roselières…


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Toponymie

Le nom de la ville est attesté sous diverses formes au cours des siècles : Britannia au ; Abacivo villa au Grégoire de Tours) ; Bacivum palatium, Abacivum villa au  ; Abbatis Villa ; Basiu, Haymonis villa au  ; Abbevilla au  ; Abbatis vila en 1147 ; Abbasvilla et Abbisvilla en 1203 ; Abbevile en 1209 ; Abbevilla in ponticio en 1213 ; Abisvil entre 1251 et 1279; Abeville en 1255 ; Abbeville en 1266 ; Abbisville en 1284 ; Abbeville em Pontiu au  ; Albeville en 1345 ; Albeville en 1347 ; Aubeville en 1358 ; Aubbeville ; Aubeville ; Abevile en 1383 ; Abbativilla en 1492 ; Hableville en 1607.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » (qui a peut-être remplacé un toponyme antérieur), le premier élément est l'ancien français abbe « abbé », d'où le sens global de « domaine de l'Abbé », la localité dépendait en effet de l'abbaye de Saint-Riquier.

La ville est dénommée Adville en picard.

  1. a b c d e f g h et i Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, Amiens, impr. Lemer aîné (Amiens), 1867-1878 (lire en ligne), p. 2.
  2. Étude d'impact Abbatis Villa, le domaine des abbés.
  3. «  », sur lanchron.fr (consulté le ).

Histoire

Biface de Menchecourt-les-Abbeville, exposé à l'Exposition universelle de 1867 - Muséum de Toulouse.

Préhistoire

Paléolithique

Le sous-sol renferme de nombreux vestiges du Pléistocène. On doit à Jacques Boucher de Perthes la découverte d'une industrie lithique datant de l'Acheuléen. Cette découverte passe pour être un élément fondateur de la préhistoire en tant que science.

Antiquité

Bien que les recherches de Jacques Boucher de Perthes aient mis en évidence une occupation du site d'Abbeville (quartier du Menchecourt-lès-Abbeville) d'époque acheuléenne, il faut s'imaginer l'endroit à l'époque romaine comme une succession de marécages, semblables aux marais de Saint-Gilles qui subsistent aujourd'hui. Plus au nord, tout le plateau entre l'Authie et la Somme était couvert d'une forêt primaire. Les Romains avaient dû entamer ce massif forestier pour le passage de la grande voie d'Amiens au village de Ponches d'une part, et d'autre part à l'ouest par la chaussée reliant le Beauvaisis à Boulogne-sur-Mer. Le couple Abbeville / Saint-Valery-sur-Somme constitue la clef de l'énigme historique du débarquement de Maxime et de ses troupes britto-romaines au printemps 383 (Saint-Valery = Leuconos > Pors Liogan ; Abbeville = Talence > Tolente). La route en direction de Paris passe tout près du Vieux-Rouen-sur-Bresle, où a été identifié le personnage Himbaldus (Château-Hubault).

Moyen Âge

Haut Moyen Âge

Au Saint-Valery, Saint-Josse, Saint-Saulve de Montreuil, de Forest-Montiers, de Balance et de Valloires défrichèrent les bois qui avoisinaient leurs monastères. Le roi des Francs attribua alors à Riquier une partie de la forêt de Crécy, dont l'ermitage devint l'abbaye de Saint-Riquier : c'est l'acte de naissance du domaine abbatial d'Abbeville. La première mention d'Abbeville date de 831 dans la chronique d'Hariulphe. C'était alors une petite île de la Somme, habitée par des pêcheurs qui s'y réfugiaient avec leurs barques et s'y étaient fortifiés contre les invasions barbares venues du Nord. L'abbé Angilbert y aurait fait bâtir un château pour défendre cette île qui dépendait de l'abbaye de Saint-Riquier.

En 992, Hugues Capet fait fortifier la ville et la donne à sa fille, Gisèle, lors de son mariage avec comte de Ponthieu qui résidait alors à Montreuil.

La Vierge à l'Enfant dite Vierge d'Abbeville, vers 1270, proviendrait du couvent des Ursulines d'Abbeville.
Paris, Musée du Louvre (1907).
Moyen Âge classique

Dès le Grand-Laviers au siècle suivant, devant l'extension urbaine. Désormais accessible aux bateaux, Abbeville devint un port de la Manche sous la dépendance des abbés de Saint-Riquier. Par la suite, l'ensablement de la baie de Somme a repoussé la mer (12 Ponthieu et s'étendit rapidement sur les deux rives de la Somme, à droite sur la pente des coteaux et à gauche dans les marais.

