Camps-en-Amiénois
Localisation
Camps-en-Amiénois : descriptif
- Camps-en-Amiénois
Camps-en-Amiénois est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Camps-en-Amiénois est un bourg rural picard de l'Amiénois, situé à 23 Amiens, 47 Tréport et de la Manche.
Il est desservi par le tracé initial de l'ex-RN 1 (actuelle RD 901) et la RD 211 qui le relie à Amiens, d'une part, et à la vallée de la Bresle, d'autre part. L'Autoroute A29 (France) passe non loin.
Communes limitrophes
Méricourt-en-Vimeu | Méricourt-en-Vimeu | |||
Méricourt-en-Vimeu | N | Molliens-Dreuil | ||
O Camps-en-Amiénois E | ||||
S | ||||
Hornoy-le-Bourg |
Transports en commun
La localité est desservie par la ligne d'autocars Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés.
Hameaux et lieux-dits
Les « Carrières du Rel » ou la « Carrière Durel », au sud-est du village, juste au-delà de la route départementale D 211. Sa « bonne pierre » aurait été utilisée pour la réalisation par Nicolas Blasset, en 1635-1636, des statues et de l'architecture de l'autel de la chapelle Saint-Sébastien de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens,.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 amplitude thermique annuelle de 14,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 17 vol d'oiseau, est de 11,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
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- Christine Debrie, Nicolas Blasset : architecte et sculpteur ordinaire du roi, 1600-1659, Paris, Nouvelles éditions latines, , 510 ISBN , lire en ligne), Google Livres.
- Alexis Auguste Dubois, L'Œuvre de Blasset ou plutôt Blassel, célèbre sculpteur amiénois (1600 à 1659), Amiens, Typographie de Caron et Lambert, , 112 lire en ligne), Google Livres.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Campis en 1154 ; Cans en 1169 ; Campi en 1301 ; Cans-en-Aminois en 1301 ; Camps-en-Amienois en 1507 ; Camps-en-Amyenois en 1567 ; Champs-en-Ammienois en 1648 ; Calaminoy en 1710 ; Camps-en-Amiennois en 1757 ; Camps-l'Amiennois en 1801.
Du pluriel de l'oïl picard camp « champ ».
L'Amiénois est une partie de la Haute-Picardie, qui occupe aujourd'hui le milieu du département de la Somme.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes dialectales, Genève, Droz, , p. 1303.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 153 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
Histoire
La paroisse de Camps-en-Amiénois ne serait pas antérieure au saint Nicolas dont le culte ne se répandit en France qu'à cette époque.
Un prieuré y existait, qui dépendait avec six autres, de l'abbaye Saint-Michel du Tréport. Fondé en 1136 par le seigneur du lieu, Raoul d'Airaines qui donne à l'abbaye, pour le repos de son âme et de celles de ses ancêtres, le quart de la petite ville de Camps-en-Amiénois et l'église du lieu. L'ensemble de cette donation constituera le quatrième prieuré de l'abbaye. Ce prieuré bénédictin était dédié à saint Jean-Baptiste. il possédait hormis les dîmes, quelques cens et 72 journaux de terre.
Lors de la Guerre de Cent Ans, le , Camps-en-Amiénois voit le passage des troupes anglaises d'Édouard III, qui viennent de piller et d'incendier Poix-de-Picardie le même jour. Une escarmouche avec l'avant-garde française y a lieu ainsi qu'à Molliens. Cette « chevauchée » les amènera à trouver le Gué de Blanquetaque sur la Somme, leur donnant accès à Crécy-en-Ponthieu pour la bataille de Crécy
Le village, étape sur la route reliant Paris à Calais (entre Beauvais et Abbeville), disposait d'un relais de poste.
En 1680, le roi Louis XIV entreprend de visiter (avec la reine Marie-Thérèse d'Autriche, le Dauphin et la Dauphine, et toute une suite composée du duc d'Orléans, son épouse et « tous les plus grands princes de France » ) « le pays conquis de Flandre ». Il part le 13 juillet, dort à Beaumont-sur-Oise, passe la nuit suivante à Beauvais, puis celle du 15 au 16 à Poix-de-Picardie. Le 16 à midi, il mange dans le village (qui sera noté par erreur, « Calaminoy ») avant d'atteindre Abbeville le soir.
En 1728, un voyageur (parti de Paris pour aller à Londres) traverse le village aux maisons faites en torchis et note que Calaminoy est « bâti de bauge ».
Le 18 avril 1832, la deuxième pandémie de choléra atteint le village.
Peu avant 1900, une violente tempête fait tomber le clocher de l'église et cause des ravages dans les villages des environs (Pernois, Canaples, Hangest-sur-Somme, Airaines, Métigny, Soues).
