Mailly-Maillet

Localisation

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Mailly-Maillet : descriptif

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Mailly-Maillet

Mailly-Maillet est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Mailly-Maillet est un gros village rural picard, situé à 6 Acheux-en-Amiénois, à 23 Doullens et 34 Amiens.

Son altitude moyenne est de : 153 m et sa superficie est de 1 358 ha. En 1883, la commune comptait 227 ha de bois qui dépendaient alors de l'ancien château et étaient la propriété du baron Le Feuvre, d'Albert.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Mailly-Maillet
Courcelles-au-Bois Colincamps Hébuterne
Bertrancourt Mailly-Maillet Auchonvillers
Hédauville et Forceville Englebelmer
Paysage rural de la commune.

Nature du sol et du sous-sol

Le sol de la commune est de formation tertiaire. Il est constitué du limon des plateaux, terre argilo-siliceuse. Les pentes laissent affleurer la craie blanche à silex, terre calcaire siliceuse peu profonde. Dans les vallées, des dépôts meubles donnent une terre argileuse et siliceuse.

Relief, paysage, végétation

Le relief de la commune est celui d'un plateau avec un dénivelé accusé de 17 .

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau.

Réseau hydrographique de Mailly-Maillet.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 amplitude thermique annuelle de 15 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Méaulte à 12 vol d'oiseau, est de 10,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

La rue du général-Leclerc (ex RN 319, actuelle RD 919).

Mailly était, au .

  1. a et b Notice géographique et historique sur la commune de Mailly-Maillet, rédigée par A. Garbe, instituteur, 1897, Archives départementales de la Somme.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. Adolphe de Cardevaque, Le Canton d'Acheux, 1883 réimpression, Paris, Le Livre d'histoire- Lorisse, 2003 p. 284 (ISBN ).


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Toponymie

On trouve plusieurs formes pour désigner Mailly-Maillet dans les textes anciens: Malleium en 1007, Malli en 1188, Mailliacum en 1258, Mailly-Maillet en 1315, Mailly-au-bois en 14, Mailly-le-Franc.

  1. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 4 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Mailly-Maillet 1897

Histoire

Préhistoire

  • L'emplacement du village, sur l'une des ramifications de l'ancienne voie gauloise dite « de Barbarie », paraît lui attribuer une origine antérieure à la conquête romaine.

Antiquité

  • L'implantation humaine depuis au moins les Gallo-romains a par contre été attestée par la découverte, près de l'ancienne voie romaine menant d'Amiens à Arras (et passant à l'extrémité du village) et en particulier en 1838, d'assez nombreux objets : urnes de terre noire, lacrymatoires en verre blanc, médailles en or de Maximien, et plusieurs anneaux ornés de pierres gravées : l'une de ces pierres représentait un esclave donnant à manger à un aigle déployé. Les restes d'un « siège curule » en ivoire auraient même alors été identifiés parmi des débris d'armes et d'autres objets.
  • Ses premières habitations furent bâties au bas de la côte, vers le nord, autour de l'ancien cimetière. Elles furent transportées plus tard sous les murs du château fort élevé par les seigneurs sur le haut de la colline. C'est à l'agglomération de ces chaumières que le bourg actuel de Mailly dut sa formation première.

Moyen Âge

  • Au mois de , Enguerran de Croi, et Jean le Monnier (Monetarius), chanoine de Picquigny, vendirent à Yole, comtesse de Saint-Pol et dame d'Encre, plusieurs granges situées à Mailly (apud Mailliacum) et Sanlis, pour l'œuvre de deux clercs, auxquels on assigna moitié des dîmes des dits lieux. La vente fut faîte à la charge de payer à Gaultier, doyen et clerc d'Encre, 22 livres parisis.
Le hameau de Beaussart, dont la dénomination rappelle l'existence d'un bois défriché, Sart, Sartum, est d'une origine très ancienne :
  • Guillaume de Beaussart donna une charte en 1230 – Gilles de Mailly fit don au chapitre d'Amiens, en , de toute la dîme du terroir de Beaussart « de bella sarto », qu'il avait achetée de Robert de Forceville, seigneur de Beaussart, du consentement de sa femme Béatrice et de leurs sept enfants. Jean de Susane, chevalier, et l'évêque d'Amiens Geoffroy, confirmèrent cette donation.
  • Gilon de Mailly est mentionné dans les actes du Parlement de Paris à plusieurs reprises.
  • Jean seigneurie resta dans la famille de Mailly.

Les Hospitaliers

Mailly possédait autrefois une maladrerie (hôpital de lépreux au Moyen Âge) ; elle se trouvait à mi-côte entre le cimetière et le nouveau village, près de l'emplacement nommé les Templiers. Il est probable que cet établissement dut sa fondation aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui comptaient dans leur ordre plusieurs membres de la famille de Mailly.