En 1095, comte de Ponthieu fonde l'abbaye Saint-Pierre d'Abbeville et le , il y adoube chevalier Louis le Gros. À l'occasion de la première croisade (1096-1099), Abbeville fut le point de rencontre des nombreuses troupes venues des provinces du Nord. Godefroy de Bouillon les passa en revue sur l'emplacement actuel de l'église du Saint-Sépulcre.

Avec le développement rapide du commerce du sel (depuis Rue), de la guède (waide en picard) et de l'industrie du drap de laine, les bourgeois augmentent en nombre et en importance politique : ils demandent une charte accordée dans le courant du de Ponthieu qui mourut en Palestine. Pour commémorer l'événement, ils édifient un beffroi en 1209. Jeanne de Dammartin, comtesse de Ponthieu (1220-1278), permet aux religieux de convertir une partie supplémentaire des forêts en terres labourables, permettant le développement de l'économie locale. En 1214, la milice d'Abbeville prend part à la bataille de Bouvines.

Au milieu du XIIIe siècle, Abbeville était « une des bonnes villes des rois de France ». Son port était un des premiers du royaume et son commerce considérable.

En 1259, les États généraux du royaume se tinrent à Abbeville et d'Angleterre y rencontra de France pour y signer le traité de Paris qui réglait la question des conquêtes de Philippe Auguste. En 1272, le Ponthieu avec Abbeville, passe par mariage aux rois d'Angleterre, mais le Hardi reprend la ville, prétextant qu' d'Angleterre n'avait pas rempli son devoir de vassal. Édouard II s'étant conformé à la loi féodale, Abbeville retombe sous domination anglaise. Toutefois de nombreuses contestations s'élèvent entre les bourgeois et leurs nouveaux maîtres.

Bas Moyen Âge

Pendant toute la guerre de Cent Ans, la ville eut pour maîtres tantôt les Anglais, tantôt les Français causant aux habitants de la ville des souffrances considérables. Ils furent éprouvés par les impôts excessifs et de terribles épidémies. Au cours de ces décennies, la région est dévastée par les pillages, les épidémies et les loups. La ville fait ainsi appel au roi de France par deux fois, en 1406 puis en 1415.

Touchée de près par l'expédition anglaise de 1346, Abbeville résiste aux armées anglaises, et sert de port d'attache à Jean Marant ravitaillant les Calaisiens assiégés par les Anglais.

En 1360, elle est cédée, avec le comté de Ponthieu dont elle est la capitale, à la couronne d'Angleterre par le traité de Brétigny. Cette même année, le Bon revenant de captivité y séjourne.

Beffroi d'Abbeville, bas-relief en bronze d'Emmanuel Fontaine à la mémoire de Ringois (inauguré en 1887).

En 1361, Abbeville, redevenue anglaise, accueille mal ses nouveaux maîtres. Ringois, bourgeois de la ville, refusant de prêter le serment d'obéissance à d'Angleterre, fut emmené sur le sol anglais et précipité du haut de la tour du château de Douvres dans la mer en 1368. Durant cette période, une révolte de Jacques fut défaite par la milice abbevilloise aux abords de Saint-Riquier. Les soldats de s'emparèrent par surprise de la ville, mais les Anglais la reprirent peu après et elle resta en leur possession jusqu'en 1385.

Comme les autres villes picardes, elle passe ensuite sous domination bourguignonne au terme de la bataille de Mons-en-Vimeu en 1421.

En 1430, d'Angleterre est reçu à Abbeville.

En 1435, la ville est cédée à Philippe le Bon par le traité d'Arras.

rachète Abbeville au duc de Bourgogne en 1463 et visite la ville le de la même année. En décembre, par ses lettres patentes, il confirme les privilèges de la ville, attachés par ses prédécesseurs, mais en 1465, Charles le Téméraire revient sur cette cession en prenant la tête de la ligue du Bien public.