Les Hospitaliers
Dès 1141, les moines du Tréport s'accordent avec les frères de l'ordre de l'Hôpital-Saint-Jean de Jérusalem pour le partage des revenus de la terre et de l'église de Camps-en-Amiénois. Les frères auront la moitié de tout ce que l'abbaye y possède et les moines auront la moitié de tout ce que les Hospitaliers pourront recevoir dans la paroisse.
La commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, à Saint-Maulvis, qui détenait une partie de la seigneurie de Camps, était particulièrement exigeante puisque, selon l'article 3 de sa coutume , elle revendiquait le droit exclusif, sur les 22 paroisses sur lesquelles elle avait autorité, de « pourvoir en ménétriers et harolleurs ». C'est ainsi qu'aucun musicien ou joueur d'instrument extérieur à leur ordre ne pouvait jouer à l'église ou faire danser la population lors de la fête patronale.
Première Guerre mondiale
En décembre 1916, un régiment allié terre-neuvien (le Royal Newfoundland Regiment) se repose et passe Noël dans la localité, après avoir subi de lourdes pertes en octobre à Gueudecourt et avant de repartir vers la mi-janvier pour combattre sur le front, dans les tranchées du Transloy,. Arrivés le 15 décembre, les soldats repartent le 11 janvier 1917 avant de revenir onze semaines plus tard, pour un nouveau séjour qui se terminera le 28 mars.
Le 14 avril 1918, Camps est traversé par de très importants convois de véhicules, venus de Poix et à destination de Longpré, avec des troupes afin de constituer l'armée de Belgique
Seconde Guerre mondiale
Lors de la Bataille de France, le 24 mai 1940, un bataillon du régiment blindé britannique, débarqué à Cherbourg quatre jours plus tôt, le Queen's Bays Royal Armoured Corps (ayant reçu la mission, après la prise d'Amiens par les Allemands, de défendre le passage entre Dreuil et Picquigny) arrive à Camps-en-Amiénois à une heure et demie du matin.
Entre le 29 mai et les tout premiers jours de juin, le GRDI (Groupe de reconnaissance de division d'infanterie) a l'ordre de se regrouper à Camps-en-Amiénois pour en assurer la défense, mais ne peut remplir sa mission et doit se replier sur Hornoy-le-Bourg puis vers Neufchâtel.
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- ISBN , présentation en ligne).
- Briand-de-Verze, Nouveau dictionnaire complet, géographique, statistique, topographique (...) de la France et de ses colonies, Paris, Belin-Leprieur, , lire en ligne), Google Livres.
- J. Garnier, « Dictionnaire topographique du département de la Somme », Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie, lire en ligne, consulté le ).
- Le Mercure hollandais : contenant les principales affaires d'État & autres évènements (...) en l'an 1680, Amsterdam, Henry & Veuve Theodore Boom, , 518 lire en ligne), Google Livres.
- M. L. Quarré-Reybourbon, « De Paris à Londres au commencement du lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
- Jacques Boucher de Perthes, Sous dix Rois : souvenirs de 1791 à 1860, lire en ligne), « Lettre DCLIV », Gallica.
- Société linnéenne du nord de la France, Amiens (1897)
- Histoire et sociétés rurales - Volume 8 - Université de Caen (2001)
- lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
- M. A. Bouthors, Coutumes locales du bailliage d'Amiens, rédigées en 1507, lire en ligne), p. 353.
- The Signal Hill Tattoo
- ISBN , lire en ligne), Méricourt-l'Abbé par le train, dans des wagons en forme de caisses, bien connus des troupes et portant l'inscription « Hommes 40 - Chevaux 8 » le 14 décembre, débarqués dans l'après-midi à Condé-Folie où il passèrent la nuit, les soldats rejoignent à pied Camps-en-Amiénois pour y séjourner 4 semaines. La population du petit village, pittoresque à leurs yeux, qui n'avait jamais vu auparavant de combattants originaires des colonies, voit arriver le bataillon dans la rue bordée de peupliers avec une appréhension marquée. Mais le sourire des nouveaux arrivés rassure rapidement, de sorte qu'au bout de quelles heures ceux-ci se sentent comme chez eux, boivent du café-au-lait dans plusieurs maisons où s'activent, dans une hospitalité fiévreuse, des femmes aux cheveux gris et des jeunes filles qui gesticulent.
- Paul Heuzé, Les camions de la victoire, Paris, La renaissance du livre, , 275 lire en ligne), « L'année 1918 - La victoire ».
- Page "Histoire" du site municipal officiel de Ferrières.
- Date précise non mentionnée
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Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : |
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Camps-en-Amiénois dans la littérature
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