Essertaux

Localisation

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Essertaux : descriptif

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Essertaux

Essertaux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Essertaux est un village du Plateau picard, desservi par l'ancienne route nationale 1 (actuelle RD 1001) et l'ancienne route nationale 320 (actuelle RD 920), ainsi que par l'échangeur Sortie 17 de l'autoroute A16, autoroute qui limite à l'ouest le territoire communal.

Communes limitrophes
Rose des vents Lœuilly Oresmaux Jumel Rose des vents
Bosquel N Ailly-sur-Noye
O    Essertaux    E
S
Flers-sur-Noye

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau.

Réseau hydrographique d'Essertaux.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 amplitude thermique annuelle de 14 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 13 vol d'oiseau, est de 10,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sartelli en 1190 ; Essertialis en 1200 ; Essartiaus en 1271 ; Essartiaux en 1337 ; Essertiaus en 1429 ; Escharteaux en 1630 ; Les Sarteaux en 1567 ; IsserteauxEssarreaux en 1648 ; Eschurreau en 1657 ; Esserteaux en 1679 ; Isceteaux en 1696 ; Essertaux en 1733.

Le nom du village vient du latin Essertiaus qui signifierait, défrichements (essartages), opérés dès les .

Le nom du village en picard est Chartieu.

  1. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 339 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  2. Panneau informatif sur la place Général de Guillebon.
  3. Ch'Lanchron, ech jornal picard, no 117-118, Courts-jours 2010.

Histoire

Stèle commémorative du combat du .

Les traces de deux villas gallo-romaines ont été retrouvées au lieu-dit l'Argilière, aux abords de la RD 920, et à proximité de deux anciennes voies romaines, celle reliant Amiens et Beauvais et celle entre Amiens et Paris.

Des céramiques médiévales ont été découvertes à proximité du cimetière.

En mars 1764, un titre de marquis fut attribué au seigneur local, Henry-Gabriel de Béry. La terre d''Essertaux avec le hameau de Flers, relevant de la châtellenie de Bonneuil, fut unie à Oresmaux, et à la baronnie de Jumelles, relevant de Boves, au bailliage d'Amiens. L'arrêt d'enregistrement fait connaître le développement de la seigneurie :

« La seigneurie d'Essertaux, relevante en entier du roy, à cause de la châtellenie de Bonneuil, est très considérable par les bâtiments, cour et jardin, parc, avenues, terres labourables et bois qui en dépendent ; que le seigneur d'icelle a droit de haute justice dans toute l'étendue de laditte seigneurie, a laquelle est joint au[cun ?] fief dans la paroisse de Flers, succursale d'Essertaux, de laquelle il est seigneur en partie ; que cette même seigneurie d'Essertaux consiste en plusieurs fiefs restrains ; que plusieurs autres fiefs en relèvent ; et que le revenu annuel de laditte terre est d'environ cinq à six mille livres, consistants en cinquante arpens d'enclos ; en un domaine de trois cens quarante quatre arpens de terre labourable affermés à différents particuliers ; en un droit de champart ; un moulin à vent ; neuf journaux de bois en coupe à l'âge de neuf ans ; en une réserve d'environ trente cinq journaux de terre, tant en labour que plantés, remises, arbres fruitiers ; en un pressoir de censives annuelles, tant en grains qu'en argent ; droicts seigneuriaux, lots et ventes, bannalité de moulins ».

Henri Gabriel de Béry est encore seigneur de Treux, Villecourt, Villers-Saint-Paul. Il a épousé Anne Marie Claude De Berbier Du Metz. Leur fils Claude Louis Gabriel de Bery, né à Paris en 1749, capitaine au régiment de mestre de camp général cavalerie, est comte d'Essertaux. Il épouse à Lille le

La commune, instituée lors de la Révolution française, a absorbé entre 1790 et 1794 celle de Rossignol.

Lors de la bataille d'Amiens, au début de la Seconde Guerre mondiale, 9 soldats français sont tués au village le en tentant d'empêcher l'avancée ennemie.

  1. a et b Tahar Ben Redjeb, « La villa gallo-romaine d'Esserteaux (Somme), lieu-dit : « l'Argilière » », Cahiers archéologiques de Picardie, ISSN 2104-3914, DOI https://doi.org/10.3406/pica.1979.2922, lire en ligne, consulté le ).
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  3. Voir : Ambroise Ledru (abbé), Histoire de la Maison de Béry, Mamers, G. Fleury et A. Dangin impr., 1902, (Reprint Genève, Mégariotis, 1978).
  4. Enregistrement au parlement de Paris, le 1er avril 1765.
  5. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, lire en ligne).
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  7. Pierre Vasselle, La bataille au Sud d'Amiens 20 mai - 8 juin 1940 : combats des 7e D.I.C. et 16e D.I. sur le plateau de Dury et de la 24e D.I. sur la position d'Essertaux, Abbeville, Imprimerie F. Paillart, , 209 p..

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Essertaux dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/275960.html

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