En 1466, la municipalité édicte des règlements de sécurité recommandant de réduire ou de ne plus utiliser les matériaux inflammables (comme murs en pan de bois ou toits de chaume) dans la construction, afin de limiter le risque d'incendie. Mais elle se heurta à l'hostilité générale, et les règlements sont finalement peu appliqués.

Louis Picardie à la mort du duc de Bourgogne en 1477.

En 1480, puis 1483, une épidémie de peste ravage Abbeville.

Temps modernes

En 1493, Charles VIII visite la ville.

Le 3 octobre 1514, épouse à Abbeville Marie, fille d'Henri VII d'Angleterre.

Le 23 juin 1517, vient à Abbeville avec la reine et y rencontre le cardinal Wolsey, représentant le roi d'Angleterre dans le but de former une ligue contre Charles Quint. Les Anglais se rangent finalement aux côtés de Charles Quint en 1523 lors des guerres de et la ville a beaucoup souffert des fréquentes réquisitions. Cette même année, une épidémie de peste ravage Abbeville.

En 1531, François Ier effectue une nouvelle visite dans la ville.

Le coup le plus sérieux porté à Abbeville est la série de raids anglais menés par le duc de Suffolk sur les côtes de l'estuaire en 1544, après la chute de Boulogne-sur-Mer et Montreuil. Le roi Henri II y est reçu en 1550.

Durant les guerres de Religion, le gouverneur qui était protestant fut massacré avec sa famille par le peuple. En 1568, François Cocqueville, un chef de guerre protestant, pénètre dans le Ponthieu avec 3 000 soldats. Il pille et saccage l'abbaye de Dommartin, les villes, les églises et châteaux de la région d'Authie et de Saint-Valery-sur-Somme. Pourchassé par le maréchal de Brissac, Cocqueville est capturé avec plusieurs des siens et ils sont décapités sur la place du marché d'Abbeville.

La Saint-Barthélemy n'y fit aucune victime grâce à la modération de Léonor d'Orléans, duc de Longueville et gouverneur de la Picardie. Toutefois, la ville qui avait embrassé le parti de la Ligue souffrit beaucoup des guerres de Religion et elle ne fut soulagée que lorsqu'elle eut reconnu, en avril 1594, Henri IV, malgré le clergé qui persistait dans sa résistance.

En 1582, une nouvelle épidémie de peste sévit à Abbeville.

Le 18 décembre 1594, le roi de France Henri IV visite Abbeville. Au début du peste a fait des ravages. Plus de 8 000 personnes périrent, dépeuplant ainsi Abbeville.

Le 21 décembre 1620, le roi visite la ville. Sa sœur Henriette-Marie y vient plusieurs fois.

En 1635 et 1636, la ville souffrit de la guerre contre l'Empire et l'Espagne. Ceux-ci détruisirent de nombreux villages situés aux environs. Richelieu séjourna dans la ville en octobre. Une épidémie de peste sévit de nouveau durant les années 1635, 1636 et 1637.

En 1656, 6 000 soldats, qui avaient participé à la révolution d'Angleterre débarquent en France et prennent leurs quartiers à Abbeville qu'ils quitteront pour aller renforcer l'armée de Turenne en route pour Valenciennes. Peu de temps après, Balthazard Fargues vendit la place à Don Juan d'Autriche et après avoir touché le prix, il refusa de la lui livrer, leva des troupes pour son compte et se répandit dans le Ponthieu pour rançonner les habitants. Finalement arrêté, il fut jugé et pendu sur la place Saint-Pierre le 17 mars 1665. En 1657, Louis XIV vient deux fois à Abbeville avec sa mère, Anne d'Autriche.

Action de fondation de la Manufacture royale de draps d'Abbeville datant de 1855. Considérée comme l'une des toutes premières usines textiles du monde, la manufacture a été reprise en 1849 par l'homme politique Jean-Baptiste Randoing, qui l'a transformée en société anonyme.

Vers le milieu du waide recule devant la promotion du pastel des pays du Midi, et il fallut restructurer l'artisanat. Colbert s'y emploie, et sous , la ville se développe grâce à l'installation des Van Robais, fabricants de draps et de tapisseries venus des Pays-Bas, qui créent en 1665 la Manufacture royale des Rames (ateliers de draperie).