Cette maladrerie fut remplacée, dans les temps modernes, par un hôpital qui ajouta aux revenus déjà existants la dotation de 200 livres de rentes, que lui fit, en s'y retirant vers 1746, Madeleine-Bernardine Kadot de Sébeville (1726-1762), veuve du sieur Artus-Louis-Timoléon de Gouffier de Thoix, petite-nièce de Jacques Kadot, et belle-sœur du marquis Louis-Victor de Mailly (qui avait épousé vers 1740/1743 sa sœur Françoise-Antoinette Kadot). Des sœurs grises du couvent Saint-Lazare à Paris y furent appelées le pour soigner les malades indigents et donner l'instruction gratuite aux jeunes filles pauvres de la paroisse. Cet hôpital, dont l'utilité était marquée dans une localité aussi importante que celle de Mailly, n'a pas été conservé, il sert aujourd'hui de mairie après avoir longtemps abrité l'école communale.

Époque moderne

L'église de Mailly-Maillet par Hippolyte Furmeyer (1860).
  • Plusieurs membres de la famille de Mailly, tels que Gilles, 1548, Thibaut, 1575, René III..., s'intitulèrent seigneurs de Colincamps et de Beaussart.
  • la Maison de Mailly,, illustre famille féodale qui semble installée en Picardie, Flandre et Hainaut depuis le Jeanne de Monchy la Bécasse, marquise de Nesle et de Montcavrel, comtesse de Rubempré (cf. les articles Nesle et Rubempré), titulaire des droits héréditaires sur la principauté d'Orange. Au de France de Noyelle, comte d'Hézecques et seigneur de Radinghem en Artois ; leur petit-fils François-Félix de France de Mailly d'Hézecques (1774-1835 ; fils de Charles-Isabel-Désiré-Guilain de France de Mailly d'Hézecques (1746-1822), dernier seigneur héréditaire des terres qu'on vient de citer) est l'auteur des Souvenirs d'un page à la cour de Louis XVI.
  • Mailly eut beaucoup à souffrir lors du siège de Corbie en 1636 ; les Espagnols s'en emparèrent et livrèrent presque toutes les maisons au pillage. L'année suivante, un incendie détruisit une grande partie du bourg.
  • En 1683, un nouvel incendie, plus terrible que le premier, réduisit en cendres l'église, le château et la commune presque tout entière, laquelle, par son importance, avait mérité le titre de ville.
  • Le bourg de Mailly-Maillet comprenait dans son territoire deux hameaux : Beaussart et Colicamps et plusieurs autres dépendances, Belval, Haut et Bas Héringuiére, dont les dîmes sont mentionnées comme faisant partie du revenu du titulaire curé, Pierre Petit, en 1730.

Révolution française et Empire

Lors de la Terreur, il fut signalé comme un foyer d'émigration, et une lettre de dénonciation, écrite à André Dumont, le 15 nivôse de l'an II, lui apprenait que la tranquillité de Mailly était en danger ; que le maire, le premier officier municipal et le juge de paix se voyaient menacés par la vengeance de l'aristocratie qui voulait les immoler, et que le foyer du mal était à Doullens :

« Comme le citoyen de France, disait on, reçoit, à chaque instant, des visites de ses affiliés, et que ceux-ci reviennent à Mailly servir les mauvais principes qu'il leur débite, je crois qu'il serait bon que tu donnasses l'ordre de lui interdire toute communication à l'extérieur de la citadelle. »

Des scellés furent apposés au château et grâce au courage d'un membre de la société populaire de Doullens, le comte d'Hézecques, baron de Mailly, sire de Radinghem et comte de Rubempré, déjà détenu à la citadelle de cette ville, échappa à la mort.

Époque contemporaine

Second Empire et guerre de 1870-1871

Le village, qui était desservi auparavant par le bureau de poste d'Acheux, est doté en de sa propre poste.

Mailly eut beaucoup à souffrir de l'invasion allemande durant la guerre franco-prussienne de 1870. Après la bataille de l'Hallue, les Français battant en retraite vers le nord, passèrent à Mailly où ils séjournèrent le . Le lendemain, les Prussiens, au nombre d'environ 12 000, traversèrent la commune. Du 5 au , Mailly eut à loger de nombreux détachements de cavalerie ennemie. Le 14 une escarmouche eut lieu entre les éclaireurs français et les cuirassiers blancs, qui emmenèrent prisonniers quatre dragons.

Les Allemands revinrent à Mailly après la bataille de Saint-Quentin, et séjournèrent du au . La troupe de l'occupation était de la 28e d'infanterie, le 8e régiment de pontonniers et de hussards, formant un total de 3 000 hommes ; craignant d'être surpris, ils établirent des avant-postes à la sortie du bourg, et élevèrent des barricades interceptant toute espèce de communication. L'Armistice ayant été déclaré, les Prussiens partirent brusquement dans la direction d'Amiens, emmenant en otage le maire, M. Desjardin, qui fut enfermé à la citadelle pendant douze jours.

Les pertes occasionnées à Mailly par l'occupation prussienne tant par suite de réquisition que comme contributions de guerre, s'élevèrent à la somme de 85 000 francs de l'époque. La commune a été admise dans la répartition des indemnités accordées par l'État pour une somme de 48 000 francs.

