Bayonvillers

Localisation

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Bayonvillers : descriptif

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Bayonvillers

Bayonvillers est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Bayonvillers est un village rural picard du Santerre situé à 23 Amiens, à la même distance au sud-ouest de Péronne et à 50 Arras.

Communes limitrophes
Communes limitrophes de Bayonvillers
Cerisy Morcourt
Lamotte-en-Santerre Bayonvillers Harbonnières
Wiencourt-l'Equipée Guillaucourt

Nature du sol et du sous-sol

La plus grande partie du territoire est constituée des couches argileuses du limon des plateaux. En dessous, se trouve une craie blanche ou jaune selon les endroits,.

Relief, paysage, végétation

Le pays est plat, légèrement ondulé au sud.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau.

Réseau hydrographique de Bayonvillers.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 14,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 12 vol d'oiseau, est de 10,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Douay, Archives départementales de la Somme, Amiens
  2. La notice de M. Douay, instituteur, sur le site des Archives départementales de la Somme.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).


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Toponymie

Baienvillers est produit en 1147, Baconvillers et Bayenvillers en 1301. Puis, Bayonvilliers en 1567 ; la forme actuelle, Bayonvillers, est attestée dès 1710.

Le nom Bayonvillers est de formation germano-romane, Villers provient de nom latin, villa signifiant domaine rural puis villare signifiant une partie d'un domaine démembré. Bayo (Baio) dérivait du nom germanique d'un propriétaire du domaine.

D'après la légende, Bayonvillers tirerait son nom d'un seigneur nommé Bayon que saint Quentin aurait guéri de la lèpre,.

  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées noti
  2. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969, p. 71 à 76
  3. Léon Gaudefroy, Monographie de Bayonvillers, 1905.

Histoire

Antiquité

Des armes de pierre et des monnaies gallo-romaines ont été trouvées sur le territoire.

La voie romaine Amiens - Saint-Quentin traverse le village (RD 1029). Les traces d'une villa gallo-romaine ont été retrouvées au lieu-dit le Chêne.

Selon la tradition catholique, saint Quentin qui parcourait la région à la fin du .

Moyen Âge

Dès 1171, l'église est mentionnée.

La collégiale Saint-Firmin d'Amiens nommait à la cure. Nicolas Quesnel, bienfaiteur des pauvres, tient la cure en 1599.

La seigneurie dépendait du chapitre de Saint-Quentin.

Époque moderne

Des souterrains ou muches ont servi de refuge aux habitants en 1636, lors des invasions espagnoles.

Dès 1701 et peut-être même avant, le village a son école.

Époque contemporaine

Les biens du clergé vendus à la Révolution française comme biens nationaux sont alors achetés par les fermiers locaux.

À la fin de l'épopée napoléonienne, les Cosaques ont occupé le pays en 1814-1815.

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870 et pendant l'occupation qui a suivi, l'armée allemande a effectué de nombreuses réquisitions. Sur les 30 jeunes du village qui ont combattu, deux sont morts, un a été blessé.

Durement éprouvé pendant la Première Guerre mondiale, le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le .

Des vestiges de la guerre sont encore retrouvés de nos jours dans le village.

  1. a b c d e f g h et i Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées noti
  2. «  », notice base Mémoire, ministère français de la Culture.
  3. «  », notice base Mémoire, ministère français de la Culture.
  4. Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1865, réédition partielle Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, Res Universis, p. 149-150
  5. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  6. Journal officiel du .
  7. «  », sur blogs.ac-amiens.fr, (consulté le ).

Culture

L'estaminet est un lieu associatif destiné à rassembler les habitants autour de projets artistiques et de rendre accessibles toutes les créations artistiques. Depuis 2005, ce café associatif maintient du lien social dans le village.

  1. Aude Colina, « L'estaminet de Bayonvillers change de mains : Devenu le point de rencontre du village de 350 habitants, l'Estaminet soufflera ses huit bougies avec les membres de l'association La Cerise sur le plateau, et plus sous l'égide des Pêcheurs de lune », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Carla Bastoni, « Quand les cafés associatifs redonnent vie aux villages », Courrier picard,‎ , p. 16.

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Bayonvillers dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/275968.html

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