En 1685, à la révocation de l'édit de Nantes, le temple des protestants est détruit et les ouvriers de Van Robais, persécutés, émigrent ; la population décroit alors fortement.

En 1693, le Ponthieu devient le refuge d'un nombre considérable de Bretons et de Normands qui avaient quitté leur pays à cause de la famine, mais ils périrent presque tous de misère.

À la fin du règne de Louis XIV, le pays était couvert de troupes ; la ville, encombrée de malades et de blessés. En 1708, après la prise de Lille, les troupes du duc de Marlborough et d'Eugène de Savoie s'avancèrent fréquemment aux portes d'Abbeville, rançonnant les fermes et les villages. L'hiver 1709 est terrible ; le peuple périt de froid, de faim et de misère. À cette époque, l'industrie est complètement tombée et l'État doit secourir les fabricants de draps.

En 1717, Pierre le Grand passe à Abbeville.

Le monument La Barre.

En juillet 1766, le Chevalier de La Barre, accusé d'avoir, un an plus tôt, manqué au respect dû à une procession religieuse en refusant d'ôter son chapeau et d'avoir chanté des chansons impies, fut exécuté sur la place du Grand-Marché pour blasphème. Soumis à la question, il eut les jambes broyées. Son corps décapité fut finalement livré aux flammes, avec le Dictionnaire philosophique de Voltaire, sur ce même lieu. Aujourd'hui, un pavé, gravé de son nom et de la date de son exécution, est visible sur la place de l'exécution (place Max-Lejeune), près de l'hôtel de ville. Le martyre du a servi à Voltaire de bannière dans son combat contre le fanatisme religieux.

Le 2 novembre 1773, la poudrière explosa tuant 150 personnes et endommageant près de 1 000 maisons. Sur le plan administratif, l'Abbevillois formait une subdélégation dont les ressorts se confondaient avec ceux de la délégation du même nom (située dans la généralité d'Amiens). À la veille de la Révolution, Abbeville fut le chef-lieu d'un bailliage électoral principal (sans bailliage secondaire).

Révolution française et Empire

En 1793, on brûla sur la place Saint-Pierre des meubles d'églises, des images et des titres féodaux. L'église Saint-Vulfran devint le temple de la Raison. Le 8 juin 1794, on y célébra une fête en l'honneur de l'Être suprême. Abbeville souffrit de la disette en 1794 et 1795. Le 5 janvier 1795, l'hôtel de la Grutuze construit sous Charles VII, où siégeaient les administrateurs du district, est détruit par un incendie.

En 1797, création de la Société d'émulation d'Abbeville, une des plus anciennes sociétés savantes de France.

En 1798 et 1799, l'hiver est rigoureux et une partie de la ville est inondée. Le 18 brumaire an X, il y eut un terrible ouragan qui causa pour plus de 1 300 000 francs de dégâts dans l'arrondissement.

Le 29 prairial an XI, Bonaparte passe pour la première fois dans la ville. Pendant les préparatifs de l'expédition qu'il projetait contre l'Angleterre, le Premier Consul passa souvent à Abbeville en allant au camp de Boulogne.

En 1813, dans le cadre de la réorganisation de la cavalerie qui avait été décimée en Russie, l'arrondissement offrit au gouvernement 43 hommes montés et équipés. Début 1814 l'invasion devenant chaque jour plus imminente, la garde nationale urbaine fut réorganisée dans l'ensemble de l'Empire. Sur les remparts, 30 pièces d'artillerie furent placées, et pour compléter le système de défense de la place on abattit les arbres des environs pour confectionner 30 000 palissades et 14 000 blindages. Le 20 février, on apprend qu'une colonne de cavalerie formant l'avant-garde du baron de Geismar arrive à Doullens, devant se diriger sur Abbeville. Aussitôt, les Abbevillois courent aux armes. 800 fusils sont mis à disposition et une vigoureuse résistance commence à se mettre en place lorsque la population apprend que cette prétendue avant-garde de l'armée prussienne comptait au plus dans ses rangs 1 500 à 2 000 hommes, tant Cosaques que lanciers saxons, qui se dirigèrent finalement en direction de Paris. Début avril, après la bataille de Paris et l'abdication de Napoléon, 2 000 lanciers et cuirassiers prussiens commandés par le général Röder arrivèrent de Paris et dans les campagnes voisines et y commirent toutes sortes d'excès durant leur séjour.

