Clairmarais

Localisation

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Clairmarais : descriptif

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Clairmarais

Clairmarais (en néerlandais : Klaarmares, en flamand occidental: Klommeres, Claeremeersch) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Clairmaraisiens. La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 104 937 habitants en 2021. Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie

Localisation

La commune est située dans le bassin de l'Aa en grande partie sur le marais audomarois sur la Méridienne verte à la frontière de la Flandre et de l'Artois, du Nord et du Pas-de-Calais. Elle fait partie du Westhoek français, la région flamingante de France.

Lors de la dernière invasion marine, à l'époque de Charlemagne vers l'an 800, Saint-Omer était un petit port, et Clairmarais était presque au bord de la mer.

Clairmarais se situe dans l'agglomération de Saint-Omer, mais son occupation des sols est essentiellement agricole et naturelle (forêt de chênes sur sol argileux et zone humide). L'urbanisation est concentrée autour d'un bourg et le long de certaines voies.

Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes, dont cinq dans le département du Nord :

Communes limitrophes de Clairmarais
Nieurlet
(Nord)
Noordpeene
(Nord)
Zuytpeene
(Nord)
Saint-Omer Clairmarais Bavinchove
(Nord)
Arques Renescure
(Nord)

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 18,02 .

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Le canal de Neufossé, d'une longueur de 19,63 kilomètres, traverse l'extrême ouest de la commune, il relie le fleuve côtier l'Aa canalisée à partir de la commune de Saint-Omer, à la rivière la Lys dans la commune d'Aire-sur-la-Lys.

La commune est également traversée par quatre autres cours d'eau :

  • le Schoubrouck, cours d'eau naturel de 12,09 Renescure et se jette dans le petit Leck au niveau de la commune ;
  • le petit Leck, cours d'eau naturel de 1,51  ;
  • le vieux fossé, cours d'eau naturel de 3,51 Arques et se jette dans le watergang liene au niveau de la commune de Saint-Omer ;
  • le Clairmarais, cours d'eau naturel de 2,2 .
Réseau hydrographique de Clairmarais.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 amplitude thermique annuelle de 13,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 10 vol d'oiseau, est de 11,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés et gérés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.

Dans ce cadre, la commune fait partie de sept espaces protégés :

  • le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 .
  • le marais audomarois avec :
    • le marais audomarois, d'une superficie de 227,069 hectares, un terrain acquis et géré par le Conservatoire du littoral,
    • la réserve de biosphère, zone centrale, d'une superficie de 1 154 communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO),
    • la réserve de biosphère, zone tampon, d'une superficie de 3 082 ,
    • la réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 18 303 ,
    • la zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 3 737 .
  • la réserve naturelle régionale des prairies du Schoubrouck avec une parcelle en maitrise d'usage. Terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France, d'une superficie de 4,135 .
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1 :

  • la forêt domaniale de Clairmarais, d'une superficie de 1 704  ;
  • les prairies humides de Clairmarais et du Bagard, d'une superficie de 661 Flandre.
  • le bassin de Bonduelle et bois à l'Est, d'une superficie de 114 Échasse blanche ou le Combattant varié.

et une ZNIEFF de type 2 : le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants, d'une superficie de 12 177 Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure.

Sites Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles.

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire : les prairies, marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et de ses versants, d'une superficie de 563 ha.

et un site Natura 2000 de type A, défini en zone de protection spécial : le marais audomarois, d'une superficie de 178 ha.

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  2. «  », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
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  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Claromaresch ou Claromaresck (1145), Clarus Mariscus (1163-1171), Cleirmaresc (1165), Claromariscum (1175), Clemariscus (1176), Claromarescum (1177), Claremariscus (1247), Clermaresch (1270), Clermarès (1285), Clamarès (1412), Clémarez (1498), Clermarestz (1566), Clemairès (, Clairemarais (1793) et Clairmarais (depuis 1801).

