Méharicourt
Localisation
Méharicourt : descriptif
- Méharicourt
Méharicourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Méharicourt est située dans une des parties les moins accidentées du Santerre.
Communes limitrophes
Rosières-en-Santerre | Lihons | |||
Vrély | N | Maucourt | ||
O Méharicourt E | ||||
S | ||||
Warvillers | Rouvroy-en-Santerre | Fouquescourt |
Nature du sol et du sous-sol
Le sol de la commune est constitué du limon des plateaux sous lequel on trouve la craie.
Relief, paysage, végétation
Son territoire est situé sur un plateau dont le point culminant est à 87 Luce. Le point le plus bas de ce vallon est à 78 m d'altitude.
La superficie du territoire communal est de 701 ha.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le Méharicourt.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA).
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 14,7 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 4 vol d'oiseau, est de 10,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 1,7 | 3,1 | 4,4 | 8 | 10,6 | 12,3 | 12,3 | 9,8 | 7,5 | 4,1 | 2 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,8 | 4,6 | 7,2 | 9,8 | 13,3 | 16,2 | 18,3 | 18,4 | 15,1 | 11,5 | 7,1 | 4,4 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,2 | 7,5 | 11,2 | 15,2 | 18,5 | 21,8 | 24,3 | 24,4 | 20,5 | 15,6 | 10,1 | 6,7 | 15,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,5 07.01.09 |
−11,6 12.02.12 |
−12,5 13.03.13 |
−4,8 08.04.03 |
−2,3 05.05.1996 |
2,2 05.06.12 |
2,8 03.07.11 |
3,7 02.08.15 |
−0,9 25.09.03 |
−6,1 24.10.03 |
−9,2 24.11.1998 |
−14,4 18.12.10 |
−17,5 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,9 09.01.15 |
18 24.02.21 |
24,4 31.03.21 |
27,2 15.04.07 |
30,2 27.05.05 |
35,3 18.06.22 |
41,6 25.07.19 |
39,1 12.08.03 |
34,2 09.09.23 |
28,1 01.10.11 |
19,9 06.11.18 |
16,2 07.12.00 |
41,6 2019 |
Précipitations (mm) | 45,6 | 43 | 44,1 | 39,4 | 61,3 | 55,3 | 63,8 | 62,4 | 45,1 | 58,1 | 52,4 | 65,3 | 635,8 |
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- « », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le )
Toponymie
Comme toutes les communes, Méharicourt a vu son nom évoluer au fil des siècles. En 1135, on trouvait « Mahéricourt », puis , ce nom a évolué vers « Maharicourt ». Au cours des siècles suivants, on est passé de « Méhatincourt » à « Méharicours en Sangter », la forme définitive n'était plus très loin.
Méharicourt est un terme de formation germano-romane. Le radical « court », dérive du terme latin Curtis désignant une cour de ferme, une ferme puis un village. Le préfixe « Méhari » serait dérivé du nom germanique d'un des propriétaires du lieu après les Invasions barbares des .
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- Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969 pp. 71-72
Histoire
Antiquité
L'histoire de Méharicourt remonte à des temps très anciens car on a trouvé entre le village et Lihons des cercueils romains. Il devait probablement y avoir un camp romain sur le plateau nord-est de la commune.
Dans les temps un peu moins éloignés, la légende dit que les Huns sont venus jusque Méharicourt mais, de cela, il ne reste aucune trace.
Moyen Âge
Le village a sûrement souffert de la Guerre de Cent Ans, qui a subi les ravages des Anglais et des Bourguignons, surtout au .
Époque moderne
Aux Ligue et les invasions espagnoles touchèrent Méharicourt.
Méharicourt est un ancien lieu de pèlerinage à saint Candide et saint Flamidien, martyrs de la Légion thébaine. Leurs reliques furent rapportées de Rome par le comte de Marcellus en 1688 qui les donna à M. de Blicourt, comte de Tincourt qui lui-même en fit présent à l'église Saint-Martin de Méharicourt. Ces reliques furent cachées pendant la Révolution française.
Le XVIIIe siècle est une époque de prospérité et dès 1719, les habitants furent autorisés à travailler la laine.
Époque contemporaine
En 1790, Méharicourt fut chef-lieu de canton mais il perdit ce titre au profit de Rosières.
XIXe siècle
Au terme de l'épopée napoléonienne, le Cosaques qui atteignirent Méhéricourt en 1814-1815.
En 1830, lors de la conquête de l'Algérie par la France, un dénommé Dumont de Méharicourt planta le drapeau français sur les ruines fumantes d'Alger.
1840 est une année de grande disette mais c'est à cette date que furent élaborées les rues du village au moyen d'une souscription de 3 000 F en faveur des ouvriers sans travail. À cette même époque, l'église est restaurée. Elle était jusqu'alors composée de différentes constructions élevées successivement et sans harmonie, selon le besoin progressif de la population. En 1842, le clocher, qui avait été bâti en 1607, est reconstruit. En 1863, une école de filles et une salle d'asile sont établies de façon définitive à Méharicourt.
À la fin du XIXe, il n'y avait pas de bois ni de friche car chaque petit bout de terre était cultivé. Le gibier était peu abondant. Le village était surtout industriel et avait l'aspect d'un petit bourg. Il n'y avait pas de cours d'eau, on comptait tout au plus quelques mares qui étaient bien souvent à sec tandis que les eaux sauvages (pluie, neige) s'écoulaient vers Vrely par un petit ravin, causant notamment une inondation en 1856.
En 1899, Méharicourt comptait trois usines à vapeur pour le tissage de la laine. Elles occupaient 500 ouvriers et produisaient des bas, des chaussettes et des gilets de chasse.
Première Guerre mondiale
Le village de Méharicourt est touché par la Première Guerre mondiale et subit d'importantes destructions,,,,,,.
Entre-deux-guerres
La commune fut décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le . La reconstruction du village et de son église se déroula durant l'entre deux guerres.
Seconde Guerre mondiale
Un terrain d'aviation militaire avait été construit pendant la Première Guerre mondiale entre Méharicourt et Rosières. Il fut réaménagé en 1939 par l'armée anglaise et utilisé durant la Seconde Guerre mondiale par l'armée allemande comme « Flugplatz Rosières En Santerre » sous le n° de code 510, et de à sous le n° 281. Les pistes furent aménagées avec les briques et les pierres de l'hôtel de ville de Rosières.
Les Allemands y construisent :
- trois pistes de 1620 m, bétonnées, balisées et équipées de rampes d'approche Lorenz et de moyens de percée ;
- deux zones de dispersion totalisant 59 abris pour avions ;
- un bataillon de Flak comprenant une batterie de 6 canons de 88 ,,.
- Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Delahaye, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens.
- Section photographique de l'armée, « », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
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- Journal officiel du 6 novembre 1920, p. 17583.
- « », Anciens aérodromes (consulté le ).
- « », B87 Rosières-en-Santerre, sur geocaching.com (consulté le ).
- », Abandoned, Forgotten & Little known airfields in Europe, (consulté le ).
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Méharicourt dans la littérature
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/275975.html
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