Organisation religieuse

En 1789, Abbeville comptait 16 paroisses, dont 13 intra-muros : Saint-André, Sainte-Catherine, Saint-Eloi, Saint-Georges, Saint-Gilles, Saint-Jacques, Saint-Jean-des-Prés, Notre-Dame-du-Chastel, Saint-Nicolas-en-Saint-Vulfran, Saint-Paul, Saint-Sépulcre, Saint-Vulfran-de-la-Chaussée, et 3 extra-muros : Saint-Jean-de-Rouvroy, Saint-Michel d'Epagnette et Saint-Sylvain de Mautort. Ces paroisses étaient de taille très diverse : la paroisse Saint-Nicolas-en-Saint-Vulfran ne couvrait que les alentours de la collégiale, tandis que celle de Saint-Georges s'étendait sur l'ensemble du centre-ville, à l'exception des petites enclaves de Saint-André et de Saint-Nicolas.

Selon Micheline Agache-Lecat, l'administration de département confia en 1789 le soin au Directoire du district et au Conseil municipal d'Abbeville de lutter contre cette complexité administrative en rationalisant la grille paroissiale. La municipalité nomma une commission chargée d'un premier examen de la question. Au terme de son travail, elle proposa de ne conserver que 5 paroisses intra-muros, Saint-Gilles, Saint-Sépulcre, Saint-Georges, Saint-Vulfran et Saint-Jacques, et 3 paroisses succursales pour les faubourgs de Rouvroy, la Chapelle et Marcadé. Le Directoire du district portait un projet de réorganisation différent : il réduisait le nombre des paroisses intra-muros à 4, proposant de ne conserver que les paroisses de Saint-Vulfran, Saint-Jacques, Saint-Sépulcre et Saint-Gilles, tandis que la paroisse de Rouvroy était mise à disposition des habitants du faubourg et des villages de Sur-Somme et de Mesnil Trois-Fétus.

Le Directoire du département privilégia le projet porté par le Directoire du district. Réunit en séance extraordinaire le 14 mai 1791, il vota la suppression des anciennes paroisses du district d'Abbeville, non sans protestation de la part des curés concernés. Le 15 juin 1791, les églises dont les paroisses avaient été supprimées furent fermées et mises sous scellées.

Pour mesurer la pratique religieuse des Abbevillois durant les Jean-Marie Mioland et notes de visite (1859-1865) de Jacques-Antoine-Claude-Marie Boudinet. Une enquête du chanoine Fernand Boulard de 1959 permet de mesurer cette religiosité à une époque plus récente.

Dans ses carnets, l'évêque d'Amiens Jean-Marie Mioland relève les problèmes rencontrés lors des visites pastorales qu'il a menées entre 1838 et 1839, et en particulier, le nombre de mariages uniquement civils dans chaque arrondissement : ainsi, le canton d'Abbeville-Nord et le canton d'Abbeville-Sud en comptent respectivement 16 et 11. En comparaison, le canton de Crécy en dénombre 37, et celui de Rue, 28.

Époque contemporaine

Restauration

Le 27 avril 1814, entre dans la ville et y est reçu avec de grandes démonstrations de joie. Il logea au prieuré Saint-Pierre. Durant la première Restauration, de nombreux personnages de marque et environ 10 000 hommes de troupes anglaises passèrent par Abbeville, pour retourner dans leur pays. Le duc de Berry, accompagné du  régiment de cuirassiers et du  régiment d'infanterie de ligne, y séjourna.

Le 21 mars 1815, le roi , sur le chemin de l'exil, passe la nuit dans la ville. Après la bataille de Waterloo, la ville fut de nouveau mise en défense. Toutefois à la suite de nombreuses désertions la garnison se trouva réduite à 400 hommes.

Monarchie de Juillet, Seconde République, Second Empire

Victor Hugo visite trois fois Abbeville, en touriste, en 1835, à partir du 26 juillet (après être descendu à L'Écu de Brabant), puis les 4 et 5 août (en étant hébergé à L'Hôtel d'Angleterre), en août et septembre 1837, arrivé d'Amiens après avoir descendu la Somme en bateau à vapeur et en 1849, quittant la ville sous la pluie le 11 septembre.

