Embry
Localisation
Embry : descriptif
- Embry
Embry est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France
Ses habitants sont appelés les Embryens. La commune fait partie de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois qui regroupe 49 communes et compte 15 703 habitants en 2021. La commune a donné son nom au ruisseau de l'Embrienne (affluent de la Créquoise qui se jette elle-même dans la Canche) et à la « Vallée de l'Embrienne ».
Géographie
Localisation
Le village d'Embry est situé le long de la rivière Embrienne, petit affluent de la Créquoise. La culture de jonc sur les rives permettait de couvrir les toits des maisons. on y trouvaient les fleurs endémiques de la région, comme certaines orchidées sauvages ou lys d'Artois qui ne se voyaient que dans ce canton.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 11,69 .
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par quatre petits cours d'eau :
- l'Embrienne, d'une longueur de 6,19 Rimboval et se jette dans la Créquoise au niveau de la commune d'Hesmond ;
- l'Hesmond, d'une longueur de 4,87 Créquoise au niveau de la commune d'Offin ;
- le Ronville, d'une longueur de 4,79 Rimboval et se jette dans l'Embrienne au niveau de la commune ;
- le Petit Hesmond, d'une longueur de 2,82 Hesmond.
Ainsi que par trois petits ruisseaux qui prennent leur source dans la commune et finissent leur course également dans la commune :
- le Bouillet, d'une longueur de 2,32 ;
- l'Embry, d'une longueur de 1,47 ;
- le Pottier, d'une longueur de 1,32 .
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 amplitude thermique annuelle de 12,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Radinghem à 12 vol d'oiseau, est de 10,5 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages
La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL),. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy….
Milieux naturels et biodiversité
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : le bois de Créquy. D’une superficie de 2 017 artésiennes.
et une ZNIEFF de type 2 : les vallées de la Créquoise et de la Planquette, d’une superficie de 15 157 Nord-Pas-de-Calais les mieux conservés.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
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- « », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Amaniacum au , Embry depuis 1793 et 1801
Vient du nom d'homme gaulois Ambarrius suivit du suffixe -acos, -acum « domaine (de) ».
Embreke en flamand.
- « », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
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- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 212.
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
Histoire
À Embry se dressa longtemps un château-fort à la sortie du village en direction du sud-ouest. Les détenteurs étaient les membres de la famille de Renty dont Oudart guerre de Cent Ans. Son fils Oudart en fut le Azincourt dont postérité.
Foulques de Renty, seigneur d'Embry, a combattu et trouvé la mort à la bataille d'Azincourt en 1415.
Le château se composait d'une tour donjon renforcée par des arcs-boutants à la base et des créneaux en chef. À côté, une muraille fermait une basse cour abritant les écuries et les communs. Le tout était cerné d'eau courante dans un large fossé. Cette eau venait d'une source qui y jaillissait. À la lisière du bois de Créquy, ce château a d'abord été une motte féodale avec un donjon en bois. Puis au XIIe siècle fut construit un nouveau donjon pratiquement carré. Au XIIIe siècle, furent ajoutés des angles de pierre en pointes de diamant. Le donjon fut renforcé et les fenêtres du haut agrandies.
De l'ancien château, détruit le 3 mai 1595, il n'en reste qu'un monticule dans les bois où des traces de pierres et le fossé témoignent de sa présence par le passé. Aujourd’hui, un manoir du XIXe siècle construit en brique et tout proche de l'église, est considéré par les locaux comme le château d'Embry.
L'église d'Embry est en grande partie d'époque médiévale. Elle a été ensuite rénovée à la Renaissance par Eustache II de Renty, descendant de Oudart et qui vivait à Embry. Il avait offert une cloche au clocher de son village pour se concilier les habitants et percevoir plus facilement une part de la dîme.
En 1787, Ferdinand Philippe Bernard de Bryas, chevalier, est marquis de Bryas, Royon et Embry et domicilié au château de Royon. Il est également détenteur d'un fief dit Oudenhove dans la châtellenie de Bourbourg.
- « ».
- Recueil historique de Jean Hendricq, bourgeois de Saint-Omer, depuis l’an 1594 jusqu’à l’an 1605, ms 808, BASO.
- Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, 2001, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, page 119
Héraldique
Blason | D'argent au chevron de gueules accompagné de trois doloires du même. |
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Détails | Armes de la famille de Renty, dont Oudart fut seigneur du village en 1487, auxquelles a été ajouté le chevron des armes des Vidart de Saint-Clair, Antoine de Vidart de Saint-Clair ayant été seigneur d'Embry en 1766. Adopté par la municipalité. |
- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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Embry dans la littérature
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