Débuts de la | ]
La gare de Mailly-Maillet, avant la Première Guerre mondiale.

Le hameau de Beaussart comptait à la fin du  ».

Mailly-Maillet a été desservi par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau départemental de la Somme, qui reliait Albert à Doullens de 1888 à 1949

Première Guerre mondiale
Tank anglais le , lors de l'offensive allemande du printemps.

Mailly-Maillet, était située à l'arrière immédiat du front pendant la Première Guerre mondiale. La ligne de chemin de fer desservant Mailly-Maillet était aux mains des Alliés. Pendant la Bataille de la Somme, la ligne servit au transport de munitions et à l'évacuation des blessés. En , le tronçon Acheux-en-Amiénsois-Albert fut désaffecté. Après la bataille de la Somme, en 1917, la section Acheux-en-Amiénsois-Aveluy fut rouverte. Au cours de l'offensive de printemps de , le trafic fut interrompu, à partir du , sur le tronçon Albert-Acheux-en-Amiénois.

Les cimetières militaires britanniques de Mailly wood et de l'extension du cimetière communal sont officiellement créés le

À la fin de la guerre, le village avait subi d'importantes dégradations.

L'Entre-deux-Guerres

La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le , et a été citée à l'ordre de l'armée.

Une desserte du village depuis Amiens par des autocars départementaux est organisée dès 1932.

Seconde Guerre mondiale

Quatre hommes originaires de la commune furent arrêtés par les Allemands en juillet- pour faits de résistance, détenus à la prison d'Amiens puis au camp de Royallieu à Compiègne et de là furent déportés au camp de Buchenwald, en Allemagne. Tous moururent en déportation.

Au terme de la Seconde Guerre mondiale, la commune a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze

Le corps des sapeurs-pompiers

Mailly a notamment depuis 1852 un corps de sapeurs-pompiers. Nous n'avons que peu d'éléments sur les sinistres dans la commune, d'autant que plusieurs pages ont été détruites sur le registre du corps. Néanmoins nous sommes certains que nos anciens ont eu dur à faire, surtout durant la Première Guerre mondiale, la commune se trouvant sur les champs de bataille de la Somme.

En 1983, le corps a reçu un nouveau drapeau en remplacement de celui datant de 1852 (toujours visible à la mairie). L'amicale a effectué l'achat d'un fourgon en 1982. L'ancien entrepôt qui se trouvait au presbytère a été remplacé en 1984 par un local flambant neuf.

En 1993, la commune acquiert un fourgon pompe-tonne qui est entièrement reconditionné par les sapeurs pompiers.

  1. a b c d e et f Adolphe de Cardevaque, op. cit en bibliographie.
  2. Paul Decagny, L'arrondissement de Péronne, op. cit. en bibliographie.
  3. Olim, t. I, p. 58, XVIII 1258 ; p. 146, IV 1261 etc.
  4. «  », sur Geneanet Pierfit.
  5. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2006 et 2023.
  6. Abbé Jules Gosselin, Mailly et ses seigneurs, Péronne, chez Trépant, imprimeur, , 358 lire en ligne)
  7. «  », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2010 et 2023.
  8. « Changements dans la circonscription des bureaux de poste », Bulletin mensuel de l'Administration des postes, lire en ligne, consulté le ) lire en ligne sur Gallica.
  9. « Cimetières pour les Alliés », Travaux des conseils d'hygiène publique et de salubrité du Département de la Somme,‎ 1917-1918-1919-1920, -317 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  10. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  11. Journal officiel du 4 novembre 1920, p. 17349.
  12. « Transports automobiles - Arrêté du 5 février 1932 », Journal officiel de la République française, lire en ligne, consulté le ).
  13. «  », Généawiki (consulté le ).
  14. «  » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), (consulté le ), p. 45.

Héraldique

Le blason de la maison de Mailly se trouve sur le fronton de la mairie.

Les armes de la commune sont des armes parlantes, elles se blasonnent ainsi :

  • d'or à trois maillets de gueule.

La commune de Mailly-Maillet a repris les armes des Mailly, seigneurs du lieu, en changeant les émaux. Les armes de la famille de Mailly étaient d'or à trois maillets de sinople.

Ornements extérieurs
  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme.
  • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze.
  • Citation à l'ordre de l'armée du 28 octobre 1920 : « Courageuse cité, située dans la zone de combat pendant la guerre et dont les habitants ont supporté sans faiblesse de fréquents bombardements qui l'ont détruite. S'est signalé pendant ces dures épreuves par une belle ténacité et une confiance inébranlable dans le succès de nos armes. »
  • Citation à l'ordre du régiment du 11 novembre 1948 : « Courageuse commune, en partie détruite pendant la guerre 1939-1945, n'en a pas moins continué la lutte clandestine ».
  1. Jean Estienne et Mireille Louis, Armorial des Chefs-lieux de canton et des communes de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart.
  2. Jean Estienne et Mireille Louis, Armorial des Chefs-lieux de canton et des communes de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/276357.html

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