Le chemin de fer dessert Abbeville en 1847, avec l'ouverture par la compagnie du chemin de fer d'Amiens à Boulogne de la gare provisoire d'Abbeville, située à 800 mètres de la porte de Rouen, sur la section Amiens - Abbeville de la ligne de Longueau à Boulogne-Ville, facilitant les déplacements des personnes et le transport des marchandises. Le bâtiment actuel de la gare date de 1856.

Décidée par décret du , l'enquête nationale sur le travail agricole et industriel menée en 1848 permet de mesurer l'état de l'éducation religieuse et la situation sociale et économique dans l'arrondissement d'Abbeville. L'enquête met en lumière les progrès de l'instruction et de l'éducation, tout en soulignant les retards provoqués par le travail des enfants et l'alcoolisme :

« Les enfants des ouvriers vont à l'église et suivent l'instruction religieuse jusqu'à 12-13 ans, âge de la première communion. Ceux qui travaillent dans les fabriques laissent plus à désirer. Le travailleur d'Abbeville est religieux sans être dévot : il est bon, humain, soumis aux lois et à l'autorité, plein de droiture et de loyauté. On peut lui reprocher un peu de vivacité et d'entêtement. Mais il se rend aux bons procédés et à la raison. Les actes de dévouement lui sont familiers. Le reste des habitants a le même caractère. En somme, c'est une population estimable. La consommation alcoolique est effrayante dans le pays. »

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Le monument à l'amiral Courbet est inauguré .

En 1892 est mise en service la ligne de chemin de fer secondaire du réseau des Chemins de fer départementaux de la Somme entre la gare d'Abbeville et Dompierre, par Abbeville-Porte-Saint-Gilles et Abbeville-Porte-du-Bois, desservant le Ponthieu par Drucat, Plessiel-Drucat, Canchy - Neuilly, Lamotte-Buleux, Forest-l'Abbaye (où elle donnait correspondance à la ligne venant de Noyelles-sur-Mer et du réseau des Bains de Mer, la forêt de Crécy (une entreprise d'expédition de bois et une usine de phosphates), Crécy - Estrées (desserte d'une sucrerie) et Wadicourt (deux centres de collecte de betteraves).

Le socialiste Jules Guesde fait une conférence à Abbeville en 1896, entraînant la création dans la foulée d'un groupe du Parti ouvrier français et la création d'une Maison du Peuple.

En 1899, l'industrie abbevilloise comptait : une filature, une fabrique de linge de table, des corderies, une fabrique de poids et balances, trois fonderies, une chaudronnerie, une serrurerie pour le bâtiment, une râperie, une distillerie, etc. Le téléphone les dessert, mais ne donne pas toute satisfaction.

Le monument La Barre est inauguré le , rassemblant de nombreux républicains et des délégués de la Libre-pensée et des groupes socialistes.

La Première Guerre mondiale et les conférences d'Abbeville

Lors de la Première Guerre mondiale, la ville n'a pas été occupée par les troupes allemandes (comme l'atteste le monument édifié sur le mont de Caubert).

En 1916, lors de la bataille de la Somme, elle accuelle un hôpital militaire (le séquelles de guerre sont nombreuses aux environs, notamment en raison des munitions non explosées que l'on retrouve encore dans le sol.

En 1918, la ville est le siège de deux conférences franco-britanniques (conférences d'Abbeville) : celle du 25 mars, entre le maréchal Haig et les généraux Wilson et Foch, prépare la conférence de Doullens. Au cours de la seconde, le , Foch réclame l'autorité sur le front italien mais n'obtient qu'un pouvoir de coordination. C'est à la conférence d'Abbeville (Foch face à Clemenceau et Lloyd George aurait envisagé un repli vers le sud pour protéger la capitale, s'il advenait que les armées françaises et anglaises soient séparées et qu'elles ne puissent plus défendre à la fois l'accès aux ports de la Manche et à Paris, l'armée anglaise devait alors se replier et résister sur la Somme. Ce qui a été évité grâce à l'aide américaine.

Entre-deux-guerres

Le 3 mai 1936, les électeurs de la Max Lejeune qui, à 27 ans, est alors le plus jeune élu de la Chambre.

Seconde Guerre mondiale

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est à nouveau en grande partie détruite par les bombardements allemands et britanniques, rasant les anciennes maisons à pans de bois et encorbellements.