Ernest Nègre donne comme origine toponymique l'oïl clair + maresc : le « marais aux eaux claires ».

La commune porte le nom de Klommeres, Claeremeersch en flamand occidental, Klaarmares en néerlandais et Clairmérais en picard.

  1. , Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 100.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  3. , Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 1092.

Histoire

Moyen-Âge et temps modernes

Clairmarais est née au abbaye cistercienne fondée par Bernard de Clairvaux (saint Bernard) en 1140.

Clairmarais est devenue commune à part entière en 1790 alors que l'abbaye allait être détruite et vendue comme bien national à la Révolution.

Aujourd'hui un hameau, la Cloquette fut érigé en commune de 1790 à 1801.

Époque contemporaine

Le flamand était encore parlé jusqu'au .

Pendant la Première Guerre mondiale, en février 1916, sur l'aérodrome de Clairmarais, stationnait l'escadrille n° 20 du Corps Royal des aviateurs anglais. Un des avions, un biplan armé de deux mitrailleuses s'est accidenté à Rexpoëde : le 3 février 1916, vers 16h30, un avion biplan anglais armé de deux mitrailleuses a atterri à Rexpoëde. Les deux aviateurs ont déclaré appartenir à l'escadrille n° 20 du Corps Royal des aviateurs anglais, attachée à l'aérodrome de Clairmarais. Ils venaient de Clairmarais et se sont égarés en recherchant leur destination (Djoogland? DJooyland?), d'où leur atterrissage. Ils prévoyaient de repartir le lendemain. Les deux mitrailleuses ont été déposées au commandement d'étapes (Rexpoëde est alors siège d'un commandement d'étapes, organisme de l'armée de terre destiné à accueillir des troupes en séjour ou de passage) et une garde organisée autour de l'appareil. L'avion n'a pu décoller le 4 matin en raison du mauvais temps. Il a tenté de le faire dans l'après-midi. Mais à peine en vol, il a touché un fil téléphonique ce qui le fit changer de direction, et l'empêcha de prendre de la hauteur. Il finit dans sa course dans un arbre et tomba au sol, non loin de son point de départ. Les premiers secours ont rapidement été donnés, le médecin chef de l'infirmerie du commandement d'étapes a ausculté les deux aviateurs. Il a diagnostiqué des contusions à la tête pour l'un, dans la région lombaire pour l'autre, mais sans gravité apparente pour aucun d'eux. Ils ont été évacués sur l'hôpital de Beveren. L'avion complètement détruit a été gardé pour la nuit. Le 5 février, des mécaniciens anglais sont venus le démonter mais ont oublié sur place les mitrailleuses. Averti, le quartier général anglais a prévu leur enlèvement le 6 février.

En 2015, un projet de fusion des communes de la Communauté d'agglomération de Saint-Omer en une seule est élaboré. Pour que ce projet puisse être validé, il nécessite l'accord de toutes les communes concernées. Le 8 octobre, le conseil municipal de Clairmarais vote contre, ce qui met un terme à ce projet.

  1. Annales du Comité flamand de France, t. 3, 1856-1857.
  2. Journal de marche du commandement d'étapes de Rexpoëde, p. 520-524, lire en ligne.
  3. «  », sur nordeclair.fr, Nord Éclair, .

Héraldique

Blason
D'or à deux crosses affrontées de gueules passées en sautoir, cantonnées en chef d'une patte de loup de sable posée en pal et en pointe d'une couleuvre du même tortillée en pal, à la fasce d'azur brochant sur le tout.
Devise
Vivat Clarus Mariscus secus decursus aquarum (Que vive Clairmarais au bord du flux des eaux)
Détails
Il s'agirait du premier blason de l'abbaye locale, où les crosses rappellent cette dernière, le loup et la couleuvre les animaux vivants dans la forêt et les marécages.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. «  », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

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Clairmarais dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/275603.html

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