Le , peu après l'invasion Nazie de la Pologne, est organisée à Abbeville une conférence entre France et Royaume-Uni. Elles décident qu'il était trop tard pour envoyer des troupes pour aider la Pologne dans sa lutte contre l'Allemagne.

Le a lieu le massacre d'Abbeville. La ville est prise par les Allemands de la Panzerdivision du Generalmajor Rudolf Veiel ce même jour, ce qui explique l'exécution du leader fasciste flamand Joris Van Severen (même date) par des soldats français rendus furieux.

En 1940, Abbeville fut le théâtre d'une contre-attaque vigoureuse des blindés français (commandés par le colonel de Gaulle) et britanniques. Les Allemands durent reculer de cinq kilomètres.

Les Allemands utilisent l'Aérodrome d'Abbeville comme installation militaire, entraînant des bombardements et mitraillages alliés. Abbeville est libérée en septembre 1944 par la  division blindée polonaise du général Maczek, qui entra par le faubourg de Rouvroy.

L'Après guerre

L'exploitation de la ligne de chemins de fer secondaire Abbeville-Dompierre cesse depuis Abbeville en 1947.

En 1959, le chanoine Fernand Boulard mena une enquête sur les pascalisants et messalisants dans le diocèse d'Amiens. Ainsi, sur une population de 20 900 habitants, la ville d'Abbeville comptait 19,4 % de pascalisants (470 hommes et 1 155 femmes), et 18,6 % de messalisants (424 hommes et 1 134 femmes). Parmi les enfants de 0 à 8 ans, 3,9 % sont non baptisés, et parmi ceux de 9 à 14 ans, 13,9 % non catéchisés. L'enquête du chanoine Boulard souligne les permanences de la pratique religieuse dans la Somme : plus élevée dans le Nord-est du département et dans le Santerre que dans la vallée de la Somme et le Vimeu. Ainsi, à la même époque, le canton de Hallencourt dans le Vimeu, dont la population s'élevait à 7 760 habitants, comptait 13,1% de pascalisants (177 hommes et 463 femmes), et 15% de messalisants (186 hommes et 546 femmes).

Les inondations de 2001

Au printemps 2001, la ville, comme toute la vallée de la Somme, subit d'importantes inondations de la Somme. Celles-ci durent plusieurs semaines, à cause de la saturation de la nappe phréatique, conséquence d'une année à l'humidité exceptionnelle. La gare est inaccessible, les voies ferrées étant recouvertes par plusieurs centimètres d'eau.

Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Abbeville :

  • régiment d'infanterie, 1906 ;
  • régiment de chasseurs à cheval, 1906.
  1. voir en bibliographie et liens externes)
  2. Écrit également Hariulf.
  3. En fait, les navires de mer accostent plutôt à cette époque à Grand-Laviers, mais les marchandises peuvent être amenées par de grosses barques au cœur même de la ville, comme en témoigne le faubourg du Guindal.
  4. Théodose Lefèvre, Essai sur l'église du Saint-Sépulcre d'Abbeville, Amiens, Impr. Lenoël-Hérouart, , 24 p.
  5. L'héroïsme de Ringois nous est connu par un passage des Grandes chroniques de France (Règne de Charles V. p. 97) : « Item, que le dit roy d'Angleterre, les dis gouverneur et trésorier ont requis et fait requérir à plusieurs nobles et subgiez du dit Pontieu qu'il feissent seremens d'estre avec le roy d'Angleterre, contre toutes personnes qui pevent vivre et morir, le roy de France ou autres, et en y a plusieurs qui l'on fait ainsi par doubtance, si comme l'en dit, et à ceuls qui ne le vouloient faire on saisissoit leurs terres et leurs fiefs, et tient-on communelment que Ringois d'Abbeville a esté mort, pour ce qu'il ne voust faire le dit sairement contre le roy de France, et fu menez en Angleterre, et après ce qu'il a esté longuement prisonnier détenu, sanz lui vouloir ouvrir voie de droit, ne à ses amis qui le poursivoient, on l'a fait saillir de dessus les dunes du chastel de Douvre en la mer. ».
  6. Lettres patentes de Louis lire en ligne).
  7. Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, ISBN  et , OCLC 420152637)., p. 186.
  8. a et b D'après Germain-François Poullain de Saint-Foix, Histoire de l'Ordre du Saint-Esprit, vol. 1, Paris, Vve Duchesne, , p. 45-46 : « [Madame Ceton] (...) passa par Abbeville ; M. de Cossé commandoit un Corps de troupes campées près de cette Ville (...) Pendant la petite fête qu'il donna à Madame Ceton (...) on vint lui dire que le Capitaine Cocqueville, à la tête de trois mille hommes, marchoit à Saint-Valery-sur-Somme, & qu'il n'y avoit pas un moment à perdre s'il vouloit sauver cette Place. (...) il monte à cheval, marche vers Saint-Valery, reprend d'assaut cette Place, dont Coqueville venoit de s'emparer... ».
  9. D'après F.-C. Louandre, Hist. ancienne et moderne d'Abbeville (voir infra la bibliographie), p. 303.
  10. Balthazar de Méalet de Fargues, seigneur de Cincehours, capitaine-major au régiment de Bellebrune
  11. Cf. notamment l'article Torture qu'il rajouta dans son Dictionnaire philosophique à la suite de l'événement.
  12. Quartier Saint-Jacques, chaussée d'Hocquet, faubourgs des Planches et de Rouvroy
  13. Micheline Agache-Lecat, « La réorganisation des paroisses urbaines d'Abbeville en 1791 », Bulletin de la Société d'émulation d'Abbeville,‎ , lire en ligne).
  14. Agache-Lecat 1959, p. 220.
  15. Agache-Lecat 1959, p. 221.
  16. Agache-Lecat 1959, p. 222.
  17. Agache-Lecat 1959, p. 223.
  18. Agache-Lecat 1959, p. 224-226.
  19. Agache-Lecat 1959, p. 227.
  20. Yves-Marie Hilaire (ISBN ), p. 97.
  21. Hilaire 1987, p. 97.
  22. a et b Hilaire 1987, p. 345.
  23. Hilaire 1987, p. 349.
  24. Clara Bonnelle, «  », sur actu.fr, Le Journal d'Abbeville, (consulté le ).
  25. a et b Hilaire 1987, p. 356.
  26. Hilaire 1987, p. 358.
  27. Hilaire 1987, p. 98.


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Héraldique

Blason
D'azur à trois bandes d'or à la bordure de gueules, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or.
Détails
Devise :
  • Fidelis (Je suis fidèle).

Support :

  • branche de laurier et branche de chêne nouées d'un ruban où s'inscrit la devise.

Ornements extérieurs :

  • croix de la Légion d'honneur. Décret du 2 juin 1948 : « Magnifique cité, victime des deux guerres mondiales, titulaire de la Croix de guerre 1914-1918, a été le théâtre de violents combats en 1940, lors de la bataille de la Somme. A subi de mai 1940 à la Libération, de nombreux bombardements qui ont causé la destruction de plus du tiers de ses habitations et des pertes humaines très douloureuses. Sa population durement atteinte dans sa chair et dans ses biens, n'en a pas moins fait face avec un magnifique patriotisme aux entreprises de l'occupant. Libérée le 2 septembre 1944, après de sévères combats de rues, auxquels participèrent vaillamment ses combattants volontaires infligeant des pertes sévères à l'ennemi. En toutes circonstances s'est montrée digne d'un beau passé de gloire et de fidélité à la Patrie ». (J.O. du 3 juin 1948)
Croix de guerre 1914-1918 avec palme
  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 12 août 1920 : « Par sa situation militaire a été l'objet d'attaques réitérées de l'aviation ennemie ; malgré ses souffrances et ses deuils a conservé intacte sa foi patriotique. » (J.O. du 14 août 1920)
  • Croix de guerre 1939-1945 avec palme attribuée en même temps que la croix de la Légion d'honneur.

    Les armoiries de la commune d'Abbeville, connues par un sceau de 1290, furent modifiées par lettres patentes du roi Charles V du 19 juin 1369 qui accordait à la ville sa devise et le port sur ses armoiries du chef de France.
  1. «  », sur ville-abbeville.fr (consulté le ).
  2. Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Préfet de la région Picardie, Préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart p. 12
  3. Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Préfet de la région Picardie, Préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart p. 11

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 20/